Michka : Pleine lune en Cancer – 12 janvier 2017

Pleine lune en Cancer – 12 janvier 2017

Bonjour mes amis,
Merci de tous vos vœux sympathiques qui sont autant de petits signes d’amitié que j’ai reçus lors du changement d’année.
J’ai choisi, pour illustrer ce billet une photo de JOOLCHX (et je rends ici honneur à Julien qui m’a donné son autorisation*)  en correspondance symbolique avec ce mois du Capricorne, énergie de l’hiver en analogie avec le rocher, la montagne, le granit, le froid, la hauteur, l’immuabilité,  la dureté, la solidité, la durabilité… Il y a du beau et de la majesté dans cette photo comme dans l’énergie du Capricorne avec des caractéristiques dont nous pouvons faire l’expérience, en particulier dans ce cycle, mais que nous possédons aussi tous à un certain degré dans notre thème personnel.

La lune en Cancer est « chez elle¹ » c’est-à-dire que son influence se manifeste dans notre ressenti plus fortement qu’à d’autres moments en même temps que nous sommes tous animés par des ambitions² et dans un désir d’élévation², de libération³ et d’évolution harmonieuse⁴. D’emblée, la carte du ciel nous montre une dynamique forte et qui nous permet de franchir des étapes à condition de décider pour nous-même, dans l’écoute de notre petite voix intérieure et la bienveillance face à nos vulnérabilités. Toutes sortes de situations de conflit et de contrariétés peuvent se présenter maintenant, elles sont faites pour nous obliger à modifier nos fonctionnements anciens, pour nous permettre d’avancer, de comprendre et enfin pour nous décider à changer de cap.

Les grands messages de cette pleine lune sont :
Le renouveau promis pour cette année est dynamisé à son maximum aujourd’hui, c’est comme une opportunité spéciale⁵ de prise de conscience du pouvoir que nous avons de créer l’équilibre juste dans notre vie⁶ en avançant selon deux axes simultanés :

• notre ressenti intime qui tient compte de notre fragilité et de notre prudence avant de faire un pas en avant¹ alliant notre persévérance et la lenteur nécessaire pour arriver à nos buts²: reconnaître et accueillir notre vulnérabilité et déléguer autant que possible pour arriver à nos fins ou renoncer à certaines de nos prétentions sur évaluées.
  
• Notre élan spontané d’avancer alliant notre désir de partenariat et coopération avec autrui.
  

Quand nous sommes plutôt soumis à l’énergie « à fleur de peau » de la lune en Cancer nous gagnons à cultiver la distance émotionnelle, l’impartialité et à suivre notre chemin sans trop de prétention, d’attentes surhumaines ou d’idéalisme exagéré².

Quand nous sommes plutôt influencés de nature par l’énergie forte du Capricorne, solide mais rigoureuse, voire rigide, nous gagnons à cultiver la souplesse, la douceur et l’écoute de nos blessures intimes au lieu de faire comme si nous étions imperméables à toute émotion.

Entre les deux, il y a un équilibre possible, faire la paix avec ces extrêmes et reprendre notre pouvoir⁶ personnel en main, pour tout ce qui peut arriver dans notre vie et ce, dans le respect des autres.

Quand nous fonctionnons sur l’élan impulsif et spontané du Bélier³, notre désir d’avancement individuel est très fort et efficace mais nous gagnons à ne pas oublier de prendre les autres en considération et à rester charmants avec eux⁷.

Quand nous sommes plutôt sous l’influence de l’altruiste Balance⁷, nous gagnons à voir en nous la part d’ombre qui réclame de se montrer un peu plus et donc de cultiver un « sain égoïsme³ » pour ne pas nous placer dans des dispositions d’attentes néfastes et inutiles et pour ne pas nous oublier nous-même au nom de la sacro-sainte paix que nous revendiquons en tout. Ici encore, notre équilibration personnelle résulte de la prise de conscience que chaque extrême s’oppose à son contraire,  à son ombre, mais que ces deux pôles sont complémentaires et ont besoin de coexister pour que nous soyons dans des relations justes et dans des décisions harmonieuses et bienheureuses⁸.

Le moment est propice pour décider de « nous choisir » comme référence, pour agir selon nos rêves suivant la formule de Henry James : « Il est temps de vivre la vie que tu t’es imaginée ».
C’est une période qui peut nous sembler demander plus d’investissement d’énergie de notre part³ et avec un résultat qui paraissant parfois décevant à certains égards⁹. Cela prend du temps et de la patience d’instaurer des changements de perception et de comportements dans notre vie –  nous ne verrons le bénéfice de ces efforts que dans quelques temps et encore seulement si nous ne nous sommes pas bercés d’illusions¹⁰. L’illusion et le rêve sont souvent d’une apparence semblable car nous devons apprendre les limites terrestres et concrètes de ce qui est réalisable ici bas.

C’est de la planète Neptune que vient notre plus grand rêve et il est profondément relié à notre génération. Pour prendre un exemple personnel, comme tous les natifs de ma génération (1942-1956) j’ai Neptune dans la Balance : mon idéal est relationnel, romantique et tourné vers des associations paisibles et sans conflit.

Ceci ne se fait pas d’emblée, servir mon idéal m’a demandé d’explorer toute l’énergie de la Balance avant d’arriver maintenant à vivre mes relations en restant collée à mon idéal : compromis sans effort, par amour, accueil simple et sincère de mes demandes intérieures pour être juste dans toutes mes relations, y compris celles où je peux déranger les autres et susciter leur désapprobation et ce, hors tout sentiment de culpabilité. Chaque choix personnel fait dans la justesse permet sans le vouloir vraiment de révéler à l’autre qu’il manque un peu de l’esprit de coopération ! Aussi Neptune en Balance n’est-il pas fait pour nourrir un romantisme fleur bleue qui rêve de prince et de princesse charmants ; mais bien pour suivre notre grand rêve de vivre en paix avec le Tout , quelles que soient ses manifestations.

Tout dépend des choix que nous faisons et des actes que nous posons concrètement, dans notre comportement objectif. Si ces choix et actes suivent notre idéal le plus élevé¹¹ mais que nous nous adaptions rapidement à ce qui s’en vient en gardant le sens des réalités, nous sommes désormais dans une position stable, car nous acceptons tout ce qui est, y compris nos émotions : les tensions intérieures comme les facilitations sont des forces de vie complémentaires. Ainsi, ne préjugeant de rien, n’émettant pas de critiques et n’entretenant aucune rancœur, nous vivons le présent d’une façon très simple sans vaine perte de temps à laisser le cerveau faire sa loi dans notre quotidien. En nous centrant sur ce qui est pratique, concret, au jour le jour, nous focalisons toute notre attention sur l’essentiel. Certes c’est la culture des petits bonheurs et nous ne pouvons pas prétendre à de grandes réussites qui nous placeraient au sommet et pourtant, avec sagesse et une certaine humilité, nous arrivons facilement à vivre heureux, quels que soient les remous et événements extérieurs. Quand nous sommes ainsi en équilibre parfait, tels des funambules avec nos balanciers sur nos chemins de vie, nous sommes dans nos propres centres de gravité, bien ancrés et au plus près de ce que nous sommes venus manifester : le meilleur de nous, pour le bien de tous.

Car au final, quand nous arrivons au stade spirituel de l’abandon total à la confiance dans notre inspiration divine, nous n’avons même aucun effort à fournir, aucun choix à faire sauf celui de suivre ce qui nous est inspiré de l’intérieur par notre conscience. L’extrait de la Bhagavad-Gîtâ ci-dessous illustre à merveille ce stade de la foi dans le Tout quel que soit le nom qu’on donne au Divin :

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