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 De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral"

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MessageSujet: De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral"   De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral" Icon_minitimeSam 7 Jan 2017 - 16:19

"L’alchimie toute entière n’est rien d’autre qu’une description
allégorique de l’usine humaine et de son travail de transformation des
métaux vils (substances grossières) en métaux précieux (substances
fines)." Gurdjieff

Désolé pour le pavé mais j'ai mis moi-même 20 à 30 minutes pour copier-coller page par page et faire toute la mise en page! Pour les tableaux, voir le pdf sur le sujet: https://spiritpartage.forumactif.com/t15412-ouspensy-fragments-d-un-enseignement-inconnu-en-pdf-et-audiobook#429508
Pour une meilleure compréhension, voir la table des hydrogènes dans le même chapitre.

On m'a déjà rit au nez lorsque j'ai dit cela, mais comme j'ai (enfin) lu fragments, voici ce que Gurdjieff dit lui-même. Chapitre 9. J'ai trouvé cela très intéressant:
Un homme qui, jusqu’à un certain point, a équilibré sa machine, et qui s’est prouvé à lui-même qu’elle produit beaucoup plus d’énergie qu’il n’en attendait, arrive néanmoins à la conclusion que cette énergie n’est pas suffisante et qu’il doit en accroître la production s’il veut continuer son travail.
« L’étude du fonctionnement de l’organisme humain montre que cela est tout à fait possible.
« L’organisme humain est comparable à une usine de produits chimiques où tout a été prévu pour un très haut rendement. Mais dans les conditions ordinaires de la vie, elle ne donne jamais toute sa mesure, parce qu’une petite partie seulement de sa machinerie est utilisée et elle ne produit que ce qui est indispensable à sa propre existence. Faire travailler une usine de cette façon est évidemment antiéconomique au plus haut degré. En fait, l’usine, avec toute sa machinerie, toutes ses installations perfectionnées, ne produit donc rien, puisqu’elle ne parvient qu’à maintenir, et encore avec difficulté, sa propre existence.
« Le travail de l’usine est de transformer une sorte de matière en une autre, c’est-à-dire du point de vue cosmique les substances plus grossières en substances plus fines. L’usine reçoit du monde extérieur, en tant que matière première, une quantité d’ “hydrogènes” grossiers, et son travail consiste à les transformer en “hydrogènes” plus fins, par toute une série de processus alchimiques compliqués. Mais, dans les conditions ordinaires de la vie, la production par l’usine humaine des hydrogènes plus fins qui, du point de vue de 1a possibilité des états supérieurs de conscience, et du point de vue du travail des centres supérieurs, nous intéresse spécialement, est insuffisante ; et ces hydrogènes plus fins sont tous gaspillés sans profit pour main- tenir l’existence de l’usine elle-même. Si nous pouvions élever la production de l’usine au niveau de son plus haut rendement possible, nous pourrions alors commencer à épargner les hydrogènes fins. Alors la totalité du corps, tous les tissus, toutes les cellules se satureraient de ces hydrogènes fins, qui s’y fixeraient graduellement, en cristallisant d’une certaine façon. Cette cristallisation des hydrogènes fins amènerait peu à peu l’organisme entier jusqu’a un niveau plus élevé, jusqu’à des plans plus élevés de l’être.
« Mais ceci ne peut jamais arriver dans les conditions ordinaires de la vie, parce que 1’ “usine” dépense tout ce qu’elle produit.
« “Apprends à séparer le subtil de l’épais” — ce principe de la “Table d’Émeraude” se réfère au travail de l’usine humaine, et si un homme apprend à “séparer le subtil de l’épais”, c’est-à-dire à amener la production des hydrogènes fins à son plus haut niveau possible, il créera pour lui-même, par ce seul fait, la possibilité d’une croissance intérieure, qui ne saurait être assurée par aucun autre moyen. La croissance intérieure, la croissance des corps intérieurs de l’homme (l’astral, le mental) est un processus matériel entièrement analogue à celui de la croissance du corps physique. Pour grandir, un enfant doit être bien nourri, son organisme doit jouir de conditions saines, afin qu’il puisse préparer, à partir de cette nourriture, les matériaux requis pour la croissance des tissus. La même chose est nécessaire au “corps astral” qui requiert, pour sa croissance, des substances que l’organisme doit produire à partir des diverses sortes de nourritures qui pénètrent en lui. De plus, les substances dont le corps astral a besoin pour sa croissance sont identiques à celles qui sont indispensables au maintien du corps physique, avec cette seule différence qu’il lui en faut beaucoup plus.
« Si l’organisme physique commence à produire une quantité suffisante de ces substances fines, et si le corps astral est désormais constitué en lui, cet organisme astral aura besoin pour se maintenir d’une bien moindre quantité de ces substances que durant sa croissance. Le surplus de ces substances pourra alors être employé à la formation et à la croissance du “corps mental”, mais naturellement celle-ci exigera une bien plus grande quantité de ces substances que la croissance et l’alimentation du corps astral. Le surplus des substances non consommées par le corps mental servira à la croissance du “quatrième corps”. Mais ce surplus devra être très grand. Toutes les substances fines nécessaires au maintien et à la nourriture des corps supérieurs doivent être produites dans l’organisme physique, et l’organisme physique est capable de les produire, pourvu que l’usine humaine travaille convenablement et économiquement.
« Toutes les substances nécessaires au maintien de la vie de l’organisme, au travail psychique, aux fonctions supérieures de conscience et à la croissance des corps supérieurs, sont produites par l’organisme à partir de la nourriture qui pénètre en lui.
« L’organisme humain reçoit trois sortes de nourriture :
1° La nourriture ordinaire que nous mangeons.
2° L’air que nous respirons.
3° Nos impressions.
« Il n’est pas difficile de comprendre que l’air est une sorte de nourriture pour l’organisme. Mais il peut paraître difficile, à première vue, de comprendre comment les impressions peuvent être une nourriture.
« Nous devons toutefois nous rappeler qu’avec chaque impression extérieure, d’ordre sonore, visuel ou olfactif, nous recevons du dehors une certaine quantité d’énergie, un certain nombre de vibrations ; cette énergie qui, de l’extérieur, pénètre dans l’organisme, est une nourriture. De plus, comme je l’ai déjà dit, l’énergie ne peut pas être transmise sans matière. Si une impression extérieure introduit avec elle dans l’organisme une énergie extérieure, cela signifie donc qu’une matière extérieure pénètre aussi dans l’organisme et le “nourrit”, au sens le plus plein de ce mot.
« Pour une existence normale, l’organisme a besoin des trois sortes de nourriture : aliments physiques, air et impressions. L’organisme ne peut pas exister à l’aide d’une seule ou même de deux nourritures seulement, toutes les trois sont nécessaires. Mais le rapport de ces nourritures entre elles, et leur signification pour l’organisme, ne sont pas les mêmes.
« L’organisme peut exister pendant un temps relativement long sans nul apport de nourriture physique fraîche. On a connu des cas de privation de nourriture de plus de soixante jours, au terme desquels l’organisme n’avait rien perdu de sa vitalité, puisqu’il pouvait très rapidement recouvrer ses forces, dès qu’il recommençait à s’alimenter. Bien entendu, une telle abstention de nourriture ne peut pas être considérée comme complète, puisque dans ces cas de privation artificielle les sujets avaient continué à prendre de l’eau. Néanmoins, même sans eau, un homme peut vivre sans nourriture plusieurs jours.
« Sans air, il ne peut subsister que quelques minutes, pas plus de deux ou trois ; en règle générale, la mort suit obligatoirement une privation d’air d’une durée de quatre minutes.
« Sans impressions, un homme ne peut pas vivre un seul instant. Si le flot des impressions devait s’arrêter de quelque façon, ou si l’organisme devait être privé de sa capacité de recevoir les impressions, il mourrait instantanément. Le flot des impressions qui nous viennent de l’extérieur est comme une courroie de transmission par laquelle nous est communiqué le mouvement. Le moteur principal est pour nous la nature, le monde environnant. La nature nous transmet avec nos impressions l’énergie par laquelle nous vivons et nous
mouvons, et avons notre être. Si cet influx énergétique cessait un
instant de parvenir jusqu’à nous, notre machine cesserait
immédiatement de marcher. Ainsi, des trois sortes de nourriture, la
plus importante, ce sont les impressions, bien qu’il soit évident que
l’homme ne peut vivre longtemps d’impressions seulement.
Impressions et air permettent à l’homme d’exister un peu plus
longtemps. Impressions, air et nourriture physique permettent à
l’homme de vivre jusqu’au terme normal de sa vie, et de produire les
substances nécessaires non seulement au maintien de sa vie, mais
aussi à la création et à la croissance des corps supérieurs.
« Le processus de transformation en substances plus fines des
substances qui entrent dans l’organisme est régi par la loi d’octave.
« Représentons-nous l’organisme humain sous la forme d’une
usine à trois étages. L’étage supérieur de cette usine, c’est la tête de
l’homme ; l’étage intermédiaire, c’est la poitrine ; et l’étage inférieur
comporte le dos, l’abdomen et la partie proprement inférieure du
corps.
« La nourriture physique est H 768, ou la, sol, fa, dans la troisième octave cosmique des radiations. Cet hydrogène pénètre à l’étage inférieur de l’organisme en tant qu’ “oxygène”, do 768.
« L’oxygène 768 rencontre le carbone 192, déjà présent dans l’organisme9. De l’union de O 768 et C 192 résulte l’azote N 384. N384 est la note suivante, ré.
« Ré 384, qui devient l’oxygène de la triade suivante, rencontre dans l’organisme le carbone 96, et ils produisent ensemble un nouvel azote, N 192, qui est la note mi 192.
Les carbones déjà présents dans l’organisme sont désignés par le signe : o
« Comme nous le savons par la loi d’octave, mi ne peut pas passer à fa dans une octave ascendante sans un choc additionnel. Si nul choc additionnel n’est reçu, la substance mi 192 ne peut passer par elle-même à la pleine note fa.
« Au moment où, dans l’organisme, mi 192 devrait apparemment arriver à un point mort, pénètre la “seconde nourriture” — l’air, sous la forme de do 192, soit mi, ré, do, de la seconde octave cosmique de radiations. La note “do” contient les demi-tons nécessaires, c’est-à-dire toute l’énergie nécessaire pour passer à la note suivante, et elle donne, en quelque sorte, une partie de son
énergie à la note mi, qui est de densité égale. L’énergie de ce do donne à mi 192 assez de force pour qu’il puisse, en s’unissant au carbone 48 déjà présent dans l’organisme, passer à l’azote 96.
L’azote 96 sera la note fa (Cf. schéma page précédente).
« Fa 96, en s’unissant au carbone 24, présent dans l’organisme, passe à l’azote 48 — la note sol.
« La note sol 48, en s’unissant au carbone 12, présent dans l’organisme, passe à l’azote 24 — la note la 24.
Continuation de l’octave de nourriture ; passage des produits de nutrition à la 24.
« La 24 s’unit au carbone 6, présent dans l’organisme, et se transforme en azote 12, ou si 12.
« Si 12 est la plus haute substance que puisse produire l’organisme, à partir de la nourriture physique, avec l’aide du choc additionnel fourni par l’air.
« Do 192 (air), entrant dans l’étage intermédiaire de l’usine avec les caractères de l’oxygène et donnant une part de son énergie à mi 192, s’unit à son tour, en un certain point, au carbone 48, présent dans l’organisme, et passe à ré 96.
« Ré 96 passe à mi 48 avec l’aide du carbone 24 et, avec celui-ci, le développement de la seconde octave s’arrête. Pour le passage de mi à fa, un choc additionnel est indispensable, mais à cet endroit, la nature n’a préparé aucun choc additionnel, et la seconde octave, c’est-à-dire l’octave de l’air, ne peut pas se développer davantage et, dans les conditions ordinaires de la vie, ne se développe pas davantage.
« La troisième octave commence avec do 48.
« Les impressions entrent dans l’organisme sous la forme de l’oxygène 48, c’est-à-dire la, sol, fa, de la seconde octave cosmique “Soleil-Terre”.
« Do 48 a assez d’énergie pour passer à la note suivante, mais au
moment où do 48 pénètre dans l’organisme, le carbone 12 nécessaire
à cette transition fait défaut. En même temps do 48 n’entre pas en
contact avec mi 48, si bien qu’il ne peut ni passer lui-même à la note suivante, ni donner une part de son énergie à mi 48.
« Dans les conditions d’existence normales, la production des matières fines pat l’usine arrive alors à un point mort, s’arrête, et la troisième octave résonne comme “do” seulement. La substance de la qualité la plus haute produite par l’usine est si 12 et, pour toutes ses fonctions supérieures, l’usine ne peut employer que cette substance supérieure.
« Il y a cependant une possibilité d’accroître le rendement, c’est à-dire de permettre à l’octave de l’air et à l’octave des impressions de se développer plus avant. À cette fin, il est indispensable de créer une sorte spéciale de “choc artificiel” au point même où la troisième octave s’est arrêtée. Cela signifie que le “choc artificiel” doit être appliqué à la note do 48.
« Mais qu’est-ce qu’un “choc artificiel” ? Ce choc est en relation avec l’instant où l’impression est reçue. La note do 48 désigne le moment où une impression pénètre dans notre conscience. Un choc artificiel en ce point signifie une certaine sorte d’effort, fait au moment où l’on reçoit une impression.

« Il a été expliqué précédemment que dans les conditions de vie ordinaire nous ne nous rappelons pas nous-mêmes ; nous ne nous rappelons pas, c’est-à-dire nous n’avons pas la sensation de nous-mêmes; nous ne sommes pas conscients de nous-mêmes au moment
de la perception d’une émotion, d’une pensée ou d’une action.
Si un
homme le comprend et essaie de se rappeler lui-même, chaque impression qu’il recevra pendant ce rappel sera, en quelque sorte,doublée. Dans un état psychique ordinaire je regarde simplement la rue, par exemple. Mais si je “me rappelle moi-même”, je ne regarde pas simplement la rue, je sens que je la regarde, comme si je me disais à moi-même : “Je regarde”. Et au lieu d’une impression de la rue, j’ai deux impressions : l’une de la rue, et l’autre de moi-même regardant la rue. Cette seconde impression, produite par le fait de mon “rappel de moi”, est le “choc additionnel”. De plus, il arrive que la sensation additionnelle liée au “rappel de soi” apporte avec elle un élément d’émotion ; en d’autres termes, à cet instant, le travail de la machine appelle une certaine quantité de carbone 12. Les efforts pour se rappeler soi-même, l’observation de soi au moment où l’on reçoit une impression, l’observation d’une impression au moment où on la reçoit, l’ “enregistrement”, pour ainsi dire, de la réception des impressions et l’estimation simultanée de leur valeur, tout cela pris ensemble double l’intensité des impressions et fait passer do 48 à ré 24
. En même temps, les efforts correspondant à la transition d’une note à une autre et le passage de do 48 à ré 24, permettent à do 48 de la troisième octave d’entrer en contact avec mi 48 de la seconde octave, et de donner à cette note la quantité d’énergie nécessaire pour le passage du mi au fa. De cette façon, le choc donné au do 48 s’étend aussi à mi 48 et permet à la seconde octave de se développer.
« Mi 48 passe à fa 24 ; fa 24 passe à sol 12 ; sol 12 passe à la 6. La 6 est la matière de la qualité la plus haute qui puisse être produite par l’organisme à partir de l’air, c’est-à-dire à partir de la seconde sorte de nourriture. Cependant cela ne peut être obtenu que par un effort conscient, accompli au moment où une impression est reçue.
« Comprenons bien ce que cela veut dire. Nous respirons tous le même air. En dehors des éléments connus de notre science, l’air contient un grand nombre de substances inconnues d’elle, indéfinissables pour elle et inaccessibles à son observation. Mais une analyse exacte de l’air inhalé aussi bien que de l’air exhalé est possible. Cette analyse montre que si l’air inhalé par diverses personnes est rigoureusement le même, l’air exhalé par chacune d’elles se révèle tout à fait différent. Supposons que l’air que nous respirons soit composé d’une vingtaine d’éléments distincts inconnus
de notre science. Chacun de nous absorbe un certain nombre de ces
éléments à chaque inspiration. Supposons que cinq d’entre eux soient
toujours absorbés. En conséquence, l’air expiré par chacun est
composé de quinze éléments ; cinq sont allés nourrir l’organisme.
Cependant certains hommes n’exhalent pas quinze, mais seulement
dix éléments, c’est-à-dire qu’ils absorbent
cinq éléments de plus. Ces cinq éléments sont des hydrogènes
supérieurs. Ces hydrogènes supérieurs sont présents dans chaque
particule d’air que nous inhalons. En inspirant, nous introduisons ces
hydrogènes supérieurs en nous, mais si notre organisme ne sait pas comment les extraire des particules de l’air, ni comment les retenir, ils retournent à l’air par expiration. Si l’organisme est capable de les extraire et de les retenir, ils demeurent en lui. Ainsi, nous respirons tous le même air, mais nous n’en extrayons pas tous les mêmes substances. Les uns en extraient davantage, les autres moins. « Pour en extraire davantage, il est nécessaire que notre organisme dispose d’une certaine quantité de substances fines correspondantes. Ces substances fines contenues dans l’organisme agissent alors comme un aimant sur les substances fines contenues dans l’air inhalé. Nous retrouvons ainsi la vieille loi alchimique :
“Pour faire de l’or, il faut d’abord avoir de l’or. Sans or, nulle possibilité de faire de l’or”.

« L’alchimie toute entière n’est rien d’autre qu’une description allégorique de l’usine humaine et de son travail de transformation des métaux vils (substances grossières) en métaux précieux (substances fines).
« Nous avons suivi le développement de deux octaves. La troisième octave, c’est-à-dire l’octave des impressions, commence par un effort conscient. Do 48 passe à ré 24 ; ré 24 passe à mi 12.
Parvenu à ce point, le développement de l’octave s’arrête. (figure cidessus).
« Si nous examinons maintenant le résultat du développement de ces trois octaves, nous verrons que la première octave a atteint si 12, la seconde la 6 et la troisième mi 12. Ainsi, les première et troisième octaves s’arrêtent à des notes qui ne peuvent pas passer aux notes suivantes.
« Pour le développement ultérieur des deux octaves, il faut un
second choc conscient en un certain point de la machine : il faut un nouvel effort conscient. La nature de cet effort demande une étude spéciale. Si nous considérons la marche générale de la machine, cet effort peut être mis en rapport avec la vie émotionnelle, c’est-à-dire avec une sorte spéciale d’influence sur nos propres émotions. Mais ce qu’est réellement cette sorte d’influence,
et comment elle doit être produite, ne peut être expliqué qu’en fonction d’une description générale du travail de l’usine ou de la machine humaine.

« La pratique de la non-expression des émotions désagréables, de la non-identification, de la non-considération intérieure, est la préparation au second effort.
« Si nous considérons maintenant le travail de l’usine humaine comme un tout, nous serons capables de discerner, chaque fois que la production des substances fines est arrêtée, par quels moyens nous pouvons la faire reprendre. Nous voyons que, dans des conditions ordinaires, en travaillant avec la seule aide du choc mécanique, l’usine produit une très petite quantité de substances fines ; en fait, seulement si 12. Travaillant avec un choc mécanique et un choc conscient, l’usine produit maintenant une bien plus grande quantité de substances fines. Travaillant avec deux chocs conscients, l’usine produira une telle quantité de substances fines qu’avec le cours du temps son caractère se transformera du tout au tout.
« L’usine à trois étages représente l’univers en miniature ; elle est construite selon les mêmes lois et sur le même plan que l’univers entier.
« Pour comprendre l’analogie entre l’homme, l’organisme humain et l’univers, représentons-nous le monde, comme nous l’avons fait précédemment, sous la forme de trois octaves allant de l’Absolu au Soleil, du Soleil à la Terre et de la Terre à la Lune. Aucune de ces trois octaves ne comporte de demi-ton entre fa et mi, et en chacune d’elles le rôle de ce demi-ton manquant est rempli par une certaine sorte de choc artificiellement créé en ce point. Si nous cherchons maintenant à préciser l’analogie entre l’usine à trois étages et les trois octaves de l’univers, nous devons comprendre que les trois “chocs additionnels” dans les trois octaves correspondent aux trois sortes de nourriture qui entrent dans l’organisme humain. Le choc dans l’octave inférieure correspond à la nourriture physique ; ce choc est le do 768 de l’usine cosmique à trois étages. Dans l’octave médiane le choc correspond à l’air : c’est le do 192 de l’usine cosmique. Dans l’octave supérieure, le choc correspond aux impressions : c’est le do 48 de l’usine cosmique. Dans le travail intérieur de cette usine cosmique à trois étages, les trois sortes de nourriture subissent la même transformation que dans l’usine humaine, sur le même plan et en rapport avec les mêmes lois. Une étude plus poussée de l’analogie entre l’homme et l’univers n’est possible qu’après une étude exacte de la machine humaine et après que les “places” respectives de chacun des hydrogènes dans notre organisme ont été reconnues exactement. Nous devons donc
découvrir la raison d’être précise de chaque hydrogène, en donner la définition chimique, psychologique, physiologique et anatomique, en d’autres termes, définir ses fonctions, sa place dans l’organisme humain, et, si possible, les sensations particulières qui lui sont liées.

« L’étude du travail de l’organisme humain en tant qu’usine chimique nous montre trois stades dans l’évolution de la machine humaine.
« Le premier stade concerne le travail de l’organisme humain, de l’organisme tel qu’il a été créé par la nature, c’est-à-dire pour la vie et les fonctions des hommes n° 1, 2, et 3. La première octave, l’octave de la nourriture, se développe de manière normale jusqu’à mi 192. Parvenue à ce point, elle reçoit automatiquement un choc au commencement de la seconde octave, et son développement se poursuit ensuite jusqu’à si 12. La seconde octave, l’octave de l’air, commence avec do 192 et se développe jusqu’à mi 48 où elle s’arrête. La troisième octave, l’octave des impressions, commence avec do 48, et s’y arrête. Ainsi sept notes de la première octave, trois notes de la seconde et une note de la troisième, représentent un tableau complet du travail de “l’usine humaine” à son premier stade, autrement dit, à son stade naturel. La nature n’a prévu qu’un “choc”, celui qui est reçu à l’entrée de la seconde octave et qui permet au mi de la première octave de passer à fa. Mais la nature n’a rien prévu pour le second “choc”, c’est-à-dire pour le “choc” qui aiderait au développement de la troisième octave et permettrait ainsi au mi de la seconde octave de passer à fa. L’homme doit créer ce “choc” par ses propres efforts, s’il désire accroître la production des hydrogènes fins dans son organisme.
« Le second stade concerne le travail de l’organisme humain quand l’homme crée un “choc” volontaire conscient — au point do 48. Ce “choc” volontaire est d’abord transmis à la seconde octave qui se développe jusqu’à sol 12, ou même, plus loin, jusqu’à la 6, et plus loin encore, si le travail de l’organisme est suffisamment intense. Le même choc permet aussi le développement de la troisième octave, de l’octave des impressions, qui atteint dans ce cas mi 12. Ainsi, au second stade de travail de l’organisme humain, nous voyons le plein
développement de la seconde octave, et trois notes de la troisième octave. La première octave s’est arrêtée à la note si 12, la troisième a la note mi 12. Aucune de ces octaves ne peut se développer davantage sans un nouveau “choc”. La nature de ce second “choc” ne peut pas être définie aussi facilement que celle du premier “choc” volontaire de do 48. Pour la comprendre, il est indispensable de comprendre la signification de si 12 et mi 12.
« L’effort qui crée ce “choc” doit consister en un travail sur les émotions, en une transformation et une mutation des émotions ; cette transmutation des émotions aidera alors à la transmutation de si 12 dans l’organisme humain. Nulle croissance réelle, c’est-à-dire nulle croissance des corps supérieurs dans l’organisme, n’est possible sans elle. L’idée de cette transmutation était connue de nombreux enseignements anciens, et même de quelques enseignements plus récents, l’Alchimie du Moyen-Âge par exemple. Mais les Alchimistes parlaient de cette transmutation sous la forme allégorique d’une transmutation de métaux vils en métaux précieux. En réalité, ils voulaient parler de la transformation des hydrogènes grossiers en hydrogènes fins dans l’organisme humain, et principalement de la transformation de mi 12. D’un homme parvenu à opérer cette transmutation, on peut dire qu’il a atteint le but de ses efforts ; mais tant qu’il ne l’a pas réalisée, tous les résultats qu’il a obtenus peuvent encore être perdus, parce qu’ils ne sont aucunement fixés en lui ; de plus, ils ne sont acquis que dans les sphères de la pensée et de l’émotion. Des résultats réels, objectifs, ne peuvent être obtenus avant que n’ait commencé la transmutation de mi 12.
« Les Alchimistes qui parlaient de cette transmutation commençaient par elle directement. Ils ne savaient rien, ou du moins ne disaient rien de la nature du premier “choc” volontaire. C’est de celui-ci que tout dépend. Le second “choc” volontaire et la transmutation ne deviennent physiquement possibles qu’après une longue pratique du premier “choc” volontaire, qui consiste en “rappel de soi” et en “observation des impressions” reçues. Sur la voie du moine et sur la voie du fakir, le travail sur le second “choc” précède
le travail sur le premier “choc”, mais comme seul ce dernier peut aboutir à la création de mi 12, les efforts en l’absence de tout autre élément doivent de toute nécessité se concentrer sur si 12, ce qui donne très souvent des résultats tout à fait faux. Sur la quatrième voie, un développement correct doit commencer par le premier “choc” volontaire et passer ensuite au second “choc”, qui doit intervenir à mi 12.
« Le troisième stade dans le travail de l’organisme humain commence lorsque l’homme crée consciemment en lui-même un second “choc” volontaire au point mi 12, lorsque la transformation ou la transmutation de ces hydrogènes en hydrogènes supérieurs s’amorce en lui. Le second stade et le commencement du troisième se réfèrent à la vie et aux fonctions de l’homme n° 4. Une période de transmutation et de cristallisation assez longue est requise
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MessageSujet: Re: De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral"   De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral" Icon_minitimeSam 7 Jan 2017 - 17:34

Hum , je suis friand du thème mais ça fait trois topics que tu ouvres sur le même sujet "la quatrième voie " , plusieurs sujets y sont déjà consacrés , on pourrait les réunir , si on ouvre un topic par sujet traité dans " fragment d'un enseignement inconnu " il va falloir renommer tout simplement ce forum , mais bon ce que j'en écris , love .
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Shani-Ys
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MessageSujet: Re: De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral"   De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral" Icon_minitimeSam 7 Jan 2017 - 19:04

Merci Ludo c'est intéressant, un vrai programme de travail sur soi de tous les instants.

Et pour le mal que tu t'es donné j'espère que ça intéressera d'autres personnes ici, mais je suis sceptique...

Quant à réunir sous un même topic tous les sujets sur Gurdjeff ok mais alors il faut faire la même chose pour tous les sujets de Krisnamurti, tous ceux de UGC etc

C'est vrai que j'aurais perso tendance à rassembler aussi plutôt qu'à éparpiller, mais bon après chacun fait un peu à sa guise ici et puis là ils s'agit d'un texte traitant d'un sujet à part, l'intitulé étant spécifique, donc ça se discute...
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MessageSujet: Re: De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral"   De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral" Icon_minitimeDim 8 Jan 2017 - 23:14

Professeur X a écrit:
Hum , je suis friand du thème mais ça fait trois topics que tu ouvres sur le même sujet  "la quatrième voie  " , plusieurs sujets y sont déjà consacrés , on pourrait les réunir , si on ouvre un topic par sujet traité dans " fragment d'un enseignement inconnu " il va falloir renommer tout simplement ce forum , mais bon ce que j'en écris , love .

Elle n'en méritait pas moins, non? Wink
Disons que ce sont des thèmes très précis à chaque fois. Et essentiels.
Mais j'arrête là........ demain, j'arrête!
Je ne met pas la table des hydrogènes? ah ok..... Sad
Tellement intéressant ce bouquin!


Dernière édition par Ludo le retour le Dim 8 Jan 2017 - 23:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral"   De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral" Icon_minitimeDim 8 Jan 2017 - 23:17

Néhémyo a écrit:
Merci Ludo c'est intéressant, un vrai programme de travail sur soi de tous les instants.

Et pour le mal que tu t'es donné j'espère que ça intéressera d'autres personnes ici, mais je suis sceptique...

Quant à réunir sous un même topic tous les sujets sur Gurdjeff ok mais alors il faut faire la même chose pour tous les sujets de Krisnamurti, tous ceux de UGC etc

C'est vrai que j'aurais perso tendance à rassembler aussi plutôt qu'à éparpiller, mais bon après chacun fait un peu à sa guise ici et puis là ils s'agit d'un texte traitant d'un sujet à part, l'intitulé étant spécifique, donc ça se discute...

Merci! Smile

Et pour le mal que tu t'es donné j'espère que ça intéressera d'autres personnes ici, mais je suis sceptique a écrit:

C'est ce que je me suis dit. Mais "chez le marchand de légumes les gens se pressent, chez l'orfèvre ils se font rares". Wink flower
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MessageSujet: Re: De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral"   De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral" Icon_minitimeDim 8 Jan 2017 - 23:44

Ludo le retour a écrit:



C'est ce que je me suis dit. Mais "chez le marchand de légumes les gens se pressent, chez l'orfèvre ils se font rares". Wink flower

OUi mais ceux qui ont déjà l'or chez eux n'ont pas besoin d'aller chez l'orfèvre. Laughing
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MessageSujet: Re: De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral"   De la nature "alchimique" de la 4ème Voie. Constitution du "corps astral" Icon_minitime

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