"Marie" (Osolaris)

Bonjour, je vous fais part d'une expérience, je souhaiterais votre avis.


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J'ai pour habitude de nager régulièrement. Durant ma séance, ni je m'arrête, ni je ne bavarde avec mes amis que je retrouve en ce lieu ; le partage vient « après », lorsque le souffle et les énergies de l'eau, même si c'est de l'eau en conserve, ont nettoyé les crasses quotidiennes. C'est un rituel essentiel.
Beaucoup de personnes viennent laver, déposer, changer ; ce lieu de passage est très chargé en vibrations, bonnes comme moins bonnes, cependant, quelque chose se passe en groupe, un partage entre hommes, nous unit par la force élémentaire de l'eau...
Ce jour-là, j'ai senti un nageur, que je ne reconnaissais pas, se mettre derrière moi et me suivre. Sa présence m'était agaçante, je sentais une crispation, des gestes contractés pour tenir, ne pas être distancé. Je ne nage pas vite mais souple, seul le souffle en résonance m'importe, je sentis que ce nageur voulait s'accrocher, profiter de mon sillage; un importun ? ...je laissai faire et je continuai à mon rythme.


Nous avons fait un kilomètre et demi, il luttait pour suivre, puis peu à peu, au bout d'une quinzaine de bassins, il s'apaisa, se laissa aller, son corps était plus calme, mon allure était régulière calquée sur mes respirations, identiques, amples, profondes et lisses. Je regardai en jetant un coup d'oeil en arrière, son corps était moins remuant, je perçus sa détente musculaire, s'allongeant sur l'eau plus confiant. Cela me fit plaisir, nous terminâmes la dernière section de dix minutes, dans une sorte de cohésion, en phase, sur le même tempo, une danse aquatique harmonieuse.


Je m'arrêtai, ma séance était terminée. Je découvris mon « suiveur », un homme d'une bonne quarantaine d'années. Discret. Timide. Il me dit :
-Vous faites du yoga ?
Je répondis :
-Oui.
Puis je rajoutai en voyant un tatouage de yin-yang sur son bras :
-Vous faites du tai chi ?
Il me répondit :
-....ma femme est prof de yoga...
Je ne voulus pas être indiscrète :
-Ha....
Il reprit en hésitant :
-...J'ai beaucoup de livres de yoga à la maison , je déménage...cela ne vous intéresserait pas ? Ils pourraient vous être utiles à vous...


Je trouvai sa demande étrange, puis je le regardai, je ne l'avais pas bien regardé, il y avait dans ses yeux de cette tristesse, vous savez, de celle d'une brisure qui saigne.
Je répondis :
-Mais et votre femme ?...
-Ma femme est morte cela fera bientôt trois ans...


Je ne répondis rien. Puis :
-Vous ne souhaitez pas les conserver ?
-Non. Je ne le peux plus.
-N'y a-t-il personne de votre entourage, de sa famille ou de ses élèves à qui les remettre ou les offrir ?
-Non. Personne.
-Vous ne nagez pas, c'est la première fois que je vous vois.
-Oui c'est la première fois.


Je me tus puis je lui dis :
-Ecoutez ce que vous me demandez est difficile, je vais réfléchir. Revenez la semaine prochaine. A ce moment là, je vous répondrai.
-Bien, merci.


Nous nous saluâmes. Il partit. Je repensais à cette rencontre durant toute la semaine. J'eus des « visions » de cette femme, je ressentis une immense peine.
Accepter ou non ?


La semaine écoulée, je le revis effectivement. Après avoir nagé « ensemble » il me posa la question :
-Alors qu'avez-vous décidé ?
-J'accepte.
Je vis un soulagement sur son visage. Il me sourit d'une façon qui m'anéantit.
-Merci. En ce cas, me dit-il, je les ai dans le coffre de ma voiture. Je peux vous les donner maintenant.
-D'accord.


Sur le parking, je me dirigeai vers lui, sur le capot de sa voiture trônait une pile d'une quinzaine de livres. Je la regardai. Il était mal à l'aise, comme s'il faisait quelque chose de mal.
-Voilà me dit-il, je sais qu'il seront bien chez vous.
-Vous savez que ce que vous me demandez est une grande responsabilité ?
-Oui, mais je sais que vous êtes la bonne personne.
-Puis-je vous poser une question ?
-Allez-y.
-Vous êtes jeune, de quoi votre femme est-elle morte ? je dois le savoir.
-Elle s'est suicidée.


Il baissa les yeux. Puis, il releva la tête. Nous nous regardâmes, je ne voulais pas être déplacée dans mes gestes, j'avais envie de le prendre dans mes bras, alors, je posai doucement la main sur son épaule.
-Vous avez bien fait.


A cet instant, je vis cette femme, son image fluette, sons corps sec, son visage gracile, le regard absent, une belle femme malgré l'inquiétude qui semble la ronger, ce trop de sensibilité, cette quête, ce chemin sur lequel elle s'était perdue, ce sens qu'elle n'a pas trouvée, ensuite je vis le désespoir de cet homme à côté, dépassé, impuissant, malheureux de ne pas avoir eu la famille, les enfants de cette femme, de son aimée, de cette âme qui était la sienne. Il me demandait.


J'ouvris un des livres et je le feuilletai. Des annotations au crayon à papier figuraient en marge.
Je demandais :
-Comment s'appelait-elle ?
Il me répondit :
-Elle s'appelle : « Marie »
-Ne vous inquiétez pas, je suis dépositaire à présent, j'espère en être digne, et je penserai à Marie de temps à autre en lisant ses livres, à vous aussi...
-Merci. Je quitte la région.
-Alors, bonne route.


Je ne le revis plus. Je n'ai pas su comment il s'appelait. J'emportai les livres de Marie dans ma maison, et je fis une petite place toute spéciale dans ma bibliothèque pour ses livres.


Je m'en sers, et, aujourd'hui j'ai eu envie d'avoir une pensée sereine pour Marie. Oui pour elle et son mari, aujourd'hui, en ces jours d'ouverture pour qu'un drap d'amour les enveloppe et apaise leurs peines dans cette vie comme ailleurs.


***********
Cette histoire n'est pas une fiction. Cette rencontre m'est arrivée. J'ai eu envie de vous la faire partager, car, ce matin, j'ai ouvert un livre de Marie, et j'ai pensé à elle, tendrement, il m'a semblé qu'elle allait bien.
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Qu'en pensez-vous ? Si j'arrive à « mes » explications sur cette expérience, j'aimerais avoir votre regard.
Merci.


ÖM Namah Shivaya

Starchild*Light
Très belle illustration.
ôm.
Belle soirée.

Bonsoir Osolaris,

La façon dont tu as rencontré cette personne me semble claire, il a été guidé vers toi, ce qui pour moi ne veut pas dire qu'une épreuve ne peut pas en résulter, mais que cette expérience sera utile a ton évolution.

D'ailleurs le jour ou il t'a proposé le don des livres tu lui as dit :  

"Ecoutez ce que vous me demandez est difficile, je vais réfléchir. Revenez la semaine prochaine. A ce moment là, je vous répondrai."

Je pense que tu as bien fait d'accepter.
Personnellement en cas de doute, quand je ne sais trop quoi décider, il m'arrive de me dire qu'un oui sera toujours plus fécond qu'un non.
Mais le jour ou tu as pris les livres tu lui as dis :

"Vous savez que ce que vous me demandez est une grande responsabilité ?"

Pourrais tu être plus précise sur cette difficulté que tu as vu le jour de sa proposition, et sur cette responsabilité dont tu te vois chargée depuis ?

C'est une très belle histoire Solaris,

je pense que Marie vous a choisie comme dépositaire de ses livres et son mari l'a deviné sûrement pas son intermédiaire.

Oui, d'accord avec nos amis, quelle belle histoire, Osolaris ! Tu étais la bonne personne comme te l'a dit cet homme... C'était écrit..., décidé par des forces d'ailleurs... dont on ignore tout et qui agissent sur nos destins...!
Merci de ce partage !

@ Totem :

Citation :

je pense que Marie vous a choisie comme dépositaire de ses livres et son mari l'a deviné sûrement pas son intermédiaire.

Si c'est le cas, pourquoi ? Dois-je me poser la question ?

@did :

Citation :

Mais le jour ou tu as pris les livres tu lui as dis :
"Vous savez que ce que vous me demandez est une grande responsabilité ?"
Pourrais tu être plus précise sur cette difficulté que tu as vu le jour de sa proposition, et sur cette responsabilité dont tu te vois chargée depuis ?

Je pense qu'aider son prochain, faire preuve de compassion, n'est pas simplement vouloir être "fraternel et dans l'empathie", il faut comprendre que l'aidant "prend une charge" pour la dissiper, la nettoyer, un peu comme un méridien dont on libère un noeud...en ce point, il faut avoir soi la propre force compatissante pour "endosser", moi, quand j'ai vu cette "pile" de livres j'ai rencontré Marie dans sa corporéité, sa souffrance, d'un coup elle s'est mise à exister, à vibrer; et, prendre cette énergie constituait un "fardeau"...
 être orgueilleux en ne voyant pas que "la bonne action" est une fausse attitude ? miroir de l'ego : je me suis demandée si j'étais "habilitée" à me charger, si j'en avais la force, l'amour assez "ouvert" et "large" ou pour parler moderne, si j'en avais les "compétences".
Dans ces cas, je ne souhaite pas répondre simplement parce que l'on "m'appelle". J'ai appris. Mais pour Marie, je crois qu'elle avait besoin que quelqu'un sache qui elle fut, et son mari a pu avancer dans son "deuil" donc je pense que cela a aidé Marie: je n'ai été qu'une aide à la séparation, un apaisement des deux amants. Lui sait que quelqu'un "connaît" sa femme, Elle ....elle..

Merci did, tes réflexions me font du bien.
ôm

@ errel

Osolaris a écrit:

@ Totem :

Citation :

je pense que Marie vous a choisie comme dépositaire de ses livres et son mari l'a deviné sûrement pas son intermédiaire.

Si c'est le cas, pourquoi ? Dois-je me poser la question ?

Eh bien je dirais que son mari avait besoin de faire son deuil et peut être avait-elle besoin de cela pour partir en paix, comme elle était prof de Yoga et que tu as le don de voyance et de la compassion tu étais sans doute la personne la mieux placée pour cela. D'ailleurs la réponse que tu donnes à Did va dans ce sens et puis ta rencontre avec cet homme a quelque chose de divinement magique.

Citation :

tu as le don de voyance et de la compassion tu étais sans doute la personne la mieux placée pour cela.

@ Totem
Je ne pense pas avoir.
Modestement, ce que l'on peut dégager, la présence d'une personne peut-elle autoriser à confondre "charisme"et "aura" dans le sens où dans nos vies nous sommes assez "aveugles" de ce que nous voyons...et ce n'est pas parce que quelqu'un dégage un "capital sympathie" qu'il est voyant ou exceptionnellement compatissant"....

Citation :

En revanche, je n'ai aucune explication, sinon le mystère.

@ Figaro:
Oui. Je m'interroge sur ce mystère ou sur ce Mystère...
ôm

Cette rencontre au fil de l’eau évoque une émergence du subconscient. Il est remarquable qu’il se soit détendu simplement en te suivant, sans t’avoir encore parlé.
Peut être était il mal à l’aise de transmettre ces livres, comme pour alléger un fardeau qu’il ne pouvait plus porter davantage ? Peut être aussi le yoga était il une différence , une difficulté qui avait pesé dans la relation avec sa femme ?

Touchant aussi qu’il dise “elle est prof”, … “elle s’appelle” et non pas “elle s’appelait”. Cet homme est sensible puisqu’il ouvre la conversation en disant “vous faites du yoga ?”, qu’il est venu nager pour une première fois puis a cherché à te rejoindre dans cet effort.

Marie signifie « celle qui élève », en prenant ses livres, tu lui rends un peu de cet élan brisé par un drame.
En ces jours d’ouverture, il est bon de redire que l’amour de Dieu résout tous les problèmes.

Merci Alcyan
Je pense qu'une force l'a poussé à aller nager, est-ce son subconscient ?
Il ne savait pas qu'il me rencontrerait ni qu'il me proposerait les livres de Marie. Mais c'est vrai, j'en "senti" que quelque chose se jouait dans l'eau, sur la distance et les mouvements, qui en réalité a  résolu la suite...
Pour le prénom "Marie", je n'avais pas vu cela.
ôm Alcyan,
je te remercie de m'avoir donné ton avis.

did tes paroles sont sages.
Effectivement, si j'ai rendu un service, Marie, à présent m'accompagne, si ce n'est par ces livres, et dans cette masse, je "lis" des bouts de son chemin, en vérité, je "lis" ses erreurs, sa quête l'a amenée à convoquer des forces, de l'énergie, forte, trop puissante, qu'elle n'était pas prête à accueillir, je vois cette femme égarée et seule, incomprise de son mari selon elle, qui s'est "grillée" non par orgueil mais parce Marie était une femme qui n'avait pas acceptée sa "condition d'homme", le corps était "bas", une enveloppe à produire des résultats. Marie n'a pas eu d'enfant, Marie était une enfant. Elle n'aimait pas habiter son corps. Elle a brûlé de cette envie d'éther, de léger, de rejoindre...loin de la matière. C'est un danger, un risque fatal. Marie y a perdu sa vie.

Pour des raisons personnelles, en tant qu'être humain "féminin" je comprends, bien que très éloignée de Marie et de son chemin, elle me montre "ce que je ne dois pas faire" d'une façon qui me trouble.
Hier, j'ai ouvert un manuel sur "la danse cosmique", j'ai été attirée par celui-ci, et, j'ai vu, j'ai compris...

Paix à Marie, paix en nos coeurs did.

Le savoir et la connaissance sont la pire chose comme la meilleure dans l'existence d'un homme.

ÖM
Belle journée paisible à vous tous, ouvrons notre coeur pour recevoir.

Bonjour did,
Cette « rencontre » m'est arrivée il y a à peu près deux ans.
Pour te répondre, il faut que je te précise mon attitude face à « l'extraordinaire » ou ce qui dans la vie pourrait sembler être de l'ordre du surnaturel, du divin ? ou du moins de l'étrange.

J'ai la foi, mais je pense que tout peut s'expliquer avec un esprit logique, scientifique et un cœur compatissant. Toutefois, quelques cas particuliers dans ma vie, "m'interrogent", j'en conclus, vraisemblablement oui, des forces nous dépassent.

Je vis avec la mémoire de Marie pas son « esprit », j'ai voulu lui rendre hommage, et , d'un certaine façon exprimer que le « vivre ensemble des hommes » provoque des événements qui peuvent paraître « extraordinaires » car nous ne les comprenons pas, le « surnaturel » pour moi n'est pas la seule explication à cette expérience, nous ne soupçonnons pas ce qui nous relie, nous êtres humains de la planète entière.

J'ai accueilli cet homme sans être surprise car je sais que cela « est » ainsi pour moi, je l'ai accepté, , depuis toujours, je rencontre des personnes qui me demandent un « job » de compassion. Un coup de main pour « résoudre ». Pourquoi ? ou est-ce si singulier ? n'en est-il pas de même pour nous tous ?

J'ai arrêté de poser cette question et, sans vouloir le traduire « spirituellement », si je ne suis pas « distraite », si la demande est simple et claire, directe , comme celle de cet homme : je fais, dans la mesure de mon possible.

Ce qui m'a touchée, c'est qu'il a engagé la conversation par « l'essentiel » sans s'encombrer ou tourner autour. Sa sincérité m'a ébranlé. Son naturel aussi. Sa demande était "authentique".

Notre échange a été effectivement « sensible » et je l'en remercie, car c'est rare dans nos quotidiens d'avoir les justes paroles...

Dans une certaine mesure, nous sommes frères et sœurs et nous pouvons nous « apaiser » mutuellement, comme un pouvoir, d'absoudre, du moins « dissoudre » un « noeud ».


Ce qu'a pressenti cet homme de moi, est sans doute « erroné », mais cela est devenu « vrai » car il m'a demandé et que j'ai accepté et que les choses se sont produites.

Aujourd'hui, did, j'ai mon parcours, je ne m'occupe plus de savoir si la nature des liens, des événements est sacrée, divine, surnaturelle ou « factuelle » ; je me demande si je peux le faire ou pas.
Cet événement contribue simplement à me faire « accepter », oui, cela m'est arrivée ainsi, c'est un fait, je dois m'y résoudre, j'accueille sans vouloir plus ni moins, j'ai longtemps  refusée avant d'accorder, même devant des expériences « tangibles », j'ai raté aussi parce que la demande était « confuse », déguisée, engluée dans l'égo,...je perçois toujours quand je rencontre une personne.... ce qui est un fait, c'est que les personnes me parlent « immédiatement » de ce qui les « encombre » anciennement : le cœur de l'inertie, de la peine qui les entrave....j'entends, je réponds, ou pas ou plus, parfois je me tais, mais comme je l'ai dit, aujourd'hui, j'observe.

Le fait que je l'ai posté signifie que je veux faire partager que tout ce qui « formidable » dans le domaine de la spiritualité, qui fait rêver voire planer ou peur ( esprits, voyages astraux , fantômes, kundalini....) commence par la rencontre « humaine », là est le surnaturel qui « nous confond », ainsi, dans une confrontation « réelle » faisant partie de la vie.

Ici et maintenant est le spirituel, sur cette terre, ceci est ma « leçon », et la leçon de Marie qui l'a quittée trop tôt pour cheminer en ce mystère.
Elle est une « présence » mémorielle que j'honore, qui n'a pas de poids, qui n'est pas bonne ni mauvaise,  Marie n'est plus, elle n'est pas une charge, je « crois » qu'elle est apaisée, apaisée de m'avoir fait ce legs, c'est un don, le présent d'une connaissance, d'une vigilance, non un poids qu'elle me laisse.

Citation :

« Car tu pourrais aussi être amenée a te dire  -  comme avec n'importe quelle relation que l'on a sur la Terre  -  que maintenant vos chemins se séparent pour aller tranquillement chacun de son coté ? Ou bien te dire que son élévation dans la Lumière pourrait te profiter en t'aspirant toi même vers les hauteurs ? »

Me « profiter » ? Les « hauteurs », excuse-moi did, je ne comprends pas. Je ne cherche pas le « graal », et, pour te répondre, si je dois être « touchée » par la Grâce, je le serai, mon chemin est de « marcher » correctement sur terre. C'est un travail préliminaire à toute autre option spirituelle...

Un guide, si guide il y a, n'est en rien un magicien ou un sorcier, la Lumière « est », je la remercie et la salue au quotidien.

Citation :

Tu dis :"Pour des raisons personnelles, en tant qu'être humain "féminin" je comprends, bien que très éloignée de Marie et de son chemin, elle me montre "ce que je ne dois pas faire" d'une façon qui me trouble."

Elle est un lien « protecteur » car elle « incarne » aussi la sagesse du Yoga, les adresses successives que je dois connaître pour m'y rendre.


Elle fait partie des personnes qui m'accompagnent et m'aident à trancher les nœuds de ma propre vie pour libérer et poursuivre comme je le dois.


Elle me montre les transformations nécessaires.


Elle est sagesse.




ôm did