Ton Ame, le cosmos.

Ton Ame : le cosmos.

Sous ce pont, entre nos cœurs,
Dressé, et peint de Lumière
Je me suis assise en silence
Calmement, dans ton absence,
Chuchotant une prière…
…Espoir que nos âmes soient sœurs.

J’ai enfoncé mes pieds dans la terre
Et étendu mes bras jusqu’au Soleil
Pour canaliser l’Amour qui m’habite,
-Un Amour raconté et vécu comme un mythe-
Qui pousse sur mes lèvres et danse sur mes ailes,
Pour se répandre à l’infini : du Ciel, à la pierre...

J’ai respiré tes mots, et, suspendue à eux,
J’ai ouvert des jardins Lunaires
Dessiné des routes, entre les planètes,
Qu’arpentent les êtres Hybrides peuplant ma tête.
Et je t’ai dédié, à Toi, l’Univers,
Pour que mes Océans s’écoulent dans tes yeux.

Je peux bien danser le corps nu, sur la plage,
Irrésistiblement l’enfouir dans le sable,
Et ma parole, avalée par l’écume,
Se mêlera au passé et la brume,
Mais il restera seul dans l’instant, indissociable :
Ton Nom sur le rivage éclatant en images.

Je vois mon être habillé de blanc,
L’espace se dilate dans un battement pur :
Résonnement de ton cœur, Psalmodie dans tes veines
Je suis dans ton décor où ton corps m’entraîne.
Et mon univers, se fait de tes murmures,
Façonné par tes doigts , par ta peau, par tes chants…

J’ai projeté sur nos toiles un nectar scintillant,
Déversant, sur l’Etoile de notre histoire,
Une Force qui nous lie, et parfois nous écarte...
Mais, en rassemblant le puzzle et les cartes,
Je sens un mouvement de Vie intense si rare…
Dont les mesures battent, sur le firmament !


Et le Jour où ma peau effleurera la tienne,
Je ferai l’Amour avec l’Univers, tout entier,
Mes mains prendront les tiennes, dans un soupir…
Mes cheveux t’envelopperont, au milieu de ton rire,
Et mon cœur bondira, dans le tiens, dévoilé,
Dimensions réunies, au complet, en une scène.

Mais l’or de l’Instant, quel instable horizon…
Car je suis sous ce pont, et Toi tu es absent…
Et mon Amour vibre, veut sortir des limites !
Jaillir de mes pores, et pour toucher très vite
Le Ciel et les Etoiles : l’Azur te composant ;
Car l’éclat de ma flamme, s’allume où tes pieds vont.

Mais je rêverai toujours… De ces jours de Soleils…
Qui s’élèveront par-delà, au dessus de nos terres !
De ta chaire rassemblant les ailes des papillons…
De tes larmes en cascade que nous visiterons
L’un contre l’autre, nos cœurs en concert,
Nous connectant ensemble aux lumières essentielles.