Vos Poèmes ...

Rappel du premier message :

Quand la porte du bonheur se ferme, une autre
s'ouvre, mais souvent nous regardons si longtemps
la porte fermée que nous ne voyons pas la porte
qui a été ouverte pour nous.
Il est vrai que nous ne savons pas la chance que
nous avons d'avoir quelqu'un (ou quelque chose!),
jusqu'à ce que nous le perdions,
mais il est aussi vrai que nous ne savons pas
ce que nous avons manqué quand cela arrive.

Donner à quelqu'un tout votre amour n'est
jamais une assurance qu'il vous aimera en retour!
N'attendez pas d'amour en retour, attendez
seulement que cela grandisse dans leur coeur.
Mais si cela ne se produit pas, soyez content
tout de même que cet amour ait grandi dans le vôtre.
Cela prend seulement 1 minute pour remarquer quelqu'un,
1 heure pour l'apprécier, 1 journée pour l'aimer.
Mais oublier quelqu'un prend toute une vie.

Ne vous fiez pas aux apparences,
elles sont souvent trompeuses.
Ne vous basez pas sur la richesse,
elle peut disparaître.

Les raisins sont mûrs, le champ labouré,
La montagne se détache des nuages.
Sur les miroirs poudreux de l'été,
L'ombre est tombée.
Entre les doigts incertains
Leur lumière est claire
Et lointaine.
Avec les hirondelles s'enfuit
Le dernier déchirement.

Giuseppe Ungaretti,
Vie d'un homme (extrait)

Reïna... erell...

A toi P........r X, dé-gonfleur infatigable de " bulles spirituelles"


Le processus

Sans réconfort face à l' incertitude
Sortant de l' ombre à l' arrière saison,
Le monde va, selon son habitude
Les yeux rivés , là-bas, sur l' horizon,
Ou l' on fait voile ,avec sa cargaison.
Tout beau parleur assène une tirade,
Fier comme un coq qui s' avance et parade,
Mais, sous le ciel ou flottent des cirrus
Peu sont naïfs de cette mascarade
Dont chacun sait par cœur le processus .

Quand il devise avec la multitude,
En promettant bien plus que de raison,
L' homme public, plein de sollicitude,
Escompte ainsi redorer son blason,
Puis réunir des votes à foison.
Il s' époumone et du haut d' une estrade
Attaque, blesse ou porte l' estocade
A l' adversaire, œuvrant selon les us
D' un d' un jeu sournois, clos par une boutade,
Dont chacun sait par cœur le processus.

Toujours encline à la mansuétude
La vieille église offre un contre poison,
Met un bémol à notre inquiétude
Lorsqu' il nous faut rejoindre la maison
Ou se fait jour, parfois, la guérison.
Or ,on hésite à partir en croisade,
L' âme rebelle au pouvoir rétrograde
De cette caste, agitant l' orémus,
Qui nous semble être une fanfaronnade
Dont chacun sait par cœur le processus.

O Vanité, postée en embuscade,
Tu parais prête à gagner l' ambassade
Ou l' égoïsme au mépris fait chorus,
Car tes élans ne sont qu' une façade
Dont chacun sait par cœur le processus

bibi

50 000 ans plus tard sur Terre:

J'aurais aimé rester ici
Pour pouvoir relire ces écrits
Mais voilà c'est la vie
Il y a longtemps que je me suis endormie

Je ne suis plus de ce monde
Mais la Terre est-elle toujours ronde?
Découvrirez-vous tout cela?
Ou la soucoupe se détruira?

La France existera-t-elle?
Ou sera-t-elle artificielle?
Vivrez-vous sur la Terre?
Ou dans l'imaginaire?
Saurez-vous lire et écrire?
Ou ne saurez-vous pas ce que cela veut dire?
Lirez-vous nos messages?
Ou n'aurez-vous plus l'âge?

Si vous déchiffrez le mien,
Tapez tous fort dans vos mains,
Je revivrai un instant,
Et j'attendrai ce moment.

Je vous remercie très fort,
Et maintenant je me rendors.

Lauriane Norgari ( projet KEO 2001 )

Merci à vous...




Plus dure que les rocs


Plus dure que les rocs, les côtes et la mer,
Plus altière que l’air, que les cieux et les anges,
Plus cruelle que tout ce que je puis nommer,
Tigres, ours et lions, serpents, monstres étranges,
Tu ris en me tuant et je meurs pour aimer.


Théodore Agrippa d’Aubigné

Tu me fais découvrir ce poème ma chère Erell, de Théodore Agrippa d'Aubigné. Merci

Encore un poème du projet 2001? Je vous inonde! Ils me plaisent parce que ce sont des jeunes qui les ont écris. Celui-ci est de Thomas Astégiano

A ceux qui viendront:

Ecoutez ma voix
Enfants de mes enfants
Nous avons scruté les étoiles
Et rétréci la planète
Sachez faire ce que l'on n'a pas su
Déposez nos armes
Et séchez vos larmes

Ecoutez ceux que l'on n'a pas entendus
Gandhi, Mandela,
Mère Térésa, Théodore Monod,
Martin Luther - KING
I HAVE A DREAM..."
Nous n'avons pas rêvé assez fort
D'autres étaient là
Musiciens, peintres, poètes ou bien sculpteurs
Oubliez nos gratte-ciel et retrouvez nos musées
Allez y puiser la force qui nous a manqué
Ecoutez ma voix
Enfants de mes enfants
Vous êtes notre plus belle
Raison d'espérer un monde meilleur.

Déjà je pressentais
Qu’un jour, à cause de toi

La joie pourrait venir
D’un seul brin d’herbe

Même de moins.


Guillevic,
(D'un seul brin d'herbe)

Elle attendait

Prisonnière
des candélabres
et des rêts
elle attendait
latente
dans l’entre-porte.


Mathieu Bénézet,
(Elle attendait).

Ainsi tout change, ainsi tout passe ;
Ainsi nous-mêmes nous passons,
Hélas ! sans laisser plus de trace
Que cette barque où nous glissons
Sur cette mer où tout s’efface.

Alphonse de Lamartine,
(Le golfe de Baya)

Sano Malifa ( Né en 1952 ) SAMOA Océanie:

L'allumette:

Lorsque je craque une allumette
La flamme approche de mes doigts
Pour les brûler.
L'amour, l'amour quand il s'enflamme,
Si on ne l'éteint pas à temps,
Il finira par consumer
Le cœur et l'âme.

Le bois, c'est l'amour qui vous reste
A vivre, en espérant qu'un jour
A force de lente patience
Quelqu'un vous offrira son feu
Pour voir reprendre de plus belle
La flamme éteinte.

Pour toi, fred.....Amitié...... 



La seule signature au bas de la vie blanche,
c'est la poésie qui la dessine.
La poésie vit d'insomnie perpétuelle.
Le réel quelquefois désaltère l'espérance.
C'est pourquoi, contre toute attente, l'espérance survit.
Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves.
Seules les traces font rêver.


René Char,
Extrait de La parole en archipel (1962)

Méditation:

On aime d'abord par hasard,
Par jeu, par curiosité,
pour avoir dans un regard
lu des possibilités.

Et puis comme au fond soi-même
on s'aime beaucoup,
si quelqu'un vous aime, on l'aime
par conformité de goût.

On se rend grâce, on s'invite
à partager ses moindres maux.
On prend l'habitude, vite,
d'échanger de petits mots.

Quand on a longtemps dit les mêmes,
on les redit sans y penser.
Et alors, mon Dieu, l'on aime
parce qu'on a commencé.

( Paul Géraldy )

LE POINT D' ÉQUILIBRE

L' homme est un funambule au coeur de l' univers
Qui, gonflé d' un orgueil à donner le vertige,
Exécute dans l' ombre une folle voltige
Dont le moindre faux pas causerait un revers.

Au risque de rejoindre aussitôt les enfers,
Dans l' unique dessein de servir son prestige,
Il brave le hasard, se croyant un prodige,
Sans jamais mesurer le poids de ses travers.

Il progresse à tâtons, sur de sa vigilance,
Alors que nul ne sait ce qui contrebalance
Notre terrible angoisse au moment de la mort.

A quoi tient l' équilibre au milieu de l' espace?
Tout un chacun vacille, un jour, près d' une impasse
Sous la voûte céleste ou divague le sort.

Bernard Chambon

erell a écrit:

Pour toi, fred.....Amitié...... 



La seule signature au bas de la vie blanche,
c'est la poésie qui la dessine.
La poésie vit d'insomnie perpétuelle.
Le réel quelquefois désaltère l'espérance.
C'est pourquoi, contre toute attente, l'espérance survit.
Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves.
Seules les traces font rêver.


René Char,
Extrait de La parole en archipel (1962)

LE NEZ AU VENT...

Ne voulant pas comme beaucoup
Moisir dans un' cag' d' escalier
Aux yeux de mes voisin de palier
Je n' suis plus un gars dans le coup!
C' est sous leur lazzi bien souvent
Que je vais flâner dans la plaine
Ou, seul , j' entonne à perdre haleine
Mes petit's chansons face au vent.

Sous l' œil indulgent de la lune
Je me fends de quelques refrains
Qui selon des contemporains
Ne vaudraient pas même une thune.
Je ne fais plus dorénavant
Confiance au gout des autres types
N' ayant rien d' autre sur la lippe
Qu' une mélopée dans le vent.

Même si ma voix, peu m' importe,
N' égal' pas cell' du roitelet
Qui sait si mes petits couplets
Ne valent pas ceux qu' on colporte?
Et tant mieux si mon plus fervent
Public n' est rien qu'un beau rêve,
Je m' en retournerai sans trêve
Chanter demain le nez au vent.

A mettre un bémol je m' refuse,
Me foutant d' occuper l'devant
De la scène mais je m' amuse
Mêm' si tout ça n' est que du vent!

Merci fred.le.oui pour ces beaux poèmes !  

Testament d'un rebelle: Breytrn Brytenbach né en 1939 ( République Sud-Africaine )

Donne-moi une plume
que je puisse chanter
que la vie n'est pas vaine...

Donne-moi un amour
qui ne périsse pas
soudain entre les doigts...

Donne-moi un cœur
qui batte sans arrêt
mais qu'il batte plus fort
que le battement blanc
d'un pigeon affolé...
Donne-moi un cœur,
une usine de sang...

Donne-moi deux lèvres,
de l'encre pour ma plume,
qu'elle abreuve de lait
une lettre d'amour pour la terre entière.

La terre qui sera
de jour en jour plus douce,
qui exorcisera
l'amertume du monde...
Que je puisse chanter
que la vie n'est pas vaine.
Je meurs les yeux ouverts
mais ma chanson du jour
saura ne pas périr.

Doux message,








Des milliers d’étoiles dansent devant mes yeux. Elles brillent et scintillent m’apportant joie et amour. Puis des fleurs multicolores ouvrent grand leurs corolles et leur parfum enivrant me font légèrement tourner la tête. C’est une sensation délicieuse, une condition nouvelle pour moi ! Pourquoi actuellement des changements se produisent ainsi en moi ? Pourquoi est-ce que je reçois cette plénitude, cette paix. C’est comme si un message venu d’ailleurs, arrive jusqu’à moi pour me donner chaleur et humilité. Car, tout ce que je ressens actuellement, je le reçois humblement, les mains ouvertes vers le ciel, (ceci étant bien sûr une image) et attendant presque que ces étoiles et ces fleurs apparaissent vraiment là, tout de suite.
Je sais qu’elles sont dans mon cœur et je veux en faire un immense bouquet pour pouvoir envoyer à chacun et chacune de vous une brassée remplie de tendresse et de fraternité.

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Reïna a écrit:

Douce nuit et rêves bleus à vous deux...

 

Belle journée, Reina  



Cette lumière peut-elle

Cette lumière peut-elle
tout un monde nous rendre ?
Est-ce plutôt la nouvelle
ombre, tremblante et tendre,
qui nous rattache à lui ?
Elle qui tant nous ressemble
et qui tourne et tremble
autour d'un étrange appui.
Ombres des feuilles frêles,
sur le chemin et le pré,
geste soudain familier
qui nous adopte et nous mêle
à la trop neuve clarté.

Rainer Maria Rilke

erell a écrit:

Reïna a écrit:

Douce nuit et rêves bleus à vous deux...

 














Belle journée, Reina  



Cette lumière peut-elle

Cette lumière peut-elle



tout un monde nous rendre ?
Est-ce plutôt la nouvelle
ombre, tremblante et tendre,
qui nous rattache à lui ?
Elle qui tant nous ressemble
et qui tourne et tremble

autour d'un étrange appui.
Ombres des feuilles frêles,
sur le chemin et le pré,
geste soudain familier
qui nous adopte et nous mêle
à la trop neuve clarté.

Rainer Maria Rilke

Merci pour ce beau poème de Rainer Maria Rilke... Il y a longtemps que je n'avais lu un de ses poèmes...

De Jérôme Dudon et Rémi Lebigot ( projet KEO 2001 )

La communication:

Facilité d'expression tout comme la liberté
Rétablir une amitié mondiale
Avec amour et sincérité
Tous groupés
Et mobilisés
Retrouverez-vous, amis lointains
Nos pensées
Internétisées que
Que tous ensemble nous avons
Enregistrées, cybernétisées

L'égalité n'est plus là depuis longtemps
La liberté lui a lâché la main
Pour la fraternité faut croire que t'as le temps
Tu peux toujours rêver mon descendant

C'est un long parcours
Que j'ai fait seul face
Sans avoir peur de ce que j'étais
Et finalement j'ai trouvé la vérité:
Il y a un poète en moi que tu as réveillé.

jolie !
Moi qui refusait toujours d'écouter Saez, il faudra que je me penche sur son cas.