Le faire et l'être homme - femme

Bonjour

Je voudrais aborder un sujet celui de la vision de l'autre.

J'ai rencontré dans ma vie d'homme pas mal de femmes qui etaient par la suite tres décues du comportement de leur compagnon et qui me racontaient leurs histoires de couple.

Mais en parlant avec elles, je me rendaient compte qu'elles avaient surtout regardé ce qu'il faisait et beaucoup moins ce qu'il etait.
Et ce n'est pas etonnnant, que par la suite, elles s'apercoivent que leur compagnon ne corresponde
nt pas...
Le savoir faire est une chose, mais ce qui compte le plus: c'est la motivation avec la quelle on fait cette chose et là, c'est l'être qui parle.
D'autre part le "faire" fait partie de l'illusion qui s'est impregné depuis les contes pour enfants, la princesse et le prince charmant.

Pour ma part, aujourd'hui je priviligie au maximum le savoir être au savoir faire, car le savoir être apporte forcement un savoir faire beaucoup plus juste que le contraire.

Et si l'on regarde la notion d' "avoir" sur le "être" c'est encore pire

Je viens d'en parler avec une amie, qui est ravie de
l'agréable changement survenu dans son couple grâce à
un séminaire de CNV
( Communication non violente ).

tu as raison Pongo, on ne peut pas changer l'autre.
On peut en revanche honorer ce qui ya de meilleuren lui (elle)..

.mais ce n'est qu'un point de vue.

fifi

aimer l autre comme il est certe
mais defois les actes surprennent
car nous croyons connaitre et aimer la personne dans sa globalite
et un acte peu tous pertuber
car nous nous connaissons je crois jamais a fond alors encore moins l autre
cela nous vous est jamais arrives d etre surpris ou surprise de votre reaction dans tel ou tel situation critique??????
on apprend toute notre vie
l autre nous pouvons l aimer comme il est maintenant
mais que sera demain??????????
vue que nous sommes en perpetuel mouvement d un cote comme de l autre
mais ce n est que mon ressenti
gros bisous mandala

Bonjour à tous trois!

Ce qui apparaît clairement à travers vos trois messages, c'est la nécessité de communiquer le plus possible l'un avec l'autre.

"L'on n'est jamais déçu que par soi-même" disent les sages.

Les femmes déçues qui se sont confiéés à Pongo ont-elles pris la peine, au moment où elles ont découvert un trait de caractère" désagréable" chez leur compagnon, de leur dire:"Tiens, ça m'étonne, ce que tu dis , tu veux bien qu'on en parle?"

C'est ce que l'on apprend en séminaire, comme le rappelle Fifi. Ne pas agresser l'autre mais lui donner le temps de s'expliquer.

Si nous ne le faisons pas directement, le malaise va forcément s'installer et s'aggraver.

Pour toi, tendre et inquiète Mandala,

Bien sûr, il nous arrive à tous d'être surpris par nos réactions et par les réactions de l'autre.
Et comme tu le ressens, nous sommes sur terre pour nous transformer.
J'ai trouvé sur un autre forum une réflexion de l'écrivain Rilke qui m'a semblé répondre à ta question: "Mais que sera demain"?

l"Il vous faut laisser chaque impression, chaque germe de sentiment s'accomplir en vous, dans l'obscur, l'indicible, l'inconscient, le domaine inaccessible à votre propre intelligence et attendre avec une humilité et une patience profondes l'heure de la naissance d'une nouvelle clarté [...]

Le temps, ici, ne sert pas de mesure, une année, ici, est sans valeur et dix années ne sont rien; être un artiste c'est ne pas calculer ni compter, c'est mûrir comme l'arbre qui ne presse pas sa sève et affronte tranquillement les tourmentes printanières sans craindre qu'ensuite un été puisse ne pas venir. Or il vient. Mais il ne vient que pour les patients qui, sans souci, attendent aussi tranquilles et ouverts que s'ils avaient l'éternité devant eux."

Mandala, profite du printemps de ce jour, sois tranquille et patiente, l'été de ton coeur viendra.

Affectueux baisers.

c'etait ma reflexion de ce jour

m'apprécie- t- on pour ce que je fais ou pour ce que je suis ?

qui sait ce que je suis ???

il y a quelques années je n'avais fait qu'effleurer la question par rapport au travail
maintenant elle est bcp plus globale

et la on touche l'amour conditionnel et l'amour inconditionnel n'est ce pas ?

Chère Maie, comme je suis contente que tu poses cette question!

Le message de Pongo m'avait en effet interloquée.
Je me suis toujours dit - peut-être est-ce de la naïveté de ma part- que ce que nous faisions était le miroir de ce que nous étions.

A moins que d'être un menteur mystificateur invétéré ou un comédien de génie, je vois mal quelqu'un agir quotidiennement au sein de sa famille ou de son couple en contradiction avec ce qu'il est en profondeur.Et cela pendant des années. Ca me dépasse.
Comment l'entourage ne s'en rendrait-il pas compte?

Il y a bien entendu des cas célèbres comme Landru ou cet homme, dont j'ai oublié le nom, qui a réussi à se faire passer pour médecin et à prétendre qu'il occupait un poste important à Genève, mais ce n'est quand même pas monnaie courante!

En ce qui te concerne, pour lire tes messages réguliers, pour t'avoir entendue et au vu des conseils que tu donnes, je ne peux pas douter de ton authenticité: tu es ce que tu dis et ce que tu fais.
Peut-être s'agit-il d'amour inconditionnel? Difficile de répondre.


L'amour inconditionnel, pour moi, c'est l'amour que se porte un couple, qui, connaissant à fond qualités et défauts de l'autre, les accepte sans les subir et sans souffrir pendant des années.
Le meilleur exemple est le couple que formait mes parents qui s'asticotaient souvent l'un et l'autre par des: "As-tu vu ce que tu as encore fait..?" Tout cela se terminait par des fous rires ou des chansons.

Bisous (inconditionnels!)

Suzette il y a des gens qui n'agissent pas en fonction de leur valeur
ceux la ne font pas ce qu'ils sont

en ce qui me concerne j'etais sur un autre plan
Effectivement je suis authentique et de plus en plus, je ne triche pas sauf interet majeur.
Il n'empeche que je suis conditionnée et que j'agis selon des shemas (la n'est pas le propos ce serait bien trop long)


Si je ne fais, (bien que capable de faire) je suis quand meme ce que je suis. Que va etre le regard de l'autre à mon egard.
Je m'explique mieux : dans le monde rural tu es souvent aimé si tu es un bon outil de travail
bon travail = amour
c'est de l'amour conditionnel

plus généralement, si je repond à l'injonction de l'autre je suis aimée, si je n'y repond pas je ne le suis plus
alors que je "suis" moi .
c'est de l'amour conditionnel

j'espère avoir eté quelque peu claire ( j'ai toujours du mal en mettre en mot)



merci Suzette



Quoiqu'il en soit je prévilégie aussi le "savoir etre" au "savoir faire"




Savoir-faire = compétences
Vous avez des connaissances, bien sûr, mais les avez-vous mises en œuvre ? A partir de quand peut-on parler d’un savoir-faire ou d’une compétence ?
Le dictionnaire définit une compétence comme « l’aptitude d’une personne à décider, basée sur une connaissance approfondie. Ex : faire appel à un spécialiste. »



Savoir-être = mode de fonctionnement
Les points forts de votre caractère ainsi que votre comportement en groupe forment votre savoir-être.
On peut aussi définir le(s) savoir-être comme une synthèse de vos qualités, de vos défauts, de vos points forts et points faibles, de vos qualités humaines, de vos goûts et de vos motivations.

bonsoir a tous , moi je dirai que c'est quand je fais que je suis

Concis, précis, excellent.

Merci Gégé

Suzette a écrit:

Bonjour à tous trois!

Ce qui apparaît clairement à travers vos trois messages, c'est la nécessité de communiquer le plus possible l'un avec l'autre.

"L'on n'est jamais déçu que par soi-même" disent les sages.

Les femmes déçues qui se sont confiéés à Pongo ont-elles pris la peine, au moment où elles ont découvert un trait de caractère" désagréable" chez leur compagnon, de leur dire:"Tiens, ça m'étonne, ce que tu dis , tu veux bien qu'on en parle?"

C'est ce que l'on apprend en séminaire, comme le rappelle Fifi. Ne pas agresser l'autre mais lui donner le temps de s'expliquer.

Si nous ne le faisons pas directement, le malaise va forcément s'installer et s'aggraver.

Oui Suzette, tout à fait d'accord avec toi... mais à condition que l'autre veuille bien être sincère. Et s'il n'y a pas de sincèrité mutuelle, la communication ne peut pas passer...
En tout cas maintenant je ne fais plus confiance... qu'à moi-même !!! Jusqu'à ce que je décide de redescendre de ma tour d'ivoire quand j'aurais enfin pansé (et pensé) mes blessures.

Tu as raison Plume, la sincérité doit être présente des deux côtés.
De plus, j'y ai pensé après avoir posté, il est plus facile à certains qu'à d'autres d'exprimer leurs sentiments, même s'ils sont sincères.

Oui c'est sûr Suzette, mais je veux dire aussi que parfois il y en a qui manipulent et d'autres qui se laissent manipuler... Alors où peut être donc la sincèrité quand on a affaire à un manipulateur-menteur et que l'on se laisse manipuler ? La seule façon d'en sortir c'est de "couper", seulement les circonstances font parfois que l'on est quand même obligé d'avoir à faire avec... et c'est pas facile du tout à gérer.

livre à lire

la sincèrite du mensonge

maie a écrit:

livre à lire

la sincèrite du mensonge

Mensonge peut il être sincère ????
Explique-moi alors....

je ne l'ai pas lu mon homme oui

La Sincérité Du Mensonge - Dialogue Avec Boris Cyrulnik, Paul Lombard, André Bercoff, Christian Delorme


Résumé :

Si nous n'aimons pas que l'on mente, sommes-nous pour autant prêts à entendre la vérité ? Rien n'est moins sûr...

Indissociable de l'histoire de l'homme, le mensonge obtient indiscutablement le tableau d'honneur de l'ambiguïté. Il a de multiples visages, et d'innombrables motivations. Qu'il soit considéré comme un grave péché, un simple défaut, un légitime moyen de protection ou même le joyeux exercice d'une vive imagination, il est néanmoins indéniable que nous entretenons avec le mensonge une relation troublante.

Dès lors, plutôt que juger de la légitimité ou non du mensonge, ne serait-il pas plus honnête d'admettre humblement que nous ne pouvons pas nous en passer, et alors d'essayer de comprendre pourquoi ?

Le mensonge est-il le propre de l'homme ? A qui essaie-t-on réellement de mentir : aux autres ou à soi-même ? La vie en société serait-elle possible sans le mensonge ? Finalement mentir ne serait-il pas la seule parade que trouva l'homme pour supporter sa douloureuse inaptitude à la vérité ?

Houlà! Que de questions dérangeantes!
Cela mériterait d'en parler dans une rubrique spéciale, Maie!
Pongo a ouvert ce dossier sur les rapports hommes/femmes.

Le livre que tu nous présentes va beaucoup plus loin et explore les rapports dans la société.
Je vais me le procurer: je suis une inconditionnelle de Boris Cyrulnik.

Merci, Maie.

Bisous!

Il m'a l'air très intéressant ce livre Maie, mais la question fondamentale est "qu'est-ce-qui, en nous, a fait que nous soyons tombé sur tel type de personne ?"... dans le cas particulier du couple. Les autres étant simplement nos projections : les symboles extérieurs de ce que nous avons en nous....

En chacun de nous se joue beaucoup de choses....

Je dirais une part d'inconscience, une part de chose à régler...

Pongo a écrit:

En chacun de nous se joue beaucoup de choses....

Je dirais une part d'inconscience, une part de chose à régler...

Oui tout à fait Pongo. Et les autres sont là pour nous aider à régler ces parts de nous-même que nous refusons en nous. En projetant ces choses à l'extérieur, nous sommes alors obligés d'y faire face. Même si ce n'est pas toujours facile à comprendre et à accepter, toute relation (positive ou négative) nous est donc utile...

Sincére d'accord sur ce point... mais pour cela il faut avoir conscience des choses, de son soi, etc... beaucoup se mentent à eux mêmes et dans celui ou celle qui regarde l'action idem.

Oui Pongo.

D'où l'intérêt d'écouter avec attention ceux qui nous critiquent ou sont en désaccord complet avec nos opinions.
C'est valable aussi lors des petites crises de couple.

Bien sûr, c'est dérangeant pour l'égo, persuadé d'avoir toujours raison.

En examinant sereinement ce qui nous est reproché, en acceptant de nous remettre en question, c'est une belle occasion d'évoluer qui nous est offerte.

Oui,à la campagne,l'outil prédomine.Dans ce cas,on ne s'occupe en aucun cas du ressenti de l'autre;c'est comme ci,ça n'existait pas!
Il faudrait rentrer dans un moule pour convenir!
Jusqu'au moment,où l'on prend conscience de soi même,et de l'importance de la relation à l'autre chaude et vivifiante;si on en a compris l'importance,ou rien.
C'est en effet le faire;mais pas l'être!
D'ailleurs;ces personnes ne prendront jamais le temps de s'analyser,et de se remettre en question;c'est une perte de temps.dans ce cas;ces personnes devraient rechercher une moitié comme eux;car,ils ne supportent pas une différence incompréhensible.
Je dirais,par expérience;qu'on ne les rencontre,que lorsqu'on souffre d'immaturité et de vécus.

Je suis entierement d'accord