Le "bon heur" ne dépend que de soi.

Ezepeth a écrit:

Le bonheur c'est quand nos désirs correspondent avec la réalité

Salut fred seul l'amour peut se passer de condition, le bonheur lui en pose une et de taille, que nos désirs deviennent réalité, l'autre bonheur assez zarbi, est une illusion dans le sens où nous changeons notre perception de la réalité pour la faire correspondre avec nos désirs. Je pense effectivement à écrire un livre pour exposer toutes mes découvertes ô combien nouvelles et précieuses, et peut être même ouvrir comme tu le dis une nouvelle ère, l'ère Ezepeth 

Je t' y encourage grandement. N' oublie pas cependant- enfin tu feras bien selon ton désir - que " l' autre bonheur assez zarbi" est lui aussi une modalité du réel, aussi zarbi soit elle. Tu ne peux donc pas simplement l' écarter intellectuellement ,mais l'accueillir et l' accomplir. L' illusion ne peut être extérieure au réel, rien ne le peut.

Ezepeth a écrit:

Le bonheur c'est quand nos désirs correspondent avec la réalité

Nos désirs ne correspondent jamais avec la réalité, car ils sont une négation de la réalité.

Si tu désire manger un boeuf bourguignon et que tu as l'assiette devant toi, n'y a t'il pas correspondance ?

Si tu désires le manger, c'est que tu ne l'as pas encore mangé.

Pendant que tu le mange tu peux désirer continuer à le manger , le désir accompagne l'action, et le bonheur concilie le tout

Si tu désires continuer à le manger, c'est que tu ne l'as pas mangé entièrement. Quand tu l'auras mangé entièrement, tu pourras désirer en manger encore car dans la réalité, tu n'en auras pas assez.

On peux désirer manger sans avoir manger, en mangeant, en ayant fini de manger... On peux avoir du bonheur à l'idée de manger (on imagine qu'on mange, transformation de la réalité), en mangeant, ou à l'idée d'avoir mangé (on se souvient d'avoir mangé, nostalgie d'un bonheur perdu)

Le bonheur n' a donc rien à voir avec le désir.Le désir a à voir avec la tension , l' expression, le plaisir, la souffrance.

Ezepeth a écrit:

On peux désirer manger sans avoir manger, en mangeant, en ayant fini de manger... On peux avoir du bonheur à l'idée de manger (on imagine qu'on mange, transformation de la réalité), en mangeant, ou à l'idée d'avoir mangé (on se souvient d'avoir mangé, nostalgie d'un bonheur perdu)

Oui on peut désirer manger sans avoir mangé. Car c'est toujours comme ça. On désire la négation du réel. C'est l'inassouvi dans le réel, voilà le désir.
"Passez-moi du sel pour mon bourguignon !"
(Pourquoi veut-on du sel ? A la minute où tu le demandes, ton plat est-il assez salé ?)

Ou tout simplement désirer ce que l'on a.

La Nymphe de papier a écrit:

Ou tout simplement désirer ce que l'on a.

Un koan zen dit : " cherche ce qui te manque dans ce que tu as" . ..un koan est une proposition insoluble.

Ezepeth a écrit:

On peux désirer manger sans avoir manger, en mangeant, en ayant fini de manger... On peux avoir du bonheur à l'idée de manger (on imagine qu'on mange, transformation de la réalité), en mangeant, ou à l'idée d'avoir mangé (on se souvient d'avoir mangé, nostalgie d'un bonheur perdu)

Bonjour Ezepeth, le bonheur et la satisfaction ne sont il pas deux éléments différents ?

En l’occurrence lorsque tu parle du souvenir agréable de la saveur de la nourriture je crois que l'on s'accorde à dire qu'ici nous parlons de satisfaction.

Le bonheur si on peut lui donner une définition ce serait d'avoir cette capacité à complétement combler l'homme et pas seulement remplir son ventre. Ce qui est intéressant à explorer c'est de voir s'il est possible de gouter au "nectar" du bonheur en toutes circonstances matérielles, confortable ou non, sécuritaire ou pas.
Éprouver ce que l'on croit être le bonheur afin de voir s'il dépend d'un facteur extérieur et éphémère ou de nos dispositions intérieurs.
Vois tu, il est courant d'entendre, de par les hommes qui ont atteint une grande sagesse, que le bonheur est indépendant de toutes souffrances et de tout plaisirs.

Oui, et j' ajouterait à quel point il est primordial d' expérimenter par soi même pour voir si ce genre de ragot, que je ne suis pas le dernier à colporter, trouve en toi un quelconque écho. Croire sur parole est le raccourci et l' impasse des lâches .

fred.le.oui a écrit:

Oui, et j' ajouterait à quel point il est primordial d' expérimenter par soi même pour voir si ce genre de ragot, que je ne suis pas le dernier à colporter, trouve en toi un quelconque écho. Croire sur parole est le raccourci et l' impasse des lâches .

C'est un ragot si ça ne reste qu'un écho.

kaosmos a écrit:

fred.le.oui a écrit:

Oui, et j' ajouterait à quel point il est primordial d' expérimenter par soi même pour voir si ce genre de ragot, que je ne suis pas le dernier à colporter, trouve en toi un quelconque écho. Croire sur parole est le raccourci et l' impasse des lâches .

C'est un ragot si ça ne reste qu'un écho.

Exactement Kaosmos. D' où la nécessité de l' expérimentation ,de la pratique. L' action n' est pas cet archaïsme néendertalien qui plait à beaucoup d' essayer de shunter.

Qui parle du bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues
Terre terre voici ses rades inconnues

Louis Aragon

Hum , je viens de doubler Les Nymphes , Love .

fred.le.oui a écrit:

Croire sur parole est le raccourci et l' impasse des lâches .

Oh, ça me plaît ça. En lettres d'or dans mon salon! (avec la source, of course )

Professeur X a écrit:

Qui parle du bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues
Terre terre voici ses rades inconnues

Louis Aragon

Hum , je viens de doubler Les Nymphes , Love .

Aragon...! Très  beau, Profx...! Merci ...!

Pourtant il y a bien une condition au bonheur sinon on serait tous heureux, et j'affirme d'une profonde conviction que cette condition c'est assouvir nos désirs

Ezepeth a écrit:

Pourtant il y a bien une condition au bonheur sinon on serait tous heureux, et j'affirme d'une profonde conviction que cette condition c'est assouvir nos désirs

N'est ce pas une condition imposée par l'enfant plutôt que par la nature du bonheur?
Ceci fait encore l'objet du discernement. (heu c'est français cette phrase?)

C'est français mais j'ai pas compris

Ezepeth a écrit:

C'est français mais j'ai pas compris

J'te l'écris en émoticon alors.

Tu viens de résumer l'histoire de la vie sur Terre en une ligne félicitations !!