la lumière

lorsque je me couche, dans le noir je voie une lumière comme une lampe allumée, alors que j'ai les yeux fermes, j'ouvre les yeux la lumière s'estompe, qu'en pensez vous ?
corine

J'en pense que c'est ton troisième oeil qui joue les guirlandes de Noel

Oui , c'est ta Lumière Intérieure qui se révèle à Toi

Apprécie c'est un Cadeau Divin .

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but de l'incarnation
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http://revue.shakti.pagesperso-orange.fr/phosphen.htm

où bien voit tu des phosphènes tout simplement , regarde si le lien te parles .

En effet, cela a de fortes chances d'être des phosphènes ; parfois la rétine reste imprimée de la lumière qu'on vient d'éteindre, le cerveau reçoit les impulsions. On ne les voit pas quand la lumière est allumée, puisque l'environnement est trop clair. Rien d'inquiétant, de miraculeux non plus d'ailleurs. Cela dit, par la concentration, on peut créer une réelle lumière virtuelle, les yeux fermés : un peu comme quand on rêve, il arrive bien qu'il fasse jour dans le rêve.

non les phosphenes sont plutot une image inversées de la lumiere du a la persistance retinienne, mais ils s'estompent assez vite en quelques minutes, de plus ils sont statique et bougent avec les yeux,
l'energie que l'on voit quand le 3ieme oeil s'active devient de plus en plus visible au fure a mesure que l'on ce centre dessus, elle change de couleur et bouge, on ne peu pas la situer dans l'espace car elle n'est pas vue par les yeux, elle parait ce confondre avec notre vue et en meme temps ne pas en faire parti

que les mouvements de tête favorisent l'éveil des pouvoirs de l'esprit,
les phosphènes sont beaucoup plus transmissibles par télépathie* que les pensées ordinaires, mais que cette transmission par contre dépend de la distance et de la disposition émetteur / récepteur,
par visualisation de balancement, corps physique immobile, juste avant de s'endormir, la sensation de séparation du corps et de l'âme se produit, avec un peu d’entraînement,
l'association phosphène / méditation conduit à la vision spirituelle.


tu devrait lire le lien aklan sur les phosphènes en faites il y a d'autre façon de les nommer ..

Oui, les phosphènes s'estompent rapidement ; c'est un phénomène naturel et physiologique. Je pense que cela dépend de la rétine aussi, ce qui fait que certains yeux y sont sans doute plus prédisposés que d'autres. Mais cette impression fugitive de lumière, c'est bien ce que décrit Corine : "lorsque je me couche, dans le noir je voie une lumière comme une lampe allumée". Je ne sais pas trop ce qu'Aklan appelle le 3e oeil, mais comme dit, si c'est au moment de fermer les yeux, c'est purement physiologique et il n'y a pas de raison que cela donne lieu à la moindre prise de tête. Sinon, comme je le disais, notre esprit est capable de créer une lumière virtuelle, en pensée ou dans les rêves, où elle ressemble à la lumière externe, car c'est ce dont nous avons l'habitude. Nous recréons un éclairage virtuel similaire à l'éclairage solaire (ou des lampes). Je ne doute pas que les grands méditants puissent arriver à des visions entre autres de lumières, comme celles du moment de la mort, telles que décrites dans le chamanisme, mais mêmes eux, pas juste en venant de fermer les yeux! Un minimum de profondeur méditative s'impose. D'ailleurs, ces lumières, je pense qu'on ne les voit pas (donc si Corinne les voit, ce n'est pas cela), on les perçoit, elles sont en nous en même temps qu'à l'extérieur.
A force d'avoir envie d'expériences spirituelles, on prend tout pour des expériences spirituelles et on s'égare : les textes traditionnels l'expliquent bien (voir par ex les guides de méditation vipassiana).

je vois chaque jour briller la lumière en moi et ce depuis trente sept ans et autant de fois que je le veux et aussi longtemps que je le veux. Il me suffit de m'assoir en méditation et de pratiquer la technique yogique appropriée.
Cette lumière n'est pas due à la résistance rétinienne et ne brille qu'à l'intérieur de moi, derrière mes yeux fermés.
Elle est toujours la même, n'étant pas le fruit d'un délire psychique. Quand je rencontre des disciples qui pratiquent la même méditation ils me décrivent la même lumière. Elle varie selon notre degré de concentration, d'abandon à elle de ''pourcentage'' de nous (notre vrai nous) qu'on lui donne allant de la ''simple'' tache blanche à une lumière où l'on se fond, qui nous dépassse et dont on ne voit pas les limites.
Sa vision apporte la joie, la dévotion et le discernement...

Smehen a écrit:

Oui , il ne me semble pas que ce que décrit Corine soient des phosphènes .
Les phosphènes ne sont pas une Lumière Intense et Douce en Soi mais apparaissent plutôt comme un riche jeu de lumières multicolores , souvent des sphères , sur un fond noir .


https://spiritpartage.forumactif.com/t3788-connaissez-vous-le-phosphenisme

comment est-ce possible smehen , alors que josé lui obtient ce même résultat en pratiquant une méditation ???
pouvons nous "voir la lumière" comme ça spontanément sans rien faire d'autre que de fermer les yeux ???? je ne comprends pas trop là ...

bien sûr que l'on peut voir la lumière spontanément, sans technique de méditation: Elle est en nous, une des manifestations du pràna et n'a pas besoin d'une initiation ou d'une technique pour être en nous.
On la voit souvent sans identifier ce que l'on a vu et sans en connaître l'importance. L'utilité de l'initiation et de la technique yogique est la reproductibilité de cette vision, sa stabilité et l'intensité: C'est une chose de voir la lumière par hasard au détour d'un état de paix intérieur lié à diverses causes, drogue, alcool, méditation, prière, état de conscience modifié, caisson d'isolation sensoriel, accident etc....C'est autre chose de s'assoir et de regarder cette lumière en toute conscience avec la possibilité d'entrer en elle et de s'y retrouver.
L'initiation, la technique qu'elle révèle et sa pratique quotidienne permettent cela.

sandra22 a écrit:

pouvons nous "voir la lumière" comme ça spontanément sans rien faire d'autre que de fermer les yeux ???? je ne comprends pas trop là ...

Pourtant la Lumière , on en parle dans toute les traditions et en particuliers dans le Christianisme .

Dans la Bible il est souvent fait référence à la Lumière , le Christ en Soi .
C'est une energie vibratoire très forte , c'est notre Véritable Identité .

Il arrive à une étape de son parcours de voir/ressentir une Lumière Intense (comme sur l'image de José) en Soi quand on ferme les yeux (souvent avant l'endormissement ) .
Comme il arrive aussi d'entendre de la Musique Céleste (souvent des cloches ).

Ces expériences révèlent de façon plus flagrante l'intégration de l' Identité Lumineuse (Christique) , elles ne se commandent pas , c'est un processus naturel , auquel il ne faut pas accorder une importance majeure .

"Que la Lumière Soit !

Et la Lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont point vue."

Je suis d'accord avec Smehen qu'il ne faut pas accorder une importance majeure à ces phénomènes. C'est ce que tous les enseignements disent, d'ailleurs.

Ainsi, je crois bien peu prudent de faire croire à la personne qui voit de la lumière avant de s'endormir qu'elle a des perceptions mystiques ou spirituelles. D'abord, parce que nous ne la connaissons pas, nous ne connaissons pas son parcours spirituel et nous ne savons pas comment elle en est arrivée là (visiblement, elle a envie qu'on lui dise que son "oeil" mystique s'ouvre, mais on devrait sans doute être plus circonspect).

Ensuite, parce qu'il peut y avoir de toutes autres explications, en particulier physiologiques (l'oeil des myopes, est différent, on est plus sujets aux phénomènes visuels non sollicités, qu'ils soient de type lumière blanche ou multicolore - c'est la même chose d'ailleurs, la blanche c'est le spectre lumineux condensé). Certains troubles de l'oeil sont provoqués par la tension artérielle, etc. Donc, il pourrait aussi être prudent de voir un ophtalmo... entre autres choses.

Enfin, parce que voir de la lumière, même si c'est une lumière "spirituelle", n'est pas un but en soi. Et ce n'est finalement pas grand chose.

Par conséquent, je suis très gênée par la déclaration de José qui nous dit qu'il voit cette lumière depuis 37 ans (ça, tant mieux pour lui) et que le but de la méditation serait "la reproductibilité de cette vision" (là, c'est franchement dangereux) : je crois que tu as effectivement vu quelque chose un jour, puis que tu t'y es attaché et que ce que tu as fait depuis, c'est reproduire la sensation (ou la révélation si tu préfères). Ce qui est sans doute la meilleure façon de ne plus aller de l'avant. Comme tu le dis, d'ailleurs (ton lexique est très significatif, un freudien en ferait ses délices) : "une technique" - oui, pas plus. La comparaison avec la drogue et l'alcool est intéressante aussi : on voit bien pourquoi les enseignements mettent en garde contre un attachement au vécu de la méditation ; parce que la méditation peut devenir une drogue. Et ce n'est pas ce qu'on veut, n'est-ce pas? Troquer une drogue physique contre une autre, même spirituelle.

Merci pour ces intéressantes réflexions plantamare

plantamare a écrit:

Je suis d'accord avec Smehen qu'il ne faut pas accorder une importance majeure à ces phénomènes. C'est ce que tous les enseignements disent, d'ailleurs.

Ainsi, je crois bien peu prudent de faire croire à la personne qui voit de la lumière avant de s'endormir qu'elle a des perceptions mystiques ou spirituelles. D'abord, parce que nous ne la connaissons pas, nous ne connaissons pas son parcours spirituel et nous ne savons pas comment elle en est arrivée là (visiblement, elle a envie qu'on lui dise que son "oeil" mystique s'ouvre, mais on devrait sans doute être plus circonspect).

Ensuite, parce qu'il peut y avoir de toutes autres explications, en particulier physiologiques (l'oeil des myopes, est différent, on est plus sujets aux phénomènes visuels non sollicités, qu'ils soient de type lumière blanche ou multicolore - c'est la même chose d'ailleurs, la blanche c'est le spectre lumineux condensé). Certains troubles de l'oeil sont provoqués par la tension artérielle, etc. Donc, il pourrait aussi être prudent de voir un ophtalmo... entre autres choses.

Enfin, parce que voir de la lumière, même si c'est une lumière "spirituelle", n'est pas un but en soi. Et ce n'est finalement pas grand chose.

Par conséquent, je suis très gênée par la déclaration de José qui nous dit qu'il voit cette lumière depuis 37 ans (ça, tant mieux pour lui) et que le but de la méditation serait "la reproductibilité de cette vision" (là, c'est franchement dangereux) : je crois que tu as effectivement vu quelque chose un jour, puis que tu t'y es attaché et que ce que tu as fait depuis, c'est reproduire la sensation (ou la révélation si tu préfères). Ce qui est sans doute la meilleure façon de ne plus aller de l'avant. Comme tu le dis, d'ailleurs (ton lexique est très significatif, un freudien en ferait ses délices) : "une technique" - oui, pas plus. La comparaison avec la drogue et l'alcool est intéressante aussi : on voit bien pourquoi les enseignements mettent en garde contre un attachement au vécu de la méditation ; parce que la méditation peut devenir une drogue. Et ce n'est pas ce qu'on veut, n'est-ce pas? Troquer une drogue physique contre une autre, même spirituelle.

j'aime beaucoup ton bon sens plantamare , et surtout la justesse de ton analyse , merci à toi ...

"Personne n'allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière.
Ton oeil est la lampe de ton corps. Lorsque ton oeil est sain, tout ton corps est éclairé ; mais lorsque ton oeil est en malade, ton corps est dans les ténèbres.
Prends donc garde que la lumière qui est en toi ne soit ténèbres.
Si donc tout ton corps est éclairé, n'ayant aucune partie dans les ténèbres, il sera entièrement éclairé, comme lorsque la lampe t'éclaire de sa lumière." (Luc 11, 33-36)





....Ce passage de l'Evangile de Luc nous invite à ouvrir notre vision intérieure, celle qui pourfend l'illusion de la forme pour plonger dans la réalité nouménale, au-delà des apparences. Pour ce faire, il nous appartient de nous mettre au diapason de la Source de Lumière afin que, par contagion, celle-ci vienne allumer notre lampe intérieure qui à son tour rejaillira sur le monde, dissipant les ténèbres de l'illusion phénoménale. ...

http://www.relianceuniverselle.com/article-23150568.html

http://www.pagesorthodoxes.net/pages-choisies/struve-lumiere.htm

"Une nuit, Hermès eut la vision d’une Forme de lumière qui lui révélait la connaissance. Il l’interrogea, disant « Qui es-tu? — Toi-même », répondit-elle. Ayant cité cette vision d’Hermès, Henry Corbin ajoute : « Qui est le chercheur? Qui est le cherché? » A cette question, Najmoddîn Kobrâ (617/1221) répond : « Le cherché est la Lumière divine, le chercheur est une parcelle de cette Lumière»



Ainsi se présente la merveilleuse histoire d’amour entre la Lumière divine et la lumière qui en émane. Cette dernière ignore le plus souvent son origine, c'est pourquoi elle cherche au-dehors ce qu’elle possède en elle-même au-dedans. Durant longtemps l’homme porteur de lumière risque de s’égarer en prenant les reflets miroitant pour des réalités. S’apercevant de sa méprise, il comprend que ses sens extérieurs sont incapables de voir la Lumière, de la toucher et de percevoir son appel. Peu à peu ses sens intérieurs naissent mais ils sont encore fragiles, incapables de contempler la plénitude de la Lumière.

Angoissé et parfois devenu la proie d’un abyssal vertige, l’homme se regarde en se demandant qui il est. Par la connaissance de lui-même il perçoit son obscurité, sa noirceur, ses ténèbres. Il ne s’agit pas de les nier mais d’assumer leur transmutation. C’est seulement quand le chercheur aura pu plonger dans sa dimension de profondeur, dans son fond sans fond, qu’il pourra découvrir en lui-même la lumière vivante.

Une démarche analogue est entreprise par la Lumière divine. Elle va au-devant de celui qui la cherche et en qui elle habite. Elle voudrait l’éclairer tout en sachant que son éclat pourrait devenir mortel pour un regard chassieux. Alors, par compassion, elle se tamise; de temps à autre, pour signaler sa présence, elle laisse apparaître une lueur comparable dans sa brièveté à un clin d’oeil. Cette douce lueur peut suffire pour capter et séduire celui qui est parti à sa recherche.

Dans la démarche entreprise par l'homme porteur de lumière les étapes sont nombreuses et long le circuit. Parfois, le chercheur tourne en rond, il se lasse, désespère devant les obstacles et tente de les contourner. Il se laisse distraire et risque d’oublier le but de son voyage. La distance qui le sépare de la divine Lumière lui apparaît infranchissable et par compensation il s’éprend des clartés falotes qui l'emprisonnent. Son ignorance est pesanteur et brume sa cécité. Dès qu’il comprend qu’il doit purifier son coeur pour recevoir la plénitude de la Lumière divine, il se libère peu à peu de sa noirceur. Les anciens alchimistes savaient que sous son apparence obscure, le plomb contient « la fleur d’or ». L’important est de le faire fondre afin que l’or puisse jaillir. Ainsi le coeur de l’homme, dur et froid comme un morceau de glace, fond lentement et de lui s’écoule une eau vive lumineuse, tout éclairée par son propre soleil intérieur : l’image divine. Durant sa transformation le coeur ne s’inquiète pas, les textes de l’Ecriture Sainte le rassurent «Je te débarrasserai de ton plomb » (Es. I. 25); « le plomb est consumé par le feu » (Jér. VI, 29); « Vos péchés deviendront blancs comme de la neige » (Es. 1, 18). L’homme s’attriste seulement de la lenteur de son pas, il voudrait bondir au-devant de la lumière, mais il s’éprouve comme enchaîné par lui-même. La grâce opère, l’homme la reçoit avec allégresse et lui répond en orientant le regard de son coeur vers la source de Lumière. Plus encore, son regard comme cloué devient immobile. Cette immobilité est à la fois mouvement et repos, confiance dynamique et abandon.

Soudain voici l’homme porteur de lumière immergé dans son fond ultime. Il comprend que la Lumière divine était toujours présente et qu’il ne le savait pas. Elle attendait avec patience d’être aperçue et aimée. Elle se cachait pour stimuler la recherche; découverte, la voici dévoilée. Elle illumine l’homme qui répondant à sa vocation de lumière quitte ses propres ténèbres : c’est lumière sur lumière, pénétration, fusion des deux lumières.

Une transformation totale s’opère en l’homme. Son coeur devient une flamme comparable à celle qui brûlait, sans le consumer, le buisson ardent. il n’y a plus pour lui de solitude et d’isolement, non seulement il fait couple avec la Lumière divine mais il s’unit à tous les hommes en qui la lumière est vivante ou encore obscurcie. Il participe à l’existence des créatures dont il perçoit le secret lumineux; tout pour lui est miroir reflétant la Lumière divine, il peut parler aux pierres, aux végétaux, aux animaux et ceux-ci lui répondent fraternellement. Ebloui, l’homme de lumière relie incessamment le visible à l’invisible ; d’ailleurs ils ne font qu’un pour lui. N’étant plus stimulé par les événements extérieurs et ballotté par eux, il se libère des formes et des images appartenant au inonde de la manifestation. L’homme devenu lumineux reçoit son mouvement du dedans, la lumière le meut. Par son origine il appartient à une patrie lumineuse; la terre sur laquelle il se trouvait exilé n’était étrangère qu’en raison de son obscurité. Or la lumière est créatrice, le voici donc transformant la terre obscure en une terra lucida. Ainsi, chaque homme, vase de lumière contenant la Lumière divine, transforme le chaos en jardin et la terre en ciel..."


http://www.sion.org/Lumiere.htm

air a écrit:

Merci pour ces intéressantes réflexions plantamare

Oui, très intéressantes réflexions pleines de bon sens et de sagesse