"Je t'aime".

Professeur X a écrit:

je ne cantonne pas l'expression de ce sentiment d'amour au sexe opposé ni à ma compagne , je dis souvent je t'aime à ma mère , mes frères et soeurs , mes amis , et plus spirituellement à jésus et à Dieu , love .

Simple et beau.

Peut être que c'est plutôt vivre dans le passé qui voile le coeur.

Je sais pas, j'y vis pas dans le passé, d'ou le peut être.

fred.le.oui a écrit:

Cogiter et culpabiliser c' est vivre dans le passé.

De fait ! Mais le passé est riche d'enseignements.

fred.le.oui a écrit:

Quand tu seras libre de cette croyance, tes tensions vont se relâcher , le soucis n' étant pas le passé et ses enseignements, mais le refus de ceux- ci. Ainsi l' ardoise n' est jamais soldée...

Je ne comprends pas tes dires.

Ben pour qu'il te parle ainsi, tu dois avoir de l'intimité avec fred, qu'il connaisse ta vie, pour te "guider"...
Ou alors c'est peut être son imagination...

fred.le.oui a écrit:

La Nymphe de papier a écrit:

fred.le.oui a écrit:

Quand tu seras libre de cette croyance, tes tensions vont se relâcher , le soucis n' étant pas le passé et ses enseignements, mais le refus de ceux- ci. Ainsi l' ardoise n' est jamais soldée...

Je ne comprends pas tes dires.

Quelle est la richesse de cet enseignement du passé ?
Cet enseignement est valable pour cette situation passée sur laquelle il n' y a plus rien à faire sinon la laisser partir.
En cherchant à utiliser cet enseignement pour répondre à la situation présente où tout à changé, ou les paramètres sont différents, comment espérer une réponse tirée du passé qui soit pertinente?
En plus, il est impossible de connaitre le passé mais seulement la pensée présente dans laquelle nous l' en fermons pour le figer.Il ne peut en aucun cas être objectif.

C' est la raison pour laquelle l' utilité du passé et de son enseignement m' apparait comme une simple croyance.
La perception présente ,sans choix, sans le fardeau du passé délivre la seule réponse, d' instant en instant, qui ne laisse pas de résidu sous forme de mémoire, donc de tension qu' il faudra encore et encore purger.

Pourtant reconnaître un schéma qui s'est répété dans le passé et y répondre autrement que par le passé permet souvent d'écrire de nouveaux scénarios de vie et de se dégager des "cercles vicieux" dans lesquels nous sommes enfermés.
Les relations amoureuses et amicales, auxquelles "on tient", sont idéales pour ça.

fred.le.oui a écrit:

Ce que je lis dans tes propos m' apparait comme lâcher de la main gauche pour saisir de la droite. C' est le monde de la mesure, du plus et du moins, du relatif. Il a toute sa pertinence à un certain niveau mais est soumis à l' érosion du temps et des changement. Ce dont je parlais est le lâcher prise. Et là pas questions de s' attacher à une forme. Juste jouer le rôle dans l' instant.

D'accord, oui. Je comprends ce que tu veux dire, et je partage.

Moi je vois dans aime l'âme avec un i qui s'est incrusté dans le mot. Une condition nécessaire afin que le principe de l'amour soit toujours à la base de ce gigantesque édifice qu'est la vie. L'amour est neutre et c'est évident qu'elle se trouve au centre de toute chose. C'est ce que nous cherchons tous à rejoindre, le centre et souvent sans le savoir.
Pour que l'âme s'élève elle doit donner et recevoir quelque chose qui ne s’achète pas. C'est une chose qui traverse le temps et elle ne se trouve pas souvent sur le chemin de la facilité.

"Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile..."

Tout Brel, de Jacques Brel

"La quête", une perle, amie Erell

Oui c'est vrai, LN... Brel a écrit de bien beaux textes...