Comment aider quelqu'un qui ne veut pas (ou ne peut pas) l'être

Bonjour à tous,

J'aimerais connaître vos avis, vos témoignages, vos conseils pour aider quelqu'un pour qui je fais tout (je pense) depuis plus de 12 ans pour l'aider à ne serait ce que prendre conscience qu'il vaut mieux qu'il ne le croit, mais je désespère d'y arriver un jour.
Je ne vais pas entrer dans les détails parce-qu'un livre entier n'y suffirait pas.
C'est quelqu'un qui s'est "élevé" qui n'a pas eu d'éducation, qui n'a pas eu la chance comme la plupart d'entre nous d'avoir des parents aimants mais qui n'a pas hésité une seule seconde à se dévouer corps et âme pour eux lorsqu'adulte, ils ont eu besoin de lui (enfin.. d'argent) et qui finalement a été très triste de se rendre compte que l'intérêt subit de ses parents était plus lié à ce qu'il pouvait leur apporter que par sa propre personne. Bref.
C'est une personne qui a besoin de s'ancrer dans le monde matériel pour exister, pour être reconnu, pour paraître.. Il n'arrive pas à vivre autrement. Il a conscience que ça ne lui apporte rien, il se contente de peu, il n'a besoin de pas grand chose, il s'en fiche à vrai dire, il est le premier à dire que "ce n'est que du matériel et que ça ne vaut rien" mais à un moment donné, régulièrement, c'est plus fort que lui, il faut qu'il en mette plein la vue et là c'est l'horreur.. rien ne l'arrête. Et quand je dis que c'est l'horreur, je mesure mes mots, c'est bien pire encore. C'est comme si deux êtres vivaient en lui : le bon, plein de compassion, de gentillesse, d'amour, de tendresse, d'humilité, de générosité et le mauvais : tout l'inverse.
Il y a 2 ans, j'ai décidé d'arrêter de perdre mon temps parce-que je ne réussissais plus à gérer quoi que que soit, je n'avais plus conscience de mon existence, je l'ai laissé se débrouiller seul , j'avais la sensation que je ne pouvais plus rien faire pour lui.
J'ai lâché prise complètement (non.. j'ai lâché prise quelques mois après ma décision) et je n'ai pas encore récupéré. Depuis, on ne se raconte plus nos vies mais je sais qu'il a besoin qu'on l'aide.Je ne sais plus comment faire maintenant. J'ai beau me dire qu'il a ses choix à faire, qu'il est responsable de sa vie et pas moi, mais tout seul il n'y arrivera pas et je ne peux pas m'empêcher d'éprouver de la compassion malgré tout le mal qu'il a pu faire à beaucoup de personnes dont moi. Je sais que son vrai moi, est le bon mais pourquoi y a t'il toujours ce méchant qui se pointe quand tout va bien ??? Quels conseils pourriez vous me donner pour l'aider à prendre conscience de ça ? Merci de votre attention.

je pense que vouloir aider quelqu'un est un gros manque d'humilité, en realité on aide pas on induit juste ce qu'on pense être bon, mais chacun a sa vie a vivre, chacun a son sens qui lui est propre, et chacun a son destin, il n'y a pas un chemin meilleur qu'un autre, sauf dans la tête de ceux qui ce permettent de juger de ce qui est bon et ce qui l'est pas, même quand il sagit de ce qui ne les concernent pas, donc s'il n'a rien demandé de particulier il n'y a rien a faire de particulier si ce n'est être soi même

On ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas. Le libre arbitre...

C'est mon avis =)

Je pense que tu as déja fait beaucoup et qu'il est important aussi de penser a toi

je suis d'accord avec toi Cyrille, (pas sur tout, mais le but n'est pas de débattre) dans la mesure où la personne que tu veux aider se complait dans sa situation. Là ce n'est pas le cas.. c'est quelqu'un qui souffre de ce qu'il est, qui souffre du mal qu'il fait dans ses moments de conscience on dira ? Mais qui ne peut pas s'empêcher de renouveler ses actes. Un cercle vicieux en quelque sorte... Je fais sans me préocupper des autres, je me rends compte que j'ai fait du mal, je ne veux plus recommencer, je recommence je n'arrive pas à m'en en empêcher.. Je ne peux pas supporter de voir quelqu'un souffrir. C'est plus fort que moi, je ne pourrais jamais dire à quelqu'un qui a besoin d'aide"débrouille toi tout seul". Peut-être que quelquefois je ne devrais pas.. je sais. Mais c'est dans ma nature.

Ne confond pas compassion et pitié. Vouloir l'aider contre sa volonté c'est de la pitié.
Mais prier pour cette personne, rester à disposition, incarner dans sa vie la spiritualité qui te semble juste et que tu aimerai voir tout le monde pratiquer ca c'est de la compassion, de l'amour spirituel envers Soi et les autres. C'est la seule manière de faire briller les autres ... leurs montrer en silence que l'on brille simplement en Soi-même.

Après on peut partir plus loin, si tu as un besoin maladif d'aider les autres, il y a un problème au fond de toi, une fuite de quelque chose que tu doit découvrir. Il faut trouver l'équilibre entre soi et les autres, en gardant à l'esprit que le bonheur est dur à trouver dans son cœur, et impossible à trouver ailleurs.
N'use pas ton énergie en te buttant contre des murs, dit les choses simplement et passe ton chemin. Si tu insiste les gens se braquent.

C'est mon avis =)

Je n'ai pas de pitié pour lui Kulgon. Si je devais citer quelqu'un qui ne me fasse pas pitié, il arriverait en tête de liste. Je ne me fais pas de souci pour lui, loin de là. Je me suis peut-être mal exprimée (comme souvent) dans mon post. Et je suis même la première à lui dire et à le penser "il n'a que ce qu'il mérite".
Ca n'a rien à voir. C'est beaucoup plus profond.
C'est juste que (je ne sais pas comment chacun ressent les choses) je sais qu'il y a quelque chose qui est bon en lui mais qu'il n'arrive pas à le faire ressortir. Cette partie de lui est bien plus grande que celle de beaucoup, c'est une certitude. Je ne suis pas du style sûre de moi dans la vie en général, mais j'ai appris avec le temps que mes certitudes ne mentaient jamais, elles sont réelles.
Généralement je sais ce genre de chose. Je ne sais pas comment, mais je sais quand quelqu'un a du bon en lui même quand on ne voit que du mauvais et inversement (ce qui me cause beaucoup de soucis du reste mais je ferai un autre post pour ça à l'occasion).
La plupart d'entre nous savons que nous avons autre chose en nous que ce que nous paraissons. Mais ceux qui n'en ont pas conscience ? Qui croient qu'ils ne sont que ce qui se voit ? C'est là en fait le sens de ma question. Comment les aider à prendre conscience qu'ils sont autre que ce qu'il croient ?

Bonsoir

Il me semble que tout le monde a du bon en lui... et si pour certaines personnes cela nous semble une évidence et pour d'autres non, eh bien c'est parce que pour ces premières nous le percevons ce bien et pour les autres, nous le percevons pas...
Comment le faire ressortir ce bien ? là je crois qu'il n'y a pas de remède, pas de solution... si ce n'est...

Si ce n'est... cette citation de Lao Tseu : "Préserve ta sérénité parfaitement ! et à partir de là tout peut arriver en même temps... "
En d'autres termes la question ne serait pas de savoir comment l'aider, mais plutôt "pourquoi" l'aider ? Peut-être est-ce une part de toi que tu perçois en lui que tu veux aider...
En fait, il me semble que vouloir aider les autres est naturel... mais parfois "les aider" peut amener plus de tort que de bien... Car il se peut très bien qu'il a besoin de cette situation difficile pour se renforcer, pour évoluer... comment savoir ?? et voulant l'aider on peut très bien contrecarrer ce mécanisme qui peut-être est un processus de guérison...
Ce qui me semble important pour chacun, c'est de "trouver" quelle est l'action juste (celle qui va dans le sens de l'épanouissement de la vie) pour chaque instant...

Et c'est pour cette raison qu'il peut être intéressant de creuser un peu... en soi... Pourquoi "aider" ? est-ce un idéal que nous poursuivons ?? ou bien cette volonté d'aider est une aspiration de notre coeur? c'est là que se situe toute la différence... Si c'est par idéal... alors nous nous décalons par rapport à notre intimité, notre coeur... Car "l'idéaliste" est cette part de soi qui se dit "les choses sont ainsi mais elles devraient être autrement " Alors que l'aspiration du coeur est ce qui vient spontanément en soi... c'est facile, ça coule... Alors... "préserve ta sérénité parfaitement" veut dire "reste et suis l'aspiration de ton coeur". Les idéaux... c'est ce qui nous en éloigne... et ainsi, en restant dans l'aspiration du coeur, les choses, l'évolution, le mouvement est impulsé non pas par un ego mais par la vie elle même, par l'intelligence de la vie qui passe à travers soi... et qui mieux qu'elle pourra aider et amener cet ami dans son propre flot d'intelligence...

Jean Yves : pas grand chose à rajouter.

Nature : au delà de la pitié ou de la compassion, les choses ne sont pas souvent comme elles paraissent. J'ai eu des mauvaises expériences comme tout le monde, qui ont pu me faire avancer ou comprendre mieux les choses avec le recul.

Tient, pour toi :

"Un fermier reçoit en cadeau pour son fils un cheval blanc. Son voisin vient vers lui et lui dit :”Vous avez beaucoup de chance. ce n'est pas à moi que quelqu'un offrirai un aussi beau cheval blanc ! ” Le fermier réponds :” je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose.“

Plus tard le fils du fermier monte le cheval et celui-ci rue et éjecte son cavalier. Le fils du fermier se brise la jambe. “Oh quel horreur ! dit le voisin. Vous aviez raison de dire que cela pouvais être une mauvaise chose. Assurément celui qui vous a offert le cheval l'a fait exprès pour vous nuire. maintenant votre fils est estropié à vie ! “Le fermier ne semble pas gêné outre mesure. “je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose” lance t-il.

Là dessus la guerre éclate et tous les jeunes sont mobilisés sauf le fils du fermier avec sa jambe brisée. Le voisin revient alors et dit : Votre fils sera le seul du village à ne pas partir à la guerre, assurément il a beaucoup de chance. Le fermier répond alors : “je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose...

...
”

A-t-il clairement sollicité ton aide ?
T'a-t-il clairement dit qu'il était malheureux ?
T'a-t-il réellement fait part de son désir de changer ?
Ou ne sont-ce que tes ressentis par rapport à ta propre représentation du bonheur ?

Bien à toi

Jean-Yves a écrit:

Pourquoi "aider" ?

Parce-que je ressens cet appel qui dit et qui n'est pas entendu "ce n'est pas moi, j'ai besoin d'aide".
J'ai rarement perçu ce genre de chose à un niveau aussi perceptible.
Depuis mon enfance je refuse ce genre de perceptions parce-qu'elles ne sont pas tangibles, explicables, palpables, logiques.. aujourd'hui je dois accepter qu'elles existent pour enfin vivre ma vie et évoluer. Mes parents sont athées, j'ai été conditionnée à être très rationnelle. Tout calculer. Tout analyser. Je ne peux plus continuellement me dire que j'ai un problème, que je me fais des idées, que je suis limite folle parce-que j'ai des perceptions bizarres ou différentes de celles de ma famille. C'est pour cette raison que lorsque je suis confrontée à quelqu'un qui a besoin d'aide, je ne peux pas l'ignorer. Je perçois cette âme qui souffre de ne pas pouvoir s'exprimer. En approfondissant, ce n'est pas l'homme que je veux aider c'est l'âme.

Et si c'est toi que tu devais aider ?

Dans le livre tibétain de la vie et de la mort par Sogyal Rinpoché, il nous met en garde contre le fait de vouloir aider malgré tout.
Si une personne n'est pas prête à entendre vos opinions ou vos croyances, pire, si le fait d'en parler la met en colère, alors il faut s'abstenir de parler de choses qui paraissent fondamentales pour vous.

Tout comme toi, je ne supporte pas qu'une personne souffre. J'essaie de mon mieux de venir à son aide. Pendant plusieurs années, je me suis occupée de personnes qui étaient dans la souffrance et la galère. Je me pliais en quatre pour elles, je les faisais passer bien avant moi. Bref, je me mettais corps et âme à leur disposition pour trouver une solution...à tel point que j'en étais épuisée, car j'y mettais tout mon amour et toute mon énergie.

Le résultat bien souvent, c'est que ces personnes acceptaient mon aide certes mais ne faisaient rien de plus pour s'en sortir.

Je me suis rendue compte finalement que si je me jetée à fond dans ce genre de situation c'est parce que j'avais un problème avec moi même. Je ne voulais pas m'occuper de moi. J'avais un manque en moi. Et pour combler ce manque, je donnais aux autres plutot qu'à moi.

Maintenant, j'aide toujours mais largement moins qu'avant. Je ne me rends plus malade. Quand j'aide une personne et que je vois qu'elle ne se bouge pas plus, alors je la laisse telle quelle est. Je ne coupe pas les ponts, mais je ne m'occupe plus d'elle.

Une amie m'a récemment dit et c'est bien ancré en moi maintenant: tu ne peux pas sauver tout le monde. Tu ne peux aider une personne que si elle te le demande. Si ce n'est pas le cas alors c'est une perte d'énergie.

Et puis comme t'ont dit certains dans ce post. Si tu veux aider corps et âme cette personne, c'est que quelque part, il y a quelques chose chez toi qui ne va pas et que tu dois régler avant d'aider ton ami.

Courage

Merci de vos réponses qui portent à réflexion.. Apparemment vous allez tous plus ou moins dans le même sens, je ne m'étais jamais posée de question sur le sujet tellement je trouve normal au moins d'essayer d'aider quelqu'un qui en a besoin, même à mon détriment.
Bon c'est vrai que souvent j'ai souhaité être différente et pouvoir faire abstraction de tout ça.. Mais il y a des choses qui ne se commandent pas. C'est aussi naturel que respirer, je ne m'en rends même pas compte souvent. C'est quand je me suis épuisée que je me rends compte que j'ai peut-être un peu abusé de mes forces (morales). Je ne sais plus quoi penser du coup

Le sens de la vie nous échappe totalement. Est-ce que la vache sait qu'elle intéresse le fermier uniquement à cause de son lait? J'imagine qu'elle doit se faire pas mal d'illusions.

je n'ai malheuresement pas de conseil ou de solution miracle. Cela dit, je tiens répondre tout de même a ton topic car aucune des réponses que j'ai lu n'aurait été la mienne. pour moi, oui on peut ressentir la souffrance sans appel, et vouloir aider simplement pour aider. Bien sur, il y a toujours un aspect "égoiste" à aider pour se faire du bien à soi meme, mais c'est ainsi, certains construisent leur propre bonheur en aidant les autres à trouver le leur. Donc ma réponse pour te dire, que contrairement à d'autre, je trouve tes intentions tres meritoires. Quand bien meme il s'agirait d'un idéal, c'est les idéaux de chacun qui font évoluer le monde,et je prefere une evolution dans le sens de l'aide, que du chacun pour soi et advienne que pourra.
courage nature, ne perds pas cette empathie, en preservant malgré tout ton amour pour toi, tes forces, et ton energie!

Nature , la personne dont tu parles m'a tout l'air d'être maniaco -dépressive , bipolaire

c'est très difficile à soigner quand c'est très prononcé

c'est une maladie

lounaaa a écrit:

Bien sur, il y a toujours un aspect "égoiste" à aider pour se faire du bien à soi meme,

C'est ce que j'ai cru comprendre dans certaines réponses.
Je n'arrive pas bien à comprendre le sens de cette réflexion d'ailleurs... Je sois être complètement à côté de la plaque
J'ai beau y réfléchir depuis mon post, je ne vois pas ce qu'il y a d'égoïste à aider quelqu'un du moment où la démarche est totalement dépourvue d'une quelconque attente d'un éventuel retour ou même remerciement..
Une satisfaction personnelle pour avoir contribué au bonheur d'autrui ?
Quel est le comportement le plus égoïste devant un être en détresse ?
Le laisser dans sa détresse en l'ignorant totalement ou lui accorder un peu de son temps en l'écoutant ?
J'ai une voisine sous tutelle, un peu handicapée mentale, un zombie... ça fait vraiment peine à voir. Entre ce qu'elle boit et les médicaments qu'elle prend, c'est à se demander si son corps ne se déplace pas tout seul des fois. Aucune expression sur son visage.. rien.
Bon... La plupart des gens la rejettent et me disent que c'est sa vie, ils l'ignorent..
Et pourtant et c'est là où je ne comprend pas : ils disent bien bonjour à tous les autres, ceux qui sont "normaux"..
Elle a le droit elle aussi de bénéficier de nos "bonnes manières" non ?
Alors quand on se croise, je lui demande si elle va bien, on papote deux minutes comme tous voisins et je trouve ça normal. Quand en plein hiver elle se ballade en t shirt alors qu'on est tous transits de froid, si je la rencontre, je lui dit qu'il faudrait qu'elle aille se couvrir un peu plus car elle risque de tomber malade en se promenant comme ça. Et bein le simple fait de la voir sourire me rend heureuse. Je suis contente d'avoir pris le temps de discuter avec elle quelques minutes même si ça m'a mise en retard parce-qu'elle a sourit.

nature, cet "egoisme" n'a rien de pejoratif!! tu sais, je suis comme toi, tres empathe, assistante sociale a mes heures perdues, lol. ce que je voulais te dire, c'est que nous sommes heureux en aidant les autreOn se fait du bien en aidant les autres, ce n'est pas une corvée ou une obligation, ca coule de source, ca nous ait plaisir. c'est egoiste dans le sens ou malgré tout, notre propre bien etre entre aussi en consideration, puisqu'on se sent mal en ne le faisant pas. je ne dis pas que c'est reflechi et calculateur, au contraire, mais nous aussi ca nous fait du bien d'aider.

aspirine a écrit:

Nature , la personne dont tu parles m'a tout l'air d'être maniaco -dépressive , bipolaire

c'est très difficile à soigner quand c'est très prononcé

c'est une maladie

Je pense qu'il doit y avoir un truc du genre tu as parfaitement raison.
D'ailleurs il a conscience qu'il y a quelque chose qui cloche chez lui. Il a déjà vu des psys il y a très longtemps (pas à sa demande mais contraint), ils n'ont pas réussi à le cerner.
C'est dommage pour lui d'ailleurs. Mais bon.. dans ses moments de lucidité il a bien conscience des choses tout de même.

Bonjour Nature ,

Continue d'être ce que tu es , car tu sais qui tu es et c'est une grâce , continue à voir le monde qui t'entoure en toute conscience car la véritable conscience est morale , elle vient du coeur , et il me semble reconnaître Jésus en toi , ou tout du moins son esprit de miséricorde et d'abnégation , tu as l'air d'aider en toute simplicité , donnant de toi , sans en attendre de gloire ni de remerciement , notre Père qui nous voit tous sait très bien ce que nous faisons , il tente de susciter un geste ou l'attention envers notre prochain mais notre coeur est fermé , il n'entend rien , et lorsque qu'on entend son coeur on n'y obéit pas , notre coeur est faible et n'a aucun poids dans notre vie , notre conscience est encore cristallisée dans notre corps et ses habitudes ou dans notre mental et ses justification intelligentes , l'intelligence du coeur est bien préférable et tu la possèdes , c'est là ta véritable nature , love .

lounaaa a écrit:

nature, cet "egoisme" n'a rien de pejoratif!! tu sais, je suis comme toi, tres empathe, assistante sociale a mes heures perdues, lol. ce que je voulais te dire, c'est que nous sommes heureux en aidant les autreOn se fait du bien en aidant les autres, ce n'est pas une corvée ou une obligation, ca coule de source, ca nous ait plaisir. c'est egoiste dans le sens ou malgré tout, notre propre bien etre entre aussi en consideration, puisqu'on se sent mal en ne le faisant pas. je ne dis pas que c'est reflechi et calculateur, au contraire, mais nous aussi ca nous fait du bien d'aider.

Je comprends..
Est ce que cela est un frein à notre propre évolution ?
Je veux dire : il est vrai que quelques fois j'aimerais bien pouvoir être différente parce-que j'ai conscience que je ne peux pas passer ma vie à être triste quand je vois quelqu'un de malheureux. C'est pas une vie c'est sûr... encore que je n'ai pas vraiment d'idée de que doit être la vie finalement puisque j'en parle. Je ne me suis encore jamais posé réellement la question tiens...
J'ai conscience aussi que cela m'empêche souvent de me centrer sur moi-même. Je sais pas.. Il faut peut-être faire la part des choses.