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 L'évangile selon philippe

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sandra22
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sandra22


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MessageSujet: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeLun 8 Nov 2010 - 8:44

Rappel du premier message :

Retour Evangile de Philippe
(1) Un HÈbreux peut faire un HÈbreux et on appelle ce dernier un prosÈlyte, mais un prosÈlyte ne peut pas faire un prosÈlyte. (Certains) sont tels qu'ils sont et font d'autres pareils ý eux parce que ceux-ci le deviennent.

(2) L’esclave n’aspire qu’ý Ítre libre. Il ne recherche pas les biens (ousia) de son maÓtre. Mais le fils, non seulement il est fils mais il peut prÈtendre ý l’hÈritage de son pËre. Ceux qui hÈritent de ce qui est mort sont eux-mÍmes morts et hÈritent de ce qui est mort. Ceux qui hÈritent de ce qui est vivant sont eux-mÍmes vivants et hÈritent de ce qui est vivant et de ce qui est mort. Les morts n’hÈritent de rien. Car comment un mort pourrait-il hÈriter ? Si celui qui est mort hÈrite de ce qui est vivant, il ne mourra pas, mais alors, lui qui Ètait mort, vivra.

(3a) Un paÔen ne meurt pas car il n’a jamais vÈcu pour pouvoir mourir. Celui qui croit ý la vÈritÈ vit, et il court le danger de mourir car il vit.

(3b) Depuis le jour o˜ le Christ est venu, le monde a ÈtÈ crÈÈ, les villes, ordonnÈes (kosmei), ce qui est mort, rejetÈ.

(3c) Quand nous Ètions des HÈbreux, nous Ètions orphelins et nous n’avions qu’une mËre, mais quand nous sommes devenus chrÈtiens, nous avons eu un pËre et une mËre.

(4 et 5) Ceux qui sËment en hiver rÈcoltent en ÈtÈ ; l’hiver, c’est le monde, l’ÈtÈ, c’est l’Eon. Semons dans le monde afin de pouvoir rÈcolter en ÈtÈ. C’est pourquoi il ne convient pas que nous priions pendant l’hiver ; en dehors de l’hiver, c’est l’ÈtÈ. Celui qui rÈcoltera en hiver ne rÈcoltera pas, il arrachera, car ce qui est inexistant ne porte pas de fruit, non seulement il ne produit pas, mais mÍme le sabbat ne produit pas de fruit.

(6) Le Christ est venu en racheter quelques-uns, dÈlivrer les uns, sauver les autres. Ceux qui Ètaient Ètrangers, il les a rachetÈs et il les a faits siens. Et il a sÈparÈ les siens, ceux qu’il donna comme garantie de ses intentions. Ce n'est pas seulement lorsqu'il se manifesta qu'il livra son ’me (psychË) volontairement, mais depuis que le monde existe, il l'a livrÈe. Lorsqu'il le voulut, il vint alors pour la dÈlivrer puisqu'elle Ètait gardÈe en otage. Elle se trouvait au milieu des brigands et elle avait ÈtÈ emmenÈe prisonniËre et il la sauva. Et Il racheta les bons et les mÈchants qui sont dans le monde.

(7) La lumiËre et les tÈnËbres, la vie et la mort, la droite et la gauche sont sœurs les unes des autres ; elles sont insÈparables. C’est pourquoi ni les bons sont bons ni les mÈchants mÈchants, ni la vie est vie, ni la mort est mort. En consÈquence chacun sera dissous dans sa nature originelle. Mais ceux qui sont supÈrieurs au monde sont indissolubles, Èternels.

(8a) Les noms qui sont donnÈes aux choses du monde renferment une grande illusion, car ils dÈtournent la pensÈe de ce qui est rÈel vers ce qui n'est pas rÈel, et celui qui entend le nom ´ Dieu ª ne saisit pas ce qui est rÈel mais ce qui n'est pas rÈel. De mÍme dans le ´ PÈre ª et le ´ Fils ª et ´ l'Esprit Saint ª et la ´ Vie ª et la ´ LumiËre ª et la ´ RÈsurrection ª et ´ l’Eglise ª, et tous les autres on ne perÁoit pas ce qui est rÈel, on perÁoit ce qui n'est pas rÈel, ý moins d'avoir appris ce qui est rÈel.

(8b) Tous les mots entendus dans le monde sont trompeurs. S'ils Ètaient dans l'Eon, ils ne seraient pas prononcÈs dans le monde ý aucun moment, et ils ne seraient pas rangÈs parmi les choses du monde. Dans l'Eon ils ont une fin.

(9a) Un seul nom n'est pas prononcÈ dans le monde, le nom que le PËre a donnÈ au Fils. Il est supÈrieur ý tout. C'est le nom
du PËre. Car le Fils ne deviendrait pas le PËre s'il ne revÍtait pas le nom du PËre. Ce nom, ceux qui le possËdent le connaissent, mais ils ne le prononcent pas. Ceux qui ne le possËdent pas ne le connaissent pas.

(9b) La VÈritÈ engendra les noms dans le monde parce qu'il est impossible de l'apprendre sans noms.

(9c) La VÈritÈ est unique mais en mÍme temps elle est multiple pour que nous puissions, par amour, enseigner cet Unique gr’ce ý sa multiplicitÈ.

(10a) Les archontes voulurent tromper l'homme quand ils virent qu'il Ètait apparentÈ (suggeneia) ý ce qui est vraiment bon. Ils prirent les noms de ce qui est bon et les donnËrent ý ce qui n'est pas bon pour le tromper par les noms et le lier ý ce qui n'est pas bon. Et aprËs cela, s’il leur manifeste de la faveur, ils les enlËvent de ce qui n’est pas bon et les mettent ý ce qui est bon. Ils connaissaient cela car ils voulaient s'emparer de l'homme libre et faire de lui leur esclave pour toujours.

(10b) Ce sont ces forces qui luttent contre l’homme ne voulant pas qu’il se dÈlivre afin de dominer our toujours sur lui comme sur un esclave. Car si l’homme Ètait dÈlivrÈ, les sacrifices d’animaux ne se produiraient plus, ils ne seraient plus offerts ý ces forces. En vÈritÈ, celles-ci sont des animaux, mais aprËs qu’ils Ètaient offerts, ils mouraient. Quant ý l’homme il fut offert ý Dieu, mort, et il vÈcut.

(11) Avant la venue du Christ, il n’y avait pas de pain dans le monde. Ainsi dans le paradis o˜ Ètait Adam, il y avait beaucoup d’arbres pour la nourriture des animaux ; il n’y avait pas de blÈ comme nourriture pour l’homme. L’homme se nourrissait comme les animaux, mais lorsque le Christ, l’Homme parfait (tÈlÈios) vint, il apporta du pain du ciel afin que l’homme se nourrÓt d’une nourriture d’homme.

(12a) Les archontes croyaient que c’Ètait par leur puissance et leur volontÈ qu’ils opÈraient, mais c’est l’Esprit Saint qui opÈrait en secret par leur entremise comme lui-mÍme le dÈsirait.

(12b) La VÈritÈ est semÈe partout, elle qui existe depuis l'origine. Beaucoup la voient lorsqu'elle est semÈe, mais peu la voient quand elle est rÈcoltÈe.

(13) Plusieurs disent que Marie a conÁu de l'Esprit (pneuma). Ils se trompent, ils ne savent pas ce qu'ils disent. Quand une femme a-t-elle jamais conÁu d'une femme ? Marie est la vierge qu'aucune force naturelle (dynamis) n'a souillÈe. Elle est un grand anathËme pour les HÈbreux, qui sont les apÙtres et les apostoliques. Cette vierge qu'aucune force n'a souillÈe est immaculÈe... et les forces naturelles se souillent. Et le Seigneur n'aurait pas dit : Mon PËre qui est dans les cieux, s'il n'avait pas eu un autre pËre, il aurait dit simplement : Mon pËre.

(14) Le Seigneur dit aux disciples : Eloignez-vous de toute maison. Entrez dans la maison du PËre, ne prenez ni n’emporter rien de la maison du PËre.

(15) JÈsus est un nom cachÈ, Christ un nom manifestÈ. C'est pourquoi JÈsus est semblable dans toutes les langues, on l’appelle toujours par le nom de JÈsus. D'autre part, Christ est ´ messie ª en syriaque et ´ christos ª en grec. Il est certain que tous les autres l'ont conformÈment ý leur propre langue. Le ´ nazarÈen ª est celui qui rÈvËle ce qui est cachÈ. Christ possËde tout en lui-mÍme, soit homme, soit ange, soit mystËre, et le PËre.

(16) Ceux qui disent que le Seigneur est mort d'abord puis ressuscitÈ se trompent, car il est ressuscitÈ avant de mourir. Si quelqu'un ne ressuscite pas d'abord, aussi vrai que Dieu est vivant, il ne mourra pas, il est dÈjý mort.

(17) On ne cache pas un objet de valeur dans un grand vase, mais souvent des sommes incalculables sont placÈes dans un vase d’un sou. Il en est de mÍme de l’’me. C’est un objet prÈcieux qui se trouve dans un corps mÈprisable.

(18a) Il y en a qui craignent de ressusciter nus. C’est pourquoi ils veulent ressusciter dans la chair, mais ils ne savent pas que c’est ceux qui sont revÍtus de chair qui sont nus. Ceux qui se dÈpouilleront au point de se mettre nus, ceux-lý ne seront pas nus.

(18b) La chair et le sang ne peuvent hÈriter le Royaume de Dieu. Qu’est-ce qui n’hÈritera pas ? Ce dont nous sommes revÍtus. Mais de quoi sera-t-il hÈritÈ ? Du Christ et de son sang. C’est pourquoi il a dit : Celui qui ne mangera pas ma chair et ne boira pas mon sang n’aura pas la vie en lui. Qu’est-ce que sa chair ? C’est la Parole et son sang, c’est l’Esprit Saint. Celui qui a reÁu cela a une nourriture, une boisson et un vÍtement.

(19a) Moi je bl’me aussi ceux qui disent que la chair ne ressuscitera pas. Tous sont dans l’erreur. Tu dis que la chair ne ressuscitera pas, mais dis-moi ce qui ressuscitera pour que nous puissions te vÈnÈrer ? On dit que l’Esprit est dans la chair, et il y a aussi cette LumiËre dans la chair et aussi la Parole. Quoi que tu dises, tu ne dis rien en dehors de la chair. Il est nÈcessaire de ressusciter dans cette chair lý parce que tout est en elle.

(19b) En ce monde, ceux qui portent des vÍtements sont supÈrieurs aux vÍtements. Dans le Royaume des cieux, les vÍtements sont supÈrieurs ý ceux qui les portent.

(20) C'est par l'eau et par le feu que tout le lieu est purifiÈ, le visible par le visible, le cachÈ par le cachÈ. Il y a des choses cachÈes ý travers celles qui sont visibles. Il y a une eau dans l'eau, et un feu dans l'onction.

(21) JÈsus leur a tout dÈrobÈ car il ne s'est pas rÈvÈlÈ tel qu'il Ètait, mais comme ils Ètaient capables de le voir. Il leur est apparu ý tous : grand aux grands, petit aux petits, ange aux anges (aggÈlos) et homme aux hommes. C'est pourquoi sa parole est a ÈtÈ cachÈe ý tous. Quelques-uns le voyaient croyant se voir eux-mÍmes. Mais quand il apparut ý ses disciples dans la gloire sur la montagne, il n'Ètait pas petit, il Ètait devenu grand, et il grandit ses disciples (mathËtËs) pour qu'ils fussent capables de le voir dans sa grandeur. Et il dit ce jour-lý dans sa reconnaissance (eucharistia) : Toi qui unis la lumiËre parfaite ý l'Esprit Saint, unis aussi les anges aux images que nous sommes.

(22a) Ne mÈprisez pas l’agneau, car sans lui il est impossible de voir la porte.

(22b) Personne ne pourra s'avancer vers le Roi s'il est nu.

(23) Les fils de l'homme cÈleste sont plus nombreux que ceux de l'homme terrestre. Si les fils d'Adam sont nombreux bien qu'ils meurent, combien plus nombreux sont les fils de l'homme parfait, eux qui ne meurent pas mais sont perpÈtuellement rÈgÈnÈrÈs.

(24) Le PËre fait un fils mais le fils ne peut faire de fils car, lý, celui qui a ÈtÈ engendrÈ ne peut engendrer, mais le fils acquiert non des fils mais des frËres.

(25a) Tous ceux qui sont engendrÈs dans le monde sont engendrÈs par la nature (physis), mais les autres par l'Esprit (pneuma). Et ceux-ci crient d'ici-bas vers l'homme, car ils se nourrissent de la promesse du lieu d'en haut.

(25b) Si la parole (logos) sortait de la bouche, elle nourrirait par la bouche et ferait devenir parfait. En effet c'est par un baiser que les parfaits fÈcondent et enfantent. Pour cette raison nous nous embrassons aussi les uns les autres, et nous sommes fÈcondÈs par la gr’ce (charis) des uns et des autres.

(26) Il y en avait trois qui marchaient toujours avec le Seigneur : Marie sa mËre et sa sœur et Madeleine appelÈe sa compagne. Sa sœur, sa mËre et sa compagne Ètaient chacune Marie.

(27) PËre et fils sont des noms simples, l’Esprit Saint est un nom double; or ils sont partout: en haut, en bas, dans l'invisible, dans le rÈvÈlÈ. L'Esprit-Saint est-il dans le rÈvÈlÈ, il est en bas; est-il dans l'invisible, il est en haut.

(28) Les saints sont servis par les puissances mauvaises. En effet celles-ci sont aveuglÈes par l’Esprit Saint, en sorte qu’elles croient servir les leurs, alors qu’elles travaillent pour les saints. C’est pourquoi un disciple posa un jour au Seigneur une question sur quelque chose du monde. Il lui rÈpondit : Demande ý ta mËre, elle te donnera une rÈponse qui n’est pas d’elle.

(29) Les apÙtres disaient aux disciples : Puisse ce que nous apportons (prosphora) recevoir le sel. Ils appelaient Sophia le sel. Sans elle aucune offrande n’est acceptable. Mais la Sophia est stÈrile, sans enfant. C’est pourquoi on l’appelle ´ un peu de sel ª. Lorsqu’ils seront dans leur vÈritable voie, l’Esprit Saint... nombreux sont ses enfants.

(30) Ce que le pËre possËde revient au fils et le fils lui-mÍme tant qu’il est enfant ne se voit pas confier ce qui lui revient. Mais lorsqu’il devient un homme, son pËre lui remet tout ce qu’il possËde.

(31a) Ceux qui ont ÈtÈ conÁus par l'Esprit et qui sont ÈgarÈs, c'est aussi par l'Esprit qu'ils sont ÈgarÈs. En effet, c'est par le mÍme souffle (pneuma) que s'allume et s'Èteint le feu.

(31b) Une chose est Achamoth et autre chose Echmoth. Achamoth est la Sagesse (sophia) absolue (aplÙs). Mais Echmoth est la sagesse de la mort, celle qui connaÓt la mort. C’est la petite sagesse.

(32) Il y a des bÍtes soumises ý l'homme comme le bœuf, l'’ne et autres. D'autres ne sont pas soumises et vivent seules au dÈsert. L'homme laboure le champ avec les animaux soumis et gr’ce ý cela, il se nourrit ainsi que les bÍtes soumises ou non soumises. De mÍme l'homme parfait : il laboure avec les forces (dynamis) qui lui sont soumises, prÈparant chacun ý venir ý l'Ítre. C'est ainsi que tout est redressÈ, soit les bons, soit les mÈchants, et ceux de droite et ceux de gauche. L'Esprit les mËne tous paÓtre et gouverne toutes les forces, les soumises et les non soumises ainsi que les uniques. Il les rassemble et les enclÙt afin que ceux qui le voudraient ne puissent s'enfuir.

(33) Celui qui a ÈtÈ modelÈ (plassein) Ètait de race noble, et tu devrait trouver que ses fils sont d’un noble (eugenËs) modelage (plasma). S’il n’avait pas ÈtÈ modelÈ mais engendrÈ, on trouverait que sa semence (sperma) est noble (eugenËs). Or voici qu’il a ÈtÈ modelÈ et qu’il a engendrÈ. Quelle noblesse (eugeneia) y a-t-il eu en cela ? Il y eut adultËre et ensuite meurtre. Il fut conÁu dans l’adultËre, car il Ètait fils du serpent ; c’est pourquoi il devint meurtrier, comme son pËre, et tua son frËre. Or toute union (koinÙnia) entre personnes dissemblables est un adultËre.

(34a) Dieu est un teinturier. De mÍme que les bonnes teintures, qualifiÈes de vraies, se dissolvent dans les choses teintes en elles, ainsi en est-il des choses que Dieu teinte. Et comme ses teintures sont immortelles, ces choses deviennent immortelles gr’ce ý ses couleurs.

(34b) Dieu baptise dans l’eau ce qu’il baptise.

(35) Il est impossible de voir les choses qui existent vÈritablement sans Ítre comme elles. Il n'en est pas ainsi de l'homme dans ce monde qui ici voit le soleil bien qu'il ne soit pas le soleil, qui voit le ciel et la terre et toutes choses en n'Ètant rien de celles-ci. Mais si tu vois quelque chose de ce lieu-lý c'est que tu es devenu cela. Tu as vu l'Esprit, tu es devenu Esprit. Tu as vu le Christ, tu es devenu Christ, tu as vu le PËre, tu es devenu le PËre. C'est pourquoi ici tu vois toute chose sans te voir toi-mÍme, mais en ce lieu-lý tu te vois car ce que tu vois, tu l'es devenu.

(36) La foi reÁoit, l’amour donne. Personne ne peut recevoir sans la foi. Personne ne peut donner sans l’amour. C’est pourquoi nous avons la foi afin de recevoir, et nous devons aimer afin de donner vraiment, car celui qui donne sans amour n’en a aucun profit. Celui qui n’a pas reÁu le Seigneur est encore un HÈbreu.

(37) Les ApÙtres qui nous ont prÈcÈdÈs, l'appelaient ainsi JÈsus, le NazorÈen, le Messie, c'est-ý-dire JÈsus le NazorÈen, le Christ. Le dernier nom est Christ. Le premier est JÈsus. Celui du milieu NazarÈen. Messie a deux significations: le Christ et le mesurable. JÈsus en hÈbreu est la rÈdemption, Nazara est la vÈritÈ. Donc le NazarÈen est (l'homme) de la vÈritÈ. Christ a ÈtÈ rendu mesurable, et c'est le NazarÈen et JÈsus qui l’ont mesurÈ.

(38) La perle, si elle est jetÈe dans la boue, n’a pas moins de valeur, et si on l’oint d’une substance odorifÈrante, elle n’en acquerra pas davantage, mais elle a toujours la mÍme valeur pour son propriÈtaire. Ainsi en est-il des fils de Dieu ; o˜ qu’ils soient, ils gardent toujours leur valeur auprËs de leur PËre.

(39) Si tu dis: Je suis juif, personne ne bronchera. Si tu dis: Je suis un Romain, personne ne s'en affectera. Si tu dis: Je suis un Grec, un barbare, un esclave, un homme libre, personne ne se troublera. Si tu dis: Je suis un chrÈtien, tous trembleront. Puisse-t-il m'arriver de recevoir ce nom-lý, que les archontes ne supportent pas lorsqu'ils l'entendent.

(40) Dieu est un mangeur d’hommes. C’est pourquoi l’homme lui est sacrifiÈ. Avant que l’homme ne lui soit sacrifiÈ, on lui sacrifiait des animaux, mais ce n’Ètaient pas des dieux ceux ý qui ils Ètaient sacrifiÈs.

(41) Les vases de verre et les vases de terre sont fabriquÈs au moyen du feu. Mais les vases de verre, s'ils se brisent, sont modelÈs ý nouveau, car ils proviennent d'un souffle. Les vases de terre, eux, s'ils se brisent, sont dÈtruits, car ils ont ÈtÈ produits sans le souffle.

(42) L’’ne qui fait tourner la meule du moulin fait cent mille en marchant, mais lorsqu’on le dÈtache, il se trouve toujours au mÍme endroit. Il y a de ces hommes qui voyagent beaucoup mais n’avancent nulle part. Lorsque le soir arrive ils n’ont vu ni villes ni villages, ni choses crÈÈes, ni choses naturelles, ni forces, ni anges. En vain les malheureux ont-ils souffert.

(43a) L’eucharistie est JÈsus. JÈsus est appelÈ en syriaque pharizata, celui qui est Ètendu. En effet, JÈsus est venu pour crucifier le monde.

(43b) Le Seigneur entra dans la teinturerie de LÈvi. Il prit soixante-douze couleurs et les jeta dans la cuve. Il les retira toutes blanches et dit : C’est ainsi que le Fils de l’Homme est venu comme teinturier.

(44a) La Sophia qui est appelÈe stÈrile est la mËre des anges.

(44b, 45) Et la compagne du fils est Marie Madeleine. Le Seigneur l'aimait plus que tous les disciples et il l'embrassait souvent sur la bouche. Les disciples le voyaient et ils lui dirent : Pourquoi l'aimes-tu plus que nous tous ? Le sauveur rÈpondit et leur dit : Comment se fait-il que je ne vous aime pas autant qu'elle ? Un aveugle et quelqu'un qui voit, quand ils sont tous deux dans l'obscuritÈ ne se distinguent pas l'un de l'autre. Si la lumiËre vient, alors celui qui voit verra la lumiËre alors que celui qui est aveugle demeurera dans l'obscuritÈ.

(46) La supÈrioritÈ de l’homme n’est pas apparente mais cachÈe. C’est pourquoi il est le maÓtre des animaux, de ceux qui sont plus forts que lui, qui sont grands selon ce qui est apparent et ce qui est cachÈ, mais c’est lui qui leur donne leur subsistance. Si l’homme se sÈpare d’eux, ils se mordent les uns les autres et s’entre-tuent. Ils s’entre-dÈvorent parce qu’ils ne trouvent pas d’autre nourriture. Mais maintenant ils ont de la nourriture parce que l’homme travaille la terre.

(47) Si quelqu'un descend dans l'eau, en ressort sans avoirrien reÁu et dit: Je suis chrÈtien, il emprunte ce nom ý intÈrÍt. Mais s'il reÁoit l'Esprit Saint, il possËde ce nom comme un don. Or ý celui qui a reÁu un don, on ne le lui reprend pas, mais ý celui qui l'a empruntÈ, on lui en demande le paiement avec les intÈrÍts. C'est ainsi que cela se passe lorsqu'on pÈnËtre un mystËre.

(48) Grand est le mystËre du mariage! Sans lui le monde ne serait pas. En effet, la persistance (sustasis) du monde, c'est l'homme, et la persistance de l'homme est le mariage. Mais apprenez que la relation (koinÙnia) immaculÈe possËde une grande force (dynamis). Son image en est la forme extÈrieure (schËma) impure.

(49) Parmi les esprits impurs, il y en a de masculins et de fÈminins. Les masculins s'unissent aux ’mes qui habitent une forme extÈrieure fÈminine, et les fÈminins sont ceux qui s'unissent aux ’mes qui ont une forme extÈrieure masculine, parce qu'elles ont ÈtÈ sÈparÈes. Et nul Ítre humain ne peut y Èchapper lorsqu'ils le tiennent, ý moins qu'il ne reÁoive une force ý la fois masculine et fÈminine, c'est-ý-dire la force du fiancÈ et de la fiancÈe. Or on reÁoit celle-ci dans la chambre nuptiale, qui est une image.

(50a) Quand les femmes libertines voient un homme seul, elles se jettent sur lui, jouent avec lui et le souillent. De mÍme les hommes libertins s'ils voient une jolie femme seule, ils la sÈduisent ou lui font violence pour la souiller. Mais s'ils voient un homme et sa femme ensemble, les femmes ne peuvent venir vers l'homme, ni les hommes vers la femme. Il en est de mÍme si l'image et l'ange (aggelos)) sont unis, personne n'osera ni ne pourra aller vers l'homme ou la femme.

(50b) Celui qui sort du monde n’est plus prisonnier comme il l’Ètait dans le monde. Il est au-dessus du dÈsir, de la mort et de la crainte. Il est maÓtre de la nature, il est supÈrieur ý l'envie. Ces forces tiennent et Ètouffent chacun mais comment les fuir ? Comment se cacher d’elles ? Souvent certains disent : Nous sommes croyants. Ceci pour Èchapper ý ces esprits impurs et ý ces dÈmons. Car s’ils possÈdaient l’Esprit Saint, aucun esprit impur ne s’attacherait ý eux.

(51a) Ne crains pas la chair mais ne l’aime pas non plus. Si tu la crains, elle te dominera. Si tu l’aimes, elle te dÈvorera et t’Ètranglera. Ou bien on est dans ce monde, ou bien dans la rÈsurrection, ou bien dans les lieux du milieu. Que je ne sois pas trouvÈ dans ce dernier.

(51b) Dans ce monde il y a du bien et du mal. Ce qui est bien n’est pas bien et ce qui est mal n’est pas mal. Mais il y a, aprËs ce monde, un mal qui est vraiment un mal et qu’on appelle le milieu, c’est la mort. Tant que nous sommes en ce monde, il faut parvenir ý la rÈsurrection afin que, une fois dÈpouillÈ de la chair, nous trouvions le repos et n’errions pas dans le milieu. Car beaucoup s’Ègarent en chemin, aussi est-il bon de s’en aller du monde avant d’avoir pÈchÈ.

(52) Il y en a qui ne veulent ou ne peuvent (pÈcher). D’autres, mÍme s’ils le dÈsirent ne sont pas plus avancÈs de ne l’avoir pas fait, car ce dÈsir en fait des pÈcheurs de mÍme que de ne pas agir. La justice s’Ècartera d’eux, tant de celui qui ne dÈsire pas que de celui qui n’agit pas.

(53) Le disciple d'un apÙtre aperÁut dans une vision plusieurs personnes enfermÈes dans une maison en feu, enchaÓnÈes et gisant dans le feu. Il leur dit: Jetez de l'eau dans le feu et ils dirent qu’ils Ètaient incapables de se sauver... qu’ils ne le dÈsiraient pas. Ils reÁurent... le ch’timent dÈnommÈ ´ tÈnËbres extÈrieures ª parce qu'elles... d'eau et de feu.

(54) L'’me et l'esprit sont nÈs de l'eau et du feu. C'est de l'eau, du feu et de la lumiËre que le fils de la chambre nuptial est nÈ. Le feu est l'onction (chrisma), la lumiËre est le feu. Je ne parle pas de ce feu qui n'a aucune forme, mais de cet autre feu dont la forme est blanche, qui est lumiËre et beautÈ, et qui confËre la beautÈ.

(55a) La VÈritÈ ne vient pas dans le monde nue, mais en signes (tupos) et en images (eikÙn). On ne la recevra pas autrement.

(55b) Il y a une renaissance et une image de la renaissance. Il est assurÈment nÈcessaire de naÓtre ý nouveau selon cette image. Laquelle ? la rÈsurrection. L'image doit ressusciter par l'image. La chambre nuptiale (nymphÙn) et l'image doivent pÈnÈtrer dans la VÈritÈ par l'image, telle est la rÈgÈnÈration (apokatastasis).

(55c) On prononce le nom du PËre, du Fils et de l’Esprit, et on le prononce mÍme sur autrui, mais si on n'acquiert pas vraiment ce nom pour soi-mÍme, le nom nous sera aussi repris. Or on le reÁoit par l'onction de la plÈnitude du pouvoir de la croix, pouvoir que les apÙtres ont appelÈ la droite et la gauche. Car cet homme n'est plus alors un chrÈtien mais un Christ. Le Seigneur a fait du tout un mystËre: baptÍme et onction et eucharistie et rÈdemption et chambre nuptiale.

(56) Le Seigneur dit : Je suis venu pour faire que les choses d’en bas soient comme les choses d’en haut, et que les choses du dehors soient comme celles du dedans. Je suis venu pour les unifier lý (en haut). Il s’est manifestÈ ici (en bas) en symboles et en images. Ceux qui disent : il y a un homme cÈleste et il y a quelqu’un au-dessus de lui, se trompent. Car c’est le premier de ces deux hommes cÈlestes, celui qui s’est manifestÈ, qu’ils appellent celui qui est en bas ; et ils pensent que c’est celui ý qui appartient ce qui est cachÈ qui est au-dessus de lui. Mais il vaudrait mieux dire : l’intÈrieur et l’extÈrieur, et l’extÈrieur de l’extÈrieur. C’est pourquoi le Seigneur a appelÈ la destruction ´ tÈnËbres extÈrieures ª car il n’y a rien d’extÈrieur ý elles.

(57) Il a dit : mon PËre qui est dans le secret. Il a dit : Entre dans ta chambre et ferme la porte sur toi et prie ton PËre qui est dans le secret, c’est-ý-dire ý l’intÈrieur d’eux tous. Or ce qui est ý l’intÈrieur d’eux tous est la plÈnitude. Au-delý de cela il n’y a rien d’autre ý l’intÈrieur. C’est de cela qu’ils disent : Ce qui est au-dessus d’eux.

(58) Avant le Christ, certains vinrent d’un endroit o˜ ils ne purent plus entrer et allËrent lý d’o˜ ils ne purent plus sortir. Alors vint le Christ. Ceux qui Ètaient entrÈs il les fit sortir, et ceux qui Ètaient sortis il les fit entrer.

(59) Quand Eve Ètait en Adam, la mort n’existait pas. AprËs qu’elle fut sÈparÈe de lui, la mort survint. S’il la reprend en lui et retrouve son Ítre premier, il n’y aura plus de mort.

(6O) Mon dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonnÈ ? C’est sur la croix qu’il dit ces paroles ; car il a abandonnÈ lý tout ce qui fut engendrÈ par ce qui est extÈrieur ý Dieu. Le Seigneur ressuscita des morts, et redevint ce qu’il Ètait, mais son corps Ètait parfait. Or il avait une chair, mais cette chair Ètait la vraie (alËthinos) chair. Notre chair au contraire n’est pas la vraie mais seulement une image de la vraie chair.

(61a) La chambre nuptiale n'est pas pour les animaux, ni pour les esclaves ni pour les femmes impures, mais pour les hommes libres (ÈleuthÈros) et les vierges (parthÈnos).

(61b) En vÈritÈ nous sommes renÈs dans l’Esprit Saint, mais nous sommes renÈs par Christ deux ý deux. Nous sommes oints par l’Esprit. Quand nous sommes renÈs, nous avons ÈtÈ unis.

(61c) Personne ne peut se voir soi-mÍme sans lumiËre dans une eau ou dans un miroir, pas plus que tu ne peux te voir ý la lumiËre sans eau ni miroir. C’est pourquoi il faut baptiser ý la fois dans la lumiËre et dans l’eau. Or la lumiËre est l’onction.

(62a) Il y avait ý JÈrusalem trois lieux d'offrande. Le premier, vers l'ouest, Ètait appelÈ le Saint. Le deuxiËme, vers le sud, Ètait appelÈ le Saint du Saint. Le troisiËme, vers l'est Ètait appelÈ le Saints des Saints, l'endroit o˜ seul le grand-prÍtre pÈnËtre. Le baptÍme est le Saint, la rÈdemption est le Saint du Saint, la chambre nuptiale est le Saint des Saints. Le baptÍme implique la rÈsurrection et la rÈdemption. La rÈdemption a lieu dans la chambre nuptiale. Mais la chambre nuptiale est ce qui est supÈrieur... ý JÈrusalem, le voile sÈpare le Saint des Saints... mais la chambre nuptiale est l’image de la chambre nuptiale qui est au-dessus de l’impuretÈ. Son voile s’est dÈchirÈ du haut en bas car il convenait ý quelques-uns d’en bas de monter en haut.

(63) Ceux qui sont revÍtus de la LumiËre parfaite, les forces naturelles (dynamis) ne les voient pas et ne peuvent s'en emparer. On revÍtira cette LumiËre dans le mystËre, dans l'union.

(64a) Si la femme n’avait pas ÈtÈ sÈparÈe de l’homme, elle ne serait pas morte avec l’homme. Sa sÈparation a ÈtÈ ý l’origine de la mort. C’est pourquoi Christ est venu remÈdier ý cette sÈparation, qui existe depuis le commencement, rÈunir les deux, redonner la vie ý ceux qui Ètaient morts dans la sÈparation et les unir. Or la femme s’unit ý l’homme dans la chambre nuptiale. En vÈritÈ ceux qui se sont unis dans la chambre nuptiale ne seront plus jamais sÈparÈs. Ainsi Eve s’est sÈparÈe d’Adam parce qu’elle ne s’Ètait pas unie ý lui dans la chambre nuptiale.

(64b) L’’me (psyche) d’Adam naquit d’un souffle. Le compagnon de son ’me est l’esprit (pneuma). Ce souffle qui lui fut donnÈ est sa mËre. Son ’me fut remplacÈe par un esprit. Lorsqu’il lui fut uni, il prononÁa des paroles qui dÈpassaient les forces naturelles (dynamis). Celles-ci le jalousËrent, privÈes qu’elles Ètaient de ce compagnon spirituel secret, exempt de tout mal, ce qui les privait de la possibilitÈ de la chambre nuptiale...

(65) JÈsus manifesta sur le Jourdain le plÈrÙme du Royaume des cieux. Celui qui Ètait engendrÈ avant toute chose Ètait engendrÈ de nouveau. Lui qui avait ÈtÈ oint, Ètait oint ý nouveau. Celui qui avait ÈtÈ rachetÈ venait en racheter d'autres.

(66) En vÈritÈ, il faut dire un mystËre. Le PËre du tout s'est uni ý la vierge (parthenos) qui Ètait descendue, et un feu l'Èclaira en ce jour. Il apparut dans la chambre nuptiale. C'est pourquoi son corps qui fut produit en ce jour vint de la chambre nuptiale comme produit par le fiancÈ et la fiancÈe (nymphios, nymphË). C'est ainsi que JÈsus a Ètabli toute chose par eux. Il est nÈcessaire que chacun des disciples entre dans son repos.

(67a) Adam est venu ý l’existence gr’ce ý deux vierges, l’Esprit et la terre vierge. C’est pourquoi le Christ naquit d’une vierge pour rectifier la chute qui s’est produite ý l’origine.

(67b) Il y a deux arbres au milieu du jardin. L'un engendre des animaux (thËrion), l'autre engendre des hommes. Adam mangea de l'arbre qui engendrait des animaux. Il devint animal et engendra des animaux. C'est pourquoi les enfants d'Adam adorent (sÈbesthai) des animaux. L'arbre dont Adam a mangÈ le fruit est l'arbre des animaux c’est pourquoi les pÈchÈs furent nombreux ; s’il avait mangÈ... du fruit de l’arbre qui porte des hommes, alors les dieux adoreraient l’homme. Car Dieu ý l’origine avait crÈÈ l’homme, mais maintenant les hommes crÈent des dieux. C’est ainsi qu’il en va dans le monde : les hommes crÈent des dieux et adorent leurs crÈatures. Mais ce sont ces dieux qui devraient adorer les hommes ! Telle est la vÈritÈ.

(68) Les oeuvres de l'homme viennent de sa force naturelle (dynamis). Ce sont ses forces. Ses enfants sont ses œuvres ; ils proviennent d'un moment de repos. Sa force est dans ses œuvres tandis que ce moment de repos se manifeste dans ses enfants. Vous verrez que ceci s'applique ý une image. Voici l'homme d'aprËs l'image: il fait ses œuvres gr’ce ý sa force, mais c'est dans un moment de repos qu'il engendre ses enfants.

(69a) En ce monde, les esclaves travaillent (upËretein) pour les hommes libres ; dans le Royaume des cieux les hommes libres servent (diakonein) les esclaves; les fils de la chambre nuptiale servent les fils du mariage (terrestre, gamos).

(69b)Les fils de la chambre nuptiale n'ont qu'un seul et mÍme nom. Ensemble ils partagent le repos (anapausis)... Ils n'ont pas besoin d’avoir une forme, ils ont l’avantage de la contemplation intÈrieure, la vue intÈrieure...

(70) Ils sont descendus dans l'eau et le Christ les a purifiÈs et rendus parfaits par son nom. Car il a dit : Il nous convient d'accomplir toute justice.

(70b) Ceux qui disent qu’ils vont d'abord mourir et ensuite ressusciter se trompent. S’ils n'obtiennent pas d'abord la rÈsurrection pendant la vie, ils n’obtiendront rien une fois morts. Ils parlent du baptÍme de la mÍme faÁon disant: le baptÍme est une grande chose, ceux qui le reÁoivent vivront.

(71) L’apÙtre Philippe racontait que Joseph le charpentier planta un jardin parce qu’il avait besoin de bois pour son mÈtier. C’est lui qui fit la croix avec les arbres qu’il avait plantÈs, et le fruit de sa semence fut pendu ý ce qu’il avait plantÈ. Le fruit de sa semence Ètait JÈsus et la plante fut la croix. Mais l’arbre de vie est au milieu du jardin et c’est l’olivier, d’o˜ vient l’huile et de l’huile, la rÈsurrection.

(72) Le monde est un mangeur de cadavres, tout ce qui y est mangÈ meurt aussi. La vÈritÈ se nourrit de vie, aussi personne de ceux qui se nourrissent de la vÈritÈ ne mourra. De lý JÈsus est venu apporter de la nourriture, et ý tous ceux qui le veulent il donne la vie afin qu’ils ne meurent pas.

(73) Dieu avait plantÈ un jardin. L'homme y avait ÈtÈ placÈ. Il y avait de nombreux arbres... Dans le lieu o˜ on me dira : mange de ceci, ou ne mange pas de cela, comme tu voudras. Dans le lieu o˜ je mangerai de tout se trouve l'arbre de la connaissance (gnÙsis). C'est lui qui tua Adam, mais c'est lui qui vivifie l’homme. La loi Ètait un arbre. Il avait le pouvoir de donner la connaissance du bien et du mal. Il n'Ècarta pas du mal ni n'Ètablit dans le bien, mais il prÈpara la mort de ceux qui en mangËrent. Car lorsqu'il fut dit: mange de ceci, ne mange pas de cela, ce fut l'origine de la mort.

(74) L'onction est supÈrieure au baptÍme. Car c'est par le mot ´ chrisma ª (onction) que nous avons ÈtÈ appelÈs chrÈtiens et non par le baptÍme, et le nom de Christ vient de ´ chrisma ª. En effet, le PËre a oint le Fils et le Fils a oint les apÙtres, et les apÙtres nous ont oints. Celui qui a ÈtÈ oint possËde le Tout, il possËde la rÈsurrection, la LumiËre, la Croix, l'Esprit Saint. Le PËre lui a donnÈ cela dans la chambre nuptiale et il l'a acceptÈ. Le PËre Ètait dans le Fils et le Fils dans le PËre. Tel est le Royaume des Cieux.

(75a) Le Seigneur l’a bien dit : Quelques-uns entrËrent dans le Royaume des cieux en riant, et ils sortirent.... chrÈtiens.... il descendit dans l’eau et remonta, seigneur du tout....

(75b) Celui qui mÈprise le corps comme un haillon le considËre comme un jouet et le quitte en riant... il en est de mÍme du pain, du calice et de l’huile alors qu’il y a quelque chose d’autre qui leur est supÈrieur.

(76) Le monde est apparu ý la suite d’une faute (paraptÙma). En effet celui qui le crÈa voulait le faire incorruptible et immortel. Mais il Èchoua et ne rÈalisa pas son dÈsir. Car le monde ne fut jamais impÈrissable ni, pour la mÍme raison, celui qui fit le monde.

(77) Les choses ne sont pas incorruptibles mais les fils le sont. Personne ne recevra l’incorruptibilitÈ ý moins de devenir d’abord un fils.

(78) Mais celui qui n’a pas le pouvoir de recevoir, combien davantage sera-t-il incapable de donner.

(79) La coupe de la bÈnÈdiction contient du vin et de l'eau, symboles du sang, ý laquelle on rend gr’ce (eucharistein) et elle est remplie de l'Esprit Saint. Elle est celle de l'Homme parfait tout entier. Si nous en buvons, nous recevrons en nous l'Homme parfait (tÈlÈios).

(80) L'eau vive est un corps. Il est nÈcessaire que nous revÍtions l'homme vivant. C'est pourquoi, si quelqu'un vient et descend dans l'eau, il se dÈvÍt afin de revÍtir celui-lý.

(81) "Un cheval engendre un cheval, un homme engendre un homme, un dieu engendre un dieu. De mÍme du fiancÈ et de la fiancÈe. Ce sont les enfants de la chambre nuptiale. Aucun juif ne descend de parents grecs depuis que la Loi existe. Et de mÍme nous avons ÈtÈ juifs avant d'Ítre chrÈtiens. Il y a un autre peuple, et... il a ÈtÈ appelÈ "le peuple Èlu de l'Esprit Saint", et l'Homme vÈritable et le Fils de Dieu et la semence du Fils de l'Homme. Dans le monde cette race est appelÈe authentique. C'est lý o˜ demeurent les enfants de la chambre nuptiale."

(83,84,85) En ce monde, l'union est entre l’Èpoux et l’Èpouse, la force complÈtÈe par la faiblesse. Dans l'Eon, la forme de l'union est tout autre bien qu'on lui donne les mÍmes noms. Cependant il y a d'autres noms, supÈrieurs ý tous les noms donnÈs, et supÈrieurs aux plus forts. Car ici (ici-bas), il y a la force (bia) et ceux qui apparaissent excellent par leur force. Mais ceux qui sont lý (dans l’Eon) ne sont pas deux choses distinctes, mais une mÍme chose. Ce qui est ici ne pourra pas s’Èlever au-dessus du cœur de la chair.

(86) N'est-il pas nÈcessaire que ceux qui possËdent toute chose se connaissent eux-mÍmes? Quelques-uns, faute de se connaÓtre eux-mÍmes, ne jouiront pas de ce qu'ils possËdent, mais ceux qui se connaÓtront eux-mÍmes jouiront de ce bien.

(87 et 88) Non seulement ils ne pourront pas saisirent l'Homme parfait (teleios) mais ils ne pourront mÍme pas le voir. Car s’ils le voyaient, ils le saisiraient. Il n'y a pas d'autre moyen d'acquÈrir pour soi cette gr’ce (charis) que de revÍtir la lumiËre parfaite et de devenir soi-mÍme lumiËre parfaite. Quiconque la revÍtira entrera dans le royaume. Telle est la lumiËre parfaite et il convient que nous devenions des hommes spirituels parfaits avant de quitter le monde. Celui qui a tout reÁu mais ne s'est pas rendu maÓtre de ces lieux-ci ne sera pas capable d'Ítre maÓtre de cet endroit-lý, mais il ira dans le milieu, Ètant imparfait. Seul JÈsus connaÓt la fin de celui-ci.

(89) L’homme saint est tout ý fait saint, mÍme dans son corps. Car s’il a reÁu le pain, il le consacrera, de mÍme la coupe ou quoi que ce soit d’autre, et comment ne consacrerait-il pas aussi le corps ?

(90) En rendant parfaite l'eau du baptÍme, JÈsus l'a vidÈe de la mort. Ainsi nous descendons dans l’eau mais non dans la mort afin de n’Ítre pas jetÈ dans l’esprit du monde.

(91) Quand l’esprit du monde souffle, il fait venir l’hiver, quand l’Esprit souffle, l’ÈtÈ vient.

(92a) Celui qui a la connaissance de la vÈritÈ est libre. Et l’homme libre ne pËche pas car celui qui commet le pÈchÈ est l’esclave du pÈchÈ.

(92b) La vÈritÈ est la mËre, la connaissance est le pËre.

(92c) Ceux qui ne sont pas concernÈs par le pÈchÈ, le monde les appelle libres. Pensant connaÓtre la vÈritÈ, ils sont orgueilleux, c’est ce que veut dire ici libre.

(93) Mais l’amour Èdifie, et celui qui est devenu vraiment libre par la connaissance devient, par amour, l’esclave de ceux qui n’ont pas pu atteindre la libertÈ de la connaissance. La connaissance les rendra capables de devenir libres.

(94) L’amour ne prend rien. Comment prendrait-il quelque chose, tout lui appartient. Il ne dit jamais : ceci est ý moi, ni cela est ý moi, mais : tout est ý vous.

(95) L'amour spirituel (agapË pneumatikos) est un vin ý l’odeur suave. Tous ceux qui en sont oints en ont un grand plaisir. Lorsque ceux qui sont oints sont prÈsents, ceux qui sont prËs d'eux en profitent. Mais si ceux qui sont oints de cette onction se retirent et s'en vont, alors ceux qui ne sont pas oints et se tenaient simplement prËs d'eux restent dans leur mauvaise odeur.

(96) Le samaritain ne donna rien d'autre ý l'homme blessÈ que du vin et de l'huile; ce n'Ètait rien d'autre que l'onction et il a guÈri les blessures car l'amour couvre une multitude de fautes.

(97) C'est ý celui que la femme aime que ressemblera ceux qu'elle engendrera. Quand c'est son mari, ils ressemblent au mari. Quand c'est un adultËre, ils ressemblent ý l'amant. Souvent quand une femme couche avec son mari par nÈcessitÈ mais que son cœur est auprËs de l'amant, avec lequel elle s'unit habituellement, celui qu'elle engendrera ressemblera ý l'amant. Mais vous, qui Ítes avec le Fils de Dieu, n'aimez pas le monde mais aimez le Seigneur afin que ceux que vous engendrerez ne ressemblent pas au monde mais ressemblent au Seigneur.

(98) L'Ítre humain s'unit ý l'Ítre humain, le cheval au cheval, l'’ne ý l'’ne, les espËces s'unissent ý leurs semblables. Ainsi l'Esprit s'unit ý l'Esprit, le Logos au Logos et la LumiËre ý la LumiËre. Si tu es nÈ humain, c'est un humain qui t'aimera. Si tu deviens un esprit, c'est l'Esprit qui s'unira ý toi. Si tu deviens logos, c'est le Logos qui s'unira ý toi. Si tu deviens lumiËre, c'est la LumiËre qui s'unira ý toi. Si tu deviens ce qui est d'en haut, c'est ce qui est d'en haut qui demeurera en toi. Si tu deviens cheval, ou ’ne, taureau, chien, mouton ou tout autre animal, qui se trouve ý l'extÈrieur et qui est infÈrieur, alors tu ne pourras Ítre aimÈ ni d'un humain, ni de l'Esprit, ni du Logos, ni de la LumiËre, ni de ce qui est d'en haut, ni de ce qui est intÈrieur. Ils ne pourront demeurer en toi et tu ne fais pas partie d'eux.

(99) Celui qui est esclave contre sa volontÈ, pourra devenir libre. Celui qui est devenu libre par la gr’ce de son Seigneur et se rend lui-mÍme esclave ne pourra plus Ítre libre.

(100a) Dans ce monde les plantations nÈcessitent quatre ÈlÈments. On moissone ce qui provient ý la fois de l’eau, de la terre, du vent et de la lumiËre. De mÍme les plantations de Dieu rÈsultent de quatre ÈlÈments : la foi, l’espÈrance, l’amour et la gnose. Notre terre est la foi en qui nous prenons racine, l’eau est l’espÈrance dont nous nous nourrissons ; le vent est l’amour qui nous fait grandir et la lumiËre est la gnose qui nous fait mšrir.

(100b) La gr’ce agit comme un paysan, et les fruits de la semence de ce paysan sont les hommes qui montent vers les hauteurs du ciel.

(101a) Et bienheureux le serviteur qui n’a pas dÈsespÈrÈ une ’me. Celui-ci est JÈsus le Christ. Il s’est prÈsentÈ partout et n’a accablÈ personne. Bienheureux donc celui qui est comme lui parce qu’il est un homme parfait. Il est effectivement la parole (Logos).

(102) Parlez-nous de lui, car c’est difficile d’y rÈussir. Comment rÈussir une si grande chose ? Comment donner le repos ý chacun ? Avant tout il convient de n’affliger aucune personne, soit grande, soit petite, soit croyante, soit incroyante ; ensuite de donner le repos ý ceux qui font le bien.

(103) Certains trouveraient bien de donner le repos ý celui qui a une belle situation (kalos). Mais celui qui fait le bien ne peut pas le donner ý de telles personnes car elles vont ý l’encontre de ce qu’il voudrait. Mais comme il lui est impossible d’affliger quelqu’un, il ne els afflige pas. Il est certain que ceux qui ont une belle situation affligent des gens, non dÈlibÈrÈment mais par leurs dÈfauts (kakia). Celui qui possËde la nature (du bien) donne la joie ý ceux qui sont bons, ce qui affligent certains vilainement.

(104) Un maÓtre de maison avait acquis beaucoup : fils, serviteurs, bÈtail, chiens, porcs, blÈ, orge, paille, fourrage, os, viande et glands. Comme il Ètait avisÈ, il connaissait la nourriture de chacun. Il donnait aux enfants du pain, de l’huile d’olive et de la viande, aux esclaves l’huile de ricin et du blÈ, au bÈtail de l’orge, de la paille et du fourrage, aux chiens des os, aux porcs des glands et des croštes de pain. Il en est ainsi du disciple de Dieu. Si c’est un homme sage, il comprend sa qualitÈ de disciple. Les formes corporelles ne le tromperont pas, il considÈrera l’Ètat de l’’me (psychË) de chacun et parlera ý chacun en consÈquence. Il y a beaucoup d’animaux ý forme humaine dans le monde. Quand il les identifie ý des porcs, il leur jette des glands ; ý des bestiaux, il leur jette de l’orge et de la paille et de l’herbe ; ý des chiens, il leur jette des os ; ý des esclaves, il leur donne ce qui est ÈlÈmentaire ; ý des enfants, ce qui est parfait.

(l05) Il y a le fils de l'Homme, et il y a le fils du fils de l'Homme. Le Seigneur est le fils de l'Homme, et le fils du Fils de l'Homme est celui qui a ÈtÈ fait par le fils de l'Homme. Le fils de l'Homme a reÁu de Dieu le pouvoir de crÈer, et aussi la possibilitÈ d'engendrer.

(106) Celui qui a reÁu le pouvoir de crÈer crÈe une crÈation; celui qui a reÁu le pouvoir d'engendrer engendre un rejeton. Celui qui crÈe n'engendre pas; celui qui engendre crÈe. Celui qui crÈe engendre, dit-on, mais son produit est une crÈation. Ses produits ne sont pas ses rejetons, mais ses images. Celui qui crÈe travaille au grand jour et il est lui-mÍme visible ; celui qui engendre oeuvre dans le secret, il reste lui-mÍme cachÈ. L'engendrÈ n'est pas une image. Celui qui crÈe crÈe visiblement, mais celui qui engendre engendre ses enfants dans le secret.

(107) Personne ne peut savoir quand le mari et la femme s'unissent sauf eux-mÍmes. Car c'est un mystËre que le mariage (gamos) du monde pour ceux qui ont pris femme. Or si le mariage du monde, qui est impur, reste cachÈ, combien plus le mariage immaculÈ est-il un vrai (alÈthinos) mystËre ! Il n'est pas charnel, il est pur. Il appartient non au dÈsir mais ý la volontÈ. Il n'appartient pas aux tÈnËbres ou ý la nuit, mais au jour et ý la lumiËre.

(108) Un mariage accessible au public est de la prostitution (porneia) et la femme, non seulement si elle reÁoit la semence d'un autre homme, mais mÍme si, sortant de sa chambre, elle est vue, commet une impudicitÈ. Elle ne doit se faire voir qu'ý son pËre et ý sa mËre.

(109) A l'ami de l’Èpoux et aux enfants de la chambre nuptiale il est permis de pÈnÈtrer tous les jours dans la chambre nuptiale, mais les autres ne peuvent dÈsirer qu'entendre leur voix, jouir de leur parfum et se nourrir des miettes de pain qui tombent de la table comme les chiens (Matth. 15, 27). Epoux et Èpouses appartiennent ý la chambre nuptiale. Personne ne peut voir l’Èpoux et l’Èpouse ý moins de le devenir soi-mÍme.

(110) Quand Abraham se fut rÈjoui d’avoir vu ce qu’il avait ý voir, il circoncit la chair de son prÈpuce nous montrant qu’il faut dÈtruire la chair.

(111) Bien des choses du monde, tant que leurs racines sont cachÈes demeurent debout et vivent. Si les racines se voient, elles meurent, ý l’exemple de l’homme visible : tant que ses entrailles restent cachÈes, il vit ; si ses entrailles sortent de lui, il meurt. Il en est de mÍme de l’arbre. Tant que ses racines sont cachÈes, il croÓt et fructifie ; si sa racine apparaÓt, il se dessËche. Il en est ainsi de chaque chose nÈe dans le monde, non seulement manifestÈe mais aussi cachÈe. Car tant que la racine du mal est cachÈe, elle est forte mais quand on la reconnaÓt elle est dissoute, quand elle se manifeste elle est dÈtruite. C’est pourquoi la Parole dit : DÈjý la hache est placÈe ý la racine de l’arbre. Elle ne coupera pas car ce qui est coupÈ repousse, mais elle pÈnÈtrera si profondÈment qu’elle extirpera la racine. JÈsus arrache la racine entiËrement alors que d’autres ne le font qu’en partie.

(112) Quant ý nous que chacun creuse jusqu’ý la racine du mal qui est en lui et qu’il l’extirpe de son cœur jusqu’ý la racine. Il ne sera arrachÈ que lorsque nous le reconnaÓtrons. Si nous l’ignorons, il pousse ses racines en nous et porte ses fruits en nos cœurs. Il nous domine, nous sommes ses esclaves, il nous emprisonne au point de faire ce que nous ne voulons pas et de ne pas faire ce que nous vouons. Il est puissant, parce que nous ne le connaissons pas. Tant qu’il existe, il est ý l’œuvre.

(113) L’ignorance est la mËre du mal, l’ignorance entraÓne la mort ; ce que produit l’ignorance n’a jamais existÈ, n’existe pas et n’existera pas. Tandis que ceux qui sont dans la vÈritÈ seront parfaits quand toute la vÈritÈ se rÈvËlera.

(114) Car la vÈritÈ est comme l’ignorance : quand elle est cachÈe, elle se repose en elle-mÍme, mais si elle est rÈvÈlÈe et reconnue elle est louÈe pour autant qu’elle est plus forte que l’ignorance et que l’erreur. Elle donne la libertÈ.

(115) La parole dit : Si vous connaissez la vÈritÈ, la vÈritÈ vous rendra libres.

(116) L’ignorance est esclavage, la connaissance est libertÈ.

(117) Si nous reconnaissons la vÈritÈ, nous rÈcolterons ses fruits au-dedans de nous. Si nous nous unissons ý elle, elle nous fera entrer dans la plÈnitude.

(118a) PrÈsentement nous voyons les manifestations de la crÈation et nous disons : les choses fortes sont hautement estimables et les choses faibles sont cachÈes et mÈprisables. Comparez avec les manifestations de la vÈritÈ : elles sont faibles et mÈprisÈes tandis que, cachÈes, elles sont fortes et estimables.

(118b) Les mystËres de la vÈritÈ sont rÈvÈlÈs sous forme de signes (tupos) et d'images.

(119a) Quant ý la chambre nuptiale, elle demeure cachÈe, elle est le Saint des Saints.

(119b) En effet un voile commence par dissimuler comment Dieu gouverne la crÈation. Mais quand le voile se dÈchire et que l’intÈrieur se manifeste, on abandonne la maison vide, et mÍme on la dÈtruit.

(120) Mais la divinitÈ infÈrieure ne fuira pas de ce lieu vers le Saint des Saints, car elle ne sera pas capable de s’unir ý la lumiËre sans mÈlange ni ý la plÈnitude sans faille, mais se tiendra sous les ailes de la croix et sous ses bras. Cette arche (kibotos) sera son salut lorsque le dÈluge des eaux la submergera.

(121) Si quelques-uns sont dans l’ordre de la prÍtrise, ils pourront pÈnÈtrer derriËre le voile avec le grand-prÍtre.

(122) C’est pourquoi le voile ne s’est pas dÈchirÈ seulement en haut, car il ne se serait ouvert qu’ý ceux d’en haut, ni ne s’est dÈchirÈ seulement en bas, car il ne se serait manifestÈ qu’ý ceux d’en bas. Mais il s’est dÈchirÈ de ´ haut en bas ª. Le haut s’est ouvert pour nous qui sommes en bas afin que nous entrions dans le secret de la vÈritÈ. Voilý vÈritablement ce qui est tenu en haute estime et qui est puissant. Or nous pÈnÈtrerons lý gr’ce ý de vils symboles et ý des choses faibles et basses en vÈritÈ comparÈs ý la gloire parfaite.

(123) Il y a une gloire qui surpasse la gloire, il y a une puissance qui surpasse la puissance. C’est pourquoi la perfection s’est ouverte ý nous avec le secret de la vÈritÈ, et le Saint des Saints s’est manifestÈ et nous avons ÈtÈ conviÈs dans la chambre nutpiale.

(124) Tant qu’il est cachÈ, le mal est efficace et il n’est pas enlevÈ de la semence de l’Esprit, et il y a des esclaves du mal. Mais lorsqu’il se manifeste, alors la LumiËre parfaite se rÈpand sur chacun et tous ceux qui se trouvent en elle recevront l’onction. Alors les esclaves seeront libÈrÈs et les prisonniers seront dÈlivrÈs.

(125) Tout plant que mon PËre qui est dans les cieux n’a pas plantÈ sera dÈracinÈ.

(126) Ceux qui Ètaient sÈparÈs seront unis et comblÈs.

(127) Tous ceux qui entreront dans la chambre nuptiale feront briller la lumiËre car ils ne sont pas comme les mariages qui se font dans la nuit, dont le feu s’allume seulement dans la nuit puis s’Èteint. Mais les mystËres de ce mariage s'accomplissent dans le jour et la lumiËre, ce jour et cette lumiËre qui ne s'Èteignent pas.

(128 et 129) Si quelqu'un devient un fils de la chambre nuptiale, il recevra la lumiËre. Si quelqu'un ne la reÁoit pas tant qu'il est dans ces lieux, il ne pourra la recevoir nulle part ailleurs. Celui qui recevra cette lumiËre-lý ne sera ni vu ni compris, et personne ne pourra l'affliger alors mÍme qu'il sÈjourne dans le monde. Et quand il quittera le monde, il aura dÈjý reÁu la VÈritÈ en images. Et le monde est devenu pour lui l'Eon, car l'Eon est pour lui la plÈnitude (plËrÙma). Et il l'est de cette faÁon: il lui est manifestÈ ý lui seul; il n'est pas cachÈ dans les tÈnËbres ni dans la nuit, mais il est cachÈ dans un jour parfait et dans une lumiËre sainte.

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Raymonde
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeSam 23 Mar 2024 - 7:16

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23 mars

Le samedi de la 5e semaine de Carême

   Sts Victorien et compagnonsmartyrs († 434)
   Ste Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayèsmoniale libanaise († 1914)

   Les saints du jour

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Livre d'Ézéchiel 37,21-28.
Ainsi parle le Seigneur Dieu : « Je vais prendre les fils d’Israël parmi les nations où ils sont allés. Je les rassemblerai de partout et les ramènerai sur leur terre.
J’en ferai une seule nation dans le pays, sur les montagnes d’Israël. Ils n’auront tous qu’un seul roi ; ils ne formeront plus deux nations ; ils ne seront plus divisés en deux royaumes.
Ils ne se rendront plus impurs avec leurs idoles immondes et leurs horreurs, avec toutes leurs révoltes. Je les sauverai en les retirant de tous les lieux où ils habitent et où ils ont péché, je les purifierai. Alors ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu.
Mon serviteur David régnera sur eux ; ils n’auront tous qu’un seul berger ; ils marcheront selon mes ordonnances, ils garderont mes décrets et les mettront en pratique.
Ils habiteront le pays que j’ai donné à mon serviteur Jacob, le pays que leurs pères ont habité. Ils l’habiteront, eux-mêmes et leurs fils, et les fils de leurs fils pour toujours. David, mon serviteur, sera leur prince pour toujours.
Je conclurai avec eux une alliance de paix, une alliance éternelle. Je les rétablirai, je les multiplierai, je mettrai mon sanctuaire au milieu d’eux pour toujours.
Ma demeure sera chez eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur, celui qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera au milieu d’eux pour toujours. »
Livre de Jérémie 31,10.11-12ab.13.
Écoutez, nations, la parole du Seigneur !
Annoncez dans les îles lointaines :
« Celui qui dispersa Israël le rassemble,
il le garde, comme un berger son troupeau.

Le Seigneur a libéré Jacob,
l’a racheté des mains d’un plus fort.
Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion :
ils affluent vers les biens du Seigneur.

La jeune fille se réjouit, elle danse ;
jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !
Je change leur deuil en joie,
les réjouis, les console après la peine. »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 11,45-57.
En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.
Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ;
vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »
Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ;
et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer.
C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples.
Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque.
Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »
Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.
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Raymonde
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeDim 24 Mar 2024 - 11:07

Dimanche des Rameaux et de la Passion

   Ste Catherine de Suèdevierge († 1381)
   St Oscar Arnulfo Romeroévêque et martyr († 1980)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   2nde lecture
   Évangile
   Commentaire

Livre d'Isaïe 50,4-7.
Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute.
Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
Psaume 22(21),8-9.17-18a.19-20.22c-24a.
Tous ceux qui me voient me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête :
« Il comptait sur le Seigneur : qu'il le délivre !
Qu'il le sauve, puisqu'il est son ami ! »

Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m'entoure.
Ils me percent les mains et les pieds ;
je peux compter tous mes os.

Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !

Tu m'as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,6-11.
Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu.
Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect,
il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom,
afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers,
et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 14,1-72.15,1-47.
La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir.
Car ils se disaient : « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. »
Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux. Pendant qu’il était à table, une femme entra, avec un flacon d’albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur. Brisant le flacon, elle lui versa le parfum sur la tête.
Or, de leur côté, quelques-uns s’indignaient : « À quoi bon gaspiller ce parfum ?
On aurait pu, en effet, le vendre pour plus de trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données aux pauvres. » Et ils la rudoyaient.
Mais Jésus leur dit : « Laissez-la ! Pourquoi la tourmenter ? Il est beau, le geste qu’elle a fait envers moi.
Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, et, quand vous le voulez, vous pouvez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
Ce qu’elle pouvait faire, elle l’a fait. D’avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement.
Amen, je vous le dis : partout où l’Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »
Judas Iscariote, l’un des Douze, alla trouver les grands prêtres pour leur livrer Jésus.
À cette nouvelle, ils se réjouirent et promirent de lui donner de l’argent. Et Judas cherchait comment le livrer au moment favorable.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? »
Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le,
et là où il entrera, dites au propriétaire : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »
Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze.
Pendant qu’ils étaient à table et mangeaient, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous, qui mange avec moi, va me livrer. »
Ils devinrent tout tristes et, l’un après l’autre, ils lui demandaient : « Serait-ce moi ? »
Il leur dit : « C’est l’un des Douze, celui qui est en train de se servir avec moi dans le plat.
Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »
Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.
Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude.
Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »
Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.
Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. »
Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant.
Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse.
Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »
Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui.
Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »
Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ?
Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles.
Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre.
Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.
Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. »
À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa.
Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent.
Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille.
Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ?
Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »
Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous.
Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter.
Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.
Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre. Ils se rassemblèrent tous, les grands prêtres, les anciens et les scribes.
Pierre avait suivi Jésus à distance, jusqu’à l’intérieur du palais du grand prêtre, et là, assis avec les gardes, il se chauffait près du feu.
Les grands prêtres et tout le Conseil suprême cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire mettre à mort, et ils n’en trouvaient pas.
De fait, beaucoup portaient de faux témoignages contre Jésus, et ces témoignages ne concordaient pas.
Quelques-uns se levèrent pour porter contre lui ce faux témoignage :
« Nous l’avons entendu dire : “Je détruirai ce sanctuaire fait de main d’homme, et en trois jours j’en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme.” »
Et même sur ce point, leurs témoignages n’étaient pas concordants.
Alors s’étant levé, le grand prêtre, devant tous, interrogea Jésus : « Tu ne réponds rien ? Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? »
Mais lui gardait le silence et ne répondait rien. Le grand prêtre l’interrogea de nouveau : « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? »
Jésus lui dit : « Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. »
Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit : « Pourquoi nous faut-il encore des témoins ?
Vous avez entendu le blasphème. Qu’en pensez-vous ? » Tous prononcèrent qu’il méritait la mort.
Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d’un voile, et le giflèrent, en disant : « Fais le prophète ! » Et les gardes lui donnèrent des coups.
Comme Pierre était en bas, dans la cour, arrive une des jeunes servantes du grand prêtre.
Elle voit Pierre qui se chauffe, le dévisage et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! »
Pierre le nia : « Je ne sais pas, je ne comprends pas de quoi tu parles. » Puis il sortit dans le vestibule, au dehors. Alors un coq chanta.
La servante, ayant vu Pierre, se mit de nouveau à dire à ceux qui se trouvaient là : « Celui-ci est l’un d’entre eux ! »
De nouveau, Pierre le niait. Peu après, ceux qui se trouvaient là lui disaient à leur tour : « Sûrement tu es l’un d’entre eux ! D’ailleurs, tu es Galiléen. »
Alors il se mit à protester violemment et à jurer : « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. »
Et aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta. Alors Pierre se rappela cette parole que Jésus lui avait dite : « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Et il fondit en larmes.
Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. »
Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.
À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient.
Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute.
La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude.
Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.
Ces derniers soulevèrent la foule pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas.
Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »,
de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! »
Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.
Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde,
ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui rendre hommage.
Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements. Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier,
et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs.
Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire).
Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n’en prit pas.
Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun.
C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin) lorsqu’on le crucifia.
L’inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ».
Avec lui ils crucifient deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.
[…]
Les passants l’injuriaient en hochant la tête : ils disaient : « Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux : « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même !
Qu’il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d’Israël ; alors nous verrons et nous croirons. » Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient.
Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.
Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »
Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.
Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
Déjà il se faisait tard ; or, comme c’était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat,
Joseph d’Arimathie intervint. C’était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le règne de Dieu. Il eut l’audace d’aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus.
Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ; il fit appeler le centurion, et l’interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps.
Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps.
Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau.
Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l’endroit où on l’avait mis.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Théodore le Studite (759-826)

moine à Constantinople
Catéchèse 53 (Les Grandes Catéchèses, coll. Spiritualité orientale n° 79, trad. F. de Montleau, éd. Bellefontaine, 2002, p. 395-396; rev.)
Louange à son abaissement!

           Nous voici donc arrivés à la sainte et grande semaine de l’accomplissement des souffrances du Christ, et à nouveau nous apprenons en quoi, combien de fois, quand et à quel point s’est abaissé pour nous le Seigneur de gloire (1 Co 2,Cool, notre Dieu et notre créateur. En vérité, nous sommes tout illuminés quand nous nous pénétrons à nouveau de tout cela.

           En effet, quelle âme de pierre n’est saisie de componction et ne se laisse fléchir en apprenant que le Seigneur est livré par un disciple aux mains des impies (cf. Ac 2,23) ? Il est lié par la main des soldats, mené devant un tribunal. Il est condamné; lui, la vérité, il s’entend appeler imposteur et charlatan (cf. Mt 27,63), lui, le sauveur de tous, on le frappe au visage et il supporte ; on le couvre de crachats et il ne se défend pas ; par dérision, on le ceint de la couronne d’épines, et il ne réduit pas en cendres ceux qui osent ces outrages ; il est revêtu d’un manteau de pourpre comme un roi et, comme un malfaiteur, frappé à coups de poings. Enfin il est crucifié, transpercé avec une lance. Il goûte à la mort, lui qui est la vie de tous. Et aussitôt, il ressuscite, nous relevant ainsi de notre déchéance, et il nous remet debout pour une inaltérable immortalité.

            (…) Qu’allons-nous t’offrir, parce que dans ton inépuisable bonté, tu nous as considérés d’un si grand prix que, loin de mépriser ta créature perdue, tu es venu nous sauver par le moyen d’un extrême, d’un indicible abaissement ? Cependant, tu nous a rendus forts et tu nous as sauvés. Et de nos lèvres pécheresses et indignes, nous t’offrons toute la louange et l’action de grâces dont nous sommes capables. Cet exemple, nous sommes instamment priés de chercher à l’imiter, de nous y conformer dans les choses grandes et importantes et, tout autant, de le prendre pour modèle dans les choses petites et serviles. Car c’est cela rendre grâces dignement.
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Raymonde
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeLun 25 Mar 2024 - 8:31

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25 mars

Le lundi saint

   St Humberto.s.b. († v.680)
   Bx Hilary Januszewskiprêtre o.c.d. et martyr († 1945)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   Évangile
   Commentaire

Livre d'Isaïe 42,1-7.
Ainsi parle le Seigneur : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur. J’ai fait reposer sur lui mon esprit ; aux nations, il proclamera le droit.
Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton, il ne fera pas entendre sa voix au-dehors.
Il ne brisera pas le roseau qui fléchit, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, il proclamera le droit en vérité.
Il ne faiblira pas, il ne fléchira pas, jusqu’à ce qu’il établisse le droit sur la terre, et que les îles lointaines aspirent à recevoir ses lois. »
Ainsi parle Dieu, le Seigneur, qui crée les cieux et les déploie, qui affermit la terre et ce qu’elle produit ; il donne le souffle au peuple qui l’habite, et l’esprit à ceux qui la parcourent :
« Moi, le Seigneur, je t’ai appelé selon la justice ; je te saisis par la main, je te façonne, je fais de toi l’alliance du peuple, la lumière des nations :
tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. »
Psaume 27(26),1.2.3.13-14.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

Si des méchants s'avancent contre moi
pour me déchirer,
ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires,
qui perdent pied et succombent.

Qu'une armée se déploie devant moi,
mon cœur est sans crainte ;
que la bataille s'engage contre moi,
je garde confiance.

Mais, j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 12,1-11.
Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts.
On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus.
Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors :
« Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? »
Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait.
Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement !
Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »
Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts.
Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare,
parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.
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Raymonde
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeMar 26 Mar 2024 - 8:45

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26 mars

Le mardi saint

   St Ludgerévêque († 809)
   St Castulemartyr († IIIe siècle)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   Évangile
   Commentaire

Livre d'Isaïe 49,1-6.
Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom.
Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche acérée, il m’a caché dans son carquois.
Il m’a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. »
Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur, ma récompense, auprès de mon Dieu.
Maintenant le Seigneur parle, lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob, que je lui rassemble Israël. Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force.
Et il dit : « C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, ramener les rescapés d’Israël : je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »
Psaume 71(70),1-2.3.5a.6.15ab.17.
En toi, Seigneur, j'ai mon refuge :
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l'oreille vers moi, et sauve-moi.

Sois le rocher qui m'accueille,
toujours accessible ;
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon roc, c'est toi !

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m'as choisi dès le ventre de ma mère ;
tu seras ma louange toujours !

Ma bouche annonce tout le jour
tes actes de justice et de salut ;
Mon Dieu, tu m'as instruit dès ma jeunesse,
jusqu'à présent, j'ai proclamé tes merveilles.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13,21-33.36-38.
En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. »
Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait.
Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.
Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler.
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? »
Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela.
Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.
Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit.
Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. »
Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. »
Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! »
Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Liturgie latine
« Verbum supernum prodiens », hymne pour la fête du Très Saint Sacrement
Jésus se livre le premier

Le Verbe du ciel, descendu
Sans abdiquer sa gloire immense,
Accomplit son labeur ardu,
Puis vient au soir de l'existence.

Un disciple va le livrer
A ceux que mord la jalousie ;
Mais lui se livre le premier
A ses disciples, Pain de vie (Jn 6,35).

Pour nourriture et pour boisson,
Son Corps, son Sang il leur présente ;
Il veut apaiser par ce don
La faim, la soif qui les tourmentent.

En naissant, notre compagnon,
Notre nourriture à sa table,
En croix, il est notre rançon,
Dans le ciel, vision délectable.

Ô notre Sauveur immolé,
Qui du ciel nous ouvres les portes,
L'ennemi nous tient accablés :
Que ton aide nous réconforte.

A l'unique et trine Seigneur
Appartient la gloire éternelle ;
Qu'un jour il ouvre dans nos cœurs
Les sources de joie immortelle.
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Raymonde
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeJeu 28 Mar 2024 - 10:23

l’Évangile au Quotidien
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68

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28 mars

Le jeudi saint (liturgie du soir)

   St Gontranroi de Bourgogne († 592)
   St Joseph Sébastien Pelczarévêque et fonateur. († 1924)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   2nde lecture
   Évangile
   Commentaire

Livre de l'Exode 12,1-8.11-14.
En ces jours-là, dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
« Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année.
Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison.
Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger.
Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil.
On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera.
On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères.
Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur.
Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : Je suis le Seigneur.
Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte.
Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. »
Psaume 116(115),12-13.15-16ac.17-18.
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,23-26.
Frères, moi, Paul, j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13,1-15.
Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer,
Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu,
se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ?
Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »
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Raymonde
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeVen 29 Mar 2024 - 8:43

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29 mars

Le vendredi saint : Célébration de la Passion du Seigneur

   Ste Gladysprincesse, veuve, ermite († Ve s.)
   Bx Jean Hambleyprêtre et martyr († 1587)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   2nde lecture
   Évangile
   Commentaire

Livre d'Isaïe 52,13-15.53,1-12.
Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme ; il n’avait plus l’apparence d’un fils d’homme.
Il étonnera de même une multitude de nations ; devant lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce que, jamais, on ne leur avait dit, ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler.
Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? Le bras puissant du Seigneur, à qui s’est-il révélé ?
Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive, une racine dans une terre aride ; il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire.
Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien.
En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié.
Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.
Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche.
Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s’est inquiété de son sort ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à mort pour les révoltes de son peuple.
On a placé sa tombe avec les méchants, son tombeau avec les riches ; et pourtant il n’avait pas commis de violence, on ne trouvait pas de tromperie dans sa bouche.
Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. S’il remet sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours : par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira.
Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le comblera. Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs fautes.
C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
Psaume 31(30),2ab.6.12.13-14ad.15-16.17.25.
En toi, Seigneur, j'ai mon refuge ;
garde-moi d'être humilié pour toujours.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.

Je suis la risée de mes adversaires
et même de mes voisins,
je fais peur à mes amis
s'ils me voient dans la rue, ils me fuient.

On m'ignore comme un mort oublié,
comme une chose qu'on jette.
J'entends les calomnies de la foule :
ils s'accordent pour m'ôter la vie.

Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s'acharnent.

Sur ton serviteur, que s'illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur !
Lettre aux Hébreux 4,14-16.5,7-9.
Frères, en Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi.
En effet, nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché.
Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours.
Le Christ, pendant les jours de sa vie dans la chair, offrit, avec un grand cri et dans les larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la mort, et il fut exaucé en raison de son grand respect.
Bien qu’il soit le Fils, il apprit par ses souffrances l’obéissance
et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 18,1-40.19,1-42.
En ce temps-là, après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples.
Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C’est moi, je le suis. » Judas, qui le livrait, se tenait avec eux.
Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. »
Jésus répondit : « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés ».
Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »
Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent.
Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe qui était grand prêtre cette année-là.
Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »
Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre.
Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre – sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? » Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! »
Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette.
Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. »
À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal. Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer. On lui dit : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? » Pierre le nia et dit : « Non, je ne le suis pas ! »
Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? »
Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta.
Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit.
Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé.
Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.
Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient.
Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. »
Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu ? » Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »
Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. »
Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. »
En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha.
C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. »
Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus.
Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha.
C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. »
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs”. »
Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : ‘Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement.’ C’est bien ce que firent les soldats.
Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : ‘Aucun de ses os ne sera brisé.’
Un autre passage de l’Écriture dit encore : ‘Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.’
Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre d'heures du Sinaï (9e siècle)
Canon en l’honneur de la croix et de la Résurrection, SC 486 (Sinaiticus graecus 864; trad. Sr Maxime Ajjoub, éd. du Cerf, 2004, p. 387-389)
Le sang précieux du Verbe a recréé le monde

     Cette mort dont le genre humain fut frappé pour avoir mangé du fruit de l’arbre, aujourd’hui, par la croix, a été réduite à l’impuissance : en effet, la malédiction que toute notre race avait héritée de notre aïeule a été effacée grâce au Rejeton de la très pure Mère de Dieu, de celle que toutes les Puissances des cieux magnifient.

     C’est par ton essence humaine que tu souffrais, à la façon d’un homme, ta Passion, non en ta nature divine, Seigneur, car, impossible par ta divinité, c’est dans la chair assumée que tu as supporté toutes tes souffrances : aussi en l’une et l’autre essence, Seigneur, nous te magnifions.

     Dans un dessein de miséricorde le Maître, pour moi, s’anéantit et endure les souffrances de la chair, comblant mon néant ; par sa divinité il fait, de sa Passion, jaillir pour moi l’impassibilité et il couronne d’honneur mon déshonneur, lui que toutes les Puissances des cieux magnifient.

     Par ta divine condescendance, Seigneur, l’Hadès a été réduit en captivité et les morts ont bondi hors des tombes ; car c’est toi qui est maintenant la Vie véritable, celle qui met fin au règne de la Mort et à la puissance de l’Hadès, toi que toutes les Puissances des cieux magnifient.

     Même si tu as été déposé dans le tombeau comme un corps inanimé, en vertu de ta divinité, Maître, jusque parmi les morts tu t’es montré libre et, avec toi, de la corruption de l’Hadès tu as fait ressusciter le premier homme et toute sa race, grâce à ton adorable résurrection : c’est pourquoi avec les anges, toi l’Unique, le Sauveur, nous te magnifions. (…)

     Toi qui as enfanté, Toute Sainte, le Verbe éternel devenu homme d’une façon extraordinaire en ton sein, celui qui par son sang précieux a recréé le monde et qui l’illumine lorsque la croix est exaltée, maintenant toutes les puissances des cieux te magnifient
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Raymonde
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeSam 30 Mar 2024 - 8:45

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Livre de l'Exode 14,15-31.15,1a.
En ces jours-là, le Seigneur dit à Moïse : « Pourquoi crier vers moi ? Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route !
Toi, lève ton bâton, étends le bras sur la mer, fends-la en deux, et que les fils d’Israël entrent au milieu de la mer à pied sec.
Et moi, je ferai en sorte que les Égyptiens s’obstinent : ils y entreront derrière eux ; je me glorifierai aux dépens de Pharaon et de toute son armée, de ses chars et de ses guerriers.
Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur, quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers. »
L’ange de Dieu, qui marchait en avant d’Israël, se déplaça et marcha à l’arrière. La colonne de nuée se déplaça depuis l’avant-garde et vint se tenir à l’arrière,
entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël. Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit, si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer.
Moïse étendit le bras sur la mer. Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent.
Les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer à pied sec, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
Les Égyptiens les poursuivirent ; tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers entrèrent derrière eux jusqu’au milieu de la mer.
Aux dernières heures de la nuit, le Seigneur observa, depuis la colonne de feu et de nuée, l’armée des Égyptiens, et il la frappa de panique.
Il faussa les roues de leurs chars, et ils eurent beaucoup de peine à les conduire. Les Égyptiens s’écrièrent : « Fuyons devant Israël, car c’est le Seigneur qui combat pour eux contre nous ! »
Le Seigneur dit à Moïse : « Étends le bras sur la mer : que les eaux reviennent sur les Égyptiens, leurs chars et leurs guerriers ! »
Moïse étendit le bras sur la mer. Au point du jour, la mer reprit sa place ; dans leur fuite, les Égyptiens s’y heurtèrent, et le Seigneur les précipita au milieu de la mer.
Les eaux refluèrent et recouvrirent les chars et les guerriers, toute l’armée de Pharaon qui était entrée dans la mer à la poursuite d’Israël. Il n’en resta pas un seul.
Mais les fils d’Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
Ce jour-là, le Seigneur sauva Israël de la main de l’Égypte, et Israël vit les Égyptiens morts sur le bord de la mer.
Israël vit avec quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l’Égypte. Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et dans son serviteur Moïse.
Alors Moïse et les fils d’Israël chantèrent ce cantique au Seigneur :
Livre de l'Exode 15,1b.2.3-4.5-6.17-18.
Je chanterai pour le Seigneur !
Éclatante est sa gloire :
il a jeté dans la mer
cheval et cavalier !

Ma force et mon chant, c’est le Seigneur :
il est pour moi le salut.
Il est mon Dieu, je le célèbre ;
j’exalte le Dieu de mon père.

Le Seigneur est le guerrier des combats ;
son nom est « Le Seigneur ».
Les chars du Pharaon et ses armées, il les lance dans la mer.
L’élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge.

L’abîme les recouvre :
ils descendent, comme la pierre,
au fond des eaux.
Ta droite, Seigneur,

magnifique en sa force,
ta droite, Seigneur,
écrase l’ennemi.
Tu les amènes, tu les plantes sur la montagne, ton héritage,

le lieu que tu as fait, Seigneur, pour l’habiter,
le sanctuaire, Seigneur, fondé par tes mains.
Le Seigneur régnera pour les siècles des siècles.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6,3b-11.
Frères, nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême.
Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts.
Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
Car celui qui est mort est affranchi du péché.
Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant.
De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 16,1-7.
Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.
Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? »
Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur.
Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.
Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.” »
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeDim 31 Mar 2024 - 9:45

Dimanche de Pâques

   St Benjamindiacre et martyr († v. 422)
   Bse Nathalie Tułasiewiczlaïque et martyre († 1945)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   2nde lecture
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 10,34a.37-43.
En ces jours-là, quand Pierre arriva à Césarée chez un centurion de l’armée romaine, il prit la parole et dit :
« Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs, depuis les commencements en Galilée, après le baptême proclamé par Jean :
Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. »
Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice,
Dieu l’a ressuscité le troisième jour. Il lui a donné de se manifester,
non pas à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts.
Dieu nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que lui-même l’a établi Juge des vivants et des morts.
C’est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage : Quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon de ses péchés. »
Psaume 118(117),1.2.16-17.22-23.
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !

« Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort ! »
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur.

La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d'angle :
c'est là l'œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,1-4.
Frères, si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre.
En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu.
Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,1-9.
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat,
Dimanche de Pâques

   St Benjamindiacre et martyr († v. 422)
   Bse Nathalie Tułasiewiczlaïque et martyre († 1945)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   2nde lecture
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 10,34a.37-43.
En ces jours-là, quand Pierre arriva à Césarée chez un centurion de l’armée romaine, il prit la parole et dit :
« Vous savez ce qui s’est passé à travers tout le pays des Juifs, depuis les commencements en Galilée, après le baptême proclamé par Jean :
Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. »
Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice,
Dieu l’a ressuscité le troisième jour. Il lui a donné de se manifester,
non pas à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts.
Dieu nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que lui-même l’a établi Juge des vivants et des morts.
C’est à Jésus que tous les prophètes rendent ce témoignage : Quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon de ses péchés. »
Psaume 118(117),1.2.16-17.22-23.
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !

« Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort ! »
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur.

La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d'angle :
c'est là l'œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,1-4.
Frères, si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre.
En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu.
Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,1-9.
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat,
ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeLun 1 Avr 2024 - 9:22

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01 avril

Le lundi de Pâques

St Huguesévêque († 1132)
Bx Joseph Girottiprêtre o.p. et martyr († 1945)

Les saints du jour

1e lecture
Cantique
Évangile
Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 2,14.22b-33.
Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et leur fit cette déclaration : « Vous, Juifs, et vous tous qui résidez à Jérusalem, sachez bien ceci, prêtez l’oreille à mes paroles.
Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes.
Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies.
Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir.
En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : ‘Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable.
C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance :
tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption.
Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence.’
Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous.
Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui.
Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : ‘Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption.’
Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins.
Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l’a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez. »
Psaume 16(15),1-2a.5.7-8.9-10.11.
Garde-moi, mon Dieu : j'ai fait de toi mon refuge.
J'ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort. »

Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon cœur m'avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m'abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m'apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 28,8-15.
En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui.
Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »
Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.
Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme
en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.”
Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »
Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeMar 2 Avr 2024 - 7:46

Le mardi de Pâques

   St François de Pauleermite et fondateur († 1507)
   St François Collprêtre o.p. et fondateur († 1875)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 2,36-41.
Le jour de la Pentecôte, Pierre disait à la foule : « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. »
Les auditeurs furent touchés au cœur ; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres : « Frères, que devons-nous faire ? »
Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit.
Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. »
Par bien d’autres paroles encore, Pierre les adjurait et les exhortait en disant : « Détournez-vous de cette génération tortueuse, et vous serez sauvés. »
Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre furent baptisés. Ce jour-là, environ trois mille personnes se joignirent à eux.
Psaume 33(32),4-5.18-19.20.22.
Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,11-18.
En ce temps-là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeMer 3 Avr 2024 - 8:43

« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68

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03 avril

Le mercredi de Pâques

   St Louis Scrosoppiprêtre et fondateur († 1884)
   St Richardévêque († 1253)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 3,1-10.
En ces jours-là, Pierre et Jean montaient au Temple pour la prière de l’après-midi, à la neuvième heure.
On y amenait alors un homme, infirme de naissance, que l’on installait chaque jour à la porte du Temple, appelée la « Belle-Porte », pour qu’il demande l’aumône à ceux qui entraient.
Voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le Temple, il leur demanda l’aumône.
Alors Pierre, ainsi que Jean, fixa les yeux sur lui, et il dit : « Regarde-nous ! »
L’homme les observait, s’attendant à recevoir quelque chose de leur part.
Pierre déclara : « De l’argent et de l’or, je n’en ai pas ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus Christ le Nazaréen, lève-toi et marche. »
Alors, le prenant par la main droite, il le releva et, à l’instant même, ses pieds et ses chevilles s’affermirent.
D’un bond, il fut debout et il marchait. Entrant avec eux dans le Temple, il marchait, bondissait, et louait Dieu.
Et tout le peuple le vit marcher et louer Dieu.
On le reconnaissait : c’est bien lui qui était assis à la « Belle-Porte » du Temple pour demander l’aumône. Et les gens étaient frappés de stupeur et désorientés devant ce qui lui était arrivé.
Psaume 105(104),1-2.3-4.6-7.8-9.
Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ;
chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles.

Glorifiez-vous de son nom très saint :
joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face.

Vous, la race d'Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu'il a choisis.
Le Seigneur, c'est lui notre Dieu :
ses jugements font loi pour l'univers.

Il s'est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 24,13-35.
Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple :
comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
« Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Augustin (354-430)

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 235, 1-3 ; PL 38, 118-119 (in Lectures chrétiennes pour notre temps, fiche I59 ; trad. Orval ; © 1972 Abbaye d'Orval)
Trouve ton réconfort dans le partage du pain

           Quand le Seigneur a-t-il voulu se manifester ? « À la fraction du pain » (Lc 24,35). Nous pouvons en être sûrs : en partageant le pain, nous reconnaissons le Seigneur. Il n’a voulu être reconnu qu’à ce moment à cause de nous qui ne le verrions pas dans la chair et mangerions pourtant sa chair. Qui que tu sois, croyant qui ne portes pas en vain le nom de chrétien et qui n’entres pas pour rien à l’église, toi qui écoutes avec crainte et espérance la Parole de Dieu, trouve ton réconfort dans le partage du pain.

           L’absence du Seigneur n’est pas une absence. Crois seulement, et celui que tu ne vois pas est avec toi. Quand Jésus leur parlait, les disciples n’avaient pas la foi ; et parce qu’ils ne le croyaient pas ressuscité, eux-mêmes n’espéraient pas pouvoir revivre. Ils avaient perdu la foi ; ils avaient perdu l’espérance. Morts, ils marchaient avec un vivant ; morts, ils marchaient avec la Vie. La Vie marchait avec eux, mais leurs cœurs n’étaient pas encore revenus à la vie.

           Et toi, si tu veux la vie, fais ce qu’ils ont fait, et tu reconnaîtras le Seigneur. Ils ont reçu l’étranger : le Seigneur était comme un voyageur qui va au loin, mais ils ont su le retenir. « Lorsqu’ils arrivèrent à destination, ils lui dirent : “Reste ici avec nous, car le soir approche” » (Lc 24,29). Retiens l’étranger, si tu veux reconnaître le Sauveur. Ce que le doute avait fait perdre, l’hospitalité l’a rendu. Le Seigneur a manifesté sa présence au partage du pain.
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeVen 5 Avr 2024 - 11:15

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05 avril

Le vendredi de Pâques

   St Vincent Ferriermissionaire o.p. († 1419)
   Ste Irènevierge et martyre († 304)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 4,1-12.
En ces jours-là, après la guérison de l’infirme, comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple, les prêtres survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens ;
ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts.
Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain, puisque c’était déjà le soir.
Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille.
Le lendemain se réunirent à Jérusalem les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
Il y avait là Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? »
Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
Psaume 118(117),1-2.4.22-24.25-27a.
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !

La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d'angle :
c'est là l'œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu'il soit pour nous jour de fête et de joie !
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeSam 6 Avr 2024 - 8:37

St Prudenceévêque († 861)
   Bse Perrine Morosinivierge et martyre († 1957)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 4,13-21.
En ces jours-là, les chefs du peuple, les Anciens et les scribes constataient l’assurance de Pierre et de Jean et, se rendant compte que c’était des hommes sans culture et de simples particuliers, ils étaient surpris ; d’autre part, ils reconnaissaient en eux ceux qui étaient avec Jésus.
Mais comme ils voyaient, debout avec eux, l’homme qui avait été guéri, ils ne trouvaient rien à redire.
Après leur avoir ordonné de quitter la salle du Conseil suprême, ils se mirent à discuter entre eux.
Ils disaient : « Qu’allons-nous faire de ces gens-là ? Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle ; cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem, et nous ne pouvons pas le nier.
Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple, nous allons les menacer afin qu’ils ne parlent plus à personne en ce nom-là. »
Ayant rappelé Pierre et Jean, ils leur interdirent formellement de parler ou d’enseigner au nom de Jésus.
Ceux-ci leur répliquèrent : « Est-il juste devant Dieu de vous écouter, plutôt que d’écouter Dieu ? À vous de juger.
Quant à nous, il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu. »
Après de nouvelles menaces, ils les relâchèrent, faute d’avoir trouvé le moyen de les punir : c’était à cause du peuple, car tout le monde rendait gloire à Dieu pour ce qui était arrivé.
Psaume 118(117),1.14-15ab.16-18.19-21.
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Clameurs de joie et de victoire
sous les tentes des justes.

« Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort ! »
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur.
il m'a frappé, le Seigneur, il m'a frappé,
mais sans me livrer à la mort.

Ouvrez-moi les portes de justice :
j'entrerai, je rendrai grâce au Seigneur.
« C'est ici la porte du Seigneur :
qu'ils entrent, les justes ! »
Je te rends grâce car tu m'as exaucé :
tu es pour moi le salut.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 16,9-15.
Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons.
Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient.
Quand ils entendirent que Jésus était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire.
Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne.
Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.
Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité.
Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. »
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeDim 7 Avr 2024 - 9:25

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07 avril

Deuxième dimanche de Pâques - Dimanche de la miséricorde

   St Jean-Baptiste de La Salleprêtre et fond. († 1719)
   St Hermann-Josephprêtre († entre 1241 et 1252)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   2nde lecture
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 4,32-35.
La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun.
C’est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grâce abondante reposait sur eux tous.
Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient,
et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun.
Psaume 118(117),2-4.16ab-18.22-24.
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Que le dise la maison d'Aaron :
Éternel est son amour !

Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !
« Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort ! »

« Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort ! »
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur.

il m'a frappé, le Seigneur, il m'a frappé,
mais sans me livrer à la mort.
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d'angle :

c'est là l'œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu'il soit pour nous jour de fête et de joie !
Première lettre de saint Jean 5,1-6.
Bien-aimés, celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.
Qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
C’est lui, Jésus Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : non pas seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,19-31.
C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint.
À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre.
Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeLun 8 Avr 2024 - 8:53

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08 avril

Solennité de l'Annonciation du Seigneur

   Bx Auguste Czartoryskiprêtre s.d.b. († 1893)
   Bx Dominique du saint Sacrementprêtre o.ss.t. († 1927)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   2nde lecture
   Évangile
   Commentaire

Livre d'Isaïe 7,10-14.8,10b.
En ces jours-là, le Seigneur parla ainsi au roi Acaz :
« Demande pour toi un signe de la part du Seigneur ton Dieu, au fond du séjour des morts ou sur les sommets, là-haut. »
Acaz répondit : « Non, je n’en demanderai pas, je ne mettrai pas le Seigneur à l’épreuve. »
Isaïe dit alors : « Écoutez, maison de David ! Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes : il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu !
C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel,
car Dieu est avec nous. »
Psaume 40(39),7-8a.8b-9.10.11.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.

« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »

J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.

Je n'ai pas enfoui ta justice au fond de mon cœur,
je n'ai pas caché ta fidélité, ton salut ;
j'ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.
Lettre aux Hébreux 10,4-10.
Frères, il est impossible que du sang de taureaux et de boucs enlève les péchés.
Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit : ‘Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps.
Tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ;
alors, j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre.’
Le Christ commence donc par dire : ‘Tu n’as pas voulu ni agréé les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le péché’, ceux que la Loi prescrit d’offrir.
Puis il déclare : ‘Me voici, je suis venu pour faire ta volonté.’ Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second.
Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,26-38.
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeMer 10 Avr 2024 - 8:12

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10 avril

Le mercredi de la 2e semaine de Pâques

   St Michel des Saintstrinitaire (+ 1624)
   Bx Antoine Neyrotprêtre o.p. et martyr († 1460)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 5,17-26.
En ces jours-là, intervint le grand prêtre, ainsi que tout son entourage, c’est-à-dire le groupe des sadducéens, qui étaient remplis d’une ardeur jalouse pour la Loi.
Ils mirent la main sur les Apôtres et les placèrent publiquement sous bonne garde.
Mais, pendant la nuit, l’ange du Seigneur ouvrit les portes de la prison et les fit sortir. Il leur dit :
« Partez, tenez-vous dans le Temple et là, dites au peuple toutes ces paroles de vie. »
Ils l’écoutèrent ; dès l’aurore, ils entrèrent dans le Temple, et là, ils enseignaient. Alors arriva le grand prêtre, ainsi que son entourage. Ils convoquèrent le Conseil suprême, toute l’assemblée des anciens d’Israël, et ils envoyèrent chercher les Apôtres dans leur cachot.
En arrivant, les gardes ne les trouvèrent pas à la prison. Ils revinrent donc annoncer :
« Nous avons trouvé le cachot parfaitement verrouillé, et les gardes en faction devant les portes ; mais, quand nous avons ouvert, nous n’avons trouvé personne à l’intérieur. »
Ayant entendu ce rapport, le commandant du Temple et les grands prêtres, tout perplexes, se demandaient ce qu’il adviendrait de cette affaire.
Là-dessus, quelqu’un vient leur annoncer : « Les hommes que vous aviez mis en prison, voilà qu’ils se tiennent dans le Temple et enseignent le peuple ! »
Alors, le commandant partit avec son escorte pour les ramener, mais sans violence, parce qu’ils avaient peur d’être lapidés par le peuple.
Psaume 34(33),2-3.4-5.6-7.8-9.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.

L'ange du Seigneur campe à l'entour
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 3,16-21.
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu.
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeJeu 11 Avr 2024 - 8:46

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11 avril

Le jeudi de la 2e semaine de Pâques

   St Stanislasévêque et martyr (+ 1079)
   Ste Gemma Galganivierge (+ 1903)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 5,27-33.
En ces jours-là, le commandant du Temple et son escorte, ayant amené les Apôtres, les présentèrent au Conseil suprême, et le grand prêtre les interrogea :
« Nous vous avions formellement interdit d’enseigner au nom de celui-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement. Vous voulez donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ! »
En réponse, Pierre et les Apôtres déclarèrent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.
Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le suspendant au bois du supplice.
C’est lui que Dieu, par sa main droite, a élevé, en faisant de lui le Prince et le Sauveur, pour accorder à Israël la conversion et le pardon des péchés.
Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. »
Ceux qui les avaient entendus étaient exaspérés et projetaient de les supprimer.
Psaume 34(33),2.9.17-18.19-20.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !

Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.

Il est proche du cœur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le Seigneur chaque fois le délivre.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 3,31-36.
« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous,
il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage.
Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai.
En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure.
Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeVen 12 Avr 2024 - 8:50

l’Évangile au Quotidien
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68

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12 avril

Le vendredi de la 2e semaine de Pâques

   St Sabas le Gothmartyr (+ 372)
   St Joseph Moscatimédecin des pauvres (+ 1927)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   Évangile
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Livre des Actes des Apôtres 5,34-42.
En ces jours-là, comme les Apôtres étaient en train de comparaître devant le Conseil suprême, intervint un pharisien nommé Gamaliel, docteur de la Loi, qui était honoré par tout le peuple. Il ordonna de les faire sortir un instant,
puis il dit : « Vous, Israélites, prenez garde à ce que vous allez faire à ces gens-là.
Il y a un certain temps, se leva Theudas qui prétendait être quelqu’un, et à qui se rallièrent quatre cents hommes environ ; il a été supprimé, et tous ses partisans ont été mis en déroute et réduits à rien.
Après lui, à l’époque du recensement, se leva Judas le Galiléen qui a entraîné beaucoup de monde derrière lui. Il a péri lui aussi, et tous ses partisans ont été dispersés.
Eh bien, dans la circonstance présente, je vous le dis : ne vous occupez plus de ces gens-là, laissez-les. En effet, si leur résolution ou leur entreprise vient des hommes, elle tombera.
Mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas les faire tomber. Ne risquez donc pas de vous trouver en guerre contre Dieu. » Les membres du Conseil se laissèrent convaincre ;
ils rappelèrent alors les Apôtres et, après les avoir fait fouetter, ils leur interdirent de parler au nom de Jésus, puis ils les relâchèrent.
Quant à eux, quittant le Conseil suprême, ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus.
Tous les jours, au Temple et dans leurs maisons, sans cesse, ils enseignaient et annonçaient la Bonne Nouvelle : le Christ, c’est Jésus.
Psaume 27(26),1.4.13-14.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

J'ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m'attacher à son temple.

Mais, j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,1-15.
En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade.
Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades.
Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.
Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »
Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.
À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeSam 13 Avr 2024 - 7:03

St Hermenegildfils du roi Léovigild et martyr (+ 586)
   Bx Rolando Rivijeune séminariste et martyr (+ 1945)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
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Livre des Actes des Apôtres 6,1-7.
En ces jours-là, comme le nombre des disciples augmentait, les frères de langue grecque récriminèrent contre ceux de langue hébraïque, parce que les veuves de leur groupe étaient désavantagées dans le service quotidien.
Les Douze convoquèrent alors l’ensemble des disciples et leur dirent : « Il n’est pas bon que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables.
Cherchez plutôt, frères, sept d’entre vous, des hommes qui soient estimés de tous, remplis d’Esprit Saint et de sagesse, et nous les établirons dans cette charge.
En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole. »
Ces propos plurent à tout le monde, et l’on choisit : Étienne, homme rempli de foi et d’Esprit Saint, Philippe, Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un converti au judaïsme, originaire d’Antioche.
On les présenta aux Apôtres, et après avoir prié, ils leur imposèrent les mains.
La parole de Dieu était féconde, le nombre des disciples se multipliait fortement à Jérusalem, et une grande foule de prêtres juifs parvenaient à l’obéissance de la foi.
Psaume 33(32),1-2.4-5.18-19.
Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes !
Hommes droits, à vous la louange !
Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,16-21.
Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer.
Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples.
Un grand vent soufflait, et la mer était agitée.
Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur.
Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. »
Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient.
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeDim 14 Avr 2024 - 8:22

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14 avril

Troisième dimanche de Pâques

   St Pierre Gonzalezprêtre o.p. (+ 1246)
   Ste Lidwine de Schiedamlaïque et mystique (+ 1433)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   2nde lecture
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 3,13-15.17-19.
En ces jours-là, devant le peuple, Pierre prit la parole : « Hommes d’Israël, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, alors que vous, vous l’aviez livré, vous l’aviez renié en présence de Pilate qui était décidé à le relâcher.
Vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier.
Vous avez tué le Prince de la vie, lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts, nous en sommes témoins.
D’ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs.
Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie, souffrirait.
Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés.
Psaume 4,2.4.7.9.
Quand je crie, réponds-moi,
Dieu, ma justice !
Toi qui me libères dans la détresse,
pitié pour moi, écoute ma prière !

Sachez que le Seigneur a mis à part son fidèle,
le Seigneur entend quand je crie vers lui.
Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le bonheur ? »
Sur nous, Seigneur, que s'illumine ton visage !

Dans la paix moi aussi,
je me couche et je dors,
car tu me donnes d'habiter, Seigneur,
seul, dans la confiance.
Première lettre de saint Jean 2,1-5a.
Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste.
C’est lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés, non seulement les nôtres, mais encore ceux du monde entier.
Voici comment nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements.
Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui.
Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 24,35-48.
En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui présentèrent une part de poisson grillé
qu’il prit et mangea devant eux.
Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
À vous d’en être les témoins. »
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeLun 15 Avr 2024 - 8:13

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15 avril

Le lundi de la 3e semaine de Pâques

   St Patern d'Avranchesévêque (+ v. 565)
   Sts Théodore et Pausilypemartyrs entre 117 et 137

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 6,8-15.
En ces jours-là, Étienne, rempli de la grâce et de la puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants.
Intervinrent alors certaines gens de la synagogue dite des Affranchis, ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins, et aussi des gens originaires de Cilicie et de la province d’Asie. Ils se mirent à discuter avec Étienne,
mais sans pouvoir résister à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler.
Alors ils soudoyèrent des hommes pour qu’ils disent : « Nous l’avons entendu prononcer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu. »
Ils ameutèrent le peuple, les anciens et les scribes, et, s’étant saisis d’Étienne à l’improviste, ils l’amenèrent devant le Conseil suprême.
Ils produisirent de faux témoins, qui disaient : « Cet individu ne cesse de proférer des paroles contre le Lieu saint et contre la Loi.
Nous l’avons entendu affirmer que ce Jésus, le Nazaréen, détruirait le Lieu saint et changerait les coutumes que Moïse nous a transmises. »
Tous ceux qui siégeaient au Conseil suprême avaient les yeux fixés sur Étienne, et ils virent que son visage était comme celui d’un ange.
Psaume 119(118),23-24.26-27.29-30.
Lorsque des grands accusent ton serviteur,
je médite sur tes ordres.
Je trouve mon plaisir en tes exigences :
ce sont elles qui me conseillent.

J'énumère mes voies : tu me réponds ;
apprends-moi tes commandements.
Montre-moi la voie de tes préceptes,
que je médite sur tes merveilles.

Détourne-moi de la voie du mensonge,
fais-moi la grâce de ta loi.
J'ai choisi la voie de la fidélité,
je m'ajuste à tes décisions.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,22-29.
Jésus avait rassasié cinq mille hommes, et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer. Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui.
Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce.
Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.
Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeMar 16 Avr 2024 - 11:09

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16 avril

Le mardi de la 3e semaine de Pâques

   St Benoît-Joseph Labrepèlerin, mendiant (+ 1783)
   Bx Gaspër (Mikel) Sumaprêtre et martyr (+ 1949)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 7,51-60.8,1a.
En ces jours-là, Étienne disait au peuple, aux anciens et aux scribes : « Vous qui avez la nuque raide, vous dont le cœur et les oreilles sont fermés à l’Alliance, depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères !
Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ? Ils ont même tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, celui-là que maintenant vous venez de livrer et d’assassiner.
Vous qui aviez reçu la loi sur ordre des anges, vous ne l’avez pas observée. »
Ceux qui écoutaient ce discours avaient le cœur exaspéré et grinçaient des dents contre Étienne.
Mais lui, rempli de l’Esprit Saint, fixait le ciel du regard : il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu.
Il déclara : « Voici que je contemple les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. »
Alors ils poussèrent de grands cris et se bouchèrent les oreilles. Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui,
l’entraînèrent hors de la ville et se mirent à le lapider. Les témoins avaient déposé leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme appelé Saul.
Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. »
Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort.
Quant à Saul, il approuvait ce meurtre.
Psaume 31(30),3bc.4.6.7b.8a.17.20cd.
Sois le rocher qui m'abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.
Ma forteresse et mon roc, c'est toi :
pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me conduis.

En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Moi, je suis sûr du Seigneur.
Ton amour me fait danser de joie.

Sur ton serviteur, que s'illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,30-35.
En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : ‘Il leur a donné à manger le pain venu du ciel.’ »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeMer 17 Avr 2024 - 8:56

l’Évangile au Quotidien
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68

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17 avril

Le mercredi de la 3e semaine de Pâques

   Ste Kateri TekakwithaIère sainte amérindienne (+ 1680)
   Bse Claire Gambacortidominicaine (+ 1420)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 8,1b-8.
Le jour de la mort d’Étienne, éclata une violente persécution contre l’Église de Jérusalem. Tous se dispersèrent dans les campagnes de Judée et de Samarie, à l’exception des Apôtres.
Des hommes religieux ensevelirent Étienne et célébrèrent pour lui un grand deuil.
Quant à Saul, il ravageait l’Église, il pénétrait dans les maisons, pour en arracher hommes et femmes, et les jeter en prison.
Ceux qui s’étaient dispersés annonçaient la Bonne Nouvelle de la Parole là où ils passaient.
C’est ainsi que Philippe, l’un des Sept, arriva dans une ville de Samarie, et là il proclamait le Christ.
Les foules, d’un même cœur, s’attachaient à ce que disait Philippe, car elles entendaient parler des signes qu’il accomplissait, ou même les voyaient.
Beaucoup de possédés étaient délivrés des esprits impurs, qui sortaient en poussant de grands cris. Beaucoup de paralysés et de boiteux furent guéris.
Et il y eut dans cette ville une grande joie.
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeVen 19 Avr 2024 - 8:57

Le vendredi de la 3e semaine de Pâques

   St Elphègeévêque et martyr (+ 1012)
   Bx Isnard de Chiampoprêtre o.p. (+ 1244)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 9,1-20.
En ces jours-là, Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur. Il alla trouver le grand prêtre
et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes qui suivaient le Chemin du Seigneur, il les amène enchaînés à Jérusalem.
Comme il était en route et approchait de Damas, soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté.
Il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait : « Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? »
Il demanda : « Qui es-tu, Seigneur ? » La voix répondit : « Je suis Jésus, celui que tu persécutes.
Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire. »
Ses compagnons de route s’étaient arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva de terre et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien. Ils le prirent par la main pour le faire entrer à Damas.
Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire.
Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie. Dans une vision, le Seigneur lui dit : « Ananie ! » Il répondit : « Me voici, Seigneur. »
Le Seigneur reprit : « Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude : tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul. Il est en prière,
et il a eu cette vision : un homme, du nom d’Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue. »
Ananie répondit : « Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme, et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem.
Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. »
Mais le Seigneur lui dit : « Va ! Car cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations, des rois et des fils d’Israël.
Et moi, je lui montrerai tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom. »
Ananie partit donc et entra dans la maison. Il imposa les mains à Saul, en disant : « Saul, mon frère, celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur, c’est Jésus qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais. Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d’Esprit Saint. »
Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles, et il retrouva la vue. Il se leva, puis il fut baptisé.
Alors il prit de la nourriture et les forces lui revinrent. Il passa quelques jours à Damas avec les disciples
et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu.
Psaume 117(116),1.2.
Louez le Seigneur, tous les peuples ;
fêtez-le, tous les pays !

Son amour envers nous s'est montré le plus fort ;
éternelle est la fidélité du Seigneur !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,52-59.
En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
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MessageSujet: Re: L'évangile selon philippe   L'évangile selon philippe - Page 29 Icon_minitimeSam 20 Avr 2024 - 8:37

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20 avril

Le samedi de la 3e semaine de Pâques

   Ste Agnès de Montepulcianoabbesse (+ 1317)
   Bx Anastase Pankiewiczprêtre o.f.m. et martyr (+ 1942)

   Les saints du jour

   1e lecture
   Cantique
   Évangile
   Commentaire

Livre des Actes des Apôtres 9,31-42.
En ces jours-là, l’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait.
Or, il arriva que Pierre, parcourant tout le pays, se rendit aussi chez les fidèles qui habitaient Lod.
Il y trouva un homme du nom d’Énéas, alité depuis huit ans parce qu’il était paralysé.
Pierre lui dit : « Énéas, Jésus Christ te guérit, lève-toi et fais ton lit toi-même. » Et aussitôt il se leva.
Alors tous les habitants de Lod et de la plaine de Sarone purent le voir, et ils se convertirent en se tournant vers le Seigneur.
Il y avait aussi à Jaffa une femme disciple du Seigneur, nommée Tabitha, ce qui se traduit : Dorcas (c’est-à-dire : Gazelle). Elle était riche des bonnes œuvres et des aumônes qu’elle faisait.
Or, il arriva en ces jours-là qu’elle tomba malade et qu’elle mourut. Après la toilette funèbre, on la déposa dans la chambre haute.
Comme Lod est près de Jaffa, les disciples, apprenant que Pierre s’y trouvait, lui envoyèrent deux hommes avec cet appel : « Viens chez nous sans tarder. »
Pierre se mit en route avec eux. À son arrivée on le fit monter à la chambre haute. Toutes les veuves en larmes s’approchèrent de lui ; elles lui montraient les tuniques et les manteaux confectionnés par Dorcas quand celle-ci était avec elles.
Pierre mit tout le monde dehors ; il se mit à genoux et pria ; puis il se tourna vers le corps, et il dit : « Tabitha, lève-toi ! » Elle ouvrit les yeux et, voyant Pierre, elle se redressa et s’assit.
Pierre, lui donnant la main, la fit lever. Puis il appela les fidèles et les veuves et la leur présenta vivante.
La chose fut connue dans toute la ville de Jaffa, et beaucoup crurent au Seigneur.
Psaume 116(115),12-13.14-15.16ac-17.
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le nom du Seigneur.

Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple !
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !

Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,60-69.
En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »
Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ?
Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !...
C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait.
Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. »
À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner.
Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »
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