Chemin de Vie 40/4 selon la méthode de Dan Millman

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NUMEROLOGIE – Chemin de Vie 40/4 (d'après Dan Millman)

4 : Stabilité et méthode
40 : Stabilité et méthode plus dons intérieurs

COMPRENDRE LE BUT DE VIE

Ceux qui se trouve sur le chemin 40/4 y sont pour établir leur vie sur des fondations solides en suivant une méthode progressive pour atteindre leurs buts et en mettant leurs dons intérieurs au service de causes ou de personnes pour lesquelles ils ont de l'estime. Comme les 20/2 et les 30/3, le 40/4 ont un but de vie très pur, non dilué par l'action d'autres nombres et énergies. Parce que notre but de vie principal n'est jamais chose facile, plusieurs 40/4 auront du mal à jeter des racines ou à suivre un cheminement méthodique parfois long et difficile pour atteindre leurs buts. Il se peut qu'ils négligent ou sautent des étapes importantes ou encore qu'ils se sentent coincés dans des situations qui ne fonctionnent plus.

Pour réussir, les individus travaillant le 40/4 doivent adopter une méthode inspirée du modèle suivant : d'abord prendre des engagements à court terme, faciles à compléter, puis en rallonger les délais jusqu'à ce qu'un engagement à long terme soit une chose faisable. De la même façon, en divisant un grand but en petites parties et en se concentrant sur une étape à la fois, les 40/4 se donnent une fondation intérieure et une méthode sur lesquelles ils pourront compter leur vie durant.

Dans le positif, les 40/4 ont une capacité d'analyse exceptionnelle qui se combine avec leurs dons intérieurs de force et de persévérance, de sensibilité (qui fait contrepoids à leur force), d'expressivité et de pure intuition. Lorsqu'ils évitent les pièges de la « suranalyse » et se fient à leurs instincts, ils prennent des décisions pratiques inspirées, vraiment brillantes. Leur sensibilité et leur force – l'élégance de la ballerine et la robustesse du taureau – sont de puissants alliés quand ils agissent en synergie. Cependant, lorsque les 40/4 s'entêtent à vouloir tout analyser, ils finissent par se sentir perdus et désorientés.

Les 20/2 et les 40/4 se ressemblent en ce qui concerne leurs qualités, tendances et problèmes spécifiques, mais le chemin des 20/2 est celui de la responsabilité, de l'équilibre intérieur et de la coopération tandis que les 40/4 doivent se préoccuper davantage de la stabilité de leurs fondations et de l'efficacité de la méthode adoptée pour atteindre leurs buts. Lorsque leurs énergies sont bien enracinées, les 40/4 peuvent mettre leur intuition au service des autres et rechercher dans leur propre vie plus de lumière et de pur plaisir.

Tous les 40/4 sont à même de mettre en oeuvre les immenses ressources représentées par le 0 de leur nombre de naissance, mais ils ne pourront cultiver ces dons que dans le contexte d'un processus d'apprentissage et de maturation (dans la pratique, cela peut impliquer, par exemple, un retour aux études).

Comme tous les 4, les 40/4 n'aiment pas beaucoup les cheminements lents et progressifs ; le plus souvent, ils ne veulent attendre pour rien, et tout ce qui est le moindrement éloigné leur semble inaccessible ; ou bien c'est le chemin qui mène à leur bu qui semble contourné. Il est particulièrement important qu'ils apprennent à faire confiance à ce qu'ils ressentent au fin fond d'eux-mêmes (intuitions physiques) lorsqu'ils doivent prendre une décision, plutôt que de peser le pour et le contre dan leur tête, où ils ne peuvent que tourner en rond.

Leur sens des responsabilités étant exceptionnellement développé, s'étendant parfois très loin hors de leurs limites personnelles, les 40/4 ont tendance à penser en fonction de leur devoir (ce qu'ils « devraient » faire). Comme tous les 4, ils ont aussi tendance à projeter ces « devraient » sur les autres.

La plupart des 40/4 sont encore plus têtus que les 20/2 (qui confondent moins le mental et l'affectif). Les 40/4 sont entêtés, ils ne veulent pas changer, s'adapter, bouger. Il faudra parfois que la vie leur serve de dures leçons avant qu'ils n'acceptent de changer.
Presque tous les 40/4 ont du mal à oublier les vieilles relations, les décisions prises et les événements vécus – et en général à oublier le passé. Ils peuvent donc avoir de nombreux regrets : « si seulement j'avais dit quelque chose ! » Ils doivent examiner cette tendance et reconnaître tout le mal qu'elle luer apporte pour ensuite passer à un stade de confiance, de foi, dans leur propre cheminement : quelles que soient les décisions qu'ils ont prises, chacune fut une leçon de vie sans laquelle ils ne seraient pas rendus là où ils sont aujourd'hui.

LA LOI DE LA MÉTHODE est un précieux outils pour l'accomplissement de leur destinée. D'abord et avant tout, il faut couler le ciment des fondations, puis prendre une étape à la fois. L'échec ou la réussite finale des 40/4, dans les affaires, en amour ou ailleurs, dépendent largement de la façon dont ils sauront se conformer à la Loi des Comportements, et surtout à la Loi de la Méthode.

(voir plus bas concernant ces Lois).

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TRAVAILLER LE 40/4 DANS LE POSITIF

Ces individus se préparent minutieusement avant d'entreprendre une tâche, et ils suivent patiemment, d'étape en étape, le chemin qui mène à leur but. On peut compter sur eux pour respecter leurs engagements et on les considère comme des amis fidèles et dignes de confiance. Lorsqu'ils doivent prendre une décision, ils analysent la question sous tous ses angles mais ne manquent pas d'écouter leurs instincts. Ils ont résolu leurs problèmes familiaux de sorte qu'ils ont la meilleure relation possible avec leurs parents. Ces 40/4 démontrent une exceptionnelle force morale, mais ils font également bon usage de leurs dons plus subtils et de leur intuition. Ils persévèrent malgré les obstacles et les revers, malgré le temps qui passe, et ils demeurent flexibles lorsqu'ils rencontrent un obstacle. Leur situation familiale est stable et durable. Misant sur l'intuition et sur la foi, ils trouvent tôt ou tard le métier et le poste qui conviennent parfaitement à leurs habiletés et à leurs intérêts.

TRAVAILLER LE 40/4 DANS LE NÉGATIF

Ces individus se méfient de leurs intuitions, par conséquent chaque prise de décision devient un exercice pénible et déroutant. Pris au piège de la suranalyse, ils tournent en rond en se demandant : « Comment faire pour provoquer les choses ? » Et ils finissent par prendre des décisions irréfléchies qu'ils regretteront plus tard. Leurs relations personnelles sont instables et de courte durée. Incapables de se lier formellement, de rester très longtemps fidèles à quelqu'un ou à quelque chose, ils répètent sans cesse le même aller-retour amoureux. Leur entêtement et leur aveuglement font obstacle aux compromis indispensables à toute relation. Impulsifs, ils entreprennent plusieurs tâches à la fois mais terminent rarement ce qu'ils ont commencé.

QUESTION DE VIE

SANTÉ

Quoiqu'ils soient en général robustes et résistants (ils résistent aux maladies comme ils résistent à tout), les 40/4 peuvent avoir des problèmes aux hanches, cuisses, genoux, chevilles, pieds, etc., c'est-à-dire aux fondations de leur corps. Les aspirations et les désirs refoulés – le fait de penser à ce qu'ils « devraient » faire au lieu de se fier à leur intuition – se traduisent au physique par de la constipation. Comme les 20/2, ils peuvent avoir des allergies, mais ils sont plus que les 20/2 sujets aux accidents causés par l'impatience ou la distraction. Plusieurs 40/4 ont des problèmes congénitaux ou souffrent de malaises physiques qui ont leur origine dans l'enfance.
Leur corps est soit court et trapu soit élancé. Plusieurs prennent facilement de l'embonpoint ; une diète sévère, à faible teneur en gras, de préférence végétarienne et des exercices aérobics, leur sont habituellement bénéfiques. Toutes les formes d'exercices d'étirement et de relaxation, telles que le yoga, l'aïkido, le taïchi et les autres arts martiaux, leur sont profitables.

RELATIONS

Dans le négatif, les 40/4 comme les 20/2 peuvent paraître agressifs, fouineurs, dominateurs ou autoritaires, quand en réalité ils voudraient seulement bien faire : c'est qu'ils se sentent effectivement responsables de tout l'univers. La stabilité peut aussi leur poser problème. Dans le positif, ils sont stables et sûrs comme le roc de Gibraltar. Ils sont fortement tentés, quoique ce soit parfois inconscient, de fonder une famille. Leur sexualité peut souffrir de tensions ou de blocages d'énergie ; dans ce cas le yoga, les exercices d'étirement et de relaxation, peuvent les aider à s'ouvrir et à mieux apprécier leur sexualité. Plus les 40/4 « sortent de leur tête » - plus ils « perdent la tête et reprennent leurs sens », comme l'a si bien dit Timothy Leary -, mieux vont leurs relations personnelles.

TALENTS, TRAVAIL ET SITUATION FINANCIÈRE

Grâce à leur esprit à la fois analytique et intuitif, et parce qu'il est dans leur nature de chercher à solidifier leurs fondations, les 40/4 peuvent réussir dans toutes les sphères du monde des affaires. Ils peuvent avoir du mal à prendre des décisions personnelles mais ils n'en font pas moins d'excellents conseillers, financiers, organisateurs ou agents immobiliers. Ils s'estiment vraiment satisfaits lorsque leurs entreprises contribuent activement au bien-être de la communauté. Ils peuvent axer leur vie sur le service, devenir infirmiers ou travailleurs sociaux, par exemple, mais ils peuvent également exceller en d'autres domaines comme les sports et l'athlétisme – partout, en fait, où leur esprit d'analyse et leurs dons de persévérance, force et sensibilité peuvent être mis à profit. Tant qu'ils observent la Loi de la Méthode et qu'ils emploient leurs énergies à des fins pratiques, les 40/4 trouvent le succès.

CONSEILS ET RECOMMANDATIONS

Appréciez votre sensibilité autant que votre force.
Suivez toutes les étapes sur la route qui mène à votre but.
Lorsque vous êtes pressé, prenez le chemin le plus sûr et le plus long.
Considérez votre vie comme s'il s'agissait d'une maison à bâtir : occupez-vous d'abord des fondations puis suivez une méthode progressive.

QUESTIONS UTILES

1. Réfléchissez aux questions suivantes :

- Lorsque je dois prendre une décision, ai-je tendance à trop analyser ou est-ce que je me fie à mes instincts ?
Comment pourrais-je transformer mes problèmes familiaux en instruments de croissance personnelle ?
- Ai-je trouvé le juste milieu entre soutenir les autres et me faire soutenir par les autres ?
Suis-je flexible lorsque les besoins ou les situations changent ?

2. Si ces questions ont trouvé quelques réponses en vous, comment pourriez-vous mettre ces réponses en pratique dans votre vie ?

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LOIS SPIRITUELLES : leviers pour changer votre vie

LA LOI DE LA MÉTHODE :

Sur le chemin qui mène à nos buts, si nous voulons être sûrs, en partant du point A, d'arriver au point Z, il faut d'abord nous rendre au point B, puis au C, puis au D, et ainsi de suite. Sauter une seule étape, même si cela semble faire plus court, aboutit souvent à l'échec.

Introduction

Notre vie quotidienne est pleine de buts et d'accomplissements. Ces buts peuvent être grands, comme escalader une montagne, gagner une élection ou se lancer en affaires, ou ils peuvent être modestes, comme faire un gâteau, gagner une partie de ball-molle ou faire ses devoirs d'écolier.
Certains deviennent tellement obsédés par la réalisation de leurs buts - tellement pressés d'obtenir un résultat final - qu'ils en oublient le chemin et la méthode qu'ils doivent suivre pour y arriver. D'un autre côté, certains sont désorientés ou sont dans le doute quant à la marche à suivre pour aller du point A au point B tant et si bien qu'ils ont du mal à se donner des buts précis, ou qu'ils restent coincés sur une étape, incapables de voir plus loin.
Il peut être utile de rappeler que pour escalader une montagne, il faut d'abord se donner un but, ensuite déterminer la direction à prendre puis se préparer adéquatement, et enfin procéder par petites étapes faciles. Nous pouvons diviser toute entreprise, même la plus grande et la plus imposante, en petites étapes faciles et accessibles. Pour traverser un ruisseau à pied, mieux vaut utiliser toutes les pierres de gué. Si nous tentons de faire trop grandes enjambées, tôt ou tard nous allons glisser.

La Loi de la Méthode nous apprend non seulement à diviser un long trajet en courts tronçons mais aussi à apprécier chaque étape comme s'il 'agissait d'une fin en soi. Chaque étape terminée est une petite réussite en elle-même ; de cette façon, nous connaissons le succès plusieurs fois et non plus uniquement lorsque nous arrivons à destination. Souvent ce que nous avons appris en cours de route s'avère plus important que le but atteint. Par exemple, si nous passons vingt ans à peindre des portraits et qu'un accident détruit toutes nos toiles, nous y avons quand même gagné d'inestimables richesses intérieures, dont une qualité de regard qui nous permet de voir la beauté qui existe dans tous les visages.
Ceux qui ont de la difficulté à suivre un cheminement lent et progressif doivent se demander s'ils préfèrent être comme ce facteur qui se hâtait chaque jour de distribuer son courrier " pour avoir fini ", ou comme cet autre facteur qui, marchant d'un pas tranquille et mesuré, prenait le temps de saluer les gens qu'il croisait en observateur ravi de toutes ces scènes de quartiers. Plusieurs ne vivent que pour atteindre les grands sommets mais ils oublient que durant l'ascension chaque pas représentent un sommet par rapport au pas précédent.

Voici un autre exemple de la Loi de la Méthode : Patrick venait de recevoir une somme d'argent inespérée lorsqu'il remarqua un restaurant dans son quartier qui allait fermer pour cause de faillite. " Quelle occasion ! " pensa-t-il. Il acheta le restaurant, embaucha l'ancien personnel en conservant le même menu puis il posa un écriteau où il était écrit : " Nouvelle administration " , pensant que sous sa direction charismatique, les affaires fleuriraient.
L'affaire fit encore faillite, comme font faillite la plupart des jeunes entreprises et pour les mêmes raisons : Patrick n'avait pas suivi toutes les étapes. Il voulait que la réussite soit pour tout de suite.
Joshua, d'un autre côté, a lui aussi gagné une petite somme d'argent et lui aussi a vu une affiche portant le mot " faillite "dans la vitrine d'un restaurant. Alors il a fait ses devoirs : il a interrogé des propriétaires de restaurant pour connaître les avantages et les inconvénients du métier de restaurateur. Il a appris que les trois choses importantes pour le succès d'un restaurant étaient l'emplacement, l'emplacement et l'emplacement. Mais l'emplacement du restaurant n'était pas le problème ; quelque chose d'autre l'avait conduit à la faillite. Joshua fit dont une étude de marché : il téléphona à deux cents habitants de la région, choisis au hasard, en leur demandant combien de fois par semaine ils allaient manger au restaurant et quel genre de nourriture ils préféraient. A la lumière de tous ces renseignements, il décida d'ouvrir le Joshua's Deli Delights Restaurant. Il passa ensuite un certain temps à visiter les restaurants de la région, s'offrant d'aider partout où c'était possible ; il observa et parla avec des plongeurs, des garçons de table, des cuisiniers, des maîtres d'hôtel, des gérants, pour se faire un idée des questions qu'il devrait poser lorsqu'il embaucherait son personnel.
Finalement, après avoir appris où se procurer les meilleurs produits aux meilleurs prix, après avoir engagé le meilleur personnel et avoir fait tous les préparatifs nécessaires, Joshua avait passé par toutes les étapes. Son succès n'a pas été un coup de chance, une surprise ou un hasard. Joshua avait maîtrisé la Loi de la Méthode ; il avait fait la preuve qu'en bâtissant sur les fondations solides que sont la préparation et la méthode, nous pouvons atteindre tous nos buts. Nous pouvons accomplir n'importe quelle tâche si nous la divisons en petites étapes faciles.

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LA LOI DES COMPORTEMENTS

Toute habitude " bonne " ou " mauvaise ", qu'on le veuille ou non, aura tendance à s'implanter - de plus en plus profondément - à moins qu'on ne s'en arrache en faisant quelque chose de complètement différent.

Introduction
Nous autres humains avons le pouvoir d'agir spontanément, de faire peau neuve, de changer notre comportement et de réorganiser notre vie. Pourtant une force de résistance qui nous est inhérente rend la chose plus difficile ; cette résistance dérive de nos structures physiques et psychologiques les plus fondamentales, on la retrouve dans l'univers tout entier et dans la manière d'apprendre et de s'adapter à l'environnement qui est celle des jeunes enfants. Notre tendance à contracter des habitudes est un instrument de survie.
Enfant, nous apprenons à comprendre le monde par l'observation des autres et de leurs comportements. Nous comprenons qu'il y a la faim et la nourriture pour satisfaire la faim, qu'il y a le jour et puis la nuit, l'état de veille et l'état de sommeil, et nous apprenons à nous conformer à l'horaire fixé par nos parents ainsi qu'au rythme dicté par nos propres besoins internes. En écoutant les sons que produisaient nos parents, nous avons appris à reconnaître les complexes associations de sons et de significations ; par la répétition, nous avons appris à parler. Nous finissons par compter sur le fait que certains comportements se répètent chez les autres, et bientôt nous formons nos propres habitudes : l'habitude de se brosser les dents et tout le rituel entourant l'heure du coucher ; nous avons nos habitudes à la maison, à l'école, au travail. Lorsque nous atteignons l'âge de dix ans, la force de l'habitude est devenue partie intégrante de nos vies.
Les comportements ou les habitudes qui remplissent une fonction, comme de se laver les mains avant les repas, sont habituellement inoffensifs, mais ils ne sont pas sans intérêt : par exemple, si vous faites un geste habituel différemment, juste pour voir ce qui se passera, il se peut que vous vous sentiez tout drôle, comme déphasé : c'est la force de l'habitude.

La Loi de Comportements porte principalement sur les habitudes que nous considérons comme dysfonctionnelles, négatives ou destructrices - les habitudes que nous aimerions changer. Prenons l'exemple de Tom qui avait un problème d'alcool. Il a cessé de boire, puis a recommencé, puis a cessé, puis a recommencé. Puis un jour il a cru qu'il s'était arrêté de boire pour de bon. Il a dit à un ami : " Je n'ai pas pris un verre depuis un an ; ça y est, j'ai gagné. " Tom ayant relâché sa vigilance, l'habitude a réapparu, et Tom s'est remis à boire.
Tom venait de faire l'expérience de la Loi des Comportements qu'Isaac Newton, dans un certain sens, a exprimée le premier dans cette formule tirée de la troisième Loi de l'Attraction universelle : " Un corps au repos tendra à demeurer au repos, et un corps en mouvement tendra à demeurer en mouvement, à moins qu'ils ne subissent l'attraction d'une force extérieure. " En d'autres mots, en ce qui a trait à nos comportements et à nos habitudes, le fait de dire : " Çà va changer à partir de maintenant ", ou : " Je ne recommencerai plus ", ne suffit pas.

Une femme nommée Iris m'a raconté comment elle avait fait appel un jour à la Loi des Comportements : Iris avait pris l'habitude de perdre beaucoup de poids - jusqu'à cinquante kilos - pour le regagner aussitôt. Cela durait depuis des années. Durant l'une de ses périodes de minceur, elle confia à son amie Marianne sa crainte de regagner les kilos perdus et elle prit la résolution que ce serait différent cette fois-là. Etonnamment, Marianne lui répondit qu'elle n'en croyait rien : " Sois réaliste, dit-elle. Voulais-tu reprendre du poids la première fois ? et la deuxième ? et la troisième fois ? "
" Non ! " répondit Iris.
Marianne, qui au fil des ans avait travaillé avec plusieurs personnes atteintes de diverses dépendances, avait une connaissance intuitive de la Loi des Comportements. Elle dit à Iris :
" la même chose se répétera sans cesse à moins que tu ne fasses quelque chose de différent
pour casser le moule. "
" Tu peux être sûre que c'est ce que je vais faire ", répondit Iris.
Marianne fit la grimace : " Les habitudes sont souvent plus fortes que les meilleures résolutions, Iris. Je crois que tu devrais observer de plus près ton comportement : tu dis que tu as repris du poids après la mort de ta mère ? "
" Oui. "
" Et la deuxième fois, tu as pris du poids après avoir été congédiée ? "
" Hum, hum. "
" Et la troisième fois ? "
" C'était complètement différent. J'avais un ami, et nous nous sommes séparés. "
" Iris, si tu ne comprends pas parfaitement ton comportement, tu n'as aucune chance d'en changer. Regarde encore : qu'ont en commun tous ces événements ? Penses-y, qu'est-ce qui s'en dégage ? "
Iris y a pensé. " Eh bien, je m'en voulais quand ma mère est morte ; nous nous étions disputées et je n'ai jamais eu la chance de lui dire adieu. Et quand j'ai été congédiée, et quand nous nous sommes séparés…oui, toutes ces fois je m'en voulais et je me sentais terriblement mal ! "
" D'accord. Donc, quand tu t'en veux, tu te mets à manger trop - tu reprends le même comportement. Mais maintenant tu le sais. Je vais te dire comment tu pourrais changer de comportement. Çà pourra te sembler bizarre mais je pense que çà t'aidera, si tu veux bien essayer. "
" Dis-moi ! " répondit Iris.
" Quelle est la plus longue marche que tu aies jamais faite ? "
" Un kilomètre et demi, je crois. "
" D'accord, alors la prochaine fois que ça se produira, que tu te diras : ''Je me sens tellement mal, il faut que je mange'', arrête-toi net de faire ce que tu fais ou ce que tu t'apprêtes à faire, mets tes souliers de marche, sors de la maison et marche quatre kilomètres. "
" C'est tout ? C'est ça ta suggestion ? "
" C'est ma suggestion. "
Là-dessus Iris est partie, l'air perplexe.
Environ huit mois plus tard, Iris a téléphoné à Marianne et avant même de dire bonjour elle lui a dit, tout excitée : " C'est arrivé ! "
" Eh bien, j'étais stressée au travail et j'avais l'impression que personne ne m'aimait. Encore une fois, je commençais à m'apitoyer sur mon sort. J'avais acheté un gâteau au chocolat pour une fête que j'allais donner et j'ai eu envie d'en prendre un morceau, un gros morceau.
J'ai commencé par me dire que je pourrais toujours acheter un autre gâteau pour la fête.
Puis je me suis souvenue ! J'ai compris ce qui se passait ! Alors j'ai mis ces foutus souliers de course et je me suis dit :''Je vais marcher quatre kilomètres parce que je m'étais promis de le faire mais la marche va se terminer ici, devant le gâteau !''
" J'ai marché quatre kilomètres, peut-être cinq. Et quand je suis revenue à la maison j'ai pris le gâteau et je m'apprêtais à le jeter à la poubelle quand je me suis ravisée. Je l'ai remis au réfrigérateur et je l'ai laissé là. La fête a été formidable. Toutes les filles du bureau sont venues ! "
Iris venait de changer son comportement en commençant par reconnaître la force de l'habitude puis en faisant quelque chose pour s'en défaire.

La Loi des Comportements est importante pour quiconque a tendance à faillir à ses résolutions, à laisser les choses inachevées ou à répéter les mêmes erreurs (comme de se marier trois ou quatre fois ou de cesser de fumer cinq fois). Nous aurons toujours tendance à reproduire les mêmes comportements si nous ne prêtons pas attention à ce qui se passe vraiment et si nous n'intervenons pas en faisant quelque chose de différent. Cette loi met en lumière nos habitudes et nos tendances et nous aide à en assumer la responsabilité - non pas en luttant sans cesse et sans espoir mais en faisant quelque chose de différent.

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LA LOI DE LA FLEXIBILITÉ

La flexibilité nous offre beaucoup plus qu'un simple choix entre la passivité et la résistance ; en tirant parti de tout ce qui nous arrive, en embrassant même la plus pénible ses circonstances, nous affrontons hardiment nos difficultés et nous commençons à les considérer comme une forme d'entraînement spirituel.

Introduction
Plutôt qu'une sorte de résistance obstinée, la flexibilité implique l'acceptation pragmatique du moment présent - l'acceptation de soi-même, des autres et des circonstances présentes.
Cela ne veut pas dire du tout qu'on tolère passivement ce qui nous déplaît, qu'on se refuse à voir les injustices du monde ou qu'on se laisse marcher sur les pieds. La flexibilité exige de la vivacité et une grande ouverture d'esprit ; il ne suffit pas de "suivre le courant ", il faut embrasser le courant et s'en servir de façon constructive. La maîtrise de cette loi nous permet de transformer les pierres d'achoppement en pierres de gué et les problèmes en opportunités ; lorsque le vent se lève, nous ne faisons pas qu' "accepter " ou tolérer la situation, nous dressons des moulins à vent.
La Loi de la Flexibilité peut sembler irréaliste ou idéaliste, à tout le moins au début, et cela soulève plusieurs questions comme celles-ci : " Et si je me fais attaquer sur la rue, ou si un de mes proches est victime d'une tragédie ? Comment peut-on ''embrasser'' çà ? " Ce sont des questions importantes et judicieuses mais en bout de ligne il n'y a qu'une réponse possible : Il y a de grandes joies mais aussi de grandes douleurs et de grandes injustices sur cette terre. Lorsqu'un événement tragique frappe tout un groupe de personnes, quelques-unes d'entre elles tentent de résister mentalement à la douleur : elles sont en état de choc, de dénégation, de peur, et ce sont ces personnes qui à la fin auront le plus souffert, comme ce sont les branches les plus rigides qui finissent par casser sous un grand vent. D'autres personnes dans le même groupe ont développé une capacité de plier, d'accepter la situation et de la vivre pleinement tout en situant les choses à la place qui leur revient dans l'ensemble de leur vie - parce qu'elles savent que les choses sont comme elles sont. Elles acceptent leurs émotions et les expriment toutes, mais comme les branches qui plient sous le vent, elles ne cassent pas, elles se replacent. Exempte de rigidité ou de résistance, leur réaction est la plus créative et la plus efficace possible. Dans la flexibilité, il y a une énorme force. Avec la flexibilité, nous apprenons à traiter également le soleil et la pluie, la chaleur et le froid. La vie devient moins pénible, elle cesse d'être un combat, quand nous réagissons au lieu de résister ; nous considérons la douleur comme une épreuve dont il s'agit de tirer le meilleur parti possible, ne serait-ce qu'une leçon.
J'ai vu un jour, sur le pare-chocs d'une voiture, un autocollant qui disait : " Si vous n'aimez pas la façon de conduire, enlevez-vous du trottoir. " C'est un bel exemple de la Loi de la Flexibilité. Si une voiture se dirige droit vers vous sur le trottoir de la vie, au lieu de penser : " ils ne devraient pas faire çà, ce n'est pas juste, ce n'est pas correct ", vous pouvez appliquer la Loi de la Flexibilité et vous enlever du chemin, pas mécontent et même reconnaissant d'avoir eu la chance de tester vos réflexes.

L'aïkido et le taï chi, arts martiaux fondés sur la non-résistance, reflètent et donnent forme à la Loi de la Flexibilité. Si l'autre pousse, tirez ; s'il tire, poussez ; et quand une force se dirige sur vous, enlevez-vous de là. Tout est pour notre plus grand bien si nous en faisons bon usage.
Si nous envisageons la vie sous un seul angle conventionnel et personnel, il n'y a certainement pas lieu d'être "reconnaissant " en toutes circonstances, quand les affaires vont mal, par exemple, ou qu'on attrape une grippe. La Loi de la Flexibilité nous rappelle qu'il faut regarder plus loin que sa propre personne et tâcher de voir les choses dans leur évolution : ainsi nous pouvons comprendre que tout événement, peu importe s'il semble positif ou négatif à première vue, sert à fortifier notre âme. Il y a stress chaque fois que l'esprit résiste à quelque chose - une situation, une personne, une émotion. Des phrases comme "j'aimerais mieux être… " ou "ils devraient (ou ne devraient pas) être… " sont signe que nous résistons à ce qui est. En considérant tout ce qui nous arrive comme s'il s'agissait d'une leçon qui à long terme peut faire de nous un être plus fort, plus sage et plus complet, nous dépassons le stade des appréhensions et des jugements à l'égard de ce qui est et nous embrassons la vie.
Du point de vue de l'esprit limité, on peut dire que la vie est parfois injuste mais, dans une perspective plus large, les lois spirituelles prévalent toujours. La flexibilité implique qu'on ait développé l'attitude suivante : " O.K. Voilà qui je suis et où j'en suis. Je vais faire de mon mieux dans les circonstances. " Comme chaque belle occasion entraîne aussi quelques problèmes, chaque problème cache une opportunité.
La prière de la Sérénité récitée par les Alcooliques Anonymes et d'autres groupes fondés sur le programme des douze étapes est un autre reflet de la Loi de la flexibilité : " Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je puis changer, et la sagesse d'en connaître la différence. "

La flexibilité nous permet d'apprécier des situations qui autrefois nous auraient troublés, tel un revers de fortune ou la fin d'une relation. Quelquefois la flexibilité signifie qu'on a conscience des deux côtés de la médaille mais qu'on choisit de se concentrer sur l'aspect le plus positif d'une difficulté. Par exemple, aussi pénible que puisse être la rupture, la fin d'une relation ouvre la voie à de nouvelles relations, à un nouvel amour.
Les chats sont passés maîtres dans l'art de la flexibilité : si un chat veut sortir d'une pièce mais qu'une personne lui bloque le chemin, il essaiera de sortir par une autre issue, puis une autre et encore une autre ; le chat persévère mais il sait aussi quand s'arrêter, se détendre et attendre la prochaine occasion. Comme les chats, nous ne sommes pas forcés de gaspiller nos énergies en résistant ou en pestant contre des obstacles qui sont inévitables.

La flexibilité signifie l'acceptation totale et inconditionnelle avec qui nous sommes présentement, et ce alors même que nous continuons de grandir, d'apprendre et d'agir effectivement sur la situation présente. Cela peut représenter un changement d'attitude mais pas nécessairement un changement d'habitude. Si on se surprend soi-même à critiquer les autres ou à les appeler par tous les noms, il faut s'accepter et se pardonner ses erreurs sur-le-champ.
Etre flexible, c'est savoir s'adapter ; comme l'eau, nous prenons la forme de notre "contenant ", le moment présent. Il faut s'ouvrir à la vie autant qu'il est possible de le faire.
La Loi de la Flexibilité et la Loi de la Perfection se ressemblent mais elles ne recherchent pas exactement le même but et ne mettent pas l'accent au même endroit. En pratiquant la Loi de la Flexibilité, nous demeurons ouverts à l'expérience dans sa totalité au lieu de fuir les hauts et les bas. Nous vivons plus intensément.
La loi de la flexibilité peut s'appliquer à notre travail, à nos relations ou à tout autre aspect de la vie quotidienne. Libres de toute résistance, nous apprenons l'art d'être heureux déraisonnablement. Maîtrisez cette loi et vous les maîtrisez toutes.

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LA LOI DE LA VOLONTÉ SUPÉRIEURE

Étant donné l'isolement de notre Moi et la faiblesse de sa volonté, il est normal que nous agissions suivant nos seuls désirs et préférences ; mais lorsque nous abandonnons à une volonté supérieure le soin de guider notre petit moi et sa petite volonté en déliant nos actions au plus grand bien du plus grand nombre, nous sentons qu'une lumière, une source d'inspiration, prend place au centre de
notre vie.

Introduction
La loi de la Volonté supérieure sera particulièrement utile à ceux d'entre nous qui prennent leurs opinions et leurs croyances pour la vérité absolue et qui tentent d'imposer ces croyances aux autres en oubliant que chacun doit suivre son propre chemin. Cette loi s'adresse également à ceux qui ont tendance à saboter leurs propres efforts, qui doutent secrètement de leur propre bonté, de la pureté de leurs intentions, et qui ont besoin de donner un sens plus profond à leur vie. La Loi de la Volonté supérieure peut aussi faire naître un sentiment d'appartenance chez ceux d'entre nous qui se sentent coupés du monde, seuls et forcés de lutter contre d'autres ego pour obtenir leur part de gloire ou leur
droit à "la belle vie ".

Dire et penser sincèrement : " Que Ta volonté soit faite " est une façon parmi d'autres d'appliquer la Loi de la Volonté supérieure. Mais il n'est pas nécessaire de croire en un Dieu extérieur à nous ou d'embrasser telle ou telle religion en particulier pour appliquer cette loi dans notre vie : in nous suffit de demander intérieurement : " Si un Esprit sage aimant, compatissant, altruiste, omniscient, était en moi et me guidait, comment agirais-je dans les circonstances présentes ? " La loi fonctionne parce qu'un tel Esprit est réellement en nous ; il nous suffit de le contacter en appelant une partie de notre être et alors nous savons ce que nous devons faire - alors nous agissons au nom, ou en tant que serviteur, de ce qu'il y a de plus élevé et de meilleur en nous.
Nous commençons par dire : " Que Ta volonté soit faite ", puis nous attendons un signe, une directive, mais notre cerveau ne nous aide pas. Le cerveau aime à jouer au plus fin, alors il dit : " Si je fais partie de l'Esprit et que l'Esprit fait partie de moi, alors tout ce que je veux aussi la volonté de l'Esprit. " Il y a du vrai dans cette affirmation mais notre ego, avec son libre arbitre, a tendance à se poser en roi et maître des lieux et à faire ce qui lui plaît sans tenir compte du bien de l'ensemble ; comme un cancer, il prolifère sans se soucier de la santé du corps. Une bonne partie de la souffrance du monde vient du fait qu'il est peuplé d'un tas de petits Moi isolés qui ne se soucient pas de l'ensemble. L'ego, ou le Moi isolé, peut choisir de se tourner vers les principes supérieurs ou de leur tourner le dos ; dans les deux cas, il apprendra les leçons dont il avait le plus besoin.
On ne peut pas invoquer une volonté supérieure pour des raisons d'intérêt personnel sans tenir compte du plus grand bien de tous - au contraire, si l'on est par exemple en pleine période de sécheresse, on priera pour qu'il pleuve même si le toit de sa propre maison coule de toutes parts.

La plupart d'entre nous nourrissons des espoirs qui s'accordent avec nos désirs personnels, nous voulons ce qui est bien pour notre petit Moi. Aussi demandons-nous : " Quels sont mes préférences, mes désirs, quelle est ma voie dans la vie ? " Notre identité personnelle peut aussi s'étendre à notre famille, notre équipe ou notre communauté - ce qui est en soi une forme d'expansion et de communion, mais il n'en demeure pas moins que nous traçons un cercle qui comprend le "nous " et dont "les autres " sont exclus.
Lorsque nous agissons selon la volonté de notre petit Moi, nous nous limitons ; nous obtenons parfois des résultats mais si nous échouons, nous sommes tout seuls. Lorsque nous avons le sentiment d'accorder notre conduite avec "la volonté supérieure de l'Esprit ", l'inspiration et l'énergie dont nous disposons s'en trouvent décuplées. Une femme nommée Mildred nous raconte comment elle est arrivée à un tournant de sa vie un soir qu'elle marchait dans les bois : " Je me sentais parfaitement prête, sans aucune réserve, dit-elle, à dédier ma vie au service. J'ai commencé à donner de moi-même (…) Depuis ce temps ma vie a un sens. Je jouis du don le plus précieux : une bonne santé. Je n'ai pas eu un rhume ou un mal de tête depuis. " Elle dit ensuite : " Si vous vivez en harmonie avec la part qui vous revient dans le grand plan de la vie, si vous obéissez aux lois qui gouvernent l'univers, alors votre vie est remplie. " Mildred a pris le nom de Peace Pilgrim puis elle a entrepris de traverser à pied tous les États américains et toutes les provinces canadiennes, exprimant partout ses idées sur la paix : la paix mondiale, la paix entre les individus et la paix intérieure. Sa vie est un exemple d'intégrité et une source d'inspiration qui nous rappelle la Loi de la Volonté supérieure.

Lorsque nous demandons à une volonté supérieure qu'elle nous serve de gouverne, nous avons le sentiment d'un épanchement, d'une élévation et d'une participation à une cause plus grande ; notre vie prend un sens nouveau, plus grand et plus profond. Lorsque nous réglons notre conduite sur ce sentiment intérieur de volonté supérieure, dédiant tout ce que nous disons ou faisons au plus grand bien de tous, alors des énergies de compassion, d'amour et de lumière se mettent à circuler librement dans notre vie de tous les jours. La Loi de la Volonté supérieure est le principe directeur dont on s'aide pour se mettre en règle avec l'Esprit, trouver l'inspiration et inspirer les autres.

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Invité

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LA LOI DES CYCLES

Le monde naturel n'existe pas en dehors des cycles qui le composent, comme le jour et la nuit, et le cycle des saisons. Les saisons ne se chassent pas l'une l'autre, pas plus que les nuages dans le ciel ne courent après le vent ; tout arrive en son temps ; chaque chose en son temps va vers le haut, en son temps va vers le bas.
Tout ce qui monte doit redescendre et tout ce qui descend remontera ; c'est le principe des cycles.

Introduction
Différentes formes d'énergie vibrent à des rythmes différents ; comme une rivière, l'énergie circule d'un degré supérieur vers les degrés inférieurs ; en passant par des phases d'expansion puis de contraction, comme on respire en inspirant puis en expirant, ses cycles se répètent dans un ordre immuable.
Puisque toute chose dans l'univers est une forme de l'énergie, toute chose tombe sous la coupe de la Loi des Cycles : le lever et le coucher du soleil, le cours et le décours de la lune, le flux et le reflux de la mer et les quatre saisons de l'année sont autant de reflets de cette loi. Elle nous rappelle qu'il y a un temps pour chaque chose sous le soleil. Il y a un temps favorable et un temps moins favorable pour chaque chose ; chaque chose monte et puis descend. Une idée ou une action qui prend naissance au moment où cette énergie vibratoire prend de la vitesse en entrant dans sa phase ascendante se rendra facilement jusqu'à son aboutissement ; inversement, une action entreprise dans une phase descendante aura un effet beaucoup moins grand. Lorsqu'un cycle nous est défavorable, nous attendons que son mouvement l'emporte vers le haut. Il y a des moments pour agir et des moments pour se reposer, des moments pour parler et des moments pour se taire. Peu de choses ont des résultats plus frustrants qu'une bonne action entreprise au mauvais moment.
La compréhension des cycles énergétiques de notre vie nous aide à choisir nos moments et améliore grandement nos "chances "de réussite. Il y a un temps pour travailler et un temps pour se reposer, un temps où il faut tirer profit d'un mouvement ascendant et un temps où il vaut mieux rester chez soi et attendre patiemment tout en se préparant à la nouvelle vague montante.

L'histoire dans le premier livre de Dan Millman, Le guerrier pacifique, est un bon exemple du fonctionnement de cette loi. D'abord publié en grand format par l'éditeur J.P. Tarcher, le livre n'a eu droit qu'à deux comptes rendus dans les journaux : l'un positif, l'autre très, très négatif ; et seulement quelques libraires ont accepté de lui faire une place sur leurs rayons.
Les ventes furent si mauvaises que l'éditeur décida de ne pas risquer une édition en format poche ; aussi le livre est-il "mort de sa belle mort ", avec une tonne de copies invendues qui dormaient dans les entrepôts. Ce n'était certainement pas la faute de l'éditeur ; le texte avait été lu et corrigé par une personne compétente ; la page couverture était magnifique, et on n'avait pas lésiné sur la publicité. Seulement, ce n'était pas le bon temps et le livre n'a tout simplement pas "levé ". Trois ans plus tard, un éditeur à la retraite du nom de Hal Kramer est tombé par hasard sur une copie de son livre ; il l'a lu et a décidé, inspiré par sa lecture : " Je retourne dans l'édition, et ce livre sera mon premier. " Il a écrit aux libraires une lettre dans laquelle il annonçait son "retour dans l'arène " avec ce nouveau livre.
Le reste, comme on dit, est bien connu : à ce jour, Le Guerrier pacifique a été traduit en douze langues et c'est devenu un best-seller international, sur les ailes d'un cycle ascendant.
La vie de Malcolm X est un autre exemple qui nous aide à comprendre la Loi des Cycles. Au point le plus bas de sa vie, quand il fut condamné à dix ans de prison, il a su faire très bon usage de son temps. Il a fait de sa prison un cocon au sein duquel il a entrepris une métamorphose qui allait changer toute sa vie et la vie de plusieurs autres personnes. Au lieu de résister vainement ou de s'apitoyer sur son sort, il a étudié, lu et étudié encore. Il s'est servi de la Loi des Cycles et de la Loi de la Flexibilité et il est devenu l'un des plus grands leaders de son peuple.

Nous avons tous nos rythmes propres. Trouver son propre rythme, c'est savoir dans quelle phase du cycle on se trouve et tirer parti de cette connaissance ; c'est apprendre à respecter l'harmonie et le rythme de la Loi des Cycles.
L'impulsion qui met en branle certains cycles peut être explosive ; certains cycles s'élèvent rapidement, culminent, puis chutent tout aussi rapidement, comme des best-sellers qui bénéficient d'une grosse campagne publicitaire. Comme des étoiles filantes, certains livres ont une vie courte mais spectaculaire. D'autres livres démarrent lentement, grâce au bouche à oreille, puis ils se vendent de mieux en mieux pendant des années et leur déclin se fait tout aussi lentement. De tels cycles s'appliquent également à la vie et aux succès des individus, des nations, des religions, des entreprises, des vedettes populaires et même des civilisations - qui montent, descendent et puis remontent quand l'occasion se présente enfin, quand leur temps est venu.

Faites les exercices prescrits pour chacune de ces lois.
Pensez aux occasions de mettre ces lois en application dans votre vie.

Source : Votre Chemin de Vie – Dan Millman (éditions du Roseau)

merci merci Plume

merci merci Plume

Bonjour il semble que mon chemin de vie suive le 4.
Mais comment avoir plus de précision ?
Que faire des informations numérologiques : se connaître mieux sur un autre plan ? Pouvoir changer la voie de la vie grâce à cette connaissance ou est-ce figé ?
:171878[1]

Invité

Eh bien Agyness, cela peut t'orienter pour effectuer un travail intérieur effectivement.
Rien n'est jamais figé...

:bisous)

Merci Plume, tu es toujours une source positive nécessaire. Tu me fais du bien :jap:

Invité

J'ai bien pris note des éléments que tu m'as envoyés.
Au vu de ta DN tu n'es pas une 40/4 mais une 31/4.
Il faut donc prendre en compte la coloration du 3 et du 1.
Je n'ai pas le temps en ce moment de saisir pour le 31/4... et le thème que je te ferai n'a rien à voir avec la méthode de Millman... puisque je prendrai en compte en plus les éléments de ton nom et pas que la DN comme ici.

D'accord Plume

Pleins de :bisous)

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