Accélérer ses pensées

Bonjour, je fais ce sujet car je me suis rappeler d'une expérience que j'ai eu quand j'été enfant et j'aimerai savoir ce que vous en penser.
Voilà, j'avais 10 ou 12 ans s'été un soir où le lendemain je devais partir en colo ou en vacance bref je c plu trop mais j'été tout excité.
J'imaginai un tas de truc bien que j'allai pouvoir faire dans ce séjour, mes pensées sauter gaiement d'une chose à l'autre alors j'ai eu une idée.
Je me suis dis que si dès que j'avai une pensée je passer dessuite à une autre le plus vite possible alors peut être je pourrai arriver à avoir une vision d'un truc qui va vraiment se passer.
Alors c ce que j'ai fais, j'ai penser au maximum de chose le plus vite possible, et là il c produit un truc dingue, mes pensées venai toutes seule je ne contrôler plu rien et ça s'accélérer de plus en plus vite, de façon exponentielle si j'ose dire, je ne contrôler plu rien et du haut de mes 12 ans j'ai eu peur ne pas pouvoir arrêter ça et de devenir fou, j'ai vite ouvert les yeux et j'ai eu très peur.
Alors maintenant je me demande qu'est ce qu'il aurait pu arriver si j'avais pas ouvert les yeux, est ce que j'aurais eu une vision ? Est ce que j'aurai perdu la tête ? Existe-t-il des gens qui pratique une telle expérience ?

Bonjour
Je n'ai pas très envie de ressentir la panique de la perte de contrôle
Une foi, Il m'a semblé avoir observé une de mes sous-couches de pensées inconscientes, qui étaient innombrables, comme un raz de marrée constant de pensées, ce qui n'est pas étonnant quand on imagine la potentialité du cerveau. Quand cette sous couche de pensées s'arrête momentanément, le silence est remarquable.
Mieux que accélérer les pensées, on peut essayer de trouver toujours de nouvelles pensées

Non tu n'aurais très certainement pas eu de vision. Il s'est passé qu'en essayant d'accélérer tes pensées tu n'était plus autant identifié à celles ci que dans ton moi ordinaire, et qu'un bref instant tu as lâché prise. C'est à ce moment là que les pensées ont accéléré car une véritable accélération ne peut être produite par la volonté qui est aussi un processus mental. C'est pourquoi ton moi a pris peur en comprenant qu'il n'avait à cet instant plus d'existence propre, solide et continue, dans l'espace de ta conscience. La peur était à ce moment là son seul moyen d'exister. C'est de lui que vient aussi la sensation de perte de contrôle. En réalité le moi n'a jamais rien contrôlé. Il est inutile de se demander ce qui se serait passé s'il les choses s'étaient déroulées autrement, elles se sont produites comme il était bon qu'elles se produisent pour toi à ce moment là. Le retour au centre de l'être est parfois vertigineux.

Merci Thorsum pour cette réponse très pertinente et sage, ..oui mais alors si le moi contrôle rien de nos pensées c quoi qui les contrôle ? l'inconscient ? ..et si oui il n'y a peut être alors aucun contrôle vu l'océan de pensées tempétueux que l'inconscien est, non ? ..remarque tout ça pour dire qu'on contrôle pas nos pensées oups là je fais fort ya rien de neuf lol.
Oui mais sinon le lâcher prise et souvent mis en avant sur ce genre de forum afin d'élargir sa conscience non ?

Parfois, le cerveau "bug" indépendamment de notre volonté.   

Mvouai les nymphes j'c pas trop ..c sûrement encore une histoire entre le moi l'inconscient et touti quanti lol ;-)

Il est intéressant de se demander s'il doit nécessairement y avoir une forme de contrôle quelque part pour que la vie fonctionne. Par exemple est ce qu'une rivière contrôle ou elle va pour couler à l'endroit le plus bas? Peut être que si nous abandonnions toute forme de contrôle la vie s'écoulerai en l'homme comme une rivière dans une vallée. Pour moi le contrôle est lié à l'identification, c'est à dire à une forme d'appropriation de l'expérience, et il n'a qu'un but: apporter la garantie d'un type d'expérience plutôt que d'un autre. On peut alors se demander si il est possible de réaliser intégralement la nature de ce que nous somme tout en sélectionnant le type d'expérience que nous faisons, c'est à dire en essayant de voir uniquement ce que ce nous voulons voir. C'est ici que le lâcher prise intervient, car il implique une vision intégrale de la réalité présente, et inconditionnelle (quelle qu'elle soit). L'éveil n'est finalement qu'un lâcher prise total, on ne peut pas le provoquer mais on peut le favoriser en approfondissant notre compréhension des lois de la nature à l'oeuvre en nous même. En ce sens l'injonction de Jésus à aimer nos ennemis n'a pas d'autre but que de favoriser en nous l'émergence de ce regard inconditionnel qui conduit au lâcher prise, à l'abandon de soi au Père. "Que Ta volonté soit faite et non la mienne." Cette réalité de la volonté personnelle au niveau "ultime" se révèle très clairement dans la pratique de la méditation ou elle conduit en général à la crispation.

Oui et encore oui je suis ok et j'aime bien comment tu explique la chose, je rajouterai juste que la compréhension au sens mental du terme ne suffit peut être pas et qu'il faut aussi faire l'expérience de la chose.
Le paradoxe c que si le moi est vital à notre vie terrestre il nous empêche d'aller vers l'éveil sinon il cesse d'exister.
Sinon je me suis mis depuis peu de temps à la méditation et j'ai eu une expérience troublante et positive, qu'entend tu par crispation ?

Oui tout à fait la compréhension intellectuelle est insuffisante, il faut en faire l'expérience.

Par crispation j'entend des tensions musculaires du type des contractions statiques, c'est à dire que les muscles se tendent sans induire de mouvement. L'exemple le plus parlant est sans doute de froncer les sourcils pour se concentrer sur ce que l'on regarde, mais plus généralement lorsque l'on veut se concentrer sur une partie du corps avec une volonté de percevoir plus que ce que l'on perçoit dans l'instant présent cette partie du corps tend souvent à se contracter.

Ben de mon côté ça me le fais pas, c peut être dû à ma méthode de pratique, Je médite allongé les yeux fermés, avec une relaxation "incomplète" avant, alors ça va

La position ne fait pas vraiment de différence par contre ce que tu pratiques oui, si tu n'es pas dans une observation objective du corps il est beaucoup moins probable que la tension mentale se somatise. Ce n'est pas systématique non plus, cela dépend des personnes.

Bonjour, tu as du omettre de dire que les crispations sont des peurs non?

Pour information, quand le 'moi' a peur face a de grandes pertes de contrôle, comme lors de crise de panique ou de bad trip, du à un décalage de perception de la réalité trop important, et que le mental ou les émotions ne sont plus assez bien structuré, on appelle un gardien pour se faire peur et s’empêcher de partir dans des endroits dangereux (d'autre dimension). (Dans le noir, le monstre sous le lit)
C'est un garde fou et c'est juste pour poser une limite, vu ainsi ce n'est plus un monstre mais une limite claire à ne pas dépasser si on ne veut pas devenir gaga.

RatDchamps a écrit:

Le paradoxe c que si le moi est vital à notre vie terrestre il nous empêche d'aller vers l'éveil sinon il cesse d'exister.

C'est sur que l'égo est surpassé mais je pense qu'il continue d'exister. Un éveillé peut choisir de s'y soumettre ou de l'ignorer. Il n'est pas en union constante avec le divin. Son égo lui permet de s'incarner et de vivre sur terre. Il exprime un équilibre entre son humanité (égo) et sa divinité.

Maintenant, il y a peut-être plusieurs degrés d'éveil. Mais si l'égo disparait totalement, à ce stade ultime, l'éveillé ne sera plus adapte et autonome pour vivre sur la terre avec ses contraintes physiques.

Etre éveillé, c'est vivre avec les contraintes terrestres mais être dans un état de détachement et capable d'accueillir aussi bien une situation que son opposé, sans s'attacher à l'une des 2 formes. L'égo est là, s'exprime mais l'éveillé n'y est plus soumis. Il l'utilise pour continuer de vivre avec les contraintes humaines. L'égo lui permet de 'gérer' sa vie. L'égo permet la conscience du 'moi'.

De mon côté les crispations sont pas des peurs, en relaxation je pense bien pourtant à chaque muscle, je commence par m'étirer puis je part de l'orteil gauche que je relâche et je remonte muscle par muscle, une fois le corps tout relâcher oui il peut y avoir comme des petite décharge électrique dans les muscle mais ce n'est que le corps qui se détend après les effort que les muscles ont fais dans la journée c normal mais ce n'est pas une somatisation.
De toute façon c décharge nerveuse ne persiste pas car très vite la chaleur arrive est le corps est entièrement détendu,
De plus une fois les membres détendus je passe à la colonne vertébrale et je remonte le long des chakras tout en décontractant aussi les muscle du dos, et quand par exemple j'en suis au chakra du nombril je sens très bien qu'en ce point ma colonne se relâche, tout comme je sens mon corps relaxé jusqu'au bout des cheveux, la mâchoire qui "tombe" etc, à ce stade la respiration est abdominale et se fait toute seule et je peu même ralentir mon coeur, et le corps est dans un état de chaleur bienfaitrise, et on ne le sens plu, après ça je médite.
Pour moi la position est importante car déjà si je m'assis en tailleur il ne peut pas y avoir relaxation sinon le dos reste pas droit et c pas bon pour la circulation de l'énergie, de plus vu que mon dos à déjà bien vécu je ne peut le maintenir bien droit sans faire un gros effort ..ou alors faudrai que je fasse des abdos ..mais pfff lol,
Le seul problème avec le corps que je peu rencontrer avec ce style de relaxation c d'une part que le chakra de la gorge est pas au top et donc le réflexe d'avaler sa salive peut se faire donc la relaxation n'est pas top, puis il y a aussi les picotement les gratouillement qu'il faut arriver à ignorer. Ceci dis la solution c de pratiquer souvent, tout les jour, car alors on parvient vite au stade de la chaleur et là ya plus de blême avec le soma

Ceci dis tout ça n'a rien à voir avec le sujet mais c pas grave, j'avais fais ce sujet pour voir si d'autre été aussi barrer que moi pour avoir eu cette idée saugrenue d'accélérer c pensees mais bon il est clair que cette pratique sert à rien lol.
Sinon je recommande et je fais un peu de pub pour mon style de relaxation car ça m'a apporter énormément, au minimum un déstressage et ça régénère au point que si on l'a pousse après on a une pêche qu'il n'est plu question de dormir.
J'ci commencer à vous l'a décrire mais décrire bien la pratique et c subtilité est long et fastidieux, si cela vous intéresse chercher, car je c même plu de qu'elle "école" vient cette technique, ..si quelqu'un le c...

RatDchamps a écrit:

Ceci dis tout ça n'a rien à voir avec le sujet mais c pas grave, j'avais fais ce sujet pour voir si d'autre été aussi barrer que moi pour avoir eu cette idée saugrenue d'accélérer c pensees mais bon il est clair que cette pratique sert à rien lol.

Oui et c'est même exactement l'inverse qui est généralement recherché dans la pratique, à savoir ralentir les pensées jusqu'à leur totale disparition qui mène au delà du mental.

Tout à fait amrita, et pour en revenir à ma relaxation j'apprécie cette technique car elle permet d'arrêter le flot des pensées, elle permet déjà de focalisé sa pensée que sur une chose, ses muscle, sa respiration, ce qui est déjà une bonne étape

Charles a écrit:

Bonjour, tu as du omettre de dire que les crispations sont des peurs non?

Pour information, quand le 'moi' a peur face a de grandes pertes de contrôle, comme lors de crise de panique ou de bad trip, du à un décalage de perception de la réalité trop important, et que le mental ou les émotions ne sont plus assez bien structuré, on appelle un gardien pour se faire peur et s’empêcher de partir dans des endroits dangereux (d'autre dimension). (Dans le noir, le monstre sous le lit)
C'est un garde fou et c'est juste pour poser une limite, vu ainsi ce n'est plus un monstre mais une limite claire à ne pas dépasser si on ne veut pas devenir gaga.

Les crispations sont des crispations, la peur peut être une cause mais nous parlions de la volonté et de sa nécessité ou pas dans le processus de la vie, c'est pourquoi j'évoquais le fait que dans les pratiques méditatives d'observation du corps ainsi que de concentration sur le corps une trop grande volition mentale tend à se somatiser en engendrant des tensions dans le corps ce qui en un sens nous montre que la volonté doit avoir une mesure pour être fonctionnelle et ne pas entraver la vie qui se manifeste à travers nous justement indépendamment de notre volonté. On peut aussi évoquer l'histoire d'Ananda, le cousin et plus proche disciple du Bouddha, qui devait absolument être éveillé pour pouvoir participer au premier concile après la mort du bouddha et qui n'y parvînt qu'à la dernière minute lorsqu'il cru que s'en était finit et qu'il renonça à vouloir s'éveiller.