Savais-tu ?

Beaucoup d'affirmations sont vraies parmi celles-ci, mais pas toutes.

"Savais-tu que les efforts que fait une personne
sont d'autant plus concluants qu’ils sont vraiment désirés ?"
- ils peuvent parfaitement être tout le contraire de concluants, sincèrement désirés ou non.

"Savais-tu que les personnes les plus autoritaires
sont souvent les plus faibles hors de leur trône ? "
- Absolument, et "rien à ajouter ni retrancher"

"Savais-tu que lorsque tu aides quelqu'un avec bon coeur,
tu es deux fois plus aidé ?"
- On peut tout aussi bien se retrouver enfoncé au centuple, juste pour commencer, en guise d'entrée avant le plat de résistance qui ne se chiffre plus...

"Savais-tu que les trois phrases les plus difficiles à dire sont, pour beaucoup :
"Je t'aime", "Pardonne-moi" et "Aide-moi" ?"
- pas forcément difficiles, mais encore moins utiles à qui que ce soit.

"Savais-tu que ce qui te coûte à faire ou à dire a plus de valeur
que ce qui te coûte et que tu dois payer avec de l'argent ? "
- Evidemment, mais il n'y a que l'argent pour le savoir et il reste toujours muet, ce c.o.n.

"Si tu connais quelqu'un qui a besoin de quelque chose parmi celles que j’ai citées,
et que tu penses pouvoir l'aider,
donne-lui ton aide de bon coeur et tu verras qu'en retour tu recevras le double. "
- ou bien tu te verras enlever le centuple, encore une fois. Tout est question de Nature. Un animal blessé ne mord pas forcément mais le virus du sida viendra à bout de toi sans raison ni notion de justice, car il ne peut exister que de cette manière, au détriment de son hôte ne l'ayant pas forcément choisi comme convive.
Le summum du Zen consiste à l'accepter

Nada_Karana a écrit:

- ou bien tu te verras enlever le centuple, encore une fois. Tout est question de Nature. Un animal blessé ne mord pas forcément mais le virus du sida viendra à bout de toi sans raison ni notion de justice, car il ne peut exister que de cette manière, au détriment de son hôte ne l'ayant pas forcément choisi comme convive.
Le summum du Zen consiste à l'accepter

c'est l'homme qui a inventé la justice, la justice idéale est une fiction, et la loi divine seule détermine les catégories du juste et de l'injuste :
«Ceci est aussi une conséquence de cette guerre de chacun contre chacun : que rien ne peut être injuste. Les notions du bon et du mauvais, du juste et de l’injuste n’ont pas leur place ici. Là où n’existe aucune puissance commune, il n’y a pas de loi : là où il n’y a pas de loi, rien n’est injuste. (…) Justice et injustice ne sont nullement des facultés du corps ou de l’esprit. (…) Ce sont des qualités relatives à l’humain en société, non à l’humain solitaire. » : Hobbes

Et qu'en est-il de l'humain solitaire qui compatit néanmoins envers l'humain en société?

Merci pour ce texte, Francesca.

Merci également pour ce texte très agréable!