Sondage sur la phytothérapie

Sondage sur la Phytothérapie
Nb. tous ces sondages sont anonymes, bien sûr

La plupart des médicaments sont issus des plantes, dont quelque part la question ne se pose pas...
La phytothérapie est seulement plus douce. Mais il n’est pas toujours indispensable d’utiliser un bulldozer pour tailler une haie... Et c’est plus respectueux pour le terrain... L’étude des plantes est aussi un sujet passionnant, alors qu’on a vite fait le tour d’une gélule...
Pour ma part, me suis souvent référé aux ouvrages de Jean Valnet.

J'utilise la phytothérapie qui a l'avantage de pourvoir soigner les petits maux du quotidien avec un minimum d'effets secondaires contrairement aux médicaments chimiques.

Sans forcément utiliser la phytothérapie médicinale, nous pouvons consommer des plantes comme nos ancêtres pour soigner telle ou telle pahtologie.

J'aime bien quand j'ai un bon rhume l'hiver, me faire une fulmigation de thym, c'est tellement efficace ...

Bonjour à tous, je suis d'accord qu'il est inutile d'utiliser un buldozer pour tailler une haie. Cependant, il est parfois indispensable d'avoir recours à la médecine dure. Notamment dans les cas de dépression. Sincèrement, il ne faut pas non plus vouloir jouer avec le feu. les médecine douces et la phytothérapie doivent toujours être prescrits par des spécialistes, car elles ne sont pas si inoffensives que ce que l on pense. J'ai moi-même voulu combiner de mon propre chef des anti-dépresseurs et de la spiruline et me suis retrouvée en orverdose. Bien-sur, ce sont les anti-dépresseurs qui dérèglent le corps, non les algues de la spiruline. mais en auto-prescription, on peut faire des mélanges très dangereux. Je voulais simplement le signaler. Mais je serai ravie de faire la rencontre d'un spécialiste qui pourrait me proposer une alternative douce aux anti-dépresseurs, mais je sais qu'au début de mon traitement, cela n'aurait pas suffi. Quand la maison brûle, il faut aller à l'essentiel...faire la rencontre d'un spécialiste !

Je pense comme toi ame-soeur ... Il est difficile parfois d'avoir le discernement suffisant pour savoir comment orienter ses thérapies. Peut-être pouvons-nous essayer avec des médecines douces via les professionnels de santé spécialisés (phytothérapeutes, homéopathes etc) et puis si ça ne marche pas , passer à la vitesse supérieure ?

Les HE sont en effet à utiliser avec de la prudence, de la connaissance, et .. parcimonie

La phytothérapie et l’aromathérapie médecines douces ? Je n’y crois pas un instant. Tout d’abord, il serait sage de faire le distingo entre médecine et thérapies. Phytothérapie et aromathérapie sont des formes thérapeutiques qui peuvent s’avérer néfastes, tout autant que la médicamentation allopathique, pour qui n’y est pas initié.

Nombre de plantes utilisées en phytothérapie peuvent avoir elles aussi des effets secondaires notables, voire graves, d’une personne à l’autre et même à faibles doses.

Ainsi, il est conseillé d’éviter l’amalgame entre médicaments naturels et médicaments de synthèse. Tout ce qui provient de la Nature n’est pas forcément anodin et sans danger pour la santé.

Cela, quelqu’un comme Jean Valnet l’avait noté en son temps. A ce titre, je suggère la lecture de l’annexe intitulée « La place de la phytothérapie dans la pharmacopée internationale » qui se trouve dans l’un de ses ouvrages : La phytothérapie, se soigner par les plantes, Maloine, 1983.

J'aimerais en savoir plus.

Il est clair que les plantes peuvent aussi avoir des effets secondaires, surtout si on consomme des extraits titrés comme certains labos en ont fabriqués. Mais ce qu'il y a de bien, c'est qu'on risque rarement le surdosage si on consomme des plantes entières en tisane ou de la poudre de plante. Toujours regarder le dosage sur l'emballage : de toute manière, en France, les gellules sont ridiculement dosées.
Comme pour toute pratique médicale, il est certain qu'il faut s'y connaître : trouver un spécialiste pour être conseillé risque cependant d'être difficile, parce que la spécialité herboristerie a disparu de notre pays. Autrement dit, un savoir ancestral se perd, et c'est bien dommage. L'homéopathie n'a strictement rien à voir avec la phytothérapie et les homéopathes ne s'y connaissent pas en plantes.
Personnellement, je me soigne avec des plantes (et d'autres approches médicales traditionnelles) depuis de nombreuses années et je n'ai jamais eu de problème - si ce n'est que parfois, ça ne marche pas ou on n'obtient pas un dosage suffisant.

ame-soeur a écrit:

Bonjour à tous, je suis d'accord qu'il est inutile d'utiliser un buldozer pour tailler une haie. Cependant, il est parfois indispensable d'avoir recours à la médecine dure. Notamment dans les cas de dépression. Sincèrement, il ne faut pas non plus vouloir jouer avec le feu. les médecine douces et la phytothérapie doivent toujours être prescrits par des spécialistes, car elles ne sont pas si inoffensives que ce que l on pense. J'ai moi-même voulu combiner de mon propre chef des anti-dépresseurs et de la spiruline et me suis retrouvée en orverdose. Bien-sur, ce sont les anti-dépresseurs qui dérèglent le corps, non les algues de la spiruline. mais en auto-prescription, on peut faire des mélanges très dangereux. Je voulais simplement le signaler. Mais je serai ravie de faire la rencontre d'un spécialiste qui pourrait me proposer une alternative douce aux anti-dépresseurs, mais je sais qu'au début de mon traitement, cela n'aurait pas suffi. Quand la maison brûle, il faut aller à l'essentiel...faire la rencontre d'un spécialiste !

Je ne sais pas si tu as trouvé le spécialiste que tu cherchais.
En tout cas, je ne vois pas bien comment tu as pu arriver à un surdosage avec de la spiriline, sauf si tu as avalé toute la boîte d'un coup. Mais de toute manière, la spiruline est une algue à fonction reminéralisante et pas du tout un médicament contre la dépression. En principe, contre la dépression, on prend du millepertuis, mais je ne peux pas te dire si cela marche (il paraît que oui), vu que je n'ai pas essayé.

Contre la dépression, plutôt que la phytothérapie :
- le sport (marche intensive ou course) : aller à la limite de sa résistance pendant quelques instants pour solliciter la production d'endorphines
- penser à la luminothérapie, surtout en hiver, cela marche très bien
- s'alimenter de façon raisonnable (diététique!) - au besoin, si grosses carences, quelques compléments vitaminés (naturels de préférence et sur une courte durée)
- ne jamais commencer les anti-dépresseurs, qui sont des drogues, et dont la quasi totalité des médecins abusent en France
- accepter de ne pas être toujours au top : après tout, certains mal-être font partie du vécu que nous devrions expérimenter - se servir de cette expérience pour construire du sens (c'est bien là ce qui manque à notre vie, non?) et nous amener à la spiritualité
- contempler la nature
- adopter un animal ou devenir bénévole de la spa (du coup, on n'a plus de temps pour déprimer)

Il est vrai que le naturel peut être dangereux si on ne connait pas, mais si on l'utilise avec prudence et en conscience il n'y a pas de gros problèmes. Il existe aujourd'hui une littérature adapté au grand public pour les petits bobos familiaux.

Pour la dépression le naturel apporte un vrai support si on ne s'attend pas à quelque chose d'immédiat et qu'on joue le jeu qu'il faudra un petit peu de temps. Déjà l'acupuncture a un effet très régulateur car elle agit sur les énergies astrales. Le plus difficile est de trouver un bon acupuncteur. Après on peut utiliser les fleurs de Bach (Sweet chesnut, Star of Bethleem en un premier temps).

Je n'arrive pas du tout à accrocher aux fleurs de Bach : je suppose qu'elles n'agissent pas parce que je ne crois pas à la théorie de Bach. Ce n'est pas vraiment de la phytothérapie, d'ailleurs.
Contre la dépression, j'ajouterais peut-être les lampes à sel - pour leur rayonnement, équilibrant énergétique, mais aussi la beauté de leurs couleurs.

Étant chimiste et thérapeute en médecine chinoise, j'ai la chance de comparer les deux approches ; un principe actif est l'extraction de la chimie répondant au symptôme étudié sur un plan moléculaire... il fut une époque ou la science pensait que l'organisme pouvait être compris comme un assemblage de petites briques élémentaires... aujourd'hui nous savons que cela est faux, et qu'a un certain niveau de complexité, ce que l'on appelle des propriétés émergentes apparaissent, ces propriétés ne peuvent être comprises ni même perçu en regardant les choses au niveau élémentaire, elle ne sont perçu uniquement au niveau global.
La phytothérapie est issue de l'expérimentation, donc la globalité est bien sur prise en compte, par contre souvent cela manque de rigueur a mon sens... dans une décoction (ou autre préparation) d'une plante il y a des milliers de molécules différentes, la façon dont ces molécules sont traités dans l'organisme et leur différentes combinaison, la science n'en sait absolument rien... c'est un fait ! La science discute de ce qu'elle peut comprendre, le reste elle le met de coté et le dénigre...

"dans une décoction (ou autre préparation) d'une plante il y a des milliers de molécules différentes, la façon dont ces molécules sont traités dans l'organisme et leur différentes combinaison, la science n'en sait absolument rien... c'est un fait !"

N'est-ce pas justement ce qui est intéressant en phytothérapie? A savoir que les différentes substances agissent en synergie? Ce qui pourrait expliquer pourquoi les extraits de plantes, qui sont à la base de nombreux médicaments allopathiques (y compris en cancérologie) deviennent toxiques une fois qu'on les extrait, les isole et les concentre, alors que la plante entière n'a pas cet effet.
Bien sûr, il y a aussi des plantes toxiques, comme l'if, dont on a extrait la chimiothérapie à la mode avant de synthétiser la molécule, histoire de ne pas abattre tous les ifs : il s'agit des produits type taxotère, taxol, paclitaxel, etc.

Oui bien sur tu as raison, cette complexité permet une action beaucoup plus fine (car on agit de cette manière sur la globalité) , plus subtil et donc moins violente, que certains pourraient traduire en moins efficace. Ce que je voulais dire c'est qu'il y a beaucoup de chose que la science ne peut pas encore expliquer, notemment dans ce domaine... et quand je vois les études qui sont menés par des labos occidentaux pour justifier l'efficacité ( ou plutot l'inefficacité) d'une pharmacopée de medecine chinoise... ça me deprime... vivement la prochaine étapes de l'évolution ...

En effet, la science n'explique pas (pas encore) tout ce que provoque certaines forme de soins, mais ce n'est pas parce que ces soins semble inexplicables ou efficace a priori qu'ils sont forcément valables.
N'oublions pas que ce n'est parce que c'est mystérieux que c'est efficace et profond.
Et à mon avis ce genre de considération s'applique particulièrement à des formes de soins comme la phytothérapie.

Bonjour a tous
j ai consulté un phytothérapeute sur narbonne pour mon mal de dos, les médecins traditionnels ne pouvait rien faire pour moi, lui il ma soigné en 3 semaines, dorénavant je le consulte toujours avant de voir un médecin. Bravo et un grand MERCI
PS: il es près de la gare de narbonne

Je ne sais pas si l'homéopathie fait partie de la phytothérapie, ignorante que je suis, mais depuis ma récente expérience, les médecines douces, naturelles, m'appellent de plus en plus.
En effet, sujette aux kystes, c'est après un an de traitement homéopathique que j'ai eu la bonne surprise de voir mes kystes disparaître alors que le médecin en question qui avait rit lorsque je lui avait parlé de mon envie de me soigner ainsi ne pensait même pas cela possible.
J'ai donc changé de vision et de médecin.
Aujourd'hui, je suis consciente que les médecines douces ne sont pas forcément toutes si douces et qu'il s'agit de quelque chose de réel, de puissant, et non d'anodin, qu'elles ne peuvent pas tout soigner mais qu'elles sont tout de même drôlement efficaces dans certains cas, notamment celui que j'ai pu avoir !
Sujette également aux migraines (pauvre Crème toute déglinguée) je me soigne à coups de baume du tigre (ou baume celtique parfois), aux baumes à base d'huiles essentielles, de camphre, aux macarons à la menthe dont je me tartine le front, et ma consommation de médicaments chimiques a largement baissée !
Je n'ai plus ce réflexe d'avaler un cachet susceptible de me détruire le foie et l'estomac, je me tourne avant tout vers des remèdes plus naturels et cela me réussit bien

xden a écrit:

La plupart des médicaments sont issus des plantes, dont quelque part la question ne se pose pas...

   

Bah si justement !
Pour faire cour : les plantes ont ce qu'il faut pour te soigner sur plusieurs aspects sans te donner des effets secondaires.
Alors que les médoc ils prennent/reproduise juste un aspect de cette plante. Du coup ce qu'il manque = effets secondaires pouvant être grave !!!!