L'enfant

J'ai récemment choisi de laisser tomber ma carrière pour pouvoir travailler en crèche avec les tout-petits (0 à 3 ans). Ils m'ont inspiré ce texte que j'ai écrit en août 2007, et que je voudrais vous partager.

L’ENFANT

Je suis le pilier sur lequel il vient se reposer ; et pour garantir son équilibre, j’assure le mien. En me nourrissant de notre relation. Sa confiance en moi me rend plus fort. Nos moments de tendresse et de douceur nous ressourcent ; nous y avons droit, tous les deux. Sa capacité d’émerveillement renouvelle mon regard sur toutes ces choses qui peuplent nos vies, et que nous ne voyons plus. Sa joie de vivre alimente mes envies. Son bonheur me rend le goût du plaisir des choses simples. Et quand il vit dans l’instant, il me propose d’agir de même, rien qu’un moment, d’oublier tout ce qui me pèse et de faire de la vie, un jeu. Un jeu magique où tout est choix. Quand je lui donne les clés de mon jardin secret pour qu’il vienne y jouer, y rire ou y pleurer, je peux choisir, pour qu’il y soit à son aise, d’arranger un ou deux buissons, un parterre de fleurs, d’ensemencer.
Car l’enfant ouvre deux chemins. Celui qui le mène à lui-même, et celui qui me mène à moi. A mesure qu’il parcourt sa voie, il m’ouvre la mienne.
Il m’offre un amour total, parfait, qui accepte sans crainte ce que j’appelle des imperfections. Je peux choisir d’accueillir son amour jusqu’à m’accepter tel que je suis. Et, étant désormais en paix avec moi-même, c’est ce modèle que je lui lègue. Car ce que je lui montre, il le prend et le fait sien. C’est ainsi qu’il découvre ce que signifie être humain. Dans ses yeux, je découvre l’espoir et la certitude de lendemains heureux, qu’il m’appartient de nourrir à travers mon propre rapport au monde. Son intérêt pour toutes choses, pour tous les êtres, c’est aussi mon ouverture au monde qui s’élargit. Si j’affirme ma liberté, il prend en main la sienne. Il grandit avec moi quand je fais montre de compassion. Si je dis mon amour pour ce et ceux qui m’entourent, il peut aimer en toute confiance, et n’être pas retenu par la peur de perdre. Si je sais m’assumer, il saura que ses différences sont autant de richesses, et qu’il a le droit de choisir qui et ce qu’il veut être. Et si le respect règle mon rapport au monde et aux êtres, il se respectera lui-même, aussi bien qu’il respectera les autres. Lui montrer que ces valeurs sont miennes, c’est lui dire que la vie n’est pas une vallée de larmes, mais le paradis que l’on veut bien construire, à l’intérieur, à l’extérieur. Et c’est un choix et une possibilité que je lui lègue ; le choix de ce qu’il veut exprimer dans sa vie, et la possibilité d’être heureux.

Je suis envahie de frissons des pieds à la tête...c'est tout simplement pure et magnifique.

AILA

Que te dire, Virginie?

Ton texte est bouleversant; je rejoins Aila: sa pureté nous inonde de paix intérieure.

Tout grand merci d'avoir partagé ton bonheur.

:star: Ton texte est trés touchant Virginie.

Peux tu nous parler de ta reconversion dans le secteur de l'enfance ?

Comment s'est effectué le changement ? Y t-il eu déclic ?

Ton choix est RESPECTABLE .

Mais, exuses moi, ce qui m'inquiéte actuellement , c'est le PAYS DE l'ENFANT roi !

Bises à toi
FIFI

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:star: Ton texte est trés touchant Virginie.

Peux tu nous parler de ta reconversion dans le secteur de l'enfance ?

Comment s'est effectué le changement ? Y t-il eu déclic ?

Ton choix est RESPECTABLE .
Mais, exuses moi, ce qui m'inquiéte actuellement , c'est le PAYS DE l'ENFANT roi !

Bises à toi
FIFI

Ne t'inquiète pas Fifi, le propre de l'homme est d'atteindre chaque fois les 2 extrêmités avant de lancer la balle au centre...
L aprise de conscience est en route crois moi.

Oui Fifi, je répond comme la plus part des parents qui récolte aujourd'hui les conséquence de 1968, car je ne suis pas plus forte que les autres.Le problème que tu poses est très juste.Il est difficile de voir les personnes vieillir surtout quand on les aime car le corps changent et se dessine dessus les traits de l'échéance.Il est facile de penser la mort autrement dans l'absolu mais lorsque l'on y est confronté ou quand celle ci nous parait injuste ou encore quand elle nous touche de trop prêt est on vraiment capable de vivre ce passage avec sénérité?
Bien sûre les enfants sont devenus des rois pourris (dans tous les sens du terme) car il représnete le début de la vie et que l'on s'accroche à l'image de la jeunesse et qu' il devient incondéscent que meurt un enfant...il ne tient qu ' à nous de les gâter de nourritures spirituelles et de cadeaux d'amour mais pour celà il faut se battre avec les représentations de la société, avec l'intime peur de la mort, avec ceux qui nous rende consommateur et avec la place énorme que les parents décharge sur les psy.

Quand tu parles de l'enfant roi, Fifi, opposes-tu l'importance accordée par notre société aux enfants et aux adultes? Ou évoques-tu également la toute-puissance des enfants?

Quant au fait de vieillir que toi aussi tu abordes, Aila, je crois simplement que la plupart des gens ont peur de la vieillesse et de la mort car elles sont synonymes de FIN pour beaucoup. Dans d'autres cultures qui encourageaient l'apprentissage de la sagesse tout au long de la vie, les anciens étaient respectés (et dans ces sociétés dites primitives, la mort n'était qu'un passage, pas une fin). Je pense que nous sommes tous parasités par cette vision occidentale et areligieuse de la vie, où la mort est perçue comme quelque chose de négatif.
Qui peut dire qu'il sait mieux que Dieu ou la conscience universelle ou la Vie, si une mort doit advenir ou non? Seule notre personnalité transitoire s'attache et croit perdre. Perdre quoi d'ailleurs? Au contraire, tout est leçon, donc tout est gain. Bien sûr nos émotions nous disent le contraire, mais ces émotions ne sont-elles pas dictées par nos croyances?
Oui? Non? Qu'en pensez-vous?

Ma reconversion? C'est une très longue histoire, disons simplement que j'ai voulu expérimenter l'obscurité pendant longtemps (c'est d'ailleurs très instructif), et puis il y a deux/trois ans j'ai eu envie de lumière. Et pour recontacer la lumière de l'humain (et donc la mienne) j'ai pensé aux enfants. L'absence de mensonge (ils en sont incapables, et ils le détectent aussi tout de suite), l'absence de masques, la spontanéité, tout ça me semblait tellement vrai, tellement juste. Je suis heureuse d'avoir rencontré des gens qui m'ont aidé à regarder en moi, pour y entendre ce besoin profond. Et je sais aujourd'hui que c'est une étape, une étape au cours de laquelle j'expérimente du bonheur, je me réconcilie avec la vie, avant de continuer ma route, comme thérapeute peut-être, au moins en partie, mais en tout cas en lien avec ce qui est, ce qui existe aujourd'hui, ce que nous humains avons créé et que pourtant nous passons notre vie à refuser.

Merci en tout cas pour toutes vos réactions à mon texte.
Et merci pour ce lieu d'échange, à Pongo et à tous

Décidément,cette nuit était magique pour certaines d'entre nous, nous obligeant presque à dévoiler le fond de notre coeur.

Il est vrai, chère Fifi, que "le droit à l'indignation" n'a pas encore été abordé dans ces colonnes.
Il est bon de pouvoir s'indigner et ce, jusqu'à la fin de ses jours.
Ce n'est pas un hasard si tu abordes le sujet dans ce dossier "L'enfant" .
A notre naissance, nous sommes déjà la vie, l'enfant, l'adulte, le vieillard et la mort qui mettra fin à notre passage sur terre pour nous emmener vers un nouveau voyage.

Je reviens au message de Virginie, qui n'est pas une vision d'avenir, Fifi: il EST LA.
C'est pourquoi le texte est bouleversant, dans toute l'acception du terme

Les enfants dont Virginie s'occupe ne sont pas des enfants-rois.

Les enfants rois issus de mai 68 comme précise Aïla, ont été élevés (??) sans amour-sagesse, sans véritable conscience.
La scolarité , à cette époque , était pensée par des intellectuels motivés par des idées généreuses, certes , mais utopiques et irréalisables.
Les enseignants qui ont exprimé leur révolte furent considérés comme relaps.
La permissivité accordée aux petits comme aux adolescents les a déboussolés: ils se sont retrouvés sans repères, sans attaches, sans respect; le sens du sacré leur était inconnu.
Certains d'entre eux sont maintenant au pouvoir et constatent les dégâts.

Un peu partout, les enseignants , qui en ont assez des mesures prises dans le silence feutré des ministères, proposent des pistes, des méthodes.

Essayons de te rassurer sur l'attitude des jeunes à l'égard des "croûlants" dont je fais partie.
Je circule beaucoup en bus et parfois aux heures de pointe.
Je peux t'assurer que je trouve sans difficulté une place assise et un jeune bras attentif
pour me guider vers la sortie. Lorsque je me tourne pour remercier, c'est souvent un visage très bronzé ou noir ou entouré d'un foulard qui me sourit .
Nous sommes en marche, Fifi!

J'ai lu et relu votre message ouvrant le sujet de la citoyenneté; eh bien, franchement,je ne sais quoi te dire.Que faire pour être efficace? Que trouver de novateur sans tomber dans les éternels débats, les réunions d'où chacun sort épuisé, la publication de petits journaux, le collage d'affiches à la sauvette....

Nous sommes quelques-uns dans la commune à nous occuper de comités de quartier, à assister aux conseils municipaux. Les bibliothèques ont ouvert des séances "Je lis dans ma commune".
Comme tu vois,rien de bien original. Toutefois, les gens apprennent à se connaître, à oser communiquer, c'est un début, il faut y croire.

Garde bien , comme un célèbre chanteur, "ta liberté de penser": c'est du choc des idées que jaillit la lumière.(vieil adage toujours en vigueur)

Plein de bisous, ma jolie!

Fifi,

D'après ton dernier message tu sembles très en colère contre la gente masculine.Les femmes bougent et eux reste inertes voir marche à l'envers.Leur liberté commencent ou s'arrêtent celle des femmes...
Oui ma tendre Fifi, c'est ainsi.Les hommes de 35/55 ans sont ainsi.Ils vous repprochent ce qu'ils vous font eux même.Ils veulent tout mais ne concèdent rien.Il nous disent de nous remettre en question et pensent le faire pour eux, pourtant les forums (en dehors de ceux qui concernent le bricolage, le sport et les bagnole)s sont un desert d'homme ainsi que les salles de psy.Et quand nous nous entamons un travail sur leur conseil pour comprendre pourquoi nous somme si "chiantes", envahissantes, maniaques et exigentes et tenter de les garderc'est alors qu'on les perds...
Les femmes ont revendiqué leur place dans le monde du travail elle devraient donc être contentes même si elles valent moins en salaire, les femmes ont revendiqué le "retrait du voile" pour montrer leurs visages mais ce sont vos cuisses qu'ils veulent voir, les femmes ont revendiqué le droit à la citoyenneté mais ce sont les hommes qui sont au pouvoir, les femmes ont revendiqué leur indépendance elles n'auraient donc plus besoin qu'on leur ouvre la portière etc......
Les hommes ont revendiqué le droit d'être père mais ne supportent pas de changer un enfant qui a la diarré, ils ont revendiqué le droit de ne plus être patriache mais ne supportent pas l'idée d'être dépendant financièrement de leur femme ou d' avoir un rang moins élevé etc...
Oui les choses sont en marche, les nouvelles générations tentent de trouver des solutions pour se supporter mais pour nous que nous reste t il à part d'éspérer pour nos filles...
Voilà moi aussi j'avais besoin de me vider!
Et concernant cette dernière nuit d'insomnie générale elle l'a été aussi pour moi (pleine lune je crois) et aujourd'hui je suis fatiguée et lasse.

Tendrement à tous

aila

Les sentiments que vous éprouvez sont compréhensibles, mes deux chéries.
C'est votre génération qui souffre le plus de tout ce malaise et mal-être social.

Les plus anciens n'ont à vous offrir que leur coeur , c'est un peu dérisoire.

Beaucoup de tendresse vole vers vous deux.

Les hommes sont des enfants qui veulent tout ce qui leur plait visuellement dans une vitrine et surtout pas des "objets" pensants.Ils demandent à leur jouet de tout supporter jusqu' à les peindre, les déshabiller, les morsures et les chuttes et une fois que le jouet n'a plus son aspect il n'en veulent plus.Les hommes ne sont bien nulle part et n'assument pas leurs responsabilités.
Ils crient vive la liberté mais ne respectent que la leur!
Alors là si il a pas un bonhomme sur ce forum qui réagit, je me tais à jamais

fifi a écrit:

Faites ce que vous voulez de ce post, mais de GRACE, n'essayez pas de m'enlever ma capacité d'INDIGNATION !

Personne ne prétend vouloir le faire.

fifi a écrit:

Les propositions que AILA et moi nous avons formulées à propos d'une spiritualité plus active ( citoyenneté, responsabilité ...) restent lettre morte....

Je pense que l'interview de Matthieu Ricard aborde assez bien le sujet.

Serena a écrit:

https://www.dailymotion.com/video/x3ippp_matthieu-ricard-le-bouddhisme-et-lo_events

:star: Merci Aksysmundi POUE CETTE BELLE strategie d'EVITEMENT !

FIFI

LA COMMUNICATION (avec soi même et les autres) que nous nous avons déjà évoqué dans les différents post est définitivement la clé à mon sens de l'échange.Un forum est un lieu d'échange par exelence mais altéré par par le fait que les émotions qui accopagnent la pensée est invisible et nondéfinissable en mot.Ce qui crée des icompréhensions.Comme dans la vie quand la communication est mise à mal la compréhension l'est aussi (Je ne crois pas que l'abscence de réponse de Pongo et Gut soit une fuite mais ce qui n'est pas palpable sur le net c'est que parfois on peut passer plusieurs jours sans allumer son PC, ou avoir moins de temps et d'energie à y consacrer faute d'avoir mieux à faire), ce qui crée des tensions,la sensation de parler à un mur ou un moulin à vent d'où LA CRISE.Arielle, Chris,Alain, ceux qui ne participent plus et toi maintenant Fifi, peut être un ou une autre demain...
Simplement car le groupe ne peut plus avancer ensemble et que Pongo n'est pas disponible pour "modérer" les propos, alors le groupe éclate, quelque uns resteront, d'autres surveilleront, et enfin des nouveaux avec des sujets revus à leur manière s'inscriront.
Il est temps pour certains d'entre nous de passer à autre chose et de s'écouter ou de trouver le silence.Il est temps pour certain d'entre nous de cesser de parler de spiritualité pour l'expérimenter.
En ce qui me concerne, ma philosophie de vie et l'avancement de mon éveil spirituel ainsi que le temps passé sur ce forum était en train de détruire mon couple (en 4 mois) par manque de communication d'où colère et incompréhension.C'est notre fils de 16 mois qui nous a "réveillé" ce matin:Sans un bruit il a réussi a escalader son lit, j'ai entendu marcher, j'ai appeler mes 2 grands enfants qui n'ont pas répondu car ils n'étaient pas là, je suis montée en courant et j'ai trouvé mon ptit gars en haut des escaliers prêt à débarouler de 20 marches.Pendant que nous étions entrain de nous déchirer une fois de plus, lui a décidé de nous faire comprendre que nous le mettions en danger et nous obliger à communiquer.Nous avons eu peur, nous avons pleuré, nous nous sommes pris dans les bras, nous avons parler et en 1 heure nous nous sommes dits ce que nous tentions de nous dire depuis des mois sans juger l'autre et sans crier.Merci Alexandre (ptit gars)pour ton message qui est on ne peut mieux passer et merci à tout ceux qui sont passé dans ce forum et pour ce qu'ils m'ont apporté.
Il est donc temps pour moi aussi de vous dire "au revoir" car je m'en vais vivre ici et maintenant mon incarnation et ma spiritualité plutôt que d' en parler

Avec Amour AILA

J'ai croisé le chemin de femmes et d'hommes qui ont réalisé ce dont je parle ici. Certains d'entre eux ont connu la souffrance dans leur chair ou dans leur âme, certains ont eu une enfance brisée ou une condition de femme difficile. Mais tous ont vu leur existence bouleversée par cette réalisation. Aujourd'hui, leurs paroles et leurs gestes découlent de la grâce qui les anime. Ils sont libérés du manque et de la rancoeur. Pour ces êtres, les mots comme "céleste", "divin", "Amour", "pardon" n'ont rien de mieleux, ils ont une résonance toute particulière. Ces êtres savent aujourd'hui qu'un Sourire peut changer le monde.

fifi a écrit:

Sur ce, je tire ma révérence.

AILA34 a écrit:

Il est donc temps pour moi aussi de vous dire "au revoir" car je m'en vais vivre ici et maintenant mon incarnation et ma spiritualité plutôt que d' en parler

Je poste un MP à vos attentions.

Je vous embrasse tous.

Ce forum n'est qu'un lieu de passage dans la vie, Aïla!

Ce qui EST iMPORTANT, c'est de rendre heureux ceux qui nous sont les plus proches.
Votre couple est soudé, vous donnez tous deux beaucoup d'amour à vos enfants.
Ce que tu as pu donner et recevoir parmi nous participait à cette quête.

Que la route soit douce et harmonieuse pour toute ta famille.

Nous nous retrouverons un jour ou l'autre...

J'ai croisé le chemin de femmes et d'hommes qui ont réalisé ce dont je parle ici. Certains d'entre eux ont connu la souffrance dans leur chair ou dans leur âme, certains ont eu une enfance brisée ou une condition de femme difficile. Mais tous ont vu leur existence bouleversée par cette réalisation. Aujourd'hui, leurs paroles et leurs gestes découlent de la grâce qui les anime. Ils sont libérés du manque et de la rancoeur. Pour ces êtres, les mots comme "céleste", "divin", "Amour", "pardon" n'ont rien de mieleux, ils ont une résonance toute particulière. Ces êtres savent aujourd'hui qu'un Sourire peut changer le monde.


j'aurais bien aimé rencontrer ces GENS dont tu parles.

Ma courte vie ici bàs m'a fait rencontrer des gens appelés MAITRES ou simplement en éveil.

Curieuse que je suis, j'ai creusé leur parcours jusqu'au bout, j'ai posé les questions les PLUS
inattendues . Ces personnes m'ont répondu y compris concernant leur vie perso.

Avec du recul, je constate que ces même personnes dites TRES AVANCEES ont encore du chemin à faire. Il sont en marche eux aussi. Je crois trés objectivement que dés lors qu'on est sur terre, il restera tj quelque chose à nettoyer.

FIFI

Il est aisé de se faire appelé "maître", un maître spirituel n'a pas besoin de cette reconnaissance, il oeuvre bien souvent dans l'ombre.

Et oui, ils ont encore des choses à travailler. Et même s'ils sont juste venus pour apporter un peu de lumière, le fait de prendre chair, les laisse à la portée de mauvaises choses qui rôdent et qui souhaitent les faire tomber. Il y a le monde incarnés et désincarnés.

il faut penser globalité, faire les correspondances, tout est relié.

Excellent rappel à l'humilité dont nous avons tous besoin, quelle que soit notre évolution. Merci, Cris!

Ouh là là! Que de thèmes abordés, que de choses exprimées ici.
Je ressens beaucoup de souffrance, et ce que je peux dire, car j'ai vécu de grandes souffrances, c'est cela:

Fifi, ne condamnes pas les hommes. Ils sont sur leur chemin, qui est parfois différent du nôtre, mais la vie est basée sur l'échange. Ils ont toujours quelque chose à nous apprendre sur nous mêmes. Ils sont aussi en souffrance mais ont encore plus de mal à la reconnaître que nous, donc ils l'expriment parfois en faisant souffrir leur partenaire, ou d'"autres autour d'eux.
Et n'oublie pas que parfois la situation est inversée. Les femmes aussi savent manipuler et créer des souffrances psychologiques intenses.

J'affirme que chacun et surtout chacune est responsable de ce qu'il donne mais aussi, et on l'oublie parfois, de ce qu'il reçoit, c'est-à-dire de ce qu'il accepte de l'autre. Ta compassion peut les éclairer un bout de chemin, mais ce sont ces femmes que tu côtoies, et elles seules, qui peuvent décider de s'en sortir. Et si ce n'est pas dans cette vie-là, ce sera dans la prochaine.
Mais tout le monde est apte à se libérer de n'importe quelle situation vécue vis-à-vie d'un tiers (comme nous tous ici nous l'avons expérimenté vis-à-vis de nous-même). Si je ne suis pas assez claire, n'hésite pas à le dire.

Je comprends ta douleur, je comprends ton indignation et ta colère face à ces situations, et si tu t'en sens l'âme n'hésite pas à guider ces personnes sur un chemin qu'elles se seront créé.
Il est difficile d'être sans cesse confronté à la souffrance, et on en ramasse toujours une bonne part. Protège-toi, aime-toi.

Je t'envoie plein d'amour.