Pour moi , il ne s' agit en aucun cas d' une habitude , qui s' acquiert et se perd car elle pioche toujours à la source des mémoires , donc du passé qui est impropre à traiter le défi présent auquel il se superpose. changer, c' est abdiquer,non le désir de changer, mais l' identification au changement projeté. ainsi, dans l' instant , il y a simplement accueil de la situation telle qu' elle est et de la tension d' un aspect qui émerge en moi avec un désir de changement dans le temps visant à détendre cette tension.ainsi je dis oui à la situation telle qu' elle est et oui à mon désir qu' elle ne perdure pas dans le temps. L' action est donc invitée à la fête pour tenter de modifier la donne, sachant que la réponse de la vie sera peut être oui ou peut être non. Cela est toujours mieux que le simple refus de la situation telle qu' elle est car je refuse la tension qu' elle m' occasionne, car je superpose alors mentalement une situation que je veux autre maintenant. et maintenant , la situation ne peut pas être autre puisqu' elle est telle qu' elle est. C' est la projection psychologique d' une demande impossible ( 2 choses au même endroit au même moment) qui crée une crise due à l' impossibilité de purger l' énergie de la tension de mon refus à travers l' action ou le lacher prise.
Si changement il doit y avoir, ce ne peut donc etre que celui de justement sortir des habitudes qui sont des tentatives de stéréotyper les défis de la vie et les réponses à y apporter, pour s' abandonner à la fluidité de l' instant qui voit chaque défi comme unique et donc chaque réponse comme unique.