Cessez d’être gentil, soyez vrai ! Thomas d’Ansembourg

Rappel du premier message :


Après avoir lu ce livre, j'ai eu quelques synchronicités qui m'ont amenés à participer à 2 ateliers un sur la communication non-violente et un autre sur la communication transformative pour constater que nous sommes des maladroits de la communication, nous avons du mal à rester dans l'écouter sans interférer sur l'autre avec nos propres idées, nous confondons écoute et conseils et nous avons du mal à exprimer nos besoins et nos sentiments. Et tout cela avec un manque d'empathie, d'observation et de conscience sur nos sentiments, un manque de vocabulaire pour exprimer ce que l'on ressens et retranscrire nos besoins.

Et vraiment, ce n'est pas facile de prendre conscience de ce défaut de communication et de réapprendre à communiquer de façon saine pour soi et pour les autres. Mais petit à petit en travaillant sur l'écoute et la conscience de ce qui est dit et de ce que ressent l'autre, la communication devient humaine. Quel bonheur d'être enfin compris sans être jugé, d'être entendu sans recevoir en retour du 'tu devrais", "tu dois", "il faut que tu".

Les clés sont :
L'observation
L'accueil
L'identification du besoin
Savoir faire une demande




Extrait :
Le sentiment fonctionne donc comme un signal lumineux sur un tableau de bord, il nous renseigne sur le besoin: un sentiment agréable à vivre indique que le besoin est comblé, un sentiment désagréable à vivre indique qu’il ne l’est pas. Il est donc précieux de connaître cette distinction clé afin d’identifier ce dont j’ai besoin. Car plutôt que de me plaindre de ce que je ne veux plus et d’en faire souvent part à une personne incompétente pour m’aider, je vais pouvoir clarifier ce que je veux (mon besoin plutôt que mon manque) et en faire part à la personne compétente pour m’aider, cette personne étant le plus souvent moi-même !

D'où le rôle important des smileys !!

Un bon compromis est peut être d'être vrai, sincère,
et accepter que l'on ne peut vider totalement notre sac lors d'une conversation.

Donc faire un travail de synthèse, d'adaptation de notre langage et la modulation, plus ou moins développée, de nos idées en fonction des interlocuteurs.

Indépendamment de nous, on ne dira pas la même chose en fonction des personnes, du moment, du temps disponible, de l'environnement. Mais malgré cela, on peut toujours être sincère.

Tout à fait d'accord avec toi Ours ! Est-il besoin de "cesser" d'être gentil ... le tout ne serait-il pas de savoir être vrai ? d'apprendre à dire non gentiment , mais fermement , de poser des limites , de reconnaître les siennes .. ? C'est passionnant d'apprendre à dire Non ... et cela peut prendre une vie entière ! Le problème avec l'idée que l'on se fait ( que l'on nous a inculquée via les préceptes religieux )de l'amour , de la compassion c'est qu'il faudrait donner , donner sans tenir compte de soi même ...
Cela à mon avis (C'est Sepha qui en parle ) C'est" mal donner" et tu ne peux que t'épuiser ... je sais ,
je suis en formation continue    sur ce sujet    ) mais j'avance ....
Bref ! apprendre le Non gentil auquel on a tout à fait droit , plus que vital pour se respecter dans un premier temps et entretenir des rapports sains avec les autres ...
Pas besoin de migrer Sepha  

Samarcande a écrit:

Cela à mon avis (C'est Sepha qui en parle ) C'est" mal donner" et tu ne peux que t'épuiser ...
Bref ! apprendre le Non gentil auquel on a tout à fait droit , plus que vital pour se respecter dans un premier temps et entretenir des rapports sains avec les autres

Oui absolument

Tout est question d'équilibre, sans tomber dans un extrême ou dans l'autre, on peut rester "gentil" sans être la bonne poire de service, au risque de se laisser piétiner, exploiter, envahir. Ce que je disais sur l'autre sujet, c'est que malheureusement pas tout le monde ne fait le discernement, afficher ne serait-ce qu'un sourire et on vous demande la Lune sur un plateau Savoir dire non c'est aussi rester en accord avec soi-même, s'affirmer et se faire respecter, et ça peut même parfois rendre bien plus service que l'inverse. Pour ma part il n'est pas question de céder au chantage, à la peur du rejet ou que sais-je encore... Je m'en fiche.