Je médite de deux manières :
1ère manière:
Je reste paisible. Je prends un mot ou une citation.
Par exemple : «Quels que soient les objets de vos désirs quand vous priez, croyez que vous les avez reçus et vous les aurez ».
Puis je m’en imprègne.
Puis j’arrête de penser.
Le Soi me révèle sa signification par intuition. Ou bien je reçois la réponse par l’intermédiaire d’une petite voie douce comme cela m’était arrivé il y a quelques années lorsque j’avais reçu ceci : «C’est se rendre soi-même esclave de que rendre autrui mon esclave».
Cela m'avait surpris, car à cette époque là, je n'avais pas comprit ce que ça voulait dire. De plus, je n'emploie pas le mot "esclave". J'aurais plutôt employé le mot "prisonnier".
En fait, je reçois les réponses de diverses façons. J'essais donc de rester conscient. Car je peux recevoir des réponses à n'importe quel moment, généralement lorsque je suis paisible.
2ème manière:
Je reste paisible. Je ne pense plus. Et je reste en état de réceptivité sans forcer. Cela peut durer jusqu’à plusieurs minutes* si je ne suis pas dérangé. Et là je fais l’expérience de l’unicité de l’Être.
Et là, il y a quelque chose qui se fait en moi, comme si je me dilatais.
Je ne pourrais pas l’expliquer. Je suis là sans être là…
Je reçois aussi souvent des intuitions, et là aussi, il m’arrive d’entendre la petite voie douce.
Après la méditation, mon esprit est plus lucide et je me sens tout léger et comme si "on" m'aurait "rempli" de quelque chose.
* Au début, c'est très difficile d'arrêter de penser. Mais en se centrant sur sa respiration, il arrive un moment où il y a comme un déclenchement.