Astrologie citation

Prof X, la raison est que l'astrologie n'est pas de l'astronomie.

Par exemple mon signe, le Taureau est du 21 avril au 21 mai.
Dans le calendrier du zodiaque corrigé et actualisé, il serait du 13 mai au 21 juin.
De plus, la largeur d'angle du signe dans le zodiaque de 30° (12x30°) ne correspondrait pas à une réalité astronomique, ceci est posé.

Le travail de l'astrologue consiste à relever du mieux possible, au regard d'une situation astronomique qui quant à elle est intangible pour un moment donné, un ensemble d'observations qui correspondent à des influences.

Mais le décalage, fondamentalement, n'est pas très important , car s'il est exact que le calendrier zodiacal a glissé depuis 3000 ans, son interprétation a évolué aussi.
En outre, un signe zodiacal en astrologie n'est pas utilisé comme une boite avec un début et une fin, ni comme une étiquette, ni comme une identification ADN. La calendrier zodiacal n'a pas comme destination de déterminer 12 typologies nettes et finies d'êtres humains, mais il a été divisé en 12, ou 13 selon les doctrines, afin de tenter de reconnaître une progression qui se renouvelle chaque année.

Les frontières sont flottantes, progressives et s'interpénètrent : un Bélier est un peu Taureau  et inversement, plus ou moins selon les dates, mais il serait bien difficile de peser cela en utilisant des proportions mathématiques car on ne mesure pas la psychologie ni le psychisme par des grandeurs mathématiques.
De la même façon, lorsque on déclare que la saison de l'été commence le 21 juin, il est évident que cela ne correspond à aucun changement brutal de la météo.

L'astrologue ne s'arrête pas à la détermination d'un signe zodiacal, il n'y a que les non-astrologues qui peuvent retenir que cette science se limiterait à la connaissance des 12 signes et qu'on prétendrait en tirer des conclusions facilement assimilables et absolument pré-déterminées. Je vais y revenir.

Il va ensuite monter le thème du moment donné au moyen des éphémérides permis par la science de l'astronomie.
Ceci étant couché sur la papier, la travail commence là. C'est à chaque astrologue de tenter de transposer au regard par exemple, de l'écart angulaire des planètes, des réalités psychiques et psychologiques.
Ce travail de détermination et de transposition est, d'une certaine façon, à refaire perpétuellement car il n'existe dans la science astrologique aucune référence doctrinale absolue et finalisée. La seule chose finalisée qui existe dans l'astrologie, est la réalité astronomique, mais cependant elle ne constitue que la base de l'étude.

Pour revenir à ta question pertinente ProfX qui se base sur l'observation d'une contradiction, je t'engage à comprendre qu'il n'y en a pas car l'astrologie n'a pas reconnu la nécessité de suivre la progression astronomique.  
Le calendrier zodiacal est un protocole de langage et donc uniquement un mot, qui établit le début de l'analyse d'une réalité astronomique infiniment variée, celle de la position des astres.
Il faudrait alors, pour qu'il y ait une véritable différence qui saute aux yeux, que l'on confronte un thème astrologie datant d'il y a 3000 ans d'un thème établit aujourd'hui, ceci pour la même date de l'année. C'est alors que l'on pourrait sans doute relever une anomalie, une non-correspondance, dans le résultat de la transposition entre la configuration astronomique et son interprétation.  
De ce fait, il est probable que l'attribution de traits de caractère du seul point de vue du signe zodiacal a évolué depuis l'origine de ce travail qui se perd dans l'histoire. Cela n'empêche pas les astrologues de renouveler perpétuellement la transposition entre l'astronomie réelle et l'être humain, au travers de leurs analyses.  

Quant au fait de se dire qu'on est d'un signe et pas d'un autre et d'en rester là, cela constitue une erreur fondamentale qui ne résiste pas à la subtilité de l'astrologie. C'est uniquement le regard d'une réflexion mentale alimentée par les frontières de la logique qui se nomment l'illogisme, qui peut produire des blocages envers l'astrologie.
Voilà ainsi tous les travers de la vulgarisation contemporaine de cette science magnifique, cette vulgarisation reflète une volonté de contenir des choses qui ne peuvent avoir de forme dans des vérités binaires exprimées en deux ou trois mots; il y a de ce point de vue un échec total qui rappelle que chaque chose ne peut être dans l'esprit qu'à la place qui lui correspond.

Je trouve un article là dessus qui semble correspondre à l'idée que je me fais de cette question, il l'aborde par ailleurs sous d'autres angles:
http://lastrologie-et-la-raison.net/precession_equinoxes.htm