Travailler ses gammes?

Me revoilà toujours dans le meme optique afin de trouver des pistes de réflexion pour moi travailler sur moi meme.

La question peut paraitre farfelue mais bon je me lance. J'aimerai vos avis, technique personnel ou lecture (en gros n'importe quelle piste) sur le travaille des gammes energetiques.

Je precise qu'il ne sagit pas des gammes que l'on peut tous trouver en fouinant sur internet concernant la note de musique et la couleur associer à chaque chakra meme si c'est un points sur lequel je bosse un peu depuis quelques semaines.

Ma réflexion se pose sur le faite que nous sommes CANAL à l'energie du reiki, donc je pense qu'il est possible de "teinter le reiki" etant donner qu'il nous traverse.

A ma connaissance il existe au moins 5 gammes differentes, là encore la musique semble etre un support propice. D'après moi cela a un rapport avec les frissons que l'on peut ressentir en écoutant tel ou tel morceau (mais il ne sagit là que d'une réflexion).

Alors si chacun apporte son schmileblic sa m'aidera surment à y voir plus clair.

Merci à vous

(si la question n'est pas clair n'hesiter pas à le souligner et à demander des precisions)

Bonjour,
j'aimerais bien y voir plus clair moi aussi , je comprend que l'énergie circule en nous , mais je ne saisi pas l'idée de la " teinter " , l'idée de gamme énergétique reste floue pour moi , comme celle de "travailler " ces gammes , je comprend le travail sur soi comme un travail de compréhension et d'étude de soi , par l'attention que l'on peut porter à soi même , par la conscience de soi et la connaissance de soi .

Le travail pour celui qui dort est de s'éveiller , le travail pour celui qui est éveillé c'est de ne pas dormir , du moins c'est comme ça que succinctement je me représente le travail , la conscience est une chose que nous n'avons pas développé , nous fonctionnons sans conscience , nous pensons , nous aimons, nous vivons sans conscience , il ne sert à rien de développer il me semble des illusoires possibilités d'un pouvoir que l'on utilisera sans conscience , la spiritualité n'a pas pour but de développer une faculté quelconque , mais de tourner son être vers Dieu .

Avant de travailler sur soi il faut travailler à élever en soi un éducateur , un psychologue , une personnalité intendante qui n'existe pas encore en nous , qui trouvera le maître intérieure si il le peut ,sinon qui vas travailler sur nous ? nous ?, les " moi" qui travaillent sur d"autres "moi" ne font que se mentir et tourner en rond , nous devons nous éveiller à l'idée que nous dormons , bon courage.

Tiens c'est curieux, j'ai pas eu la même lecture que toi ProfX.
gringoDsables, sans prétention aucune voici ma méthode, pour ce qu'elle vaut...

Tu l'as intuité, les émotions ("frissons") sont un moyen/filtre possible pour teinter l'énergie qui nous traverse. La musique est un bon support pour s'aider, maintenant j'avoue m'en passer assez souvent et m'en servir sans "méditer consciemment". Je note un exemple, pour filer la métaphore :
- au volant, j'ai peur donc pour maîtriser cette émotion forte et violente, je chante. C'est un des rares moments où je me laisse aller à le faire : ceci me permet de canaliser une émotion et donc, de ne pas la subir (oui mais là y'a quoi à voir avec le schmilblick ? me diras-tu. Hé bien, on va ensuite le faire à l'envers !) ;
- en promenade je "fais le vide", je laisse le fourmillement des petites bêtes sur la terre m'envahir comme si j'étais le sol, puis je sens glisser les escargots, ensuite je m'envole avec un insecte ou un petit oiseau, je nage avec les têtards, bref, du "tout bête", c'est le cas de le dire. Je m'ouvre et l'énergie passe "pure", càd non teintée dans le cas qui nous intéresse ici ;
- dans un lieu où je me sens bien, en totale sécurité, je m'ouvre consciemment, le plus totalement possible ou partiellement, selon mon activité (méditation seule ou en faisant une autre tâche - qui n'a souvent rien à voir mais que je veux marquer d'une empreinte). Là, je travaille sur deux plans à la fois : le lâcher-prise, l'énergie circule et je laisse faire en "tâche de fond". Une fois cet automatisme mis en place, je suis avec moi-même et je vais "appeler" une émotion. Ici la musique peut t'aider, mais elle n'est qu'une poussée, ensuite lorsqu'elle s'arrête ou change il faut maintenir la charge émotionnelle, donc c'est parfois un simple "trampoline". Une des plus simples et plus belles est l'Amour, bien sûr. Mais j'utilise aussi la rage (si, si ! quel meilleur moyen que de la canaliser et la dégager ?) ou la sérénité, l'amitié... Bref, des émotions fortes, clairement reconnaissables. Au début il est simple de les envoyer vers un objet pour le charger (et le garder ou au contraire le jeter/détruire) puis ensuite, on s'aperçoit que c'est inutile et qu'on peut tout à fait "balancer" cette énergie, qu'elle sera recyclée et qu'elle n'est pas néfaste en soi, pourvu qu'elle ne soit pas dirigée, évidemment.
Le seul point avec lequel il faut être (et j'insiste sur cette nécessité absolue) clair, c'est son objectif, son intention. On peut tout à fait ressentir une bonne grosse colère/rage/frustration. C'est permis, nous ne sommes pas des saints. Mais on ne doit pas la rebalancer sur autrui ! Du coup, quand on perd son calme par la suite ce petit exercice est super pratique car en une ou deux respiration on peut littéralement purger ce sentiment et rester zen face à son vis-à-vis. C'est un truc tout bête, mais bien utile au quotidien

Enfin, si tu es meilleur chanteur que moi, rien ne t'empêche de chanter pendant cet exercice. C'est facile, tu peux "colorer" les notes et visualiser le spectre qui change. Cela m'arrive surtout pour la tristesse. Sur les couleurs, je ne dirai qu'une seule chose : laisse-les libres. Amour et rage peuvent être rouges, certes, mais pas toujours. Le camaïeu varie et plus il s'étoffe, plus tu gagneras en intensité. Laisse venir, laisse faire. Et si tu crois perdre le contrôle ou être submergé et que cela t'effraie : arrête de chanter ou murmure, tout simplement.

Bon courage.

C'est amusant ça, cela fait des années que je prends des cours de chant sans prétention avec une prof qui fait beaucoup d'exercices dans le corps.

Pour elle, il y a tout un travail de vibration dans le corps à faire pour bien chanter.
En gros un corps tendu ne résonne pas bien et donc ne chante pas bien.
Si le corps est tendu le plus souvent c'est que le mental lui en donne l'ordre consciemment ou inconsciemment.
Par exemple vu que je suis un homme et quand je dois monter dans les aigus, inconsciemment je me dis "oh la la" je vais pas y arriver c'est trop haut. Que se passe t-il ?
Bien les muscles de la tête, surtout de la nuque sont déjà en alerte et revêche avant même de chanter et donc l'aigu ne pourra pas bien sortir puisque la tension des muscles à différents endroits va empêcher lé résonance fragile et rapide des sons aigus.

Elle me fait donc faire tout un tas d'exercices, destinés dans un premier temps à "entendre" le son dans le corps et à le positionner correctement (par exemple on nourri un aigu en bas dans le ventre et non en haut dans la gorge).
Ensuite Viennent exercices destinés à piéger le mental afin que ce dernier ne sache comment réagir, et donc laisser un peu tranquille ses à priori bloquant (par exemple chanter la tête en bas, ou rapidement, ou avec des exercice corporels associés qui font que le mental se concentre sur la situation et non le son".

Enfin arrivent les exercices de résonance où cette fois ci on va être dans le son.
Car une fois que le son sort il résonne avec une émotion, cette même émotion que le mental cachait en bloquant la résonance.

Si bien sur il existe un son, une note pour chaque chakra, il n'y a pas d'obligation de situer ce son physiquement ou intentionnellement dans la zone du chakra, un peu comme il n'y a aucune obligation de profiter du soleil en s'exposant sur une plage alors qu'on peut le faire sous un arbre.
C'est libre à chacun, notre corps capte ce qu'il lui faut la plus part du temps.

Après c'est compliqué et je n'ai pas encore tout bien saisi car je n'ai aucune compétence musicale. Mais un son, une note, une vibration, une résonance, aucun de ces mots n'est pareil.

D'une certaine façon il existe des notes précises adaptées à l'humain, à sa culture, à son époque. (les occidentaux chante en ton et 1/2 ton, les orientaux en 1/4 de ton, et le la actuel n'est pas le même qu'il y a 200 ans)
Il y a des dissonance, des harmonies, mais souvent c'est un ensemble, une ambiance qui ne saurait être d'une règle absolue (comme la musique contemporaine). il est certains que certains ensembles de musique très joviaux vont ma avec un drame.... encore que.... tout est question de style.

Ce que je crois c'est que nous sommes des corps de vibrations sur différentes gammes, différentes harmonies-disharmonies, et que ceci est changeant selon nos humeurs même si il existe une certaine référence de base.

Un son quelconque qui nous touche va confronter sa vibration son intention à notre propre vibration, notre propre intention.
Nous pouvons alors résonner avec ce son nous en nourrir et qui sait "chanter" avec ce son et créer une mélodies unique qui va nous nourrir et éventuellement modifier un peu notre corps vibratoire désormais riche de cette expérience.
Bien sur l'inverse est possible, nous pouvons refuser la résonance avec ce son (créer une résonance contraire qui l'annihile ou le renvoie ) nous pouvons aussi le laisser résonner mais à contre coeur c'est à dire "subir" ce qui pourrait se traduire par laisser parler une partie de nous qui nous cause problème peut être aussi dans le but de s'en libérer.

En tout cas je sais que personnellement je chante souvent tout seul, dans la voiture du n'importe quoi pour me libérer de certaines émotions.
Les sons et les mélodies qui sortent, les mots, les intentions deviennent alors un dialogue avec soi même ou le but est peut-être de recréer la résonance "vrai" de notre être un peu pollué par le monde extérieur et l'interprétation que nous en avons.
En tout cas c'est assez incroyable de voir le monde et ses problèmes "disparaître" quelques minutes quand on se laisse porter sur sa résonance.

intéressant ce fil.
le chant sacré en groupe a été ma pratique principale depuis très longtemps et c'est encore ce que je préfère, de loin.
cela m'a apporté des bonheurs immenses, indescriptibles, un recentrage sur moi même, et un épanouissement de ma sensibilité, de mon coeur. cela nettoie subtilement et éveille ce qui doit être éveillé éventuellement, si cela a un intérêt, et il n'y a rien à calculer je crois.
je n'associe donc pas cette pratique avec des couleurs ou des choses qui peuvent distraire l'esprit, tout doit être tourné vers le Divin selon moi, dans l'abandon, la détente et la ferveur et c'est Lui qui octroie des Grâces..
l'essentiel étant d'avoir la colonne vertébrale droite et sans tension, afin que les énergies du corps puissent circuler de façon optimale. je chante assis par terre en ce qui me concerne, jamais assis sur une chaise ou debout. comme en méditation, car c'en est une !
Je crois que la concentration, la ferveur soutenue envers le Divin, purifie l'esprit et le coeur et finalement élève l'âme de telle sorte que l'on est beaucoup plus heureux, centré, détaché et fort dans la vie de tous les jours. c'est un chemin spirituel.

Oui, le chant sacré est une pratique méditative, un chemin direct vers Dieu... c'est un yoga, une méditation, un art martial, tout ce qu'on veut...

et c'est une merveille.

Rien que de m'asseoir par terre avec mes livres de chant occasionne l'éveil d'une ferveur, une concentration solennelle, avec larme à l'oeil parfois, un très grand bonheur, comme si Dieu était là...

et Dieu est là.

je crois que c'est dans la Bhagavad Gita, que Krishna disait à Arjuna : "Ceux qui chantent sur mon nom, ô arjuna, en réalité, je suis au milieu d'eux..."

Je vous remercie pour ces reflexions qui m'apportent un soutien et un élargissement d'esprit.



Ce que vous exprimer tend vers mes intuitions à savoir que la musique sert de "trampoline" (j'aime bien l'expression).

Grace à vos remarque je vais m'axer sur trois points :

-Elargir les styles musicaux car je pense qu'il eveilleront en moi d'autres registres émotionnelles donc d'autres "teintes" à priori

-Faire durer la vibration après l'arret de la musique puis essayer de recontacter cette sensation sans musique à terme

-Mettre en place cette pratique en dehors de mes periodes de méditation et de reiki comme les exemples de Yanael l'illustre bien

-Essayer de pièger mon esprit rationnel en tentant des écoutes dans des positions atypique comme le suggere Loryan.

L'approche du chant vas etre difficile pour moi j'ai la gorge un peu encrassé mais sa peu etre un plus pour faire sauter quelques bouchons!

Allez je branche ma chaine hi-fi pour tester tout sa. Bon week à tous

gringoDsable a écrit:

L'approche du chant vas etre difficile pour moi j'ai la gorge un peu encrassé mais sa peu etre un plus pour faire sauter quelques bouchons!

Bah, si ça peut te consoler : je chante faux, au moins les premières minutes
Reviens nous raconter la suite, je suis curieuse de voir ce que tu auras à nous apporter comme expérience et améliorations à nos astuces.

Je ne crois pas que la technique soit une chose primordiale dont il faille se préoccuper à l'excès...
en tout cas, pas pendant un moment...

Je préfère penser que c'est le coeur qui compte, ainsi que la canalisation du chant vers ce qui nous semble le plus élevé possible... cela a un effet subtil puissant autre que ce que l'on voit au niveau "énergétique"...

Si nous chantons pour l'homme, nous recevrons ce que l'homme peut donner... des fois quelque chose, parfois peu, parfois rien, n'est ce pas...

Si nous chantons pour le Divin...
nous avons reçu ce monde, ce corps, et nous pouvons recevoir l'éternité et l'Amour...

Suis bien d'accord GreenMan.
Il y a un support que je n'ai pas évoqué, c'est le dessin/la peinture (ou le collage, le scrapbooking, la couture, le crochet, bref... la création manuelle et/ou picturale). Là encore il est possible d'en faire un mode de "lâcher prise" et de transcender ses émotions pour les figer et teinter l'énergie avec. L'ouverture a lieu, la répétition ou au contraire la brisure du rythme jouent tout autant, mais il me semble, pour avoir une pratique "multi supports" totalement païenne, que ce sont des modes d'expression très subtils dans leur maîtrise et pas les plus évidents à saisir de prime abord. Il faut d'ailleurs être prêt à bien des surprises quant aux résultats, qui sont carrément surprenants !
Attention, le chant (dès qu'on dépasse mon niveau de rien du tout) demande lui aussi beaucoup de choses hein, simplement il semble souvent plus accessible et comme on peut chanter a capella, sans aucun outil particulier, il est assez économe et facile à trimballer partout