Le Silence

Rappel du premier message :

Que représente-t-il pour vous ?

Oui porte, mais il est essentiel d'éprouver le silence au coeur du tapage du monde.   

Hidraya, une forme "d'apnée" en méditation ?

Aliya, tu l'as déjà vécue ?

Yawaine, merci pour ta question. En fait, je suis trop exigeant envers moi-même. C'est plutôt ça.

Les Nymphes a écrit:

En fait, je suis trop exigeant envers moi-même. C'est plutôt ça.

Les Nymphes, le silence ne demande qu'à être trouvé...
Cherche le, il est là, où la pensée ne se trouve pas... 

je sais pas trop non plus ce que ça veut dire; j'essaie de suivre la logique de comment je vis le silence; et finalement avant la mort; il ya d'abord le sommeil^^; quand je dors je ne penses plus enfin si mais ma conscience ou mon attention y est rarement; voilà peut-être un peu pourquoi le silence est un manque d'attention pour moi; comment je le vis; soit mon silence est fait de dialogues; d'imaginaire; de sentiments; de mon monde intérieur; il est agité en somme; ou soit je n'en ai pas conscience;
peut-être parce que je cherche quelquechose; une parade; le silence est peut-être l'opposé; quand on ne cherche plus rien? je m'embrouille un peu désolé

anima a écrit:

je sais pas trop non plus ce que ça veut dire; j'essaie de suivre la logique de comment je vis le silence; et finalement avant la mort; il ya d'abord le sommeil^^; quand je dors je ne penses plus enfin si mais ma conscience ou mon attention y est rarement; voilà peut-être un peu pourquoi le silence est un manque d'attention pour moi; comment je le vis; soit mon silence est fait de dialogues; d'imaginaire; de sentiments; de mon monde intérieur; il est agité en somme; ou soit je n'en ai pas conscience;
peut-être parce que je cherche quelque chose; une parade; le silence est peut-être l'opposé; quand on ne cherche plus rien?

je m'embrouille un peu désolé

Je ne trouves pas que tu t'embrouilles....  

Ta dernière phrase est pleine de bon sens, tu as saisi où se trouve le problème.  

En réalité le silence est là en permanence c'est juste le brouillage intérieur et le brouhaha extérieur qui le masquent c'est tout.
On est constitués comme des oignons, en fait, il faut peler et peler et peler pour arriver au coeur qui a tjs été là sauf qu'on pensait être la pelure.

Les Nymphes a écrit:

Hidraya, une forme "d'apnée" en méditation ?

A poumons vides oui..... Ça m arrive parfois en faisant du yoga postural disons, où j ai pas besoin ni envie d inspirer. Mais en méditation, c est ouf fou.....
Tout s arrête dans le silence.... 

Ma foi, la méditation, parfois, ressemble fortement à une extinction.   

Extinction   ça calme pas mal effectivement.  

Totem a écrit:

anima a écrit:

je sais pas trop non plus ce que ça veut dire; j'essaie de suivre la logique de comment je vis le silence; et finalement avant la mort; il ya d'abord le sommeil^^; quand je dors je ne penses plus enfin si mais ma conscience ou mon attention y est rarement; voilà peut-être un peu pourquoi le silence est un manque d'attention pour moi; comment je le vis; soit mon silence est fait de dialogues; d'imaginaire; de sentiments; de mon monde intérieur; il est agité en somme; ou soit je n'en ai pas conscience;
peut-être parce que je cherche quelque chose; une parade; le silence est peut-être l'opposé; quand on ne cherche plus rien?

je m'embrouille un peu désolé

Je ne trouves pas que tu t'embrouilles....  

Ta dernière phrase est pleine de bon sens, tu as saisi où se trouve le problème.  

Merci Totem de l'avoir souligné, je serais passée à côté je crois.

J'aime aussi beaucoup ce que tu dis Les Nymphes quant au tapage du monde, faire le silence, c'est ne pas se perdre dans tout ce vacarme, et se retrouver.

Je rebondis aussi sur le fait que réfléchir et penser sont deux choses différentes, important je trouve pour évoluer ; ainsi que l'attention, et le laisser vivre, laisser couler, différent de dériver, ce qui est quand même un peu inévitable.

Anima, c'est vrai que souvent je remarque cet effet miroir inversé, quand on fait le silence en soi ça peut être aussi ça, se rendre compte que c'est le bordel AUSSI en fait.  
Des pensées incessantes, comme tourner en bourrique  ,chercher quoi ? soi-même?  Hum, je sens que je vais me relire l'alchimiste   
Puis le silence du mental , ne pas s'attarder dessus, et vive la vie, tous les mécanismes sont bien huilés ; c'est le silence qui parle.
En fait ça reste fluide, je prenais ça aussi pour de l'embrouillement, mais quand c'est livré tel quel, finalement, on sait d'où ça vient. Ce qui embrouille, c'est souvent les pensées d'autrui.., non ? ça donne une certaine instabilité parfois, c'est aussi ce qui permet certaines transformations, ou consolidations ; dans d'autres cas, ça peut-être aussi très destructeur.
Ha, le silence des autres ... si ils pouvaient  la fermer parfois  enfin, je suppose que là est notre silence , celui qu'on n'entend plus parfois, tellement c'est bruyant dehors.

Quel silence tapageur quand même  

Merci pour le sujet Les Nymphes  

Totem, tu parles de problème, peux-tu préciser ta pensée ?

Laam,   

Quel brouhaha par ici, depuis que Corneille a écrit !    
C'est bien connu, l'enfer, c'est les autres. Et d'une certaine manière, ce n'est pas forcément faux. C'est pourquoi, j'ai écrit : "Brûle tous les livres !" Fais table rase ! Et rentre en toi-même.
Je te remercie pour ton intervention, Corneille.  

De même,   
Hé oui, je reconnais le silence en moi !! il est parfois très bruyant, j'imagine aussi à quel point certains peut-être, aimeraient que je la ferme !
Alors, parfois je reste muette  , j'apprend encore à me canaliser   
C'est effectivement important de comprendre cela, pour ne pas s'en offenser ; pour ne pas offenser également autrui, mais sans se perdre quand même, et continuer sur sa route.   

"J'apprend encore à me canaliser." C'est-à-dire ?

Juste par moment seulement,  je pars dans tous les sens, énergie débordante,  perte de contrôle ! ça pousse derrière ! ...@ + je déconnecte momentanément   

corneille a écrit:

Totem a écrit:

anima a écrit:

je sais pas trop non plus ce que ça veut dire; j'essaie de suivre la logique de comment je vis le silence; et finalement avant la mort; il ya d'abord le sommeil^^; quand je dors je ne penses plus enfin si mais ma conscience ou mon attention y est rarement; voilà peut-être un peu pourquoi le silence est un manque d'attention pour moi; comment je le vis; soit mon silence est fait de dialogues; d'imaginaire; de sentiments; de mon monde intérieur; il est agité en somme; ou soit je n'en ai pas conscience;
peut-être parce que je cherche quelque chose; une parade; le silence est peut-être l'opposé; quand on ne cherche plus rien?

je m'embrouille un peu désolé

Je ne trouves pas que tu t'embrouilles....  

Ta dernière phrase est pleine de bon sens, tu as saisi où se trouve le problème.  

Totem, tu parles de problème, peux-tu préciser ta pensée ?

je parlais du problème d'Anima, en disant cette phrase elle a touché du doigt pourquoi elle n'arrivait pas à trouver le silence.  

coucou Totem; le fait que tu appuie sur ça m'a fait repenser à ce que j'ai dis et le problème oui c'est bien que je cherche une parade ou le mot qui m'est venu c'est échapattoire; quand je pense; et que toute la machine se met en route; suppositions films; délires rêves; peurs etc... font que je ne suis plus présente; par exemple à ce que je fais; quand je reviens à moi; il y a un décalage; je me demande du coup si il est pas préférable de faire une chose à la fois; par exemple ne pas s'évader en pensée et travailler; si je focalises sur ce que je fais; je vais juste penser à faire ce que je fais ( "du mieux possible"); du moins essayer d'être juste; au travail par exemple ça pourrait être de compter; pour ne pas que ce soit ma collègue qui compte à ma place    et quand je compte; je suis dans le présent et mes pensées sont juste du calcul mental; pour tomber juste oui

pour le silence c'est trop vague de dire ce que c'est; mais je vois un peu plus la dimension des pensées; on dit que les pensées créent et si on pense au futur au passé; on fabule; on crée en quelquesorte contre notre gré ou à mauvaise escient je me dis ; peut-être que les pensées sont là juste pour créer sur le moment; autrement dit réfléchir comme tu dis finalement Corneille? la pensée comme mode de réflexion mais dans l'instant plutôt? pas avant ou pas après..

anima a écrit:

on dit que les pensées créent et si on pense au futur au passé; on fabule; on crée en quelquesorte contre notre gré ou à mauvaise escient je me dis ; peut-être que les pensées sont là juste pour créer sur le moment; autrement dit réfléchir comme tu dis finalement Corneille? la pensée comme mode de réflexion mais dans l'instant plutôt? pas avant ou pas après..

Oui les pensées crées et penser au passé tout le temps ou au futur on oublie le présent et c'est une grande perte d'énergie, car le passé ne pouvant être changé la seule création sera de la souffrance, quand au futur les pensées vont créer du stress à cause de l'attente. Donc la pensée dans le présent sera créatrice et aura plus de puissance. Il arrive d'ailleurs un moment où il nous faut faire attention à nos pensée....on peut créer ce qu'on a pensé de bon ou mauvais, d'où l'intérêt d'avoir de bonnes pensées.

@Anima

Ou pour avant ou pour après    la réflexion pour moi, c'est plus concret que les pensées.Les pensées ne s'arrêtent pas, il faut en toper une et la passer au tamis.
T'as le droit de balayer dans ta tête ce qui t'importune, et hop un peu de ménage !!
Mais oui, l'action reste très importante.


 ok Totem, j'suis partie en vrille ..j'ai le même problème qu'Anima !!

Totem a écrit:

car le passé ne pouvant être changé

La j'émet une réserve Totem, à partir du présent, tu peux changer le passé, non dans le déroulement, mais dans le regard sur celui-ci et aussi sur sa compréhension.

Lux a écrit:

Totem a écrit:

car le passé ne pouvant être changé

La j'émet une réserve Totem, à partir du présent, tu peux changer le passé, non dans le déroulement, mais dans le regard sur celui-ci et aussi sur sa compréhension.

Tu changeras le regard que tu as dessus mais ça restera tout de même le passé et la personne qui peut changer le regard sur son passé est celle qui était restée dedans psychologiquement mais celle qui as toujours eu l'habitude de vivre le présent n'aura pas à changer son regard. Par contre je pense que l'homme qui développe de sidhis a peut être cette possibilité, qui sais.?

je comprends mieux Corneille; le "pour avant ou pour aprés" hier c'était le point d'interrogation^^; en fait c'est la compréhension dont tu parles aussi Lux; comprendre pour avancer et comme je pense trop j'essaie aussi de trouver une parade pour moins penser; il y'a aussi le trop plein d'informations qui va avec et avec internet; je me bourre le crane^^; comme en ce moment c' le bon coin pr trouver une voiture^^ et au final je suis un peu perdu au milieu de tout ce tas d'infos et je stagne il faut je pense des temps de repos; se forcer à éteindre la machine; et comme dit Les nymphes; se retrouver; se poser à l'intérieur de soi et s'extraire des impératifs; des problèmes; des équations

pause!^^

merci

corneille a écrit:

De même,   
Hé oui, je reconnais le silence en moi !!  il est parfois très bruyant, j'imagine aussi à quel point certains peut-être, aimeraient que je la ferme !
Alors, parfois je reste muette  , j'apprend encore à me canaliser   
C'est effectivement important de comprendre cela, pour ne pas s'en offenser ; pour ne pas offenser également autrui, mais sans se perdre quand même, et continuer sur sa route.   

*Partage: Alors il n'y a pas silence. Le silence derrière l'agitation, il se tient en retrait, non engagé, car alors la transparence de l'être ne pourrait émerger.

Le silence se tient au-delà des cinq sens, des sentiments et des émotions, du bavardages incessant du mental et de ses projections de films et d'images.

Certaines pratiques de méditation y conduisent, à toi de voir.

L'on peut aussi se voir transparent comme l'air, dans la légèreté qu'il nous inspire.

L'on peut se voir comme un reflet dans l'eau.

L'on peut se voir soleil et y rester présent.

On peut se focaliser dans l'instant et être attentif à l'écoulement de la vie en nous. Observer ce jeu, son jeu, notre jeu.

L'on peut entrer dans le coeur d'une fleur qui s'offre à la lumière, c'est nous lorsque nous sommes présent entièrement à la vie qui s'écoule de Sa source. Etc, etc...

Seul le silence parle de la vérité,
Il est la voix de Dieu.
Trouve alors le silence en toi,
En ton centre, sans le chercher.
Alors arrive la Révélation.

* Ça peut compter ça.

Le mental, il faut alors le voir comme un outil d'exploration du créé et non l'ériger en idole. Chemin fatal...gravir l’Himalaya est un jeu d'enfant à coté...(lol)

**La maîtrise du mental, de l'intellect conduit à l'intelligence du coeur, une marche pour l'ascension.

Fraternellement  

En parlant du silence et son implication importance dans la libération l'humanité voici un petit passage du lien suivant : http://gnose.free.fr/articles.php?pg=919&lng=fr

Don Juan affirme à Castaneda que l'esprit des prédateurs est “un modèle d'avarice et d'économie: une économie de force qui est ajusté une fois pour toute sur toute chose”. Cette description correspond à la mentalité de ruche des Archontes. Les sorciers appellent cet esprit extraterrestre uniforme “ l'implantation étrangère; qui existe en vous et en tout être humain ”. Cette “implantation étrangère (mis en italique par Castaneda) ressort de notre syntaxe. Elle dérange nos capacités indigènes ou internes à organiser notre monde selon le langage propre à notre espèce. Le rôle d'une syntaxe correcte dans la maîtrise de l'intention d'un sorcier est l'un des facteurs de première importance dans les derniers enseignements de don Juan. Cela souligne le parallélisme que l'on peut faire entre l'importance du langage (chez don Juan) avec l'importance d'une définition correcte mise en évidence dans l'enseignement gnostique.

Dans ses dires, don Juan souligne l'existence d'un certain nombre de stratégies pertinentes que l'on peut déployer à l'encontre de cette intrusion extraterrestre. Il affirme que les sorciers des temps anciens “ont découvert que s'ils opposaient à l'esprit des planeurs leur silence intérieur, cette implantation étrangère disparaîtrait, ce qui confirmait à chacun des pratiquants impliqués dans cette manœuvre, la totale certitude de l'origine extérieure de cet esprit”. (6). En d'autres termes, la prise de conscience du fait qu'un esprit extérieur peut opérer dans nos propres esprits ne devient totalement claire et certaine que lorsque cet esprit étranger a été exposé et extirpé. C'est seulement à ce moment précis que nous comprenons comment“ le véritable esprit qui n'appartient qu'à nous, la somme totale de nos expériences vécues après une vie entière de domination nous a rendus timide, angoissé, en état d'insécurité et a fait de nous également des êtres sournois». Le “véritable esprit” de Castaneda est identique au nous authenticos des Gnostiques. Le principal effet des planeurs sur notre esprit se perçoit dans le conditionnement mental et le lavage de cerveau.