Fenêtre sur vue

Les mots qui s'étalent devant ton écran ne veulent rien dire. Tu les déchiffres selon ton entendement...

Ce n'est pas un journal mais une prose ignare. Le délire, c'est le sens du désordre qui t'échappe.
En quête de repères extérieurs... vaine douleur.

Objectivement... objectif... but... quel est ce mot démagogique !?

Illusion collective, faille à l'individu. Un divisé par du.

Subjectif, subversif, subtile... en dessous.
Gratte... écorne... l'expérience... émanessence... transparence... apparente danse...


Et ta naissance ?

Double jeu. Être, paraître. Par êtres interposés, l'on se sent exister.
Il y a comme une onde... être, projeter.

Le flux et le reflux. Il y a comme une porte. L'assise est intérieure et les saisons défilent.

L'extérieur sans cesse en mouvance glisse de l'orage à la bise.
D'autres s'affolent d'avance que l'orange bleue se brise.

Aujourd'hui, les oiseaux pépient.

Une vie, substance, évanescence.
L'horizon infini déployant l'instance.

Et ce point, ces points de conscience.
Suivant la cadence... Rythme et lumière.

La trame n'est pas, la pulsation bat.

vue sur le monde me rappelle cette ronde
en chanson quand j'étais petiote
je ne me souviens plus de son nom
mais on court derrière l'autre pour se rattrapper
on fait le tour complet avec un ruban dans la main
dansant avec l'air et ce ruban est comme notre vie
le temps d'un tour ou deux qu'on choisit de déposer
derrière quelqu'un; on donne sa vie pour la rattrapper
et je crois que le dernier à faire le tour sera bénit
comme du bon pain; pétrit par toute les mains?

vous souvenez vous de ce jeu? p'têtre un mix de deux?