Au royaume des femmes, pas de mari, que des amants !

Au royaume des femmes, pas de mari, que des amants !

Imaginez… Aux confins du sud-ouest de la Chine, non loin de la frontière Tibétaine, réside un peuple qui intrigue le reste du monde pour sa vision de l’amour et de la relation intime. Les Mosos sont le dernier peuple matriarcal…
Depuis plus de 800 ans, les Mosos ont les mêmes traditions régissant leur quotidien. Tous les enfants vivent auprès de leur mère. Ils ne quittent jamais la maison familiale, qui se transmet de génération en génération aux filles. Ce sont les femmes qui sont au centre de la vie des Mosos et gèrent le patrimoine de la famille, ce sont elles qui héritent du nom et des biens.

L’harmonie comme principe de vie. Chez ce peuple matriarcal, le mariage n’existe pas. Chacun est libre de vivre sa sexualité comme il l’entend, mais sans la notion d’engagement. Pour eux, le mariage représente une menace à l’harmonie ; une valeur essentielle pour laquelle chacun oeuvre, l’harmonie passant avant toute chose, notamment l’argent. Ainsi, ils estiment qu’être marié revient à se vendre dans une forme d’illusion : les Mosos pensent qu’il est insensé de se promettre la passion éternelle, puisque personne ne sait de quoi demain sera fait.

Aucune promesse, aucune trahison. Les principes économiques d’une famille reposent sur tous les membres qui la composent. Chaque personne a un rôle à jouer, il est donc impensable qu’il quitte le foyer pour un amour qu’il peut de toute manière fréquenter à sa guise. Le fait de refuser le mariage inclut donc une sexualité vécue librement, sans domination entre les sexes et sans fidélité. Lorsqu’une séparation survient, elle se fait dans la douceur et le respect de l’autre. Chacun faisant en sorte que l’harmonie persiste.

L’amour sans tabou. Dès l’âge de 13 ans, les enfants atteignent leur majorité. Les filles obtiennent leur propre chambre et sont donc libres de découvrir le sexe, mais peuvent prendre tout le temps nécessaire jusqu’à ce qu’elles se sentent prêtes à devenir femme. Au début d’une relation elles restent discrètes, car elles ne sont pas forcées de révéler le nom de celui qui escalade la maison et se glisse dans leur chambre, à leur famille. Lorsque l’amour est là, alors le compagnon est accepté au même titre qu’un ami de la famille, il pourra aider dans la maison et s’occuper des enfants de sa bien-aimée, qu’ils soient de lui ou non.

La place de la mère. Les pères biologiques ne sont pas contraints de visiter leur progéniture. Chez les Mosos, ce sont les oncles qui détiennent le rôle de père. Ils traitent leurs neveux et nièces comme nous nous occuperions de nos propres enfants. Pour eux, il est donc primordial que leur soeur ait une descendance. Les oncles ont bien plus de droits que les pères sur leurs enfants. Lorsque la mère de famille décède, c’est sa première fille qui est destinée à la remplacer dans son rôle.

L’art de s’aimer. Chez les Mosos, des rites sont l’occasion de danser et de charmer l’autre, sans se cacher. Personne ne viendra juger le choix d’un partenaire ni la manière de le séduire, souvent pleine de poésie par des regards attentionnés ou quelques chatouilles. Tous les Mosos peuvent profiter librement de leurs passions et aiment concevoir le couple comme une relation basée sur l’amour et le sexe.
http://nous-les-femmes.org/2015/12/17/

Je crois qu'il existe quelque chose de similaire chez les iroquois et dans une tribu du coté de la Gambie.
Des sociétés au sein desquelles les femmes sont au centre

L'article expose tout le positif de la société matriarcal mais pas le négatif, serait-ce qu'il n'y en ait pas?

Hommes et femmes ne sont pas sur un pied d'égalité puisqu'il s'agit du Royaume queen

des femmes ..... scratch

Invité

Totem : le négatif est dans l'article; les femmes sont tout et les hommes rien de plus que leur mètier...

C'était la cultures des Amazones il y a environ 5000 ans; dans ce que sont aujourdh'ui les "grandes isles de Bretagne" et que changera le premier Haut Roy d'Irlande Slaïne Mac Roth. Un matriarcat dans lequel le nom de "père" n'existait pas.

Je connais peu de choses sur cette époque et les rares livres que l'on trouve sont en Gaëlic ou en Allemand; comme tout ce qui traite plus ou moins des runes.

Fol l'illettré.

Nous sommes dans une société patriarcale

Les pères sont les élites
Les femmes sont des biens précieux réduites à l'état de possessions que l'on enferme dans un foyer, un harem, ou dans l'ignorance
Les hommes sont de la chair à canon nécessaires pour garder les femmes des élites ou aller chasser les femmes possessions du voisin.

Portrait bien sur dressé avec un peu d’exagération Razz

Invité

En passant par la Lorraine ..........

Le patriarcat signifie "l'ordre par les pères" la fonction de père n'est originellement pas sociologique mais biologique seulement, dans les anciens temps, il n'y avait pas de test ADN de paternité, donc partout sur la planète (Europe, Asie, Afrique, Océanie, Amériques) la filiation était dite "avunculaire" c'est l'oncle maternel (le frère de la mère) qui devenait le père de l'enfant et l'éduquait (père de coeur)

les relations étaient libres et discrètes, et n'engageaient pas à un contrat économico-sexuel de mariage(qui primordialement n'a d'autre but que de permettre l'appartenance de la femme (qui devient mère-porteuse) à son mari, via l'obligation de virginité avant le mariage, et l'interdiction de toute sexualité hors mariage, ce pour que celui ci soit sûr et certain que l'enfant soit bien de lui)

Les familles sont de type claniques, et peuvent se composer de centaines de personnes, les mères (et non les femmes!) ont une place centrale, les hommes ont autant de droit que les femmes, mais les mères (et non les femmes) ont un pouvoir exclusif sur l'organisation de la société.

La 1ere démocratie à sans doute été "inventée" par la tribu matriarcale amérindienne des iroquois, qui à inspiré les colons américains par la suite.

Il y'a énormément à dire là dessus, il faut notamment lire Engels, et Lafargue, pour comprendre la véritable notion de communisme qui implique nécessairement cette notion clanique familiale (qui n'est pas le communisme d'état de l'URSS)

Mais sur un forum de spiritualité, ceci n'a pas forçément ça place, c'est plus de l'anthropologie/sociologie.

Il conviendrait mieux de parler du culte de la Déèsse mère (Gaia, Isis(égypte), Allat'(arabes), Ashérah-Ishtar(juifs) Vierge(dans ce paradigme, la vierge marie est dite "vierge" car n'a pas d'époux et qu'elle à enfanté sans être mariée)), de son origine, de sa perception et sa pratique au sein des populations, avec bien des similitudes dans la majorité des continents, et de la transition de ce culte par le culte du Dieu Père, qui est lié au paradigme patriarcal, ainsi que de la subsistance de ce culte de la déèsse dans des Traditions, mythologies, religions pourtant patriarcales .

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