La clé du Royaume des Cieux je te la donne...

Rappel du premier message :

" La clé du Royaume des Cieux je te la donne : ce que tu uniras sur Terre sera unit dans les Cieux, ce que tu sépareras sur Terre sera séparé dans les Cieux"

Le processus initiatique selon Matthieu
(Chapitre 16 verset 19)

Quand on considère l'évangile comme un livre qui raconte l'enseignement d'un maitre donné il y a deux mille ans en Israël, dans le verset précédent on va voir les paroles du maître a un de ses disciples. Cette compréhension de la chose donne la religion catholique, via tous les successeurs du disciple en question, a savoir Pierre.

En bon hérétique que je suis, moi j'ai plutôt choisit de me dire que l'évangile me disait ce que j'avais besoin de savoir pour avancer, c'est a dire qu'il me disait la réalité, que dedans le Christ me parlait a moi, sans que j'ai besoin de canaliser, ni besoin des tuyaux des autres, mais juste besoin de savoir lire et de lui faire confiance.

Alors quand il m'a proposé la clé je lui ai répondu : "merci pour la combine, je vais voir ce que je peux faire afin de m'unir a dieu, et donc me séparer de rien, du moins ça j'en sais rien, on verra bien. Si tu peux donner un coup de main ce serais sympa. Car de toute évidence c'est une chose a réaliser, quand bien même il parait que dans un autre niveau de la réalité nous serions déjà dieu. De mon coté ce n'est pas du tout l'expérience que je fait de moi même, j'ai plutôt l'impression d'être seulement did, et comme je suis un saint Thomas...So come on : Do it."

Bonjour L.....

Je voulais quand même te répondre a une chose que tu dis : je ne vois pas encore dieu partout, même si c'est une pensée qui me traverse souvent et me sert a décrypter certains événement vécus, en me disant que tout ce que je fais aux autres c'est a dieu que je le fais, et que ce que me font les autres c'est dieu qui me le fait, donc forcément ça calme Very Happy

Et quoi faire d'une situation devient très vite évident quand on regarde les événements comme ça, même si c'est après coup que je me fait cette remémoration, et que sur le moment je me serait mis en colère...ou que j'aurais essayé de magouillé un truc tordu.
Après tout pourquoi pas se fâcher un peu avec dieu de temps en temps...
Mais disons qu'après on fait le nécessaire pour arranger les choses comme on pourra.

Il y a donc une différence énorme entre deux choses, du moins je le suppose :

- Croire que dieu est partout.

Donc qu'il est en chacun de nous comme dans les pierres, penser a cette idée souvent, et s'en servir pour se diriger dans la vie, pour savoir comment se comporter au mieux dans la vie quotidienne.

- Percevoir que dieu est partout.

Ce qui est ma façon de me représenter la réalisation du Soi dont on parle dans l'Hindouisme, ou bien l' Union avec le Père dans la voie de la connaissance version Christique, car je crois que ces deux expressions parlent d'un même état.

Je disais "je le suppose" car si la première chose fait partie de mes pratiques depuis longtemps, j'attend bien patiemment de vivre la seconde, quand dieu le jugera bon, en partie grâce au fait d'avoir pratiqué la première...ou disons plutôt d'avoir essayé.

Car être cohérent dans ce qu'on fait et ce qu'on dit avec l'omniprésence de dieu, ne vient a mon avis qu'avec la seconde chose, la perception vécue de Sa Présence partout, tandis que la croyance en son omniprésence ne fait que nous préparer pour accéder dans cet état ou la chose sera vécue consiemment.

Mensahala a écrit:: La clé du royaume de dieu est l'abandon, même de lui.
.

L'abandon , l'abandon est la clé !
Mensahala ! Merci

QUI EST « JE » ?

« Tant que tu fais une différence entre le samsara et le nirvana, tu es dans le samsara »

Nagarjuna.

Like a Star @ heaven

Dans la voie de la connaissance en version orientale - du moins telle que je l’ai vue pratiqué et telle que j’ai compris ses partisans - le but consisterait à dissoudre « l’égo », à « en sortir » comme disent les gens. Il y a une autre façon de procéder qui consiste à rentrer dedans avec une loupe, pour le comprendre de façon plus précise. Il s'agit de le transformer, en voyant qu’il n’a jamais été séparé de l’ensemble plus grand ou il se trouve - l’Humanité qui est en dieu - il ne fait que le croire dans son mental binaire.

Si cette autre façon de procéder est elle aussi valable, alors réunir toutes sortes de choses dans le mot « égo » - orgueil, égoïsme, narcissisme - et vouloir que tout cela disparaisse - "je" y compris - n’est peut être pas ce que l’on a de mieux a faire. Ce serait même a se demander si cette dissolution de l’égo est seulement possible, ou s’il faudrait plutôt s’avouer qu’on aurait rien compris a ce que disent ceux qui en parlent. Résultat tout le monde s’acharne sur son égo, c’est lui l’explication a tout nos maux, il devient l’ennemi à combattre. Chacun est en guerre intérieure contre lui-même et par voie de conséquence avec autrui.

Ne serait il pas plus fécond de s’allier avec le « je », autrement dis d’abord avec soi-même, avec la conscience qu'on a de soi même puisque le moi c'est ça, plutôt que de se diviser contre soi même ?

Le « je » peut contenir tout le contraire de « l’égo », tout le contraire des choses dont les gens parlent avec le mot « égo ». Le « je » peut s’intéresser à autrui ou bien au monde, à ce qui n’est « pas soi », plutôt que de se contempler lui même. Quand tout va bien, il peut agir au quotidien en étant mut par la conviction que nous avons tous la même importance, et que lui n’en a pas plus que les autres. Enfin le « je » peut être altruiste, vouloir le bien d’autrui tout autant que le sien…même si avec son narcissisme et son orgueil il en déduit que son altruisme fait de lui un mec spirituellement correct.

Tu ne seras pas plus avancé me répondraient les partisans de la dissolution de l’égo, car ton égo serait toujours là.

Certes, mais si le "je" est la conscience de soi, comment devenir conscient d'être la vacuité sans une forme de conscience de soi, cette forme de conscience de soi fut elle sans forme ?

Avec son narcissisme et son orgueil, et dans le but égotique de mettre fin a sa souffrance, le « je » peut se lancer a la recherche d’une connaissance de soi. Ainsi, il pourra découvrir que c’est avec son égoïsme mal employé qu’il s’est attiré des ennuis ou des conflits, c'est-à-dire de la souffrance, en commençant par le conflit avec lui-même, souffrance dont il a eut malheureusement besoin pour se lancer a la recherche d’une connaissance de soi…pouvant le conduire a devenir conscient d'être la vacuité.

Aux partisans de la disparition de l'égo : Pourquoi vouloir que disparaissent ces phénomènes qui te poussent vers la vacuité ?

Il pourra finir par comprendre que son intérêt sera aussi de savoir prendre en compte celui des autres. Ce qui serait une façon d’avancer vers une forme de conscience plus unifiée, ou ce sera de lui-même, a partir de ses expériences comprise, que le « je » sera amené à vivre du mieux possible selon la règle d’éthique « Ne fais pas a autrui etc… » Car dans le tout de l’humanité où les « je » sont comme des versets dans un chapitre, non séparés d’autrui bien que distinct, ce que chacun fait a autrui c’est l’humanité qui se le fait a elle-même.

Ce que tu uniras sur Terre sera unit dans les Cieux car samsara et nirvana sont une seule et même chose…Mais seulement pour celui qui a atteint le nirvana ?

Car comme disait Aldous Huxley a propos de cette unité samsara/nirvana: « Que des gens ordinaires, convenables et non régénérés, acceptent cette vérité par ouï-dire, c’est simplement pour eux aller au devant d’un désastre… »

Very Happy

ça c'est des trucs dont je ne me lasserais jamais.

.......................

A l’intention de Figaro : je ne connais pas ce monsieur Tauler, je ne l’ai jamais lut, et coucou a Sama qui fait son petit passage parmi nous. :BJR004:

Hum , rien sur les partisans qui ne regardent par leur existences à travers des concepts aussi subjectifs que l'égo ou le "je " , love .

Exact.
Et "je" croit que ça doit venir du fait que sur un forum, il n'y a généralement rien d'autres que ce que les "je" y mettent - ces "je" fussent-ils imprégnés légèrement de la chose "Amour", ou de la chose "Vacuité", ce qui arrive peut être un peu parfois, quels que soient les concepts utilisés. Wink

« Je » a envie de partager avec « vous » ce soir.

« Je » le fais pour fuir le silence qui me permettrait de me relier à l’essence, essence dont « je » a terriblement peur.

Parce que dans ce silence, en l'Essence, « je » n’existe pas.

Alors « je » viens écrire ici pour « me » connaitre en tant qu’être, pour « me » rassurer que « je » existe.

Idéalement, ça prend « toi » séparés de « moi » pour reconnaitre « je », sinon l’exercice est futile.

Or, pour inciter « toi » à reconnaitre « moi », « je » dois faire réagir « toi ».
Et pour y arriver, les possibilités sont infinies.

Ce faisant, « je » parjure l’essence de l’être jusqu’à ce que « je » perde complètement contact avec mes racines et que « je » en souffre. Parce que loin de mes racine, "je" vois plein de dualité et de choses non-souhaitables.

Si « j »’en ai marre de ce cirque, « je » vais méditer et retrouver cette essence dans laquelle tout est Un et où il n’y a rien à améliorer, personne à aider, personne à faire réagir.

Où « je » n’existe pas, mais où l'Amour est omniprésent.

À partir de l’essence, « je » peux voir que « vous » et « moi » existent, et qu’ils sont déjà parfaits et complets, ce que "je" oublie dès que "je" participe au mouvement de la vie.

Demeurer relié à l’essence tout en participant à la vie, c’est possible ?

Sur ce, méditation hebdo, avant de noyer "je" dans son égo.
Wink

Aurora a écrit:: « Je » a envie de partager avec « vous » ce soir.

« Je » le fais pour fuir le silence qui me permettrait de me relier à l’essence, essence dont « je » a terriblement peur.

Parce que dans ce silence, en l'Essence, « je » n’existe pas.

Alors « je » viens écrire ici pour « me » connaitre en tant qu’être, pour « me » rassurer que « je » existe.

Idéalement, ça prend « toi » séparés de « moi » pour reconnaitre « je », sinon l’exercice est futile.

Or, pour inciter « toi » à reconnaitre « moi », « je » dois faire réagir « toi ».
Et pour y arriver, les possibilités sont infinies.

Ce faisant, « je » parjure l’essence de l’être jusqu’à ce que « je » perde complètement contact avec mes racines et que « je » en souffre. Parce que loin de mes racine, "je" vois plein de dualité et de choses non-souhaitables.

Si « j »’en ai marre de ce cirque, « je » vais méditer et retrouver cette essence dans laquelle tout est Un et où il n’y a rien à améliorer, personne à aider, personne à faire réagir.

Où « je » n’existe pas, mais où l'Amour est omniprésent.

À partir de l’essence, « je » peux voir que « vous » et « moi » existent, et qu’ils sont déjà parfaits et complets, ce que "je" oublie dès que "je" participe au mouvement de la vie.

Demeurer relié à l’essence tout en participant à la vie, c’est possible ?

Sur ce, méditation hebdo, avant de noyer "je" dans son égo.

L'infini nous évoque l'abandon en tant qu'être naît du monde.
C'est la porte de la liberté pourtant, car notre vide ne craint rien.
Parceque l'essence est sans substance, le sentiment d'abandon vient d'une sensation, celle d'exister ainsi.
Mon silence est permanence et ma participation éphémère de quoi avoir peur ?
Quand je ferme les yeux je suis chez moi. Quand il s'ouvre il n'y a que l'amour.
L'amour veut dire découverte, depuis mon vide, jadis souffrance tout est nouveau.
Ici Je favorise ce qui me porte en cette vie, la reconnaissance, l'amour.
Mon but n'est pas d'aider, je suis comme je suis. Biz a toi.

Aurora a écrit:: Demeurer relié à l’essence tout en participant à la vie, c’est possible ?

Au début non.
La preuve : tout ton message nous explique que pour toi, en ce moment, ce n'est pas possible.
Car ce que tu appelle "la vie" c'est uniquement des processus mentaux dont il faut premièrement se séparer pour pouvoir rester dans le silence intérieur qui est le chemin de l'essence. (Brêve description de ce qu'est la méditation) Résultat dans cet état là il te semble que tu n'es rien, et ça fait flipper "je" qui veut demeurer quelque chose, s'accroche a ce qu'il veut continuer d'être, et donc en souffre.
Ce qu'exprime très bien ton message.

Après oui ça devient possible.

A force de rester dans le silence intérieur le plus souvent possible - un an, dix ans, tout une incarnation ou dix incarnations - il se fait une dissolution des anciens processus mentaux qui se transforment, et sont refait a neuf en s'imprégnant du rien. Les parois de la bulle de conscience ou tu es prisonnière et que tu prenais pour "je" commence a devenir transparentes.

Donc après oui, non seulement ça devient possible mais ça se réalise.
Car le fait que tout soit possible n'exclut pas qu'il y ai des conditions pour qu'un possible se réalise.

Donc qu'est ce qui est le plus important :

Like a Star @ heaven

Entrer dans une conscience de soi ou on voit que l'on est la vacuité qui est le substrat du monde ?

Like a Star @ heaven

Rester un simple "je" comme tous les autres, avec toute sa misère, mais qui se propose comme canal pour donner la Lumière au monde ?

C'est parfois en faisant le second choix que comme un résultat non attendu, une sorte de bonus supplémentaire, on se dirige vers l'Union intégrale a dieu. Et ça pour la simple raison que le monde et tous les événements qui se déroulent en lui ne sont rien d'autre que le corps de dieu.

Tant que tu vois une différence entre le samsara et le nirvana tu es au samsara, car ce que tu séparera sur Terre sera séparé dans les Cieux.

Commencer progressivement, et sûrement
de l'état d'étincelle de vie à celui de feu grégeois de l'espoir,
passera très probablement par un horizon des évènements.

j'ai hésité entre ce post et "la liberté réelle" mais au final ... c'est avec ce post que c'est le plus cohérent Smile

Parfois il est temps d'oublier le jeu afin d'observer le monde de tout notre Etre.

Aurora a écrit:: « Je » a envie de partager avec « vous » ce soir.

« Je » le fais pour fuir le silence qui me permettrait de me relier à l’essence, essence dont « je » a terriblement peur.

Parce que dans ce silence, en l'Essence, « je » n’existe pas.

Alors « je » viens écrire ici pour « me » connaitre en tant qu’être, pour « me » rassurer que « je » existe.

Idéalement, ça prend « toi » séparés de « moi » pour reconnaitre « je », sinon l’exercice est futile.

Or, pour inciter « toi » à reconnaitre « moi », « je » dois faire réagir « toi ».
Et pour y arriver, les possibilités sont infinies.

Ce faisant, « je » parjure l’essence de l’être jusqu’à ce que « je » perde complètement contact avec mes racines et que « je » en souffre. Parce que loin de mes racine, "je" vois plein de dualité et de choses non-souhaitables.

Si « j »’en ai marre de ce cirque, « je » vais méditer et retrouver cette essence dans laquelle tout est Un et où il n’y a rien à améliorer, personne à aider, personne à faire réagir.

Où « je » n’existe pas, mais où l'Amour est omniprésent.

À partir de l’essence, « je » peux voir que « vous » et « moi » existent, et qu’ils sont déjà parfaits et complets, ce que "je" oublie dès que "je" participe au mouvement de la vie.

Demeurer relié à l’essence tout en participant à la vie, c’est possible ?

Sur ce, méditation hebdo, avant de noyer "je" dans son égo.

*RE:

Fraternellement :petitcoeur)

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