- Les Nymphes a écrit:
- Porte, comment sais-tu que la Présence, dont tu parles souvent, ne soit pas une illusion ?
*RE: T'est-il arrivé de croire que ce que tu vois sur l'écran est réel ou si c'est toi en tant que spectateur qui ne l'est pas. Ensuite il y a le projecteur, son énergie et sa lumière et le projectionniste, le créateur du film dont nous sommes les actrices et acteurs.
Eh bien lorsque tu fais la rencontre de la Présence JE SUIS, c'est ce qui fait que tu es dans le projeté, le créé. Il n'y a aucune ambiguïté et lorsque qu'elle descend en toi et s'allume encore moins, je suis relié à Elle qui est ce que JE SUIS en réalité, notre nature éternelle et immortelle, notre vraie famille, pas l'illusion d'une famille. Ce genre de famille qui ne te fais pas défaut en prenant des apparences de famille, de l'amour, des parodies de l'amour.
Ma vie a été jalonnée de rencontres dites extraordinaires, des expériences hors du commun, comme j'ai pu le constater et je suis resté prudent à ce sujet, on sait en haut lieu et ici bas ce qu'il en coûte dans le monde de l'ego, de dévoiler la vérité sur ce sujet.
Oui, j'ai expérimenté nos différents dimensions avant d'accéder au Divin sans forme. J'ai été dans l'invisible, car j'avais déjà parcouru de longs chemins escarpés et me suis incarné dans une configuration difficile afin de corriger certains aspects de mes tendances humaines.
J'ai rencontré mon âme humaine et même l'ai intégrée dans ma conscience terrestre.
Des guides ont répondu à mon appel dès la première fois que je l'ai posé, ce qui est rare. Mais ceci est trompeur, le travail avait été fait avant cette vie, il n'y a eu qu'à se ré-accordé, j'avais déjà la "ligne". J'ai ensuite rencontré deux de mes guides en sortie hors du corps, un tibétain et un européen, il y a environ 35 ans. Je suis entrain de réaliser avec eux et accompagné de bien d'autres maîtres, ce dont nous nous étions entretenu à l'époque.
Je passe les péripéties des expériences diverses d'explorations de divers mondes, dont l'illusion de la mort.
Ensuite ils me sont apparus tous les deux, dans leur corps de gloire,qui est un corps splendide de lumière, dans ma chambre dans des conditions très difficiles pour moi à l'époque et ils sont intervenus donc.
Certains maîtres ont été rencontrés en sortie hors du corps, d'autres me sont apparus à mon domicile. Je vois déjà les sourires malicieux sur ces révélations, mais bon, je n'ai à craindre quoique ce soit, les choses sont claires sur ce point, j'y suis bien préparé et la force intérieure est déployée.
Je dis seulement ceci: "N'attendez pas que la mort vous surprenne sans vous êtes révélé à vous même, car il vous faudra revenir inexorablement".
Le Maître J dis ceci en exergue: "Partez de bonne heure, afin que la nuit ne vous surprenne avant que vous n'arriviez chez vous".
Les cas de figures ne sont pas exhaustifs.
La Présence JE SUIS est comparable à l'explosion d'une bombe atomique, tu ne peut rien oublier, surtout si tu te trouves pris dedans et tu t'en réchappes encore vivant, faramineux(lol).
Avant, j'étais mort, illusoire, et maintenant je suis vraiment vivant.
Où poser ses pas
La terre est un vaste champ de prières,
L'homme ne sachant plus d'où il vient.
Avec la lampe éteinte, ces prières se perdent dans le néant.
L'homme prie sans cesse pour que la "vie" lui soit favorable,
Sans souci des autres formes qui s'agitent autour de lui,
Ces prières s'envolent vers un dieu hypothétique,
Ou ne s'envolent pas d'ailleurs, selon que le cœur
Ouvre ses pétales vers sa propre lumière relais,
De l'élan de sincérité dans la demande,
Sachant avec foi et hors du doute qu'elle atteindra son but.
Si ces prières partent d'un cœur stérile
Alors, il est bien seul celui-là.
En chacun réside une étoile merveilleuse,
Ses paroles sont frémissements,
Révélations, enchantements,
Rencontre-là et accroche là,
Sur la toile de l'infini.
Alors tous les regards
Se tourneront vers elle,
La saluant dans ses lueurs et sa beauté.
Allume ton étoile et suis-moi dans le SOI.
Cette étoile est ta CAUSE.
L'humain se croit la fin,
Il n'en est rien.
Ce qu'il sait,
C'est que sa naissance est sa mort,
Mais il l'ignore en vain.
Pourtant franchies ces limites,
Le divin l'attend,
Hors du temps.
Cet humain s'enivre d'artifices,
Jusqu'à n'en plus pouvoir.
Son écœurement le rend amertume,
Et son titre posthume.
Il a perdu la clé du retour,
Les portes se sont refermées,
La lumière n'est plus entrée.
Des bruits sourds se sont fait entendre
Tumultueux dans l'obscurité,
Apportant la crainte en son sein,
Le nourrissant de principes,
De barrières séparatrices,
Est né alors l'incompréhension.
Ces êtres pourtant voient des formes,
Des couleurs, le soleil et pourtant
Cette clarté extérieure ne leur suffit pas.
Elle est seulement le reflet insaisissable,
De ce qui à l'intérieur est la véritable clarté.
Bah ! Se dit-il, c'est ainsi !
La fatalité, ma destinée, le hasard,
Je n'y comprends rien,
Je n'y vois plus rien,
J'avance empli de doutes
Qui me rongent tel le vers dans la pomme,
J'ai oublié qui je suis vraiment,
Je ne me reconnais pas dans les autres apparences,
Qui pourtant me ressemblent, c'est étrange,
La tristesse, la solitude et l'angoisse m'étreignent le cœur.
Et pourtant il n'y a de mystérieux que l'inconnu.
Qu'à nouveau le sens,
Et les sons de ces mots,
Comme les étincelles
D'un briquet allument la flamme,
Te rappellent à qui tu es,
Ce DIVIN resplendissant en toi,
Sous les gravats de tes croyances,
Et de tes errances.
Joyeux retour,
Comme un Noël
Dont tu es l'étoile.
Fraternellement