Mission de vie et réalité financière ?

Rappel du premier message :

Bonjour à tous et à toutes,

Je suis étudiante en formation dans le social.
Avant cette formation, j'ai essayé différents cursus d'études que j'ai toujours abandonné en cours de route parce-qu'ils ne me plaisaient pas.
Aujourd'hui encore, je ne me sens pas du tout épanouie dans ce que je fais. Je pensais que le social était le domaine qui se rapprocherait le plus de mon envie d'utilité et d'aide aux autres, mais en fait pas du tout.
J'ai réalisé que même les métiers du social étaient bien enfermés dans un système. J'ai réalisé qu'aujourd'hui c'est carrément le fait de travailler dans un système qui ne me convient plus. Je ne souhaite plus alimenter le système, je ne souhaite plus être prisonnière dans ma façon d'aider et de faire les choses par le système, j'ai besoin de liberté d'agir, de liberté de conscience, de liberté de mouvement... d'écouter mon coeur !

Je n'ai que 23 ans mais je suis indépendante financièrement avec mon ami qui est au chômage. Nos seuls ressources financières découlent de mes études, de mon stage, des aides sociales. J'ai déjà vécu de grosses difficultés financières dans le passé qui ont été une horrible période pour moi.
Je suis terrorisée à l'idée de perdre cette sécurité financière que j'ai fragilement acquis. Je suis terrorisée à l'idée de ne pas savoir comment vivre demain, comment payer mon loyer, nourrir mes animaux, payer mes factures et toutes ces réalités "techniques"...
En plus j'aimerai avoir des enfants plus tard, comment avoir des enfants sans un minimum de sécurité pour les élever ?

En même temps je sais très bien que ma mission de vie ne se trouve pas dans ce que je fais actuellement. Ce que je fais ne me fais pas du tout vibrer. Je suis malheureuse d'aller travailler ou d'aller en formation, de passer mon temps avec des personnes qui ne sont pas du tout sur la même longueur d'onde que moi et qui, sans le vouloir, m'épuisent énergétiquement,  de jouer un rôle pour ne pas être trop marginale, de devoir obéir à des horaires, des principes qui ne sont pas les miens.

Je suis depuis plusieurs années de plus en plus éveillée spirituellement, j'ai vécu un véritable éveil spirituel qui a totalement modifié ma façon de percevoir la vie. Je suis les fesses entre deux chaises entre ma vie d'avant conventionnel (le travail, les études, les soirées...) et celle que je suis devenue intérieurement et qui me fait vibrer.

Je n'ai même pas de projet précis à quoi m'accrocher. Je suis forte en tout et en rien en même temps. Je suis perdue.

Comment réussir à gérer ce qu'on veut VÉRITABLEMENT faire de sa vie sans le système et la réalité financière qui nous emprisonne dans une société qui se sert de nos besoins naturels (tels que manger etc.) pour nous garder dans son enclos et nous faire obéir à ses lois ?

Je comprend très bien ce sentiment de rejet que peut produire la spiritualité sur nous, vis-à-vis des aberrations sociales et de ses injustices qui induisent cette incapacité à trouver un métier qui corresponde à nos orientations spirituelles, et qui permette de nous sentir bien dans notre conscience sans aller contre nos principes.

Je suis aussi passé par une situation d'interrogation comme celle par laquelle tu passes en ce moment. Je n'ai pas de solution miracle, ou de piste pour un métier qui serait plus spirituel qu'un autre, mais avec le temps, j'ai changé ma façon de voir les choses, et aujourd'hui je pense avoir compris comment gérer cela.

Je suis arrivé à la conclusion que le métier que nous faisons est en fait accessoire : Il sert à nourrir sa famille, mais surtout à avoir une situation stable qui permette de servir de base à l'élaboration de projets créatifs et innovants par la suite. Ce sont ces projets d'avenir qui sont importants, mais entre temps, il faut se donner les moyens pour parvenir à les réaliser, et cela passe par une situation "sociale" stable dans un premier temps.

Nous pouvons prendre l'exemple d'une personne, qui vivrait en auto-suffisance, avec son potager par exemple, son verger, et grâce à cela, cette personne n'aurait besoin de rien de plus, et pourrait vivre tranquillement "sans travailler". Mais il ne faut pas oublier que ça demande de l'entretien, planter, semer, récolter, cueillir, soigner, et cela est presque l'équivalent d'un métier au final. De nos jours, au lieu de faire cela, nous trouvons un job et ça revient au même, ce job est équivalent à ces tâches d'entretien d'auto-suffisance dont je parle plus haut. C'est ainsi qu'il faut le voir, c'est la façon actuelle dont la plupart des personnes subviennent à leurs besoins.

J'ai réalisé par la suite, quand j'ai repris le travail, qu'il est également possible, même dans son entourage professionnel direct, de transmettre la Lumière aux autres. Le travail est alors un terrain propice par rapport à notre démarche spirituelle quand on réalise que chaque jour, chaque minute, au contact des autres, nous pouvons grandement échanger, n'est-ce pas cela un des aboutissements de la vocation spirituelle, partager ses expériences et son chemin avec la personne qui se trouve à côté de nous à l'instant présent, que ce soit au travail ou ailleurs ?

Donc selon moi, je te conseillerais de chercher un métier qui te paraisse agréable à faire, dans lequel tu puisses avoir un contact avec les autres. Nous devons nous insérer dans la société pour pouvoir y agir, c'est ainsi que je vois les choses désormais, et cela passe par avoir un métier propice à l'élaboration de projets d'avenir qui eux seront parfaitement en phase avec ton chemin, et sans oublier que chaque jour, chaque personne que l'on croise est Être de Lumière qui s'ignore probablement, mais avec lequel nous pouvons communiquer si nous apprenons à rayonner cette Lumière nous-mêmes, le travail devient alors même carrément un terrain d'expérimentation, de pratique, de tous les enseignements spirituels que nous avons eut, les situations qui s'y présentent sont tout autant riches en enseignements.

Courage, ne perd pas espoir !

VeryGoodTruth quel plaisir de lire tes paragraphes, surtout quand il s'agit de bonne vérité, c'est un régal.

Je m'excuse de ne pas témoigner la même affections pour les beaux commentaires plus haut qui pour certains suinte une véritable maturité

J'avoue que moi aussi, je viens d'éprouver une véritable joie à te lire, VGT.

Je pense la même chose, mais tu l'as tellement bien écrit !

Bonjour Agnishiskha,

Ta question concerne un grand nombre de personnes dans la même situation.

On ne peut complètement s'isoler du système, mais quelques exemples constatés montre qu'il existe des moyens de s'en affranchir en partie.

Pour ce qui est de la nourriture, avoir un potager permet de produire des aliments sains et à moindre coût. Si 'l'on habite en ville, soit on trouve un logement en campagne, soit on acquiert une parcelle de jardin, soit on la partage à plusieurs.
Cultiver peut ainsi devenir très convivial.

Plusieurs écos-hameaux se créent en France, certains demandent un apport financier, d'autres, déjà en fonctionnement, acceptent des nouveaux venus qui participeront aux tâches quotidiennes assurant la subsistance des gens qui y vivent.

La colocation qui se développe de plus en plus, permet de se loger dans un lieu plus spacieux tout en réduisant les coûts de logement et les frais annexes.
Cela demande bien sûr de savoir vivre en commun dans le respect des autres et le partage des tâches.

Etant donné la dureté des temps à venir, il est bon d'étudier des possibilités de repli ou de trouver des solutions à pratiquer en commun car seul, on est moins fort et résistant que si on se regroupe à plusieurs.

Agnishikha a écrit:

Je n'ai que 23 ans mais je suis indépendante financièrement avec mon ami qui est au chômage. Nos seuls ressources financières découlent de mes études, de mon stage, des aides sociales. J'ai déjà vécu de grosses difficultés financières dans le passé qui ont été une horrible période pour moi.
Je suis terrorisée à l'idée de perdre cette sécurité financière que j'ai fragilement acquis. Je suis terrorisée à l'idée de ne pas savoir comment vivre demain, comment payer mon loyer, nourrir mes animaux, payer mes factures et toutes ces réalités "techniques"...
En plus j'aimerai avoir des enfants plus tard, comment avoir des enfants sans un minimum de sécurité pour les élever ?

Tu t'es trompée "Agnishikha", tu n'est pas indépendante, mais dépendante.

Toi aussi, comme beaucoup de gens tu te centres sur ce que tu ne veux pas, au lieu de te centrer sur ce que tu voudrais vraiment.

Tu t'attires donc ce que tu ne voudrais pas, au lieu de t'attirer ce que tu voudrais. Donc, et bien tu en baveras de plus en plus conformément aux prototypes de pensées que tu entretiens en toi.
Observe comment ils te mettent mal-à-l'aise. Tu ne te sens pas épanouie. Tu te sens même terrorisée.

Et oui! Tu nourris trop ton esprit de ce que tu ne veux pas, de ce que tu rejettes.

Tu ne t'attireras jamais de l'argent dans ta vie avec un tel état de conscience. Bien au contraire, tu en perdras.

Je te recommande très vivement de centrer ton esprit sur ce que tu veux vraiment.
Tu verras, tu vas le ressentir en toi automatiquement. Et là, tu te sentiras épanouie.

Fait vivre en toi ton idéal (c'est à dire, ce que tu veux vraiment). Tu l'attireras à toi.

Tu ne sais pas penser droit. Tu arrives même à te faire peur à cause de tes prototypes de pensées.

Corrige ta façon de penser si tu veux que ta vie change dans le bon sens.

C'est toujours, toujours, toujours les mêmes schémas psychiques qui se répètent constamment. Les gens se centrent toujours sur ce qu'ils ne veulent pas, mais jamais sur ce qu'ils voudraient vraiment. Ils se centrent trop sur leurs manques, leurs peurs... Et ce sont leurs peurs qui gouvernent leur vie. Et ils passent à côté de tout ce qu'ils auraient aimer vivre.

Après, ils accuseront la malchance, ou bien, ils auraient un mauvais Karma.
Alors que leur problème est dans leur façon de penser.

je connais ton probléme
est ce que tu t es imaginé un futur meilleur ou alors est ce que dans ta téte tu ressasse et tu fini par t affirmer que tu es dans une impasse fianciere?