Le doux glauque

Ici, je peux faire part de mes "doubts", mais est-ce necessaire de les écrires ? Doivent ils atteindre ma conscience et risquer une matérialisation incontrôlée, ou rester au secret de mes entrailles afin que mon coeur les compulsent pour en faire des actes manqués aimables et serviables ?

Fais-je le choix de rêver et de repousser du dos de la main mes nuages, ou de les faire pleurer pour contempler l'arc en ciel ? Je n'ais plus de trésors à chercher, puisque j'ai trouvé le chemin de la paix, n'est il pas temps de faire taire les orages, et de contempler le ciel ?

Glauque, je ne veux plus de brouillard, que la brume reste artistique, comme un flou sur mon horizon pour mieux préparer mon instant, mon présent, cette note de bonheur qui sera mon seul La dans l'infini... Ce qui me fait envier, la gamme entière pour jouer la vie de la mort, ou la mort dans la vie, ou ... la vie après la mort.

"Vous" êtes une comète de soleil sur le voile de ma cataracte, une étoile fillante au dessus de ma campagne.

Silence.
Un silence où me traversent des océans de pureté.
Des silences où des éclairs s'affrontent où le temps est accèléré.

Comme du haut d'une falaise après avoir touché la grâce, je reste en équilibre et fixe le haut pour ne pas tomber.

Des mots et des images à 1 000 à l'heure.

Rien n'est important, juste le présent. Pas même de peine de coeur. Et pourtant. Anxieuse pour mon avenir, je reviens attirée par les abîmes de mon conditionnement.

Stupide vie, où il faut.
Je me sent perdue, seulle, à l'état passive.

Je me reprend, comme à deux voix ;

Plus qu'une chose à faire :
Avancer, agir en le sens qui est le bon.
Parfois revenir en pression.

Non !
Je ne peux pas.

Quels sont tes "doubts" Jad ?
Veux tu dire tes doutes ?
Cette prose est de toi ?
Je suis un peu naïve sur les bords.

Et bien onsera deux alors.

"Doubt" me fait moins peur que "doute", comme mot.
Souvent j'emplois des mots d'une autre langue pour m'éviter de me les prendre comme "dures réalités", pour meménager...

En fait, j'ai même honte parce que ce sont surements des néologismes ou du mauvaisanglais... Maisc'est ma manière de penser...
(Rires : je me fais penser à arnold scharzeneger... si c'est bien lui (rires)

mes doutes ...
Hier je savais, maintenant je ne sais plus.
C'est refoulé.

je ne vois pas pourquoi tu cherches à refouler tes doutes. Sans les doutes, je pense que l'on n'avancerait pas. Le doute mène au questionnement et c'est dans la recherche que l'on se trouve.

Oui, je suis entièrement d'accord avec le fait que du doute nait le questionnement qui suggère une recherche qui fait que même si l'on ne trouve pas deréponse, on se trouve sois-même.

Cependant, douter des autres, de leurs sincérité, c'est douter de sois-même alors plutôt que de l'exprimer à saconscience qui est en interaction avec les autres, pourquoi ne pas refouler ses doutes pour les renvoyer à son être intérieur ?

Pourquoi mon être intérieur a t'il besoin d'exprimer ses doutes aux autres ? Pourquoi les encombrer de pensés négatives et (peux être) sans intérête puisque JE n'ai pas les réponses ? Ne peux t'il être patient ?Est-ce un appel àune compulsion des éléments soulevés ? Aime t'il souffri sous l'aiguillon de la mélancolie ?

Douter signifi aussi ne pas savoir, ne pas avoirde réponse, pourquoi ne me fais-je pas baigner dans un bain d'amour et d'acceptation de l'instant passé ? Pourquoi ais-je du mal à croire en la sincérité sans réfléchir... Aurais-je peur de ma propre naïveté ??

Je cherche àbien faire, et il fut une époque où je me crus sado-maso avec moi-même (rire)...
Douter est un mécanisme aussi, n'y a t'il pas d'autres chemin que celui de cette souffrance??

Me mettre à douter suite à n'importe quelle expérience m'empêche d'entirerl'essence car je deviens méfiante. Tout mon travail en amont est remis en question, et souvent je me rend compte que mon doute à crée une nouvelle erreur, qu'il m'a dévié de ma voie... etm'entraine sur unepente glissante parce qu'il m'attire avec mes blessures, et me pousse à envisager une nouvelle voie idiote et pleine de blocages ergotiques.

Si le douten'étais pas, je n'évoluerais certes pas, mais en même temps...
PSuit... j'aimerais être enfin "guérie"...

Gloom-gloom.

Jad a écrit:

Citation :

Oui, je suis entièrement d'accord avec le fait que du doute nait le questionnement qui suggère une recherche qui fait que même si l'on ne trouve pas de réponse, on se trouve soi-même. :

Le seul intéret du doute c'est qu'au final , à force de douter et de ne pas apporter de réponse , on finit par comprendre que le doute est un automatisme mental .

Citation :

Cependant, douter des autres, de leurs sincérité, c'est douter de soi-même alors plutôt que de l'exprimer à sa conscience qui est en interaction avec les autres, pourquoi ne pas refouler ses doutes pour les renvoyer à son être intérieur ?

Oui douter des autres , c'est douter de soi même , cependant refouler ses doutes ne fait qu'apporter plus de confusion mentale .

Citation :

Pourquoi mon être intérieur a t'il besoin d'exprimer ses doutes aux autres ? Pourquoi les encombrer de pensés négatives et (peut être) sans intérêt puisque JE n'ai pas les réponses ? Ne peux t'il être patient ?Est-ce un appel à une compulsion des éléments soulevés ? Aime t'il soufririsous l'aiguillon de la mélancolie ?

La question n'est pas tellement de savoir "pourquoi" mais plutôt "comment" cesser d'être le jouet des doutes .
Pourquoi sommes nous le jouet des doutes? peut être est ce une façon d'occuper le mental ?
Comment ne plus être le jouet de ses doutes? en apprenant à ne plus s'identifier au mental ?

Oui le mental aime souffrir sous l'aiguillon de la mélancolie...

Citation :

Douter signifie aussi ne pas savoir, ne pas avoir de réponse, pourquoi ne me fais-je pas baigner dans un bain d'amour et d'acceptation de l'instant passé ? Pourquoi ais-je du mal à croire en la sincérité sans réfléchir... Aurais-je peur de ma propre naïveté ??:

Oui sans doute ( ) as tu peur de ta propre naïveté car ta sensibilité a dû , comme bcp d'entre Nous, être malmenée...

Citation :

Je cherche à bien faire, et il fut une époque où je me crûs sado-maso avec moi-même (rire)...
Douter est un mécanisme aussi, n'y a t'il pas d'autres chemin que celui de cette souffrance??:

Oui , douter est un mécanisme mental , bien sûr qu'il y a d'autres chemins que celui de cette/la souffrance.(voir de nombreux topics sur le forum à ce sujet).

Citation :

Me mettre à douter suite à n'importe quelle expérience m'empêche d'en tirer l'essence car je deviens méfiante. Tout mon travail en amont est remis en question, et souvent je me rends compte que mon doute à crée une nouvelle erreur, qu'il m'a dévié de ma voie... et m'entraine sur une pente glissante parce qu'il m'attire avec mes blessures, et me pousse à envisager une nouvelle voie idiote et pleine de blocages egotiques.;

Oui , belle description du mécanisme mental/infernal du doute .

Citation :

Si le doute n'était pas, je n'évoluerais certes pas, mais en même temps...
PSuit... j'aimerais être enfin "guérie"...

En vérité , même s'il permet quelques questionnement/réflexions intérieures , le doute systèmatique n'apporte jamais de réponses , c'est plutôt un cercle vicieux , un jeu du mental /ego , un automatisme mental qui permet de ne pas vivre dans l'instant et éloigne de la réalité / vérité de la vie comme elle est .

On peut "guérir" , se libérer , en observant ce mécanisme en soi sans entrer dans son jeu .
Observer comment le mental met en branle de façon systématique le mécanisme du doute , sans s'identifier à son contenu .



J'ai bien aimé ton texte , je l'ai trouvé très spontané et reflétant bien un des mécanismes de l'univers mental .

Bienvenue Jad , tite soeur astrale ,

Voici un cadeau de Bienvenue :

"La Vie n'est pas un problème à résoudre mais une Réalité à Expérimenter..."

Bouddha

Bonjour Jad,

En prenant en compte tes propres mots, que tu écris en envisageant tous leurs sens, je voudrais rajouter à ce a été dit que tes doutes ne sont pas forcément nuisibles... En ce sens, peut-être que tes doutes sont une sorte de crainte (de peur) d'aller vers une souffrance, mais "la direction" de cette souffrance parait être quand même la voie de tes intuitions... Parfois, le chemin est difficile, encombré de nombreux obstacles mais une fois ces points "traversés" il apparait la libération !

Si tu es vraiment à l'écoute du ressenti de tes intuitions, de ton coeur, de ta conscience, de ton âme je pense qu'il ne faut pas douter mais avancer, les obstacles (peurs, craintes, etc.) s'effondreront plus facilement.

Ce n'est qu'un avis mais j'avais envie d'intervenir ici.

Voici un petit exercice que je fais quand je me sens envahie par trop de doutes. Des doutes sans queue ni tête et qui ne me rapporte rien d'autre qu'une obsession malsaine.

Je l'ai prends tous (j'en fais un gros paquet), je les mets sur mon dos et je les emmène aux pieds de Jésus Christ. Je lui dit : voilà je t'ai apporté mes doutes qui me pourrissent mon quotidien en ce moment, peux-tu t'en charger Stp?

je sais que ce n'est pas un problème pour lui, tout ce qu'il touche se transforme en énergie d'Amour. Je profite de cet instant pour recharger mes batteries, me faire cajoler un instant. Accepter de retourner dans mon rôle d'Être Humain. Une petite prière de remerciement et hop je retourne à mes occupations.

Comme l'a dit Smehen, le doute provient de notre mental. Celui-ci nous envoi des parasites d'illuision qui viennent brouiller notre vue.

je ne pense pas qu'il faille lutter contre les doutes, mais plutôt s'en servir pour aider à retrouver le chemin de la Voie qui nous mènera à notre équilibre personnel.

Tu parles de souffrance, est-ce celle qui est liée à tes doutes ou celles qui liées à ta sensibilité, ta naîveté, te fais douter?

Pour moi, (cela n'empêche pas que j'en sois encore victime) la souffrance émotionnelle et donc les doutes qui s'y rattachent ne sont que des leurres qui nous éloignent d'une autre réalité (notre Soi) dans le but de nourrir notre Ego.

Mais certains doutes peuvent être, justement le moteur de notre évolution spirituelle. Car, ce n'est que mon avis, ne pas douter ne peut que nous enfermer dans un raisonnement qui va à l'encontre de notre véritable essence qui (toujours de mon point de vue) est l'expérimentation de notre Soi.

Je te souhaite de trouver la sérénité avec ou sans tes doutes.

Bonjour jad

Moi aussi j'aime beaucoup tes mots et ta manière de retranscrire ton/tes vécu(s) intérieur(s)...

En parcourant tes écris, deux (ou trois ) choses me sont venues à l'esprit.
Tout d'abord que douter permet aussi la démarche de savoir se "remettre en question", dans une quête d'évolution et d'épanouissement personnel (et par là même, dans les relations aux autres aussi).

Maintenant, il est vrai que dans tes écrits transparait un doute perpétuel, déstabilisant, qui te ronge et t'entrave finalement pour pouvoir tirer du positif dans les expériences que tu vis.
Pierre évoque un peu plus haut "l'intuition", et ça fait aussi partie des choses que m'ont inspiré tes écrits.

Le doute est nécessaire à mes yeux, mais quand il devient "chronique" à ce point, n'est-il pas le signe qu'il manque un minimum de confiance en son intuition et donc en soi-même ?
(Je dis "un minimum" car une trop grande confiance en soi peut parfois aussi faire dangereusement déraper dans les ornières...)

C'est une question d'équilibre, de juste milieu, qui passe certainement par la connaissance de soi et la conscience de soi...(vaste programme...)
Et en étant au maximum honnête avec soi-même (et par là même avec les autres).

Et peut-être aussi apprendre à s'aimer un peu, à être plus doux avec soi-même, et de cette manière pouvoir entendre la "petite voix" intérieure qui ne demande qu'à s'exprimer si on lui en laisse la place... et grâce à elle, rester au maximum en accord avec soi-même...

coucou Jad

bein bienvenue au club...toute ma vie est comme ça; le doute permanent de moi-même; manque de confiance; honte de soi; peur depas être à la hauteur; et bizzarement ce qui m'empêche d'être moi sans retenue; c'estparce que je me vois faire, répondre et du coup j'anticipe l'instant à venir et c'est pas la cata mais presque à mes yeux et j'aimerais faire comme l'autruche ou disparaître comme une petite souris et au lieu de ça je suis rouge pivoine, sais pas quoi répondre bref s'en ai de la timidité mais le pire c'est qu'en plus je doutes des autres; j'interprète disons mal et ça en devient problématique; je prends tout comme un affront

pourtant je croyais être passer au dessus de ça mais visiblement non...hier au téléphone j'ai parlé à une amie et je lui ai raconté que je doutais de la sincérité d'une amie et elle m'a dit je me souviens quand elle me parlait de toi quand tu te lâchais quand t'avais bu;elle disait regarde ça c'est la vraie virginie; biensûr l'alcool est dangereux pour la santé mais ils ont raison, encore une personne que je ne connaissais pas avant m'a vu à un repas puis en soirée et il m'a dit c'est le jour et la nuit; je me poses aucune question; juste envie de profiter du moment et comme m'a dit cette amie ça fait longtemps que tu fais ce travail sur toi; j'essaye de trouver cette équilibre mais c'est pas évident mais y'a un mieux quand même...tout ça pour dire que les doutes pour moi c'est ma conscience;ils sont là pour me dire; petite regarde tu en es là et juste en prenant un peu de recul avec une bonne dose de compassion pour soi; de refaire les mêmes erreurs ou de faire du surplace; au moins on en a conscience et au fond on sait pourquoi on en est là

la compassion peut commencer aussi par les autres; de toute façon je crois que n'importe quel chemin ou voie qu'on emprunte; on aura le même résultat; l'amour tout se recoupe là aux croisements, intersections; dans moncas ça serait de pas refouler mes sentiments, mes émotions mais plutôt en parler au moment où je les ressens; ça serait ma clé parce que je fais le chemin inverse j'encaisse je refoule; le premier pas à faire est dure parce que ces des années de conditionnements mais je crois que je n'ai que ça à faire pourtant un pas

un collègue aujourd'hui m'a dit; il ne faut pas se sous-estimer;on est comme on n'est et c'est ça mon problème j'ai peur qu'on me prenne pas tel quel donc je cache, je me cache; je joue à cache-cache avec moi; c'est balot quand même parce que même si on a plusieurs vies;celle là je l'aurais pas vécu à fond; sacrilège!!!

bref je sais pas si tes doutes sont mes doutes mais en tout cas tu peux te faire confiance c'est ta conscience qui te le soulignes chaque fois que tu doutes; enfin c'est ce que je crois

on doutes pour que de jour en jour on ne doutes plus; tout est bon apprendre!

des bisous ensoleillés

[b]Je l'ai prends tous (j'en fais un gros paquet), je les mets sur mon dos et je les emmène aux pieds de Jésus Christ. Je lui dit : voilà je t'ai apporté mes doutes qui me pourrissent mon quotidien en ce moment, peux-tu t'en charger Stp? [/b]

Je suis emerveille par tant de FOI...

Herve

Herve a écrit:

[b]Je l'ai prends tous (j'en fais un gros paquet), je les mets sur mon dos et je les emmène aux pieds de Jésus Christ. Je lui dit : voilà je t'ai apporté mes doutes qui me pourrissent mon quotidien en ce moment, peux-tu t'en charger Stp? [/b]

Je suis emerveille par tant de FOI...

Herve

Oui, et moi aussi quand j'ai vu que cela marchait Il parait que dans notre cerveau, il y a une partie spécialement réservée à la spiritualité. Je dois certainement l'activer, je ne sais pas comment cela fonctionne, mais petit à petit je mets en place des astuces issues de techniques prises ça et là et que j'adapte