Rappel du premier message :
Les histoires d'amour finissent mal,
en général
Tout commence quand une personne, en une vie comme en 100, arrive à se libérer de la souffrance. On l'appelle un maitre spirituel, c'est à dire une personne qui a réussi à comprendre et à maitriser son esprit.
Nous portons tous une profonde souffrance en nous, elle est le moteur de notre évolution (cf la dualité). Et quand cette évolution se termine, l'existence de la souffrance n'as plus d’intérêt. On peut s'en libérer.
Le problème c'est que les souffrances primordiales, celles qui nous font réellement avancer, sont inconscientes, ou déformées. Du fait qu'elles étaient trop dures, trop fortes à vivres, elle n'ont pas été acceptées. Le mental s'est alors construit tout un monde autour de cette souffrance pour la masquer, l'oublier. C'est sur ces souffrances oubliées qu'est bâti notre égo.
Le maitre sait cela. Il l'a transcendé. Et il peut aider ceux qui le demande à traverser cette épreuve d'acceptation de la réalité.
Mais la souffrance est profonde, sourde, et inconsciente pour celui qui l'habite. Et lorsqu'on cherche à l’atteindre notre mental se défend, réagi. Et la première forme de défense, c'est l'attaque. Au lieu d'écouter la douleur de son cœur pour ce qu'elle est, on reproche à l'autre de nous faire souffrir. Et en général l'autre c'est le maitre, on l'accuse d'être la cause de notre souffrance. Le miroir devient l'agresseur, et on préfère briser la glace que de se regarder.
Tous les maitres ont des gens qui l'aime pour ce qu'il est, et d'autres qui le détestent, pour ce qu'ils sont. C'est le paradoxe de l'éducation.
Je ne dis pas que tous les gurus sont des maitres. Je dis que tous les maitres ont ce problème, et qu'il est sage de le prendre en considération.