Les organes génitaux.

LNP a écrit:

Pourquoi ces derniers ne sont-ils pas aussi naturels qu'un bras

Hum , bin faut pas être prétentieux quant même , love .

Excellent profx ! Heureusement, notre ami LN n' a pas dit " aussi importants qu' un bras " .
LN, qu' entends tu par " aussi naturels " ?

Hum , en quoi nos organes génitaux ne seraient pas inhérents à notre corps , est-ce une option post natale , toute la nature n'est elle pas sexuée , c'est quoi le sujet en clair , love .

La Nymphe de papier a écrit:

Pourquoi ces derniers ne sont-ils pas aussi naturels qu'un bras, qu'un doigt ou qu'une épaule ?

Seraient ils donc surnaturels ?

LN, si tu veux dire qu' ils sont présentés comme un tabou dans la société et à fortiori comme un handicap spirituel, si cela peut te rassurer, ces usages culturels, législatifs, spirituels ne peuvent barrer ton éveil qu' à la hauteur du crédit que tu leur donnes, donc de ton attachement conscient et inconscient.
Si nous commençons à observer cette censure en nous- même et non comme uniquement extérieure et s' imposant à nous, nous pourrons cesser peu a peu de nous contraindre nous même. Restera le fait culturel du lieu et du moment qui agira comme un surmoi collectif et qui ne limitera éventuellement que l' expression que nous donnerons a notre génitalité mais nullement notre liberté intérieure de voir. Si nous nous sentons trop contraints au regard des préférences que nous reconnaissons en nous, rien ne nous empêche, en tout cas en démocratie, de nous exprimer pour tenter de faire bouger les lignes. Mais bien sur, tout cela appartient à "César" et non à "Dieu". C' est donc totalement étranger à la spiritualité.

La Nymphe de papier a écrit:

Pourquoi ces derniers ne sont-ils pas aussi naturels qu'un bras, qu'un doigt ou qu'une épaule ? Ne sont-ils pas inhérents au corps à l'instar de tous les autres ?

http://www.marketing-chine.com/wp-content/uploads/2014/12/photo-couple-dos-nu.jpg

Prothèse ?

ANAHATA a écrit:

\"La Nymphe de papier a écrit:

Pourquoi ces derniers ne sont-ils pas aussi naturels qu'un bras, qu'un doigt ou qu'une épaule ?

Seraient ils donc surnaturels ?

Oui, du moins, ils semblent l'être.

pulsar a écrit:

LN, si tu veux dire qu' ils sont présentés comme un tabou dans la société et à fortiori comme un handicap spirituel, si cela peut te rassurer, ces usages culturels, législatifs, spirituels ne peuvent barrer ton éveil qu' à la hauteur du crédit que tu leur donnes, donc de ton attachement conscient et inconscient.
Si nous commençons à observer cette censure en nous- même et non comme uniquement extérieure et s' imposant à nous, nous pourrons cesser peu a peu de nous contraindre nous même. Restera le fait culturel du lieu et du moment qui agira comme un surmoi collectif et qui ne limitera éventuellement que l' expression que nous donnerons a notre génitalité mais nullement notre liberté intérieure de voir. Si nous nous sentons trop contraints au regard des préférences que nous reconnaissons en nous, rien ne nous empêche, en tout cas en démocratie, de nous exprimer pour tenter de faire bouger les lignes. Mais bien sur, tout cela appartient à "César" et non à "Dieu". C' est donc totalement étranger à la spiritualité.

Je trouve regrettable que nous abordions la sexualité sous le joug du tabou. L'être humain semble séparer les organes sexuels du reste du corps. Ces derniers n'ont pourtant ni plus ni moins d'importance que les autres organes qui nous composent. Selon moi, ils participent à l'homéostasie naturelle.

LN. Tu partages cette terre avec 7 milliards d' humains et des milliers de cultures. Alors qu' est-ce qui te semble regrettable ? Que 7 milliards d' individus se plient à des règles de fonctionnement ? Si mon fantasme, dont je suis porteur et non auteur a pour objet les petites filles ou la mutilation des organes génitaux de mes partenaires ou l' accouplement avec mes enfants. Qu' est-ce que je fais avec cela ? Si simplement j' estime pouvoir, dans un monde où le fait culturel , psychique ont pris tant d' importance, me dire sexuellement , à ma guise, sans tenir compte de la manière dont l' autre va vivre cela, suis je juste? Ce qui rend la génitalité particulière, ce n' est pas les organes c' est la pénétration, et le fait psychologique aujourd'hui entre pour une grande part dans cette pénétration qui, si elle est forcée induit la sensation de viol. Alors on peut le regretter certes, mais c' est comme ça.
Et je te garantis que, si toi, dans l' Europe du début du 21eme siècle, tu es au clair avec tes organes génitaux et tes possibilités d' entrer en intimité et en relation avec, tu as de quoi largement exprimer tout en respectant les usages des points de vue qui diffèrent du tien.

pulsar a écrit:

LN. Tu partages cette terre avec 7 milliards d' humains et des milliers de cultures. Alors qu' est-ce qui te semble regrettable ?

Je trouve regrettable que nous abordions la sexualité sous le joug du tabou.

Le seul tabou sexuel partagé dans le monde entier est l'
inceste . Tu trouves cela regrettable ? Sinon par quel tabou regrettable vois tu que nous abordons la sexualité, concrètement ?

La Nymphe de papier a écrit:

Je trouve regrettable que nous abordions la sexualité sous le joug du tabou.

La sexualité étant une activité qui ne concerne pas encore les jeunes humains, et qui ne devrait pas les concerner jusqu'à un certain âge, je trouve normal que ce sujet ne soit pas aussi facilement abordé que d'autres. Ce "tabou" dont tu parles est peut-être le reflet dans ta représentation du monde de cette "retenue naturelle" qui consiste à ne pas exposer cela aux yeux des enfants et qui indirectement peut-être crée cette sensation de "tabou".

D'ailleurs, je constate personnellement que c'est plutôt l'inverse qui se produit dans notre société (malheureusement). Quand on observe bien les médias de tous genres, on peut facilement constater que la sexualité est régulièrement délivrée, y compris aux heures où les enfants les regardent.

Donc je ne vois pas bien ce qu'il y a de "regrettable" au final, et selon moi il s'agit ici plutôt d'une revendication personnelle de ta part, peut-être devrais-tu en parler aux personnes qui entretiennent ce tabou avec toi alors que tu considères que ça ne devrait pas être le cas.

VeryGoodTruth a écrit:

selon moi il s'agit ici plutôt d'une revendication personnelle de ta part, peut-être devrais-tu en parler aux personnes qui entretiennent ce tabou avec toi alors que tu considères que ça ne devrait pas être le cas.

Je pense aussi qu'il s'agit d'une revendication purement personnelle.
Quelques sujets et photos postés par les Nymphes tournent souvent autour de l'érotisme et de la sexualité.

Cela manque cruellement de courtoisie , Anahata.Sommes nous ici pour alimenter les procès d' intention. C' est peut être de cette forme de tabou, non dans le sujet, mais dans la manière de le conduire que LN voit une chose regrettable.

Bonjour

Oui je crois comprendre le sens de la question de La Nymphe. Il semble que de part notre éducation et notre vécu nous soyons soumis à une forme de conditionnement qui nous fait percevoir certaines parties du corps comme étant plus ou moins pures.
De toutes évidences, cela provient non pas de la réalité elle-même, qui est ce qu'elle est, mais du regard qui est porté sur elle. Il semble que ce regard est corrompu.
Merci pour ce sujet

VeryGoodTruth a écrit:

D'ailleurs, je constate personnellement que c'est plutôt l'inverse qui se produit dans notre société (malheureusement). Quand on observe bien les médias de tous genres, on peut facilement constater que la sexualité est régulièrement délivrée, y compris aux heures où les enfants les regardent.

Entre le fait qu'elle soit délivrée ou qu'elle soit comprise il y a un monde, tout comme l'image qu'on en donne et la réalité.
J'avais à une époque suivi le blog d'une journaliste qui écrivait sur le sujet et ses tabous de manière édifiante, d'ailleurs il y avait énormément de commentaires et témoignages après chaque articles de personnes de toutes conditions et orientation sexuelle dénonçant les vrais problèmes. Les jeunes filles voire même des femmes qui se retrouvent enceinte sans savoir qu'il faut se protéger il y en plus qu'on ne croit, il s'est avéré que certaines femmes connaissaient mal leur corps, d'autres n'avaient jamais eu d'orgasme avec leur partenaire et feignait la chose, d'ailleurs certains hommes aussi et bien d'autres problèmes dont on ne parle jamais car en réalité chaque individu homme ou femme bien souvent fait son apprentissage tout seul ou en fonction des renseignements glanés à droite ou à gauche. Les parents qui ont des enfants ici, peuvent-ils dire qu'ils ont abordé pleinement le sujet avec eux à part les recommandations d'usages que diffusent les médias ? Les enfants n'osent pas poser certaines questions et les parents ne savent pas où en sont leurs enfants à ce niveau.
Perso un de mes enfants ayant découvert le lien que j'avais sur ce fameux blog l'a trouvé génial parce qu'il y trouvait les réponses à ses questionnements.
En tous les cas je pense qu'on est sans doute loin d'avoir levé les vrais tabous sur la sexualité.

J'ai vu une émission un soir sur les viols collectifs commis par des ados et à l'interrogatoire de ces jeunes il s'est avéré qu'ils avaient une bien piètre idée de la sexualité, en plus ils pensaient que ce qu'ils faisaient était normal et qu'il ne faisaient pas de mal.
Il y a certainement encore beaucoup à apprendre en la matière.

Très bon sujet en tous les cas..; Merci les Nymphes.

Tu as raison sur tous ces points Totem. Mais disons que là, à mon sens, on est plus dans le non dit, le refoulement et la morale donc le c' est bien, c' est mal que le tabou a proprement parler qui est un interdit stricte qui ne se discute pas.

@LN et pulsar : La religion n'aurait-elle pas largement contribué à rendre le sexe tabou ?
@ Totem: Beaucoup de vrai dans tes propos !
Mes belles sœurs adolescentes, pensionnaires aux Ursulines devaient prendre leur bain la baignoire recouverte d'un drap !
Quand à moi, petite fille dans une famille catho; je ne devais pas regarder "en bas" quand ma maman me faisait ma toilette, debout sur un tabouret !!!
Si je demandais pourquoi on me répondait : faut pas regarder, c'est sale, c'est péché !

Sont- ce les religions qui sont à blâmer ou notre servilité devant les dogmes, instruments de pouvoir qui en découlent ?
La lutte est inscrite dans l' ADN de la nature et ce ne sont ni l' angélisme ni la soumission apeurée qui changeront les choses. Nous sommes individuellement et collectivement co- responsables de l' état des lieux.
Quand cela est vu, alors nous pouvons nous demander, compte tenu de la situation, quels actes pouvons nous poser pour que cela change ?

Les générations précédentes vivaient dans la peur de l'enfer etc ...et elles ont fait ce qu'elles pouvaient avec les moyens qu'elles avaient! Il y avait déjà des rebelles d'ailleurs !
Quand à moi ...  je m'en suis bien sortie, enfin je crois 

pulsar a écrit:

Tu as raison sur tous ces points Totem. Mais disons que là, à mon sens, on est plus dans le non dit, le refoulement et la morale donc le c' est bien, c' est mal que le tabou a proprement parler qui est un interdit stricte qui ne se discute pas.

Il y a du non dit parce qu'il y a du tabou derrière et la moindre question tournant autour de la sexualité était éludée en changeant la conversation ou en racontant un mensonge comme ceux qui ont pu être dits quand un enfant demandaient d'où venaient les bébés.
Des progrès ont été faits aujourd'hui mais on n'élimine pas facilement des tabous aussi vieux, le non dit et la morale en font le lit.

Jean-Yves a écrit:

Bonjour

Oui je crois comprendre le sens de la question de La Nymphe. Il semble que de part notre éducation et notre vécu nous soyons soumis à une forme de conditionnement qui nous fait percevoir certaines parties du corps comme étant plus ou moins pures.
De toutes évidences, cela provient non pas de la réalité elle-même, qui est ce qu'elle est, mais du regard qui est porté sur elle. Il semble que ce regard est corrompu.
Merci pour ce sujet

De rien.

Aloah a écrit:

Mes belles sœurs adolescentes, pensionnaires aux Ursulines devaient prendre leur bain la baignoire recouverte d'un drap !
Quand à moi, petite fille dans une famille catho; je ne devais pas regarder "en bas" quand ma maman me faisait ma toilette, debout sur un tabouret !!!
Si je demandais pourquoi on me répondait : faut pas regarder, c'est sale, c'est péché !

Cela a beaucoup évolué depuis.
Il y a encore du travail mais on peut quand même dire que l'on a fait un énorme pas dans nos sociétés dites civilisées.

Totem a écrit:

VeryGoodTruth a écrit:

D'ailleurs, je constate personnellement que c'est plutôt l'inverse qui se produit dans notre société (malheureusement). Quand on observe bien les médias de tous genres, on peut facilement constater que la sexualité est régulièrement délivrée, y compris aux heures où les enfants les regardent.

Entre le fait qu'elle soit délivrée ou qu'elle soit comprise il y a un monde, tout comme l'image qu'on en donne et la réalité.
J'avais à une époque suivi le blog d'une journaliste qui écrivait sur le sujet et ses tabous de manière édifiante, d'ailleurs il y avait énormément de commentaires et témoignages après chaque articles de personnes de toutes conditions et orientation sexuelle dénonçant les vrais problèmes. Les jeunes filles voire même des femmes qui se retrouvent enceinte sans savoir qu'il faut se protéger il y en plus qu'on ne croit, il s'est avéré que certaines femmes connaissaient mal leur corps, d'autres n'avaient jamais eu d'orgasme avec leur partenaire et feignait la chose, d'ailleurs certains hommes aussi et bien d'autres problèmes dont on ne parle jamais car en réalité chaque individu homme ou femme bien souvent fait son apprentissage tout seul ou en fonction des renseignements glanés à droite ou à gauche. Les parents qui ont des enfants ici, peuvent-ils dire qu'ils ont abordé pleinement le sujet avec eux à part les recommandations d'usages que diffusent les médias ? Les enfants n'osent pas poser certaines questions et les parents ne savent pas où en sont leurs enfants à ce niveau.
Perso un de mes enfants ayant découvert le lien que j'avais sur ce fameux blog l'a trouvé génial parce qu'il y trouvait les réponses à ses questionnements.
En tous les cas je pense qu'on est sans doute loin d'avoir levé les vrais tabous sur la sexualité.

J'ai vu une émission un soir sur les viols collectifs commis par des ados et à l'interrogatoire de ces jeunes il s'est avéré qu'ils avaient une bien piètre idée de la sexualité, en plus ils pensaient que ce qu'ils faisaient était normal et qu'il ne faisaient pas de mal.
Il y a certainement encore beaucoup à apprendre en la matière.

Très bon sujet en tous les cas..; Merci les Nymphes.

De rien chère Lionne