La conjonction des opposés sur le chemin de la connaissance du Soi.

Rappel du premier message :

La conjonction des opposés, d’Héraclite à Carl Gustav Jung.

Avec Michel Cazenave

Michel Cazenave
Continents intérieurs

Dans son effort pour s’expliquer le réel, notre culture privilégia – surtout à partir du XIIIe siècle – un mode d’intelligibilité qui fut théorisé dès l’antiquité par Aristote avec les principes de la non-contradiction et du tiers exclu. C’est à ce type de rationalité que l’on doit en partie le formidable essor de la connaissance scientifique, mais en partie seulement puisque l’on sait combien certaines découvertes trouvent leur origine dans des modes de pensée tout à fait différents, que l’on songe par exemple au rêve qui inspira la structure de l’atome à Niels Bohr.

Ce mode d’appréhension du réel, dont l’efficacité n’est plus à démontrer, révèle certaines limites : il n’est que prendre l’exemple des objets de l’univers microscopique, qui donnent lieu à deux modèles antinomiques – ondulatoire et corpusculaire – pour se rendre compte que même dans le cadre des sciences exactes il nous faut parfois tenir ensemble des représentations opposées d’une même réalité.

Mais si l’on se borne à notre culture, il est notable que l’idée d’une indissociabilité des contraires était déjà présente chez Héraclite, cinq siècles avant notre ère.

Héraclite qui, un siècle et demi avant Aristote, rejetait d’avance le principe de non-contradiction, discernant l’harmonie qui transcende la tension des opposés, comme pour l’arc et la lyre.

Au XVe siècle, Nicolas de Cues, s’efforçant de penser l’Infini, propose à son tour un dépassement du régime habituel de la raison, passant du principe de non-contradiction à celui de la coïncidence des opposés.

Carl Gustav Jung trouvera chez le génial cardinal forte inspiration pour qualifier l’unité inconnaissable et incompréhensible du Soi…

Source : http://www.elishean.fr/experience-interieure-la-conjonction-des-opposes-video/

Oiseau du paradis a écrit:: Décidément ce soi inconnu de moi mérite réflexion.

Inconnu du petit "moi" tu veux dire...celui qui se prend pour le maître du carrosse et musèle le "Soi" qui ne t'es pas tout à fait inconnu.... Smile

Malheureusement Totem, je suis en quelque sorte une déséquilibrée du fait que mon parcours est et fut essentiellement le détachement de ma personne. En fait, je connais l'abnégation depuis que je suis haute comme trois pommes. Porter un regard au moi en tant qu'ego est donc un exercice difficile auquel je ne m'arrête que très peu et c'est bien correct ainsi. Je n'ai donc pas vraiment su, appris ou eu l'opportunité de construire ce Soi bien que je sache le reconnaître et/ou l'apprécier chez les autres.

PS - J'ai pris un réel intérêt à la lecture de ton lien de tantôt et je l'ai copié sur mon mur facebook. Merci de tes généreux partages que tu distribues ici et là à titre tout à fait gracieux. Wink

"Qui veut faire l'ange fait la bête"

Blaise Pascal

C'est l'histoire d'un type qui voulais devenir un truc, n'importe lequel, parce qu'il trouvait qu'il n'était pas ce truc. Je crois que ça marche avec n'importe quel truc, sauf peut être dans un cas.

Par exemple c'est l'histoire d'un type qui voulait devenir riche - ou pas forcément riche mais disons avoir plus d'argent. Il croise un autre type qui lui demande : " Pourquoi ?...t'es pauvre ?". L'autre lui répond : "oui, bien sur"

Par contre là je ne sais pas si ça marche :

C'est l'histoire d'un type qui voulait être positif.
Il croise un autre type qui lui demande : " Pourquoi ?...t'es négatif ?"
L'autre lui répond : "Tu es un être merveilleux"

"Faute de ce que tu n'es pas, ce que tu es n'est pas"

Neale Donald Walsh
Conversation avec dieu

Invité

bonjour Oiseau du paradis...c'est vraiment un joli pseudo pour le coup!! flower

je me demande si le SOI se construit??
je veux dire: n'est il pas tout autre chose qu'une construction de la vie?

Rimbaud,( encore lui! mais en ce moment je l'adore lol)disait:"je est autre!"
je pense comme lui que le SOI n'est pas moi.. il est autre, etrange et étrangé..
j'ai vécu perso la dissociation de personnalité, mais je comprend trés bien ton parcours..

Bonjour les 'tit'z'ami(e)s

Ah ce Neale Donald Walsh dans sa trilogie Conversation avec Dieu en a fait jaser bien des coeurs. Merci de nous le ramener, Did. J'ai un souvenir précieux qui remonte à plusieurs années qui s'y rattache. Cet homme est un port d'attache au même titre que Richard Bach dans Le messie récalcitrant et dans sa quête Un pont sur l'infini pour ne nommer que deux de ses oeuvres.

Merci Hazel d'arrêter ainsi tes pas. D'après moi, le SOI en termes de conscience collective sur une base planétaire se construit indéniablement et de plus en plus rapidement depuis ce que j'appelle le siècle des lumières. En se sens, il devient évident que ce "je" est l'autre en "soi". D'ailleurs, avant même de naître toute une collectivité nous attendait et cette réalité universelle s'applique à chaque être vivant peuplant cette planète. Et ce NOUS résonne bien au-delà de l'égrégore qui nous a formé et/ou auquel nous appartenons individuellement.

Quelle est l'une des significations qui m'est chère dans le sens de faire le vide en soi? Rien de mieux qu'un fait historique pour illustrer un des sens que j'y donne. Je laisse donc de nouveau mon Maître spirituel s'exprimer à travers nous en ce qui suit.

http://www.bonheuretamour.com/2016/03/22/la-vraie-grandeur-selon-abdul-baha/

La vraie grandeur, selon Abdu’l-Baha
Publié le 22 mars 2016 | Par BonheurEtAmour

Abdu'l-Baha de A.Q. Faizi, Main de la Cause

Voici quelque chose qu’Abdu’l-Baha a dit pour faire comprendre ce qu’il entend par être vide de soi et de tous les désirs égoïstes, de la passion et de l’ego. Après avoir été libéré de prison, Abdu’l-Baha a voyagé en Europe et en Amérique pour propager la foi de son père, Baha’u’llah.

Un prince persan, Zillu Sultan, fils du sháh Nàsiri’d-Din, était en Europe en même temps que lui et un jour, il alla trouver Abdu’l-Baha et lui dit: Je suis venu pour vous poser une question. Regardez-moi, mon chapeau est couvert de diamants, mes vêtements portent toutes sortes de bijoux, et pourtant, quand je marche dans la rue, personne ne me regarde ou ne fait attention à moi. Et quand vous marchez dans les rues, avec les vêtements les plus simples du monde, tout le monde vous fait place. Ils viennent à vous. Il y a toujours des centaines de personnes à votre porte. Je veux savoir pourquoi.

Abdu’l-Baha le connaissait et savait que ce prince avait fait condamner et tuer beaucoup de bahá’ís. Donc, il lui dit: Votre Altesse, veuillez vous asseoir et je vais vous raconter une histoire. Le prince s’assit. Le Maître dit: Un jour, un homme sage traversa la place d’une certaine ville et trouva l’une des personnes les plus riches de cette ville sombre et triste, ruminant son chagrin dans le coin de la place. Il alla vers lui et lui demanda: Quel est votre problème?

L’homme répondit: J’ai assez d’argent pour être le plus grand marchand dans cette ville, mais je ne suis pas satisfait. Je veux être plus grand que cela. Le sage dit alors: Par exemple, que voudriez-vous être? Le marchand répondit qu’il voulait être le gouverneur de cette ville.

Le sage rétorqua: Si je vous fais gouverneur de cette province, pas de la ville, mais de l’ensemble de la province, serez-vous satisfait? S’il vous plaît, sondez votre coeur et donnez-moi une réponse véridique.

L’homme réfléchit, puis il dit: Honnêtement, je ne serais pas satisfait. Je veux être ministre.

Je vais vous faire ministre, dit le sage, mais donnez-moi une autre réponse honnête; serez-vous satisfait?

Après cela, le marchand voulait être roi du pays, et l’homme sage dit de nouveau: Je ferai de vous le roi et, ensuite, serez-vous heureux et satisfait? Ou voulez-vous quelque chose au-delà?

L’homme répondit: Après cela, il n’y a rien.

Abdu’l-Baha dit alors au prince: Votre Altesse, je suis ce rien.

Source: http://bahai-library.com/faizi_australia_1969

Au plaisir et bonne journée dans la conjonction de nos opposés tt' el' mundo. :sourire)

"Si vous pouvez me dire ce qu'est la mort, je vous dirai ce qu'est la vie. "

Khalil Gibran

Salut oiseau de paradis,

J'ai bouquiné a une époque l'enseignement de ton maitre, car j'avais rencontré quelques bahaï's, et je l'avais apprécié comme une autre façon d'expliquer toujours les même choses, mais disons une façon moderne, actualisée pour être recevable par les mentalité contemporaines. Donc l'histoire que tu racontes me fait penser a une autre, qui est du zen et dit a peu près la même chose en conclusion. Je n'ai plus le texte d'origine mais je la raconte comme je m'en souviens. Il y avait un sage qui vivait dans une grotte et était renommé dans la région. Tous les gens venaient le voir quand il y avaient un souci, et le type était connu pour être un puits de science, limite un cas de science infuse sur les humains, ayant réponse a tout pour aider les gens a sortir de la galère. Le roi du pays étant très intrigué par le savoir de ce personnage le fit venir a sa cour pour se faire enseigner aussi. Et quand le sage fut arrivé devant le roi, le roi commence par lui demandé : "Mais qui es-tu pour savoir tout cela ?" Et c'est là que le sage lui répond : " je ne sais pas"...

( Very Happy

Comprend qui peut.)

Invité

merci d'avoir remonter ce post, je l'avais totalement perdu, je ne le trouvais plus!! Smile

je te remercie oiseau du paradis pour ce trés beau texte..
tout cela est un peu complexe.
merci...

Oh là, là... ! Mais je n'ai pas vu que ce sujet qui est dans mes surveillances avait de nouveaux messages ! Donc, vraiment désolée du délai de réponse.

Did a écrit:: "Si vous pouvez me dire ce qu'est la mort, je vous dirai ce qu'est la vie. "

Khalil Gibran

Salut oiseau de paradis,

J'ai bouquiné a une époque l'enseignement de ton maitre, car j'avais rencontré quelques bahaï's, et je l'avais apprécié comme une autre façon d'expliquer toujours les même choses, mais disons une façon moderne, actualisée pour être recevable par les mentalité contemporaines. Donc l'histoire que tu racontes me fait penser a une autre, qui est du zen et dit a peu près la même chose en conclusion. Je n'ai plus le texte d'origine mais je la raconte comme je m'en souviens. Il y avait un sage qui vivait dans une grotte et était renommé dans la région. Tous les gens venaient le voir quand il y avaient un souci, et le type était connu pour être un puits de science, limite un cas de science infuse sur les humains, ayant réponse a tout pour aider les gens a sortir de la galère. Le roi du pays étant très intrigué par le savoir de ce personnage le fit venir a sa cour pour se faire enseigner aussi. Et quand le sage fut arrivé devant le roi, le roi commence par lui demandé : "Mais qui es-tu pour savoir tout cela ?" Et c'est là que le sage lui répond : " je ne sais pas"...

( Very Happy Comprend qui peut.)

Salut Did,

Tu me vois agréablement surprise d'apprendre que tu as une idée de ce dont il en retourne de la foi baha'ie. J'imagine que tu sais aussi que Khalil Gibran a rencontré Abdu'l-Baha à quelques reprises et qu'il a peint son portrait. Voici les écrits baha'is qui font mention de lui.

Citation :: Khalil Gibran (1883-1931), est né au Liban et il s'installe aux États-Unis pendant les vingt dernières années de sa vie. Il est maronite. Toute sa vie est caractérisée par une oeuvre mystique très inspirée: une poésie de la réconciliation avec Dieu, avec l'humain ou avec soi-même. Le message qu'il transmet à travers tous ses écrits est quelque peu visionnaire. Il s'inspire de la sagesse orientale rendant hommage à la culture de ses ancêtres, mais il veut également faire un appel à la modernité dans un Liban corrompu. Immense poète, rénovateur de la littérature arabe, il est aussi un esprit révolté, dénonçant tous les conformismes et aspirant au changement social. Gibran est persuadé que pour arriver à la Vérité, une phase de rupture et de douleur est nécessaire. Auteur, poète et philosophe, il est également artiste peintre.

Il a écrit de nombreux ouvrages et certains d'entre eux mentionnent clairement ‘Abdu'l-Baha. En effet, ils se sont rencontrés lors du périple de ‘Abdu'l-Baha en Occident, alors que ce dernier s’était rendu à New York en 1912 (juste après son séjour à Paris, en 1911). Dans Sand and Foam [Le sable et l’écume], il écrit à propos de ‘Abdu'l-Baha: « Pour la première fois, j’ai vu une forme assez noble pour être un réceptacle de l’Esprit Saint. »

Dans le monde des artistes qu’il fréquentait, Khalil Gibran connaissait une femme américaine de talent: Juliet Thompson. La famille de cette femme avait été proche du président des États-Unis, Abraham Lincoln, et ses dons artistiques lui permirent d'entrer à la Maison Blanche pour peindre un portrait du Président Woodrow Wilson. Cette femme était de confession baha'ie et elle aurait prêté les oeuvres de Baha'u'llah en arabe à Gibran, traitant de l’unité des religions et de leur commune vérité, ce qui rejoignait les propres croyances de Gibran. Ce dernier déclara que les écrits arabes de Baha'u'llah étaient « la littérature la plus merveilleuse jamais écrite. » Cette artiste baha'ie fit en sorte que lors du passage de ‘Abdu'l-Baha à New York, Khalil Gibran puisse le rencontrer, et même le peindre. Khalil Gibran dit: « Je dois dessiner ‘Abdu'l-Baha. Son portrait est aussi nécessaire à ma série que celui de Rodin. »

C’est ainsi que plusieurs rendez-vous furent pris et Gibran put faire le portrait de ‘Abdu'l-Baha. Il relate: « Il n’y a pas de mots pour décrire sa paix ineffable... Car enfin nous voyons la divinité incarnée. Divinement il tournait sa tête d’un enfant à l’autre, d’un groupe à l’autre. Combien j’aimerais pouvoir décrire ce mouvement de la tête, un mouvement oh, si tendre, avec cette indescriptible grâce céleste rendue par Léonard de Vinci dans son Christ et la Cène - dans l’étude de la tête -. Mais chez ‘Abdu'l-Baha irradié par des sourires et un soulèvement de ses yeux remplis de gloire, que même Léonard, à cause de tout son mystère, n’aurait pu peindre. L’essence même de la compassion, la tendresse la plus poignante est dans ce mouvement de la tête. »

« Il est un très grand homme. Il est complet. Il y a des mondes dans son âme. »

Et voici une photo d'Abdu'l-Baha, vers la fin de sa vie ainsi que le portrait que Khalil a dessiné. https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/52/Abdul-baha.jpg et http://www.annickelziere.com/image/543-portrait-abdul-baha-khalil-gibran-new-york-city

La fin du récit de ton histoire, vient chercher une corde sensible... frissons. Merci de l'avoir partagée.

Hazel a écrit:: sunny merci d'avoir remonter ce post, je l'avais totalement perdu, je ne le trouvais plus!!Smile
je te remercie oiseau du paradis pour ce trés beau texte..
tout cela est un peu complexe.
merci...

À chacun son karma et je n'envie pas celui du prince persan, Zillu Sultan. Iisscchh... j'en grinche des dents, rien que d'y penser !

Bonne fin de journée tou(te)s. :sourire)

Hum , le concept de " yin et yang " ne tient pas debout , à l'observation du symbole comme on le représente on s'aperçoit qu'il y a toujours trois éléments en présence et non deux , si l'on place ce symbole sur fond blanc , le blanc domine , si on le place sur fond noir le noir domine , pour bien saisir ce symbole il faut le placer sur un fond qui ne soit pas l'une des deux composantes coloristique du symbole , un fond rouge par exemple , à l'origine cette figure était entourée d'un cercle rouge , "Wuen" , qui représentait le milieu dans lequel se déroulait cette opposition , qui à une influence égale aux deux autres composante , le "yin et le yang " , rien n'est ni binaire ni duel dans un monde à trois dimensions , et ce concept duel rend les choses plates à notre compréhension , tout dans l'univers procède par trois , love .

" L’étude de la nature de l’âme, a laquelle je me suis consacré durant plusieurs décennies, m’a imposé, ainsi qu’à d’autres chercheurs, le principe de ne jamais considérer un fait psychique sous un seul aspect, mais de toujours tenir compte aussi de son aspect contraire. Car une expérience tant soi peu vaste montre que les choses ont au moins deux cotés, et souvent d’avantage. La maxime de Disraéli de ne pas trop prendre a la légère les choses insignifiantes, et pas trop a cœur les choses importantes est une autre expression de la même vérité. Une troisième version en serait fournie par l’hypothèse que toute manifestation psychique est compensée intérieurement par son contraire, ou, pour en appeler aux proverbes, « que les extrêmes se touchent » et « qu’a quelque chose malheur est bon ».

Ainsi toute maladie qui dissocie un monde constitue en même temps un processus de guérison ou, en d’autres termes, elle est comme le point culminant d’une gestation annonçant les douleurs de l’accouchement. "

C.G.Jung.
L'Homme a la découverte de son âme.

« Si l'on peut dire que la conjonction des opposés est tout à la fois le but que vise le processus d'individuation, (la réalisation consciente du Soi), et le moyen qu'utilise le Soi pour atteindre ce but, ce but est inconcevable. Jung n'a cessé de dire qu'il ne comprenait pas :

1 - "Ce que signifie vraiment l'union des opposés puisque cela transcende les possibilités de l'imagination humaine et que le résultat d'une telle conjonction entre conscient et inconscient est théoriquement inconcevable. "

2 - "L'inconscient est inconscient et donc ne peut être ni saisi ni conçu. L'union des opposés est un processus qui transcende la conscience et qui, par principe, ne relève pas de l'explication scientifique. "

3 - " Que Personne ne sait comment la totalité paradoxale de l'être humain pourra jamais être réalisée, écrit-il encore dans Mysterium Coniunctionis. C'est là le nœud de l'individuation... La réalisation de la totalité qui a été rendue consciente est en apparence une tâche insoluble qui confronte le psychologue à des questions auxquelles il ne peut répondre qu'avec hésitation et incertitude. "

Et pourtant, c'est cela l'enjeu de la psychanalyse jungienne : la réalisation consciente du Soi, cette hypothèse inconcevable, indicible en langage humain. C'est sur elle que Jung a fondé sa thérapeutique.»

Monique Salzman

Source : http://www.merelle.net/notes/salzmann.php

Professeur X a écrit:: Hum , le concept de " yin et yang " ne tient pas debout , à l'observation du symbole comme on le représente on s'aperçoit qu'il y a toujours trois éléments en présence et non deux , si l'on place ce symbole sur fond blanc , le blanc domine , si on le place sur fond noir le noir domine , pour bien saisir ce symbole il faut le placer sur un fond qui ne soit pas l'une des deux composantes coloristique du symbole , un fond rouge par exemple , à l'origine cette figure était entourée d'un cercle rouge , "Wuen" , qui représentait le milieu dans lequel se déroulait cette opposition , qui à une influence égale aux deux autres composante , le "yin et le yang " , rien n'est ni binaire ni duel dans un monde à trois dimensions , et ce concept duel rend les choses plates à notre compréhension , tout dans l'univers procède par trois , love .

Hum... Voilà pourquoi les couples ne perdurent pas.
Quoi que, l'enfant devrait élever ce duo ou 3ème dimension.

Lorsque l'esprit discerne une dualité
il peut avoir le réflexe de choisir
il peut aussi voir la complémentarité

Invité

L'eau n'est pas complémentaire au feu.
Ils sont opposés.
Mais la conjonction de ces deux opposés, faisant parfois disparaître les 2 termes, produit la vapeur!
C'est tout le processus de l'alchimie interne!

donc, dans la vapeur il n'y a plus d'eau ni de feu?! c'est un point de vue très intéressant...

Invité

On pourrait dire effectivement qu'ils n'existent plus en tant que tels.
Sublimés?
L'homme qui se marie à une femme n'est d'ailleurs plus le même après des années de vie conjugale. Et inversement.
Là j extrapole.....

» Le chemin du Christ n'est pas un chemin facile à suivre
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