Doit-on tuer le monstre en soi ?

Doit-on tuer le monstre en soi ?

Prendre conscience qu'on en est un, n'est-ce pas une mise à mort de cette part sombre de nous même?

six a écrit:

Prendre conscience qu'on en est un, n'est-ce pas une mise à mort de cette part sombre de nous même?

Une mise à mort ? Non, je ne le crois pas. Par contre, c'est mettre le doigt là où cela fait mal.

polaire59 a écrit:

Bonsoir Nymphe : ce monstre  nous permet de connaitre les chaînes qui nous lie à ce dernier lorsqu'il se reveille, je pense que celui disparait de lui même dés que l'on a trouvé les clefs qui nous délivrent.. bisous

Où chercher ? De plus, quelles clés vas-tu choisir ? Comment chercher ? En admettant que le "monstre" soit la colère ou la haine, qu'en feras-tu ?

Hum , cela suppose toujours que nous ne sommes pas ce monstre , que nous sommes l'ange qui philosophe sur ce " monstre " en nous , il ne peut en ressortir que de la dualité .

" En nous il y a le loup et il y à l'agneau , l'existence consiste à faire en sorte que le loup ne dévore pas l'agneau " tiré du livre : Rencontre avec des hommes remarquables .

L'idée qu'il n"existe que "le bien ou le mal " ne nous laisse pas beaucoup de choix dans nos réflexions sur ce qui conditionne nos existences .

Affirmation , négation , conciliation , sont les trois énergies qui composent notre essence , c'est du moins ce que propose à notre entendement une autre vision des choses .

Ce qu'on nomme " les fonctions " : le mental , l'émotionnel , et le corps , fonctionnent sous deux aspect positif et négatif , mais l'être que nous sommes à qui appartient la conscience n'est pas lié aux fonctions , ni à la binarité de leur aspect , que nous soyons identifiés à l'aspect positif ou négatif d'une fonction est caractéristique du même état de conscience , au delà , dans l'état de conscience de soi nous pouvons observer ces différents aspects de nos fonctions sans nous y identifier , la dualité n'existe que dans le "sommeil ", love .

Prof a écrit : "la dualité n'existe que dans le sommeil."

Alaka a écrit:

Professeur X a écrit:

En nous il y a le loup et il y à l'agneau

Oui...

Et "loup" ne signifie pas forcément "monstre" tel que l'Humain aime à le fantasmer...
Le "monstre" apparait dans l'ignorance de soi;
Il n'y a rien à détruire "en soi", sans risquer de détruire l'essentiel que bien souvent on peut ignorer... longtemps...
Tout est à naitre, à équilibrer, à harmoniser.

Tuer mon "monstre" ? Surtout pas, non...
J'apporte d'ailleurs une attention particulière à sa nourriture.

Merci mon "monstre" de m'avoir gardée en vie, quand seul "lui" a pu le faire.    

Vient un temps toutefois où un "combat" a lieu, non ? Un "monstre" s'apprivoise.

Nymphe de Circé a écrit:

Doit-on tuer le monstre en soi ?

Le monstre , quel monstre ? j'en ai pas trouvé !

Il est dans le titre du poème.

Le plus simple est d'accepter ce qui est , humblement , dans l'équilibre.

Nymphe de Circé a écrit:

Doit-on tuer le monstre en soi ?

A la première lecture, j'y es vu la schizophrénie, qui ma fait pensé à l'océan avec des murs dressé entre chaque appellation "atlantique, indien et j'en passe".

A ma deuxième lectures, ce smilles, ma fait penser, qu'est ce que ça peut lui faire ?

A ma troisième lectures, les murs dressé entre chaque appellation de l'océan ne sont qu'une illusion, l'océan ne meurt pas.

A ma quatrième lectures, le "monstre" n'est qu'une "chimère" mural qui se bat contre ses propres murs.

A ma cinquièmes lectures, un manque total de tolérance envers l'océan.

A ma sixièmes lectures, de la psychologie, cherchant à "maintenir" le "monstre" dans sa propre "tolérance".

A ma huitièmes lectures, le "renforcement" par ceux qui y adhèrent.

A ma neuvième lectures, l'équilibre qui ce renforce par ceux qui n'y adhère pas.

A ma dixième lectures, l'Océan est et resteras l'Océan.

A ma onzième lectures, l'Océan, aussi bien que la terre n'appartiennes à personne.

A ma douzième lectures, seul le "monstre" peut combattre un "monstre" pour l'illusion que la terre et l'océan lui appartiennent.

A ma treizième lectures, mais c'est quoi au juste ce monstre.

A ma quatorzième lecture, c'est la réponse à ce sujet.

A ma première relecture, je ne suis que de passage.

Tu donnes la réponse toi-même!

Rosainis a écrit:

Tu donnes la réponse toi-même!

Je ne donne aucune réponse. Mais toi, qu'en dis-tu ?

polaire59 a écrit:

Nymphe de Circé a écrit:

polaire59 a écrit:

Bonsoir Nymphe : ce monstre  nous permet de connaitre les chaînes qui nous lie à ce dernier lorsqu'il se reveille, je pense que celui disparait de lui même dés que l'on a trouvé les clefs qui nous délivrent.. bisous

Où chercher ? De plus, quelles clés vas-tu choisir ? Comment chercher ? En admettant que le "monstre" soit la colère ou la haine, qu'en feras-tu ?

Ce que je vais te reveler n'est pas "bien" mai ce monstre m'a bien aidé ( haine et colere) a ne pas tomber et a me battre et je l'ai reconnnue enfin chez les autres .
mes cles : une bonne claque dans la figure quand je me suis aperçu que je me servais de lui pour raviver une flamme qui me rongeais le coeur , une autre baffe quand j'ai réalisé que celui ci avait pris les trois quart de ma vie, une dernière maintenant car je n'ai pas tout a fait compris ce qu'il m'enseignait sur moi peut être ... j'en fais quoi : je ne sais pas....comment chercher ? en creusant peu à peu je pense    

wb35 a écrit:

Le plus simple est d'accepter ce qui est , humblement , dans l'équilibre.

Tu voulais dire : "Le plus ardu est d'accepter ce qui est..." Non ?

Nymphe de Circé a écrit:

wb35 a écrit:

Le plus simple est d'accepter ce qui est , humblement , dans l'équilibre.

Tu voulais dire : "Le plus ardu est d'accepter ce qui est..." Non ?

Le plus important après l'acceptation est de réagir positivement , autant que possible suivant la situation...

Nymphe de Circé a écrit:

Doit-on tuer le monstre en soi ?

le monstre ... un grand et profond sujet ...

est-ce que cela te parle Nymphe?

Tôt ou tard, le "monstre" va surgir. Ne craignons point de le laisser mugir.

Paolo Ucello, Saint Georges terrassant le dragon, Musée Jacquemart André, Paris