Angoisse

Bonjour à tous.

Je ne sais pas si je suis dans la bonne rubrique. Merci de déplacer mon post si nécessaire...

En lisant et en ayant l'impression d'évoluer j'au juste changé d'angoisse en fait.

Maintenant je voudrais m'en débarasser.

Quand j'étais petite j'étais angoisée à l'idée de mourir ou de voir mourir les gens et les animaux que j'aimais.

Quand j'étais sur les genoux de ma mère je pleurais parce que je me disais qu'un jour elle allait mourir. Quand j'avais mon chat dans mes bras idem...etc... J'avais même écrit "Chaque seconde qui passe me rapproche de ma mort" et je l'avais caché au dessus de mon armoire...

A 15 ans j'ai lu "La vie après la vie" de Raymond Moody et s'en s'est suivie une vaste période d'insouciance très confortable. Enfin je "savais" et je rigolais des gens qui pleuraient aux enterrements....

Et à force de lire çà s'est compliqué et précisé avec un bouquin : "l'Etre et le Silence" de Maryse Choisy et toute ces histoires de :

"Dieu qui dit à une entité qui a 500 ans, Qui es tu ?
et l'entité répond Ben je suis moi
et Dieu lui dit Il n'y a pas de place ici pour Toi et Moi, repars d'où tu viens....
et 5000 ans après à la même question l'entité répond Je sais maintenant que je suis Toi
et Dieu l'accueille."

Bon c'est bien joli mais maintenant, je suis angoissée de ne pas savoir comment ce sera quand je ne serai plus moi.

Parce que dans le fond après toutes ces années j'ai fini par bien aimer être moi.....

Je ne demande pas une réponse bien sûr, mais vos approches sur le sujet m'interessent.....

Bonjour et bienvenue

J avais le meme probleme que toi et en plus, je l avais perdu ma mere, a l adolescence ainsi que d autres personnes de ma famille...
Il faut bien comprendre cette histoire, qui se situe dans une optique spirituelle : il s agit de realiser que Dieu est en toi, et non que tu dois disparaitre. Donc c est un motif de bonheur et non d inquietude, car voici, a chaque fois que tu sentiras Dieu en un point, ce n est pas que tu disparaitras en ce point, mais que le point passera du limite a l illimite. Que du bonheur, donc. Au lieu d etre instrumentiste, tu seras instrumentiste et compositrice, au lieu d aimer lire, tu seras poete, au lieu d aimer une personne imparfaitement, tu aimeras tout le monde parfaitement, ou est le probleme, ou est la mort ? Nulle part.
Au contraire, c est aller vers la vie, la vrai, de plus en passant du temporel a l eternel.
La moindre sensation de la presence de Dieu te donnera une sensation de vie reelle et tu penseras avec effroi a ton etat precedent, qui te paraitra etre morbide. En plus, tout sera a ton rythme a toi.
Oui, c est plutot aujourd hui que nous sommes morts, et nous allons vers la vie.
Il n y a rien la d inquietant, c est plutot une bonne nouvelle, non ?
Ton probleme est donc du d apres moi au fait que tu reflechis de trop, en meditant sur une notion fausse de la mort, mais ce n est pas a la mort qu il faut penser mais a Dieu.
La comprehension de ce qu est Dieu (bien sur selon nos limites de comprehension) apaisera cette idee de la mort, selon moi.
La solution est d aller vers Dieu, de mediter en Lui, et la paix sera tienne.

En outre, c est un chemin qui te mettra entre autres face a des experiences relatives a la mort, et oui, ensuite tu n y penseras plus a cette mort.... Elle montrera son vrai visage : une illusion.
La mort sera morte...

Voila, je te souhaite de bons echanges sur ce forum

Bienvenue en passant, U-Tching

Magnifique réponse de GreenMascotte !

Merci plumette d ange

Je voulais rajouter un truc :

Un adage hindou :

La mort n est pas l inverse de la vie
La mort est l inverse de la naissance.


Et bonne nuit , avec un bisou nocturne.

Greenman a écrit:

Bonjour et bienvenue

J avais le meme probleme que toi et en plus, je l avais perdu ma mere, a l adolescence ainsi que d autres personnes de ma famille...
Il faut bien comprendre cette histoire, qui se situe dans une optique spirituelle : il s agit de realiser que Dieu est en toi, et non que tu dois disparaitre. Donc c est un motif de bonheur et non d inquietude, car voici, a chaque fois que tu sentiras Dieu en un point, ce n est pas que tu disparaitras en ce point, mais que le point passera du limite a l illimite. Que du bonheur, donc. Au lieu d etre instrumentiste, tu seras instrumentiste et compositrice, au lieu d aimer lire, tu seras poete, au lieu d aimer une personne imparfaitement, tu aimeras tout le monde parfaitement, ou est le probleme, ou est la mort ? Nulle part.
Au contraire, c est aller vers la vie, la vrai, de plus en passant du temporel a l eternel.
La moindre sensation de la presence de Dieu te donnera une sensation de vie reelle et tu penseras avec effroi a ton etat precedent, qui te paraitra etre morbide. En plus, tout sera a ton rythme a toi.
Oui, c est plutot aujourd hui que nous sommes morts, et nous allons vers la vie.
Il n y a rien la d inquietant, c est plutot une bonne nouvelle, non ?
Ton probleme est donc du d apres moi au fait que tu reflechis de trop, en meditant sur une notion fausse de la mort, mais ce n est pas a la mort qu il faut penser mais a Dieu.
La comprehension de ce qu est Dieu (bien sur selon nos limites de comprehension) apaisera cette idee de la mort, selon moi.
La solution est d aller vers Dieu, de mediter en Lui, et la paix sera tienne.

En outre, c est un chemin qui te mettra entre autres face a des experiences relatives a la mort, et oui, ensuite tu n y penseras plus a cette mort.... Elle montrera son vrai visage : une illusion.
La mort sera morte...

Voila, je te souhaite de bons echanges sur ce forum

Je confirme, magnifique post Green. Tout est dit


Et je te souhaite moi aussi la bienvenue U-Tching

Citation :

Parce que dans le fond après toutes ces années j'ai fini par bien aimer être moi.....

C'est la seule chose qui compte non ? Ne te soucie pas du reste, c'est déjà beaucoup que d'aimer être soi. Et le reste, ce sera le cadeau bonus, et dedans il ne peut y avoir que du bonheur !

Merci wohpinette.

Bonne nuit, il est tard....

Derrière le masque de chair

Est le visage du Moi Christique-

Derrière la face Humaine

Est la révélation Tantrique*-




En chacun et Chacune EST le Soleil,

Emanescent* sa pleine Puissance

Tout Amour et sans pareil

Tant la diversité est Quintessence-




Tout comme Jésus, Socrate*,...

Et bien d'autres grands Maîtres,

Nous levons le voile des strates

De la Connaissance de notre être-




Ami, mon frère, ma soeur,

Nul ne peut faire ce chemin à ta place

Tu es unique, c'est le chef d'oeuvre de ta vie

Que tu façonnes et replaces




Sur le Parvis de ton Paradis-

Ton coeur est un vase profond,

Qu'il te faut investiguer et qui te dit,

" Laisse Moi par toi Aimer, Je Suis le bon




Grain qui te sépare de l'ivraie de l'ignorance-

En toi, j'exploite les mines de diamants,

De pierres plus précieuses que l'or et les fragrances

De l'essentiel plus fondamentales que le cullinan-*




Buvons à la coupe de la joie de vivre-

Qui rassasie et abreuve les coeurs d'Or-

Les rends beaux et réactive la flamme vive

De leur éternelle splendeur qui dort-




Tel un prince charmant,

Je viens vers toi, inonder ton coeur,

De souvenirs de ton appartenance-

A la Rose de vie de l'éternel bonheur-»

Rosemonde

Alors ce matin j'étais contente de voir qu'on m'avait répondu.

A peine j'ai lu que j'ai commencé à pleurer.

Je sais pas pourquoi.

Du coup je pouvais pas répondre.

Là c'est bon.

Alors moi dans ma tête je m'imagine comme quelqu'un qui serait dans un scaphandre.

Quand je vais mourir c'est comme si je sortais du scaphandre, je verrai d'autres choses, j'entendrai d'autres choses, bref toutes les sensations y compris la connaissance et la compréhension seront différentes.

Mais c'est encore après que çà se complique.

Si un jour je dois m'intégrer à un tout, comme je garderais mon individualité ?

J'arrive pas à imaginer çà....

Le probleme vient du fait que tu essaies d imaginer ca, tu essaies d imaginer une chose qui n existe pas encore, et c est un motif de tourment, bien sur, un desequilibre vu qu il y a un decalage avec ta situation presente ! Tu turbines trop avec le mental il me semble...
Imagine qu on te dise que tu seras un grand medecin dans 7 ans. Si tu t imagines deja avec un mourant aujourd hui dans les bras, tu vas paniquer bien sur ! Tu vois bien que ca cloche, attend d etre medecin et quand tu seras toubib, le malade a soigner sera un simple plaisir pour toi et non une catastrophe nucleaire, lol.
Tu ne seras uni a Dieu que si tu le souhaites, si tu veux etre humaine encore 10000 ans, pas de soucis, ca va continuer, alors pourquoi stresser puisqu il n arrivera que ce que tu souhaites ? Tu ne pourras pas souffrir de quelque chose que tu as choisie toi meme , voyons..

Par ailleurs, je t avais dit dans mon post precedent que la "venue de Dieu" n etait pas une destruction de ton ame, mais une sublimation de ton etre, passant du fini a l infini...
Ou est la souffrance la dedans ? Nulle part...
Tu ne veux pas etre profondement unie a tous tes ancetres, ta famille, tes amis, tout le monde, sans possibilite de separation ni de souffrance ?? Bien sur que si, donc tu t inquietes pour rien, etre uni a Dieu, c est aussi etre uni definitivement a tous ceux dont tu as peur d etre separee...
Tu as peur de ce que tu souhaites le plus...

Coucou U-Tching et Bienvenue .


Peut être ces quelques réflexions d'Alan Watts , pourraient elles t'aider à mieux cerner ton questionnement :

"Le Moi est une image sociale à laquelle l'esprit apprend à s'identifier. Il est le rôle que la société prescrit à l'individu afin de pouvoir tabler sur un centre d'action stable dont on peut prévoir le comportement parce qu'il oppose une résistance inébranlable aux mouvements de la spontanéité.
Une extrême souffrance ou l'imminence de la mort l'empêchent de tenir ce rôle, si bien que ces fatalités s'associent à la honte et aux angoisses endurées par l'enfant que nous fûmes lorsqu'il s'agissait de devenir un Moi acceptable pour autrui. La mort et l'agonie sont redoutées comme une déchéance, et le combat qui les accompagne est un effort désespéré pour tenter de sauver un mode de sentir et d'agir acquis comme un rang social."

"La fascination qu'exerce la certitude de la mort peut nous laisser figés de stupeur, jusqu'au moment où une illumination nous révèle que ce n'est pas la conscience qui meurt, mais la mémoire. S'ouvrir à cette vérité, c'est s'ouvrir à un singulier sentiment de solidarité -d'identité- avec les autres créatures et commencer à comprendre le sens de la compassion.

Le Moi lutte sans relâche contre la dissolution qui serait justement sa délivrance."

http://www.syti.net/AlanWatts.html#intellect3


La mort
Prenons le fait pour acquis: il n'y a rien après la mort. C'est la fin absolue; remarquez bien que c'est la pire chose que vous ayez à redouter. Cela vous effraie-t-il? Mais qui va donc être effrayé? Si l'on admet que c'est la fin, il n'y a pourtant plus de problème...
Mais, si vous suivez bien mon raisonnement, vous constaterez que ce néant est quelque chose dans quoi vous vous plongez de nouveau, comme vous en avez jailli lorsque vous êtes né.
Vous jaillissez du néant, le néant est une sorte de saut, qui veut que "rien" implique "quelque chose". Vous jaillissez de nouveau tout neuf, tout différent, sans rien à voir avec ce que vous étiez auparavant, c'est un total renouvellement.

On dit qu'il n'y a de sûr que la mort et les impôts. Et la mort de chacun de nous est aussi certaine que si elle devait intervenir dans les cinq minutes qui viennent
Dans ce cas, pourquoi s'en faire? Où est le problème?
Considérez que vous êtes déjà mort, et vous admettrez que vous n'avez plus rien à perdre! Comme le dit un proverbe turc " Celui qui dort par terre ne risque pas de tomber du lit. " C'est ainsi qu'il en est pour celui qui se considère déjà comme quelqu'un de mort.

Virtuellement, vous n'êtes donc rien. D'ici moins de cent ans, vous ne serez qu'une poignée de poussière, au sens propre. Partez maintenant de cette réalité, et partez de ce... néant. Soudain, vous allez vous surprendre vous-même. Plus vous allez prendre conscience que vous n'êtes rien, plus vous arriverez à être quelque chose.

Telle est la nature de la vie, l'impulsion qu'elle donne. Je devrais être ailleurs. Si vous découvrez que c'est un tour que vous vous jouez à vous même, vous atteignez la sérénité; sans pour autant abandonner le jeu sous prétexte que vous avez deviné le truc. Vous vous dites simplement: " Après tout, ça pourrait bien être amusant de continuer la partie."

Alan Watts

http://nondualite.free.fr/c_alanwatt.htm

Merci Greenman.

Oui je sais que c'est ridicule de me tracasser pour quelque chose dont je ne sais rien des circonstances dans lesquelles elles se produiront.

Je sais aussi que je réfléchis trop et que je n'experimente pas assez.

Mais je ne sais pas par quoi commencer en matière d'experimentation.

Il y a deux choses qui me rassurent dans ce que tu dis : déjà que ce ne sera que ma volonté,

l'autre, que si j'ai bien compris - merci de me dire si c'est pas çà - ce n'est pas mon être qui disparaîtra pour être intégré au Tout,

c'est mon être qui s'étendra et englobera le Tout.

Si je peux y penser dans ce sens, çà change l'approche et l'émotion qui va avec je trouve...