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 Dieu et la science

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vertgandazert
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MessageSujet: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeLun 30 Oct 2017 - 8:51

Rappel du premier message :

Le célèbre romancier Dan Brown, vient de publier son dernier roman:
"origines".
Il y déclare entre autres que la science n'a plus besoin de l'hypothèse de Dieu, pour expliquer les origines de l'Univers, ni les nôtres, via celles du vivant.
Il reprend la thèse du dernier livre du grand physicien Stephen Hawking , pour qui la gravité suffit à expliquer, l'origine du big bang.
Personnellement, je suis tenté de voir dans ces écrits une réponse au fondamentalisme religieux .
La science est toujours prise à témoin et surtout en otage, par les dogmes athée ou religieux, c'est dommage.

"Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup en rapproche"
Evidemment si l'on peut répondre cela à Dan  Brown, c'est plus difficile de le faire avec Stephen Hawking.

Et vous qu'en pensez vous?
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeMer 4 Avr 2018 - 20:57

Une onde émise par un objet en mouvement subie un raccourcissement ou un allongement de sa longueur d'onde en fonction de si l'objet s'éloigne ou se rapproche. (Le bruit de la voiture qui passe à côté de nous qui varie quand elle se rapproche puis s'éloigne)



Dernière édition par Azaël le Jeu 5 Avr 2018 - 6:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeMer 4 Avr 2018 - 20:59

D'ailleurs au début on voyait une contradiction entre cette vitesse d'expansion et le principe d'Einstein que rien ne va plus vite que la lumière...



Dernière édition par Azaël le Jeu 5 Avr 2018 - 6:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeJeu 5 Avr 2018 - 1:24

vertgandazert a écrit:
@Kodari, oui il faut vivre avec son temps, mais cela n'empêche pas de dire que le temps peut virer au sale temps, par exemple:

"Cependant, une révolution apparemment douce, mais inexorable est en train de se réaliser à bas bruit. Elle risque de problématiser la condition humaine en la banalisant, en la liquéfiant dans un continuum où l’homme n’est plus le résultat d’un miracle, voire d’un dessein de la création, mais celui d’une loterie qui a fait qu’un jour nous avons touché le gros lot du fait que les dés ont roulé du bon côté. Einstein disait que Dieu ne joue pas aux dés.
Ce tsunami invisible a un nom: le trans-humanisme, un mot nouveau qui fait peur. Le trans-humanisme se base sur le fait que l’homme est en amélioration constante et la science est là pour le conforter quitte à enfreindre les limites éthiques. Dans la Déclaration des trans-humanistes nous lisons: « L’avenir de l’humanité va être radicalement transformé par la technologie. Nous envisageons la possibilité que l’être humain puisse subir des modifications telles que son rajeunissement, l’accroissement de son intelligence par des moyens biologiques ou artificiels, la capacité de moduler son propre état psychologique, l’abolition de la souffrance et l’exploration de l’univers.
Les dernières prouesses d’une science sans garde-fous
Nous allons dans ce qui suit donner quelques exemples d’avancées scientifiques majeures sans garde-fous car elles touchent à l’intimité de la condition humaine. A l’heure actuelle, la biotechnologie utilise le système Crispr-Cas9 pour la modification de gènes. Cependant, selon Jennifer Doudna codécrouvreuse avec Emmanuelle Charpentier du système Crispr-Cas9: « Il est trop tôt pour éditer génétiquement des humains ». Pour elle les capacités inédites du couper-copier-coller génétique offertes par Crispr-Cas9 ont soulevé nombre de questions éthiques, quant à son utilisation pour modifier le patrimoine génétique de la lignée humaine. La possibilité de modifier l’ADN des cellules stimule l’imagination de beaucoup de gens. (…) La question éthique est de savoir qui veut appliquer ces techniques, qui y a accès, qui décide de les employer. une troisième crainte est que certains fassent la course, pour commercialiser cette technologie, promettre à des parents un bébé avec telle ou telle caractéristique alors que nous n’ avons pas les moyens de le faire. Si le premier bébé Crispr devait être conçu parce que ses parents rêvaient qu’il ait les yeux, bleus, ce serait une catastrophe. » (1)
Dans le même ordre, d’un manque de vigilance de l’éthique, en Chine, pays où les rapports à l’éthique sont différents, les applications potentiellement dangereuses pour la condition humaine telle que nous la connaissons, ne sont pas encadrées. Ainsi, on apprend l’installation ambitieuse et futuriste d’une « usine » qui espère produire en masse un million de vaches tous les 12 mois d’ici 2020. Non seulement elle va cloner du bétail, mais l’usine, va également répondre à des besoins plus spécifiques, par manipulations génétiques, des chiens policiers et des chevaux de course pur-sang. Pour Xu Xiaochun, P-DG de Boyalife, la société qui met en oeuvre le projet, « la viande et le lait de vache, de porc, et les clones de chèvre et la descendance de tous les animaux clonés sont aussi sûrs que les aliments que nous mangeons tous les jours. (…) actuellement, la seule façon d’avoir un enfant est d’avoir une moitié par la mère, une moitié par le père. Peut-être que dans le futur, vous aurez trois choix au lieu d’un. Soit vous avez cinquante-cinquante, soit vous avez un choix d’avoir 100 pour cent des gènes du père ou 100 pour cent des gènes de la mère. Ce n’est qu’une question de choix. » (2)
Dans le même ordre, des chercheurs de Harvard annoncent publiquement le 2 juin 2016 dans la revue Science leur volonté de créer un génome humain synthétique. Un projet controversé en raison des nombreuses interrogations éthiques qu’il suscite. La description de ce projet baptisé Human Genome Project-Write ou HGP-write est publiée dans la revue Science (…) « Les applications potentielles des résultats de HGP-write sont notamment la possibilité de créer des organes humains pour des transplantations et de produire des lignées de cellules résistantes à tous les virus et cancers », écrivent ces chercheurs. Le génome humain synthétique pourrait permettre de créer des embryons sans parents biologiques. (3)
Pour Arnold Munnich pédiatre-généticien de l’hôpital Necker à Paris: « Nous ne sommes pas réductibles à une molécule d’ADN. » Ce qui m’inquiète, c’est le glissement sémantique qui s’est opéré, et qui conduit à accréditer l’idée que, comme le gène est la cause de la maladie, alors il suffit de le remplacer et tout ira bien. La génétique n’est pas la solution…(…) Le gène explique le fonctionnement du vivant, mais ne dit pas la suite. Notre avenir n’est pas codé dans nos gènes, notre futur n’y est pas inscrit. Nous sommes évidemment programmés, mais pour autant nous sommes libres, et cette liberté n’est pas dictée par la séquence primaire de nos gènes. (…) Aux Etats-Unis déjà, il y a des entreprises qui proposent une lecture de votre génome. » (4)
Ainsi, par exemple, on annonce que la science s’attaque, frontalement, au bastion le plus profond, le plus secret, le plus intime, le plus mystérieux de l’humanité. Le décryptage du génome humain proche à 98% de celui du chimpanzé ouvre des horizons éthiquement contestables. Le professeur Patrick Gaudray a bien raison d’être inquiet. Pour la première fois, dans l’histoire, en effet, des scientifiques ont modifié les gènes d’embryons humains. En effet, des rumeurs soulevées dans un article de la MIT Technology Review intitulé « L’ingénierie du bébé parfait », soupçonnaient, déjà, que des scientifiques chinois travaillaient sur l’utilisation de cette technologie ». (5)
La science et moi: qui suis-je vraiment ?
C’est par ces mots que Miriam Gablier s’interroge sur son rapport à la science. Elle écrit: « Certaines données scientifiques nous questionnent sur notre identité. Car face à certains chiffres, nous sommes en droit de nous demander: mais qui sommes-nous vraiment ? La science nous dit que nous sommes faits en moyenne à 70% d’eau. « Mais si l’on compte les objets, c’est-à-dire le nombre de molécules présentes dans une cellule, celle-ci est alors faite à 99% d’eau. Il faut compter jusqu’à 100 pour trouver un objet qui ne soit pas de l’eau dans une cellule », nous dit le Pr Marc Henry, chercheur en chimie et spécialiste de l’eau. 99% des molécules qui composent nos cellules sont des molécules d’eau, de plus il y a, non pas deux fois, mais 10 fois plus de bactéries dans notre corps que de nos propres cellules humaines. 10 puissance 15 bactéries contre 10 puissance 14 cellules. « C’est-à-dire que (plus de) la moitié de moi-même, ce n’est déjà pas moi-même en quelque sorte », explique Jeremy Narby, un anthropologue. Que font-elles là, toutes ces bactéries ? Sont-elles en train de nous parasiter ? Pas du tout. « Nous avons besoin de ces bactéries pour préserver le bon fonctionnement de notre écologie interne, explique Dorion Sagan, fils et collaborateur de Lynn Margulis, une biologiste spécialiste des bactéries. » (6)
Qu’est-ce qui fait de nous des êtres humains ?
« Comme l’explique l’article « la coopération du vivant, il y a de cela des milliards d’années, des bactéries ont accepté de s’emboîter pour être plus efficaces ensemble, ce qui a donné naissance à l’ancêtre de la cellule humaine. (…) Nous sommes composés des mêmes éléments chimiques et des mêmes bactéries qui composent la nature. (…) Nous partageons la très grande majorité de notre génome avec nos cousins les primates. Alors qu’est-ce qui explique nos caractéristiques ? Il est indiscutable qu’à grande échelle nous avons nos spécificités. La réponse ne se trouverait pas dans les composants de notre corps, « mais dans la manière dont ils s’organisent. (…) « Comme l’explique le biologiste Ludwig Van Bertalanffy, l’évolution crée à chaque étape une nouvelle stabilité dynamique d’une complexité supérieure. Une nouvelle conscience émerge, qui unifie les informations échangées entre les composants » », poursuit Erwin Laszlo. Nous sommes une sorte de table périodique des éléments organisée en une splendide mosaïque en 3 – et peut-être plus – dimensions qui donne la vie à la conscience humaine. » (6)
« Ce sont le même air, la même eau, les mêmes nutriments, les mêmes particules de lumière, qui sont à l’intérieur et à l’extérieur de nous et des autres êtres vivants. Nous sommes alors faits d’une danse de poussière d’étoiles car les atomes qui font notre corps sont vieux comme le monde et ils continuent de circuler(…) « Nous sommes un système vivant ouvert, qui échange continuellement de la matière, de l’énergie et de l’information avec l’environnement. Le monde n’est pas en dehors de nous et nous ne sommes pas en dehors du monde », explique Erwin Laszlo.. (…) Notre conscience humaine, précieuse, nécessaire à notre cohérence, ne serait qu’un bout d’une vaste conscience à laquelle nous aurions aussi potentiellement accès via notre matière et nos sens. » (6)
La conscience de nous-mêmes disparaîtra-t-elle avec la robotisation des fonctions vitales de l’organisme ?
Justement, cette conscience que nous avons de nous même est-elle un patrimoine unique par rapport aux autres créations ou une simple avance que l’on peut améliorer pour produire une nouvelle espèce: un homme réparé, un homme augmenté, un homme qui deviendrait à terme, une chimère: mi-homme, mi-robot. « La Science a fait de nous des dieux avant même que nous méritions d’être des hommes », disait Jean Rostand (biologiste). De nos jours, il est d’usage de dire et d’écrire que la science, à terme, a vocation pour tout expliquer et que rien n’arrête le progrès catalysé justement par une science conquérante dont on dit qu’elle s’oppose à la religion en ce sens que les miracles sortent, de plus en plus, des laboratoires, poussant, ainsi, les religions dans leurs derniers retranchements, surtout quand elles font preuve de « concordisme ».
S’il est vrai, par exemple, que la science nous a délivré des superstitions, qu’elle a permis à l’homme de bien- vivre, de reculer les limites de son destin, il n’en demeure pas moins, que la science, inexorablement, s’attaque d’une façon frontale à l’homme en ce qu’il a de sacré: sa nature, car les prouesses de la science problématisent les chasses gardées des récits religieux pris dans leur sens littéral. Quand un savant redonne la vue ou permet à un tétraplégique de marcher, est-il en concurrence avec la fameuse phrase du Christ: « Lazare, lève-toi et marche ! » La maladie, « la vieillesse et la mort ne sont plus une fatalité » Les technologies peuvent nous aider à endiguer ou retarder ces « maux », de rester en bonne santé tout en augmentant nos capacités intellectuelles, physiques et émotionnelles.
Conclusion

La boîte de Pandore du prométhéisme est, de notre point de vue, ouverte, il semble, malgré des protestations molles, çà et là. L’orgueil humain fait qu’il veut, lui-même, créer la vie ! En acceptant psychologiquement, d’abandonner une partie de nous-mêmes, de ce qui fait notre condition d’Homme, au profit d’une Nature, graduellement, hybride pourvu que l’on survive, voire que l’on rajeunisse, avec une promesse l’immortalité dans trente ans. Ces soi-disant « miracles » pour l’immense majorité, sont en fait, le reflet de notre ignorance et de notre naïveté en face de ceux qui font de la religion mal comprise, un instrument de domination des âmes.
Curieusement, peu de chercheurs se sont pas interrogés sur cette mélodie secrète qui fait qu’avec une complexité extraordinaire, la machine humaine fonctionne et que quelque part un « horloger transcendant » règle tout cela à partir de la création des mondes qui ne peut être le fruit du hasard.
Le professeur Trinh Xuan Thuan, astrophysicien àl’université de Virginie dont l’expérience scientifique se conjugue avec la philosophie bouddhiste, s’inscrit en faux. Il met en avant le « principe anthropique » selon lequel la vie n’est pas apparue « par hasard » mais faisait partie dès le départ du « projet » de l’univers qui tend à organiser la matière vers la complexité et donc l’apparition de la vie et de la conscience. Car comme le dit Trinh Xuan Thuan, « l’univers a été réglé très précisément pour l’émergence de la vie et de la conscience. Le réglage initial est d’une virtuosité époustouflante : on pourrait le comparer à l’habileté d’un archer qui réussirait à planter sa flèche au milieu d’une cible carrée de 1 centimètre de côté, éloignée de 15 milliards d’années-lumière. »
Allant plus loin Le physicien Michio Kaku l’un des créateurs et développeurs de la théorie révolutionnaire des cordes annonce début juin 2016 qu’il a trouvé des preuves de l’action d’une force « qui gouverne tout. » Il affirme avoir développé une théorie qui pourrait pointer vers l’existence de Dieu. « Je conclus que nous sommes dans un monde fait par des règles créées par une intelligence », a-t-il affirmé. « Pour moi, il est clair que nous existons dans un plan qui est régi par des règles qui ont été créées, formées par une intelligence universelle et non pas par hasard. » (7)
Enfin, pour Stephen Hawking c’est la science elle-même et non la théologie qui pose la question de l’existence d’un créateur. L’accordeur transcendant qui remplacerait le hasard. Pour les musulmans, le monde n’a pas été créé par hasard. « Je n’ai pas créé le ciel et la terre et tout ce qu’il y avait entre ces deux éléments sans aucun but. C’est l’opinion que tiennent les mécréants. « (Coran : Sourate Sad : 27). Pour Francis Crick, prix Nobel de biologie « l’origine de la vie paraît tenir actuellement du miracle, tant il y a de conditions à réunir pour la mettre en oeuvre. »
Peut être que le secret du bonheur serait dans une science responsable « al ‘ilm anafa’e », « le savoir utile » comme le prône le Coran, qui fait sien les découvertes merveilleuses de la science, mais qui s’auto-limite pour garder, plus que jamais à l’homme, sa singularité d’Homme, en tournant le dos à cette ivresse de puissance factice cet hubris humain que nous promet une science sans éthique. Car tout être humain ne peut vivre sans un principe porteur de sens c’est-à-dire sans transcendance.
Si nous ne voulons pas disparaitre du fait de notre égocentrisme, car il faut bien comprendre que l’univers continuera à fonctionner sans l’homme, nous devons nous interroger sur cette transcendance qui nous interpelle, cet éternel horloger de Voltaire qui fait que malgré l’immense complexité, de la création de l’Univers, malgré le miracle de la création de la terre et de la vie sur terre, l’avènement de l’homme lui-même est un autre miracle qui nous interpelle. Il ne peut pas et les hommes de science le disent, y avoir de hasard ! il y a quelque chose ! Qu’est-ce que cela pourrait être ? Chacun de nous dans son cheminement de la vie à la mort est sujet à ce type de réflexion. Justement quel crédit accorder à l’annonce des transhumanistes à l’instar de R. Kurzell le gourou de Google qui nous promettent l’immortalité en 2045 ? La question reste posée.
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique enp-edu.dz
1.http://www.lemonde.fr/biologie/article/2016/03/21/science-23-3-entretien-jennifer-doudna-il-est-trop-tot-pour-creer-une-personne-genetiquement-editee_4887259_1650740.html#LBTEtpuMIaq7ek6U.99
2.. https://www.express.co.uk/news/science/658057/CLONING-factory-to-launch-producing-cattle-pets-and-eventually-HUMANS
3.AFP : Des chercheurs veulent créer un génome humain synthétique 06/06/2016
4. http://www.liberation.fr/debats/2016/04/28/arnold-munnich-nous-ne-sommes-pas-reductibles-a-une-molecule-d-adn_1449233
5. http://www.toolito.com/news/scientifiques-chinois-embryon-humain-genetiquement-modifie/
6. http://www.pressenza.com/fr/2016/06/science-moi-suis-vraiment/
7. http://ageac.org/en/multimedia/scientist-says-he-found-definitive-proof-that-god-exists-2/
Article de référence http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/244732-devons-nous-avoir-peur-de-la-science.html

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Bonjour vertgandazert

Cette science sans garde-fous comme tu dis me fait beaucoup penser à la tour de Babel de la Genèse, cette tour que l'homme batissait pour atteindre le ciel. Agir sur le physique pour influer sur le psychique est possible jusqu'à un certain point lorsqu'il s'agit d'une aide d'appoint, mais passer cela ça devient très dangeureux et lourd de conséquences.

Nous vivons à une époque particulièrement trouble, et la crise qui s'annonce aura des proportions bibliques, d'une ampleur jamais égalée. Et le renouveau qui s'en suivera sera profond et durable. Mais il faut s'attendre à une réduction considérable du nombre d'âme en incarnation sur le plan physique dans les temps à venir. Les savants fous, à la solde d'intérêts financiers cupides et aveugles, ne sont que l'un des symptômes du mal qui ronge nos sociétés.
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeVen 6 Avr 2018 - 10:20

Azaël a écrit:
D'ailleurs au début on voyait une contradiction entre cette vitesse d'expansion et le principe d'Einstein que rien ne va plus vite que la lumière...


L'on peut examiner ces "observations" de toutes les manières, il n'en reste pas moins, que constater que dans l'univers des galaxies se trouvent à plus de 13.7 milliards d'années lumière, cela implique que l'univers se gonfle plus vite que la vitesse de la lumière.
Alors cela veut dire que la théorie de la relativité générale non seulement n'explique pas tout, ce que l'on sait déjà, mais qu'en plus elle est fausse.
Dans cette théorie qui pourtant fonctionne très bien, la vitesse de la lumière est constante, mais surtout indépassable.
C'est énorme et cela veut dire que nous sommes dans un univers super lumineux !!! :ange10)
C'est ce qu'avait supposé un physicien comme Régis Dutheil.
Je vais essayer d'y revenir.
Ou alors il y a aussi une autre interprétation possible, notre voie lactée et donc la terre pourrait être une singularité dans l'univers, un espace où la lumière serait indépassable en vitesse, contenu dans un espace bien plus vaste, qui n'obéirait pas aux mêmes lois et qui serait super lumineux.
Rappelons quand même que dans un tel espace, le temps ne s'écoule pas dans le même sens, puisqu'il s'écoule de l'avenir vers le passé.
Alors dans les galaxies situées dans les périphéries, disons à plus de 13.7 'années lumière, le temps remonte le temps...
Jusqu'où?
Bien au delà du mur de Planck forcément, mais alors le visage de Dieu leur est familier? Hum Hum...
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeVen 6 Avr 2018 - 10:28

Il faut prendre en considération aussi que la première lumière émise dans l'univers ne l'a pas été tout de suite après le "big bang" mais un certain temps après. Hors l'expansion de l'univers a été très rapide au début et l'univers avait déjà une taille respectable lorsque la première lumière capable de traverser la soupe primordiale fût émise (fond diffus de l'univers)
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeVen 6 Avr 2018 - 11:29

Azaël a écrit:
Il faut prendre en considération aussi que la première lumière émise dans l'univers ne l'a pas été tout de suite après le "big bang" mais un certain temps après. Hors l'expansion de l'univers a été très rapide au début et l'univers avait déjà une taille respectable lorsque la première lumière capable de traverser la soupe primordiale fût émise (fond diffus de l'univers)

Oui Azaël ,vous savez raison d'être précis, mais la lumière a été allumée si j'ose dire assez tôt après le big bang.
Ce léger décalage ne peut pas expliquer, les dizaines d'années lumières parcourues par ce qui apparaît comme les confins de l'univers.
Pour rappel:
"L’Univers observable
Au-dessus du milliard d’AL, nous nous retrouvons à l’échelle de l’Univers observable. Contrairement à l’Univers considéré dans sa totalité, l’Univers observable n’inclut que les corps et structures que nous pouvons observer depuis la Terre. Comme aucune information ne peut se propager plus vite que la vitesse de la lumière et que l’Univers n’existe que depuis 13,8 milliards d’années, la taille de l’Univers observable est définie par la distance que la lumière a parcourue en 13,8 milliards d’années.
Pour calculer la taille de l’Univers observable, il faut cependant aussi prendre en compte l’expansion de l’Univers. Comme l’espace s’est continuellement dilaté depuis le Big Bang, la limite de l’Univers observable est beaucoup plus éloignée que les 13,8 milliards d’AL auxquelles on pourrait s’attendre à première vue. En fait, les modèles cosmologiques basés sur les observations et la théorie de la relativité générale montrent que le diamètre de l’Univers observable est d’environ 93 milliards d’AL.
La limite de l’Univers observable est relative et n’a pas de signification physique. L’Univers dans son ensemble doit s’étendre bien au-delà de cette limite et il est même probable qu’il soit infini. Malheureusement, ces régions nous sont à tout jamais inaccessibles. Les modèles qui tentent de les décrire ne pourront donc pas être vérifiés par l’observation et la question de la taille de l’Univers dans son ensemble ne trouvera jamais de réponse."


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Vraiment je ne comprends pas.
Nous sommes comme le poisson rouge qui regarde au delà de son bocal,il voit bien qu'il y a quelque chose, mais ce n'est plus son bocal.
Et bien au delà de notre univers, ce n'est plus le notre, en tous cas il n'obéit plus aux mêmes lois.
Par exemple il est obligatoirement super lumineux, enfin au moins par rapport à nous si cela a encore un sens? Hum Hum...
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeVen 6 Avr 2018 - 11:35

J'avais vu passer des théories récentes disant que le big bang ne s'est pas produit en un point donné mais partout en même temps.
Je ne sais pas ce que cela donne conceptuellement...
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeVen 6 Avr 2018 - 12:07

@Azaël ,vous savez, avec le big bang, plus l'on veut s'en approcher, plus on flirte avec un autre univers magique.
Forcément puisque le notre n'existe pas encore.
Alors c'est un univers virtuel où l'on peut tout imaginer.
Ainsi, vous me dites qu'il se serait produit partout à la fois?
Que veut dire partout? Quand il n'y a pas d'espace?
Tout est alors partout, tout en étant nulle part, au sens matériel....
Je crois surtout, qu'avant le bigbang, tout n'était qu'information, conscience, énergie...
Depuis cette "information conscience énergie" continue de se développer, partout et de plus en plus vite.
C'est tout ce que l'on peut constater d'objectif...
La question du comment est mal élucidée, celle du pourquoi n'est même plus abordée, par une science technicienne et matérialiste.
Pourtant si l'on veut savoir où l'on va il est bien de savoir d'où l'on vient.
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeSam 7 Avr 2018 - 12:12

Nous savons tous que malgré ses nombreuses découvertes et leurs applications pratiques, la science reste bloquée,pour mémoire elle n'arrive pas à concilier la relativité générale avec la mécanique quantique, c'est d'ailleurs cette contradiction qui la rend si mal à l'aise avec le big bang, en effet au moment du big bang et à fortiori avant, ce sont les lois si imprévisibles de la mécanique quantique qui s'appliquent.
Je ne comprends toujours pas, comment notre univers peut avoir des dimensions supérieures à celle parcourues par la lumière depuis qu'elle s'est allumée, soit 13.7 milliards d'années lumières environ, alors que le diamètre de l'univers serait de l'ordre de 94 milliards d'années lumière.Voici un lien qui en parle, mais qui ne me convainc pas vraiment.
Cela veut tout simplement dire que l'univers s'est développé beaucoup plus rapidement que la vitesse de la lumière, plus de 6 fois plus vite....?
"http://villemin.gerard.free.fr/Science/UnivDim.htmNOMBRES "

Hum Hum...
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeSam 7 Avr 2018 - 14:24

Cette histoire de vitesse de la lumière est très importante, les dimensions de l'univers observables nous prouvent que cette vitesse est bel et bien dépassable ,les conséquences de ce fait sont très importantes,
pour rappel:
" 1990 Pr. Régis Dutheil
Éxtraits du livre : "L'homme superlumineux" du Professeur Régis Dutheil et de Brigitte Dutheil au éditions SAND
Régis Dutheil est docteur en médecine et en physique, Professeur de physique et biophysique à la faculté de médecine de Poitiers, chercheur, directeur associé à la fondation Louis De Broglie.
La réalité
La définition de la conscience est indissociable de celle de la réalité. La conception de la conscience engage la vision de la réalité et de l’univers. Le fondement de la réalité est une association de critères sensoriels et de l’interprétation que donne le cerveau de ces données. Or Descartes disait : « Nos sens sont trompeurs. » S’il existe des failles dans le processus de formation de la perception et de l’interprétation des données sensorielles par le cerveau, c’est toute notre conception de la réalité qui s’effondre.
La sensation
La sensation visuelle de la couleur rouge n’a aucune réalité. Elle est un message sensoriel élaboré au niveau de la rétine puis codé pour traverser les différents relais dans le nerf optique et les neurones, puis envoyé au cerveau, dans le cortex. Son arrivée va se traduire par une activité électrique et c’est après cette activité que le sujet a l’impression de voir du rouge. Mais il existe un petit hiatus entre le moment où le cortex produit une activité électrique et le moment où le sujet perçoit consciemment la sensation. Tout se passe comme si une ultime transformation du message se produisait juste avant qu’il n’émerge du cortex et ne prenne une valeur significative. Le rouge n’existe pas. Il n’est qu’une longueur d’onde. Seul l’humain voit le rouge. Dans le bref instant qui sépare l’activité électrique par le cortex, et la perception de la couleur rouge il s’est produit quelque chose d’inexplicable : la sensation.
La vérité repose sur l’analyse des sensations, qui elle même est inexplicable. Prudence car ce que nous appelons réalité est entièrement transformé et reconstruit par notre ordinateur cérébral. La sensation est subjective et soumise à de multiples facteurs de distorsion. Les critères dits « objectifs » de la réalité (les sensations) sont en fait subjectifs.
Deux voies différentes ont permis aux hommes d’appréhender la réalité
Une méthode objective où l’on neutralise les sensations en employant des instruments de mesure, base de la méthode scientifique. Et une méthode subjective qui utilise les sensations, les états de conscience pour établir un rapprochement signifiant entre ces éléments subjectifs dans l’espoir d’aller au delà de l’apparence sensorielle et de pénétrer l’essence de la réalité.
La définition de la réalité passe par la définition de la conscience et du sujet : deux questions intimement liées.
Un nouveau modèle de la conscience (Régis Dutheil)
Einstein et le dogme du mur de la lumière
Au cœur de la relativité de Einstein se situe la nature de la vitesse de la lumière. Einstein reprend les équations de transformation de temps du physicien Lorentz établies en partant de l’idée qu’aucun corps, aucune particule matérielle ne peut dépasser la vitesse de la lumière. Cette idée s’est transformée en dogme : « Il existe un mur de la lumière, et rien derrière. »
Ce dogme est remis en cause.
Dans les années 50 Louis de Broglie dit que dans un milieu sub-quantique, des particules pourraient dépasser la vitesse de la lumière. Entre 1960 et 1967 plusieurs physiciens spécialistes de particules élémentaires montrent qu’une particule allant plus vite que la lumière pourrait avoir une énergie et une impulsion réelles, donc mesurables.
Feinberg a l’idée qu’il existe de l’autre coté du mur de la lumière des particules qui vont toujours plus vite que la lumière, et jamais moins vite, qu’il appelle des tachyons (tachus = rapide). Bradyon (bradus = lent) est une particule qui va moins vite que la lumière (notre univers habituel), et Luxon (lux = lumière) est une particule qui va à la vitesse de la lumière. Il y aurait donc trois univers : Un au dessus de la vitesse de la lumière, un au dessous de la vitesse de la lumière, et un à la vitesse de la lumière.
Une relativité superlumineuse pour une autre matière d’après Régis Duteil
L’analyse mathématique montre qu’il existe deux façons de concevoir la théorie de la relativité restreinte : une sous lumineuse (développée par Einstein) et une super lumineuse. Cette dernière implique un espace temps différent de notre espace temps. Il existerait donc une autre matière dotée de propriétés différentes de tout ce que nous connaissons.
Les propriétés de la matière sous lumineuse
Les événements de notre vie se confondent avec le temps. Nous ne pouvons voyager dans le temps et avons la sensation du temps qui s’écoule. La notion de causalité existe. L’organisation de l’information est liée au concept d’écoulement du temps (avant et après, la cause et l’effet). Cette organisation grossière ne laisse passer que les informations utiles à notre survie dans le présent. Dans cet univers sous-lumineux, l’entropie (désordre) augmente.
Les propriétés de la matière super lumineuse
La vitesse est illimitée, infinie. La perception du temps se confond avec l’axe de l’espace. Le temps ne s’écoule plus. Il y aurait une instantanéité complète de tous les événements. À cette vitesse un être vivrait dans le même temps tous les événements. Le temps n’est plus vécu et devient un moyen de mesure du déplacement d’un corps superlumineux. La notion de causalité disparaît et va être remplacée par celle de la synchronicité. Au dessus de la vitesse de la lumière, l’entropie (désordre) diminue et la néguentropie (information) augmente. Le principe d’information maximum prend le pas sur le principe de la causalité.
Ces propriétés permettraient d’expliquer : Pourquoi la conscience intervient en mécanique quantique ? Pourquoi la sensation existe-t-elle ? Pourquoi l’approche intuitive du réel donne telle de meilleurs résultats que la méthode expérimentale ?
Les propriétés de la matière super lumineuse pourraient expliquer le hiatus entre l’activité électrique du cortex et la production de la sensation. La sensation se produirait dans un espace super lumineux et appartiendrait à ce temps hors du temps. La sensation étant produite dans l’espace de la conscience, il serait possible d’assimiler l’espace de la conscience à l’univers superlumineux.
Bouddha exprimait une pensée voisine
« Passé présent et futur ne sont qu’illusion. Dans l’illumination, on peut appréhender instantanément tous les événements et percevoir entre eux les relations véritables qui ne sont pas causales, la causalité n’étant qu’une apparence. »
Hypothèse de Régis Dutheil
La Conscience est formée de matière superlumineuse située au delà du mur de la lumière et associée à un espace temps différent.
Ce que nous appelons conscience, dans notre monde habituel, n’est qu’une faible partie de la conscience totale superlumineuse.
Le cerveau est une machine qu’un esprit peut faire fonctionner.
Il existe des interactions entre le cerveau détecteur sous lumineux et la conscience matière super lumineuse qui doit envoyer des signaux physiques (informations) au cortex.
La conscience matière superlumineuse serait de l’information et de la signification à l’état pur, et serait instantanéité. La totalité des informations n’est pas détectée par le cortex car il existe des filtres qui ne laissent passer qu’une petite partie de cette information suivant des séquences causales de manière à entrainer cette sensation d’écoulement du temps.
Dans l’univers superlumineux ces événements se présentent sous forme d’information à l’état pur, assemblée selon le principe information/signification. C’est la conscience totale. Une partie de ces informations seraient projetées dans l’univers sous-lumineux sous forme de séquences causales. Le filtre du cortex ne laisserait passer que les informations nécessaires à la perception du présent et du temps qui s’écoule.
Le cortex aurait un rôle d’ordinateur qui construirait notre monde sous-lumineux sous forme d’hologrammes. Pour Pribram le cortex opère des transformations de Fourier qui construiraient à partir de fréquences spatiales super-lumineuses, des hologrammes sous-lumineux constituant pour nous notre perception habituelle de la réalité.
Le cortex aurait deux modes de fonctionnement : un local habituel conduisant à une perception causale de la réalité, et l’autre qui conduirait à une perception non locale non causale qui nous ferait percevoir les synchronicités.
L’univers super-lumineux de la conscience totale serait l’univers fondamental, et l’univers sous-lumineux n’en serait qu’une projection holographique, un reflet amoindri en informations. Ces deux univers seraient étroitement intriqués l’un dans l’autre.
Le déterminisme existe dans l’espace temps sous lumineux, le libre arbitre dans l’espace temps super-lumineux de la conscience."


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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeDim 8 Avr 2018 - 10:45

pèlerin a écrit:
vertgandazert a écrit:
@Kodari, oui il faut vivre avec son temps, mais cela n'empêche pas de dire que le temps peut virer au sale temps, par exemple:

"Cependant, une révolution apparemment douce, mais inexorable est en train de se réaliser à bas bruit. Elle risque de problématiser la condition humaine en la banalisant, en la liquéfiant dans un continuum où l’homme n’est plus le résultat d’un miracle, voire d’un dessein de la création, mais celui d’une loterie qui a fait qu’un jour nous avons touché le gros lot du fait que les dés ont roulé du bon côté. Einstein disait que Dieu ne joue pas aux dés.
Ce tsunami invisible a un nom: le trans-humanisme, un mot nouveau qui fait peur. Le trans-humanisme se base sur le fait que l’homme est en amélioration constante et la science est là pour le conforter quitte à enfreindre les limites éthiques. Dans la Déclaration des trans-humanistes nous lisons: « L’avenir de l’humanité va être radicalement transformé par la technologie. Nous envisageons la possibilité que l’être humain puisse subir des modifications telles que son rajeunissement, l’accroissement de son intelligence par des moyens biologiques ou artificiels, la capacité de moduler son propre état psychologique, l’abolition de la souffrance et l’exploration de l’univers.
Les dernières prouesses d’une science sans garde-fous
Nous allons dans ce qui suit donner quelques exemples d’avancées scientifiques majeures sans garde-fous car elles touchent à l’intimité de la condition humaine. A l’heure actuelle, la biotechnologie utilise le système Crispr-Cas9 pour la modification de gènes. Cependant, selon Jennifer Doudna codécrouvreuse avec Emmanuelle Charpentier du système Crispr-Cas9: « Il est trop tôt pour éditer génétiquement des humains ». Pour elle les capacités inédites du couper-copier-coller génétique offertes par Crispr-Cas9 ont soulevé nombre de questions éthiques, quant à son utilisation pour modifier le patrimoine génétique de la lignée humaine. La possibilité de modifier l’ADN des cellules stimule l’imagination de beaucoup de gens. (…) La question éthique est de savoir qui veut appliquer ces techniques, qui y a accès, qui décide de les employer. une troisième crainte est que certains fassent la course, pour commercialiser cette technologie, promettre à des parents un bébé avec telle ou telle caractéristique alors que nous n’ avons pas les moyens de le faire. Si le premier bébé Crispr devait être conçu parce que ses parents rêvaient qu’il ait les yeux, bleus, ce serait une catastrophe. » (1)
Dans le même ordre, d’un manque de vigilance de l’éthique, en Chine, pays où les rapports à l’éthique sont différents, les applications potentiellement dangereuses pour la condition humaine telle que nous la connaissons, ne sont pas encadrées. Ainsi, on apprend l’installation ambitieuse et futuriste d’une « usine » qui espère produire en masse un million de vaches tous les 12 mois d’ici 2020. Non seulement elle va cloner du bétail, mais l’usine, va également répondre à des besoins plus spécifiques, par manipulations génétiques, des chiens policiers et des chevaux de course pur-sang. Pour Xu Xiaochun, P-DG de Boyalife, la société qui met en oeuvre le projet, « la viande et le lait de vache, de porc, et les clones de chèvre et la descendance de tous les animaux clonés sont aussi sûrs que les aliments que nous mangeons tous les jours. (…) actuellement, la seule façon d’avoir un enfant est d’avoir une moitié par la mère, une moitié par le père. Peut-être que dans le futur, vous aurez trois choix au lieu d’un. Soit vous avez cinquante-cinquante, soit vous avez un choix d’avoir 100 pour cent des gènes du père ou 100 pour cent des gènes de la mère. Ce n’est qu’une question de choix. » (2)
Dans le même ordre, des chercheurs de Harvard annoncent publiquement le 2 juin 2016 dans la revue Science leur volonté de créer un génome humain synthétique. Un projet controversé en raison des nombreuses interrogations éthiques qu’il suscite. La description de ce projet baptisé Human Genome Project-Write ou HGP-write est publiée dans la revue Science (…) « Les applications potentielles des résultats de HGP-write sont notamment la possibilité de créer des organes humains pour des transplantations et de produire des lignées de cellules résistantes à tous les virus et cancers », écrivent ces chercheurs. Le génome humain synthétique pourrait permettre de créer des embryons sans parents biologiques. (3)
Pour Arnold Munnich pédiatre-généticien de l’hôpital Necker à Paris: « Nous ne sommes pas réductibles à une molécule d’ADN. » Ce qui m’inquiète, c’est le glissement sémantique qui s’est opéré, et qui conduit à accréditer l’idée que, comme le gène est la cause de la maladie, alors il suffit de le remplacer et tout ira bien. La génétique n’est pas la solution…(…) Le gène explique le fonctionnement du vivant, mais ne dit pas la suite. Notre avenir n’est pas codé dans nos gènes, notre futur n’y est pas inscrit. Nous sommes évidemment programmés, mais pour autant nous sommes libres, et cette liberté n’est pas dictée par la séquence primaire de nos gènes. (…) Aux Etats-Unis déjà, il y a des entreprises qui proposent une lecture de votre génome. » (4)
Ainsi, par exemple, on annonce que la science s’attaque, frontalement, au bastion le plus profond, le plus secret, le plus intime, le plus mystérieux de l’humanité. Le décryptage du génome humain proche à 98% de celui du chimpanzé ouvre des horizons éthiquement contestables. Le professeur Patrick Gaudray a bien raison d’être inquiet. Pour la première fois, dans l’histoire, en effet, des scientifiques ont modifié les gènes d’embryons humains. En effet, des rumeurs soulevées dans un article de la MIT Technology Review intitulé « L’ingénierie du bébé parfait », soupçonnaient, déjà, que des scientifiques chinois travaillaient sur l’utilisation de cette technologie ». (5)
La science et moi: qui suis-je vraiment ?
C’est par ces mots que Miriam Gablier s’interroge sur son rapport à la science. Elle écrit: « Certaines données scientifiques nous questionnent sur notre identité. Car face à certains chiffres, nous sommes en droit de nous demander: mais qui sommes-nous vraiment ? La science nous dit que nous sommes faits en moyenne à 70% d’eau. « Mais si l’on compte les objets, c’est-à-dire le nombre de molécules présentes dans une cellule, celle-ci est alors faite à 99% d’eau. Il faut compter jusqu’à 100 pour trouver un objet qui ne soit pas de l’eau dans une cellule », nous dit le Pr Marc Henry, chercheur en chimie et spécialiste de l’eau. 99% des molécules qui composent nos cellules sont des molécules d’eau, de plus il y a, non pas deux fois, mais 10 fois plus de bactéries dans notre corps que de nos propres cellules humaines. 10 puissance 15 bactéries contre 10 puissance 14 cellules. « C’est-à-dire que (plus de) la moitié de moi-même, ce n’est déjà pas moi-même en quelque sorte », explique Jeremy Narby, un anthropologue. Que font-elles là, toutes ces bactéries ? Sont-elles en train de nous parasiter ? Pas du tout. « Nous avons besoin de ces bactéries pour préserver le bon fonctionnement de notre écologie interne, explique Dorion Sagan, fils et collaborateur de Lynn Margulis, une biologiste spécialiste des bactéries. » (6)
Qu’est-ce qui fait de nous des êtres humains ?
« Comme l’explique l’article « la coopération du vivant, il y a de cela des milliards d’années, des bactéries ont accepté de s’emboîter pour être plus efficaces ensemble, ce qui a donné naissance à l’ancêtre de la cellule humaine. (…) Nous sommes composés des mêmes éléments chimiques et des mêmes bactéries qui composent la nature. (…) Nous partageons la très grande majorité de notre génome avec nos cousins les primates. Alors qu’est-ce qui explique nos caractéristiques ? Il est indiscutable qu’à grande échelle nous avons nos spécificités. La réponse ne se trouverait pas dans les composants de notre corps, « mais dans la manière dont ils s’organisent. (…) « Comme l’explique le biologiste Ludwig Van Bertalanffy, l’évolution crée à chaque étape une nouvelle stabilité dynamique d’une complexité supérieure. Une nouvelle conscience émerge, qui unifie les informations échangées entre les composants » », poursuit Erwin Laszlo. Nous sommes une sorte de table périodique des éléments organisée en une splendide mosaïque en 3 – et peut-être plus – dimensions qui donne la vie à la conscience humaine. » (6)
« Ce sont le même air, la même eau, les mêmes nutriments, les mêmes particules de lumière, qui sont à l’intérieur et à l’extérieur de nous et des autres êtres vivants. Nous sommes alors faits d’une danse de poussière d’étoiles car les atomes qui font notre corps sont vieux comme le monde et ils continuent de circuler(…) « Nous sommes un système vivant ouvert, qui échange continuellement de la matière, de l’énergie et de l’information avec l’environnement. Le monde n’est pas en dehors de nous et nous ne sommes pas en dehors du monde », explique Erwin Laszlo.. (…) Notre conscience humaine, précieuse, nécessaire à notre cohérence, ne serait qu’un bout d’une vaste conscience à laquelle nous aurions aussi potentiellement accès via notre matière et nos sens. » (6)
La conscience de nous-mêmes disparaîtra-t-elle avec la robotisation des fonctions vitales de l’organisme ?
Justement, cette conscience que nous avons de nous même est-elle un patrimoine unique par rapport aux autres créations ou une simple avance que l’on peut améliorer pour produire une nouvelle espèce: un homme réparé, un homme augmenté, un homme qui deviendrait à terme, une chimère: mi-homme, mi-robot. « La Science a fait de nous des dieux avant même que nous méritions d’être des hommes », disait Jean Rostand (biologiste). De nos jours, il est d’usage de dire et d’écrire que la science, à terme, a vocation pour tout expliquer et que rien n’arrête le progrès catalysé justement par une science conquérante dont on dit qu’elle s’oppose à la religion en ce sens que les miracles sortent, de plus en plus, des laboratoires, poussant, ainsi, les religions dans leurs derniers retranchements, surtout quand elles font preuve de « concordisme ».
S’il est vrai, par exemple, que la science nous a délivré des superstitions, qu’elle a permis à l’homme de bien- vivre, de reculer les limites de son destin, il n’en demeure pas moins, que la science, inexorablement, s’attaque d’une façon frontale à l’homme en ce qu’il a de sacré: sa nature, car les prouesses de la science problématisent les chasses gardées des récits religieux pris dans leur sens littéral. Quand un savant redonne la vue ou permet à un tétraplégique de marcher, est-il en concurrence avec la fameuse phrase du Christ: « Lazare, lève-toi et marche ! » La maladie, « la vieillesse et la mort ne sont plus une fatalité » Les technologies peuvent nous aider à endiguer ou retarder ces « maux », de rester en bonne santé tout en augmentant nos capacités intellectuelles, physiques et émotionnelles.
Conclusion

La boîte de Pandore du prométhéisme est, de notre point de vue, ouverte, il semble, malgré des protestations molles, çà et là. L’orgueil humain fait qu’il veut, lui-même, créer la vie ! En acceptant psychologiquement, d’abandonner une partie de nous-mêmes, de ce qui fait notre condition d’Homme, au profit d’une Nature, graduellement, hybride pourvu que l’on survive, voire que l’on rajeunisse, avec une promesse l’immortalité dans trente ans. Ces soi-disant « miracles » pour l’immense majorité, sont en fait, le reflet de notre ignorance et de notre naïveté en face de ceux qui font de la religion mal comprise, un instrument de domination des âmes.
Curieusement, peu de chercheurs se sont pas interrogés sur cette mélodie secrète qui fait qu’avec une complexité extraordinaire, la machine humaine fonctionne et que quelque part un « horloger transcendant » règle tout cela à partir de la création des mondes qui ne peut être le fruit du hasard.
Le professeur Trinh Xuan Thuan, astrophysicien àl’université de Virginie dont l’expérience scientifique se conjugue avec la philosophie bouddhiste, s’inscrit en faux. Il met en avant le « principe anthropique » selon lequel la vie n’est pas apparue « par hasard » mais faisait partie dès le départ du « projet » de l’univers qui tend à organiser la matière vers la complexité et donc l’apparition de la vie et de la conscience. Car comme le dit Trinh Xuan Thuan, « l’univers a été réglé très précisément pour l’émergence de la vie et de la conscience. Le réglage initial est d’une virtuosité époustouflante : on pourrait le comparer à l’habileté d’un archer qui réussirait à planter sa flèche au milieu d’une cible carrée de 1 centimètre de côté, éloignée de 15 milliards d’années-lumière. »
Allant plus loin Le physicien Michio Kaku l’un des créateurs et développeurs de la théorie révolutionnaire des cordes annonce début juin 2016 qu’il a trouvé des preuves de l’action d’une force « qui gouverne tout. » Il affirme avoir développé une théorie qui pourrait pointer vers l’existence de Dieu. « Je conclus que nous sommes dans un monde fait par des règles créées par une intelligence », a-t-il affirmé. « Pour moi, il est clair que nous existons dans un plan qui est régi par des règles qui ont été créées, formées par une intelligence universelle et non pas par hasard. » (7)
Enfin, pour Stephen Hawking c’est la science elle-même et non la théologie qui pose la question de l’existence d’un créateur. L’accordeur transcendant qui remplacerait le hasard. Pour les musulmans, le monde n’a pas été créé par hasard. « Je n’ai pas créé le ciel et la terre et tout ce qu’il y avait entre ces deux éléments sans aucun but. C’est l’opinion que tiennent les mécréants. « (Coran : Sourate Sad : 27). Pour Francis Crick, prix Nobel de biologie « l’origine de la vie paraît tenir actuellement du miracle, tant il y a de conditions à réunir pour la mettre en oeuvre. »
Peut être que le secret du bonheur serait dans une science responsable « al ‘ilm anafa’e », « le savoir utile » comme le prône le Coran, qui fait sien les découvertes merveilleuses de la science, mais qui s’auto-limite pour garder, plus que jamais à l’homme, sa singularité d’Homme, en tournant le dos à cette ivresse de puissance factice cet hubris humain que nous promet une science sans éthique. Car tout être humain ne peut vivre sans un principe porteur de sens c’est-à-dire sans transcendance.
Si nous ne voulons pas disparaitre du fait de notre égocentrisme, car il faut bien comprendre que l’univers continuera à fonctionner sans l’homme, nous devons nous interroger sur cette transcendance qui nous interpelle, cet éternel horloger de Voltaire qui fait que malgré l’immense complexité, de la création de l’Univers, malgré le miracle de la création de la terre et de la vie sur terre, l’avènement de l’homme lui-même est un autre miracle qui nous interpelle. Il ne peut pas et les hommes de science le disent, y avoir de hasard ! il y a quelque chose ! Qu’est-ce que cela pourrait être ? Chacun de nous dans son cheminement de la vie à la mort est sujet à ce type de réflexion. Justement quel crédit accorder à l’annonce des transhumanistes à l’instar de R. Kurzell le gourou de Google qui nous promettent l’immortalité en 2045 ? La question reste posée.
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique enp-edu.dz
1.http://www.lemonde.fr/biologie/article/2016/03/21/science-23-3-entretien-jennifer-doudna-il-est-trop-tot-pour-creer-une-personne-genetiquement-editee_4887259_1650740.html#LBTEtpuMIaq7ek6U.99
2.. https://www.express.co.uk/news/science/658057/CLONING-factory-to-launch-producing-cattle-pets-and-eventually-HUMANS
3.AFP : Des chercheurs veulent créer un génome humain synthétique 06/06/2016
4. http://www.liberation.fr/debats/2016/04/28/arnold-munnich-nous-ne-sommes-pas-reductibles-a-une-molecule-d-adn_1449233
5. http://www.toolito.com/news/scientifiques-chinois-embryon-humain-genetiquement-modifie/
6. http://www.pressenza.com/fr/2016/06/science-moi-suis-vraiment/
7. http://ageac.org/en/multimedia/scientist-says-he-found-definitive-proof-that-god-exists-2/
Article de référence http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/244732-devons-nous-avoir-peur-de-la-science.html

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Bonjour vertgandazert

Cette science sans garde-fous comme tu dis me fait beaucoup penser à la tour de Babel de la Genèse, cette tour que l'homme batissait pour atteindre le ciel. Agir sur le physique pour influer sur le psychique est possible jusqu'à un certain point lorsqu'il s'agit d'une aide d'appoint, mais passer cela ça devient très dangeureux et lourd de conséquences.

Nous vivons à une époque particulièrement trouble, et la crise qui s'annonce aura des proportions bibliques, d'une ampleur jamais égalée. Et le renouveau qui s'en suivera sera profond et durable. Mais il faut s'attendre à une réduction considérable du nombre d'âme en incarnation sur le plan physique dans les temps à venir. Les savants fous, à la solde d'intérêts financiers cupides et aveugles, ne sont que l'un des symptômes du mal qui ronge nos sociétés.

Bonjour pèlerin,
Oui si j'insiste tant sur les carences de cette science biologique balbutiante, c'est bien parce qu'elle me semble devenue folle.
C'est hélas bien normal, puisqu'elle est au service d'une société matérialiste, sans limite.
C'est pour répondre aux folles demandes de cette société sans garde fou qu'elle devient elle même folle.
Alors oui, nous sommes entrés dans une zone de grande turbulence, bien des hommes scientifiques ou politiques sont prêts à vendre leur âme, à n'importe quel prix.Forcément ceux très nombreux, qui croient ne pas avoir d'âme, n'en connaissent évidemment pas le prix, et comme toujours ce sont eux qui la vendront le plus facilement.
Il faut donc s'attendre au pire, il est déjà là après nous connaitrons une nouvelle ère de prospérité, quand nous aurons épuisé les mirages du matérialisme et ceux des religions.
Cela viendra, patience... flower
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeDim 8 Avr 2018 - 23:44

vertgandazert a écrit:
pèlerin a écrit:


Bonjour vertgandazert

Cette science sans garde-fous comme tu dis me fait beaucoup penser à la tour de Babel de la Genèse, cette tour que l'homme batissait pour atteindre le ciel. Agir sur le physique pour influer sur le psychique est possible jusqu'à un certain point lorsqu'il s'agit d'une aide d'appoint, mais passer cela ça devient très dangeureux et lourd de conséquences.

Nous vivons à une époque particulièrement trouble, et la crise qui s'annonce aura des proportions bibliques, d'une ampleur jamais égalée. Et le renouveau qui s'en suivera sera profond et durable. Mais il faut s'attendre à une réduction considérable du nombre d'âme en incarnation sur le plan physique dans les temps à venir. Les savants fous, à la solde d'intérêts financiers cupides et aveugles, ne sont que l'un des symptômes du mal qui ronge nos sociétés.


Bonjour pèlerin,
Oui si j'insiste tant sur les carences de cette science biologique balbutiante, c'est bien parce qu'elle me semble devenue folle.
C'est hélas bien normal, puisqu'elle est au service d'une société matérialiste, sans limite.
C'est pour répondre aux folles demandes de cette société sans garde fou qu'elle devient elle même folle.
Alors oui, nous sommes entrés dans une zone de grande turbulence, bien des hommes scientifiques ou politiques sont prêts à vendre leur âme, à n'importe quel prix.Forcément ceux très nombreux, qui croient ne pas avoir d'âme, n'en connaissent évidemment pas le prix, et comme toujours ce sont eux qui la vendront le plus facilement.
Il faut donc s'attendre au pire, il est déjà là après nous connaitrons une nouvelle ère de prospérité, quand nous aurons épuisé les mirages du matérialisme et ceux des religions.
Cela viendra, patience... flower

Bonjour vertgandazert

 Le matérialisme aboutit naturellement à la décomposition de la société, c'est qu'une question de temps. C'est inscrit dans sa logique intrinsèque. Quelqu'un disait : quand la vision périt le peuple périt. En l'absence d'une quelconque reconnaissance d'une vie après la mort qui donne un sens à ce court passage ici-bas, que reste-t-il sinon la recherche effrénée du plaisir personnel ? Et ce sont tous les verrous, les inhibitions, les contraintes morales, qui sautent les unes après les autres. Mangons et buvons car après nous le déluge. Cette dernière phrase ne caractérise-t-elle pas l'attitude des Etat-Unis en ce moment ? Aux USA nous avons passé le stade de la folie. Il ne s'agit plus de se borner à ne rien faire mais de faire tout en son pouvoir et avec zèle pour empirer les choses. C'est complètement dément cette volonté de mal faire. Noam Chomsky a tout à fait raison de voir dans le cercle intérieur du partie républicain américain un groupe malfaisant travaillant activement à la destruction de l'humanité. Et aussi incroyable que ça puisse parraître, ces gens ne peuvent pas prétendre à l'ignorance.

Intéressant cette théorie de l'univers supra-lumineux, mais ne sommes-nous pas toujours dans la recherche d'une réponse physique au problème du psychisme ? Donc à un matérialisme foncier, bien qu'ayant repoussé les limites de son raisonnement ? La vitesse de la lumière qui se pose comme le seuil qui sépare le physique du psychique ? Cela donne-t-il à la vie son sens ?
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vertgandazert
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeLun 9 Avr 2018 - 10:57

Bonjour pèlerin,

Effectivement, je crois que le matérialisme, naturellement et intrinsèquement ne peut conduire qu'à la ruine de la société et des hommes qui la composent.
Tout simplement, parce que cette philosophie de vie, ne peut pas répondre au besoin de sens, inhérent et fondateur de notre espèce.
Alors se pose la question: pourquoi et surtout comment, nous en sommes arrivés à ce stade de grande régression spirituelle et intellectuelle?
La réponse est sans doute multiple, mais le succès de la philosophie matérialiste, remise au goût du jour et actualisée par les puissantes pensées de  Kant et Marx en particulier, s'explique aussi et surtout, par sa récupération de la science et bien sûr par les crispations dogmatiques des religions monothéistes occidentales.
Depuis le siècle des lumières, la religion a perdu son magistère moral, au lieu d'accompagner les découvertes scientifiques et de les éclairer de son savoir métaphysique, elle s'en est écarté, en se repliant sur ses dogmes, elle a ainsi ouvert un boulevard, dans lequel s'est engouffré tous les matérialistes athées, qui depuis tiennent le haut du pavé de la pensée unique, matérialiste athée scientiste.
Je comprends ce que vous nous dites à propos du climat "politique" américain, mais au delà des excès tragi comiques d'un président "républicain", je suis frappé de constater, que deux mille ans après la mort du  Christ, l'avenir de notre planète est encore et toujours, étroitement lié aux évènements de cette région du monde et de ses peuples.
Certes les hommes politiques ne peuvent ignorer cela et pourtant ils accumulent les erreurs en les répétant toujours, c'est incompréhensible effectivement?
Je nuancerai votre remarque concernant la conscience, en effet l'un des fondements du matérialisme actuel est de réduire la conscience à une "secrétion neuronale",ce qui est pour le moins très réducteur et limité.
Il me semble donc intéressant d'explorer des voies de connaissance différentes.
Mais nous nous heurtons toujours, à l'interaction complexe et ambigu de la matière et de l'esprit?
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vertgandazert
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeMer 11 Avr 2018 - 12:45

La pensée unique matérialiste a donc remplacé l'idéalisme spirituel.
C'est une conséquence, des dogmes religieux monothéistes occidentaux, qui n'ont pas su évoluer et se renouveler, face aux progrès rapides et spectaculaires de la science, initiés dès la renaissance et en plein développement à partir du XIXème siècle.
Les conséquences de cette récupération matérialiste, ne sont pas neutres, c'est à un véritable désenchantement du monde auquel nous assistons.
Désenchantement accentué maintenant, par la science elle même, car en effet, elle est bloquée, elle n'explique pas les grandes questions, concernant la vie et la conscience.
En fait, la biologie ne comprend pas la nature du vivant, au point que bien des biologistes et pas des moindres, ne font pas de différence entre la matière inerte et le vivant, quel aveu !
C'est quand même un comble...
Mais évidemment ce n'est pas ce que nous racontent les médias, je les comprends, c'est bien naturel et normal, il ne faut pas décourager les gens.
Mais du côté de la science dure, la physique, par exemple, ce n'est guère plus brillant et le matérialisme ne devrait pas se targer de ses dernieres découvertes, voici ce qu'en dit Bernard d'Espagnat,le découvreur du pardoxe de l'EPR conçu par Einstein.
"Matérialisme et rationalisme
2/17/2017
Par Bernard d’Espagnat
​En fait, celle-ci s’inscrit dans tout un ensemble de démarches, par livres ou articles, visant à décrédibiliser a priori les scientifiques qui n’adhèrent pas à la conception matérialiste du monde et à faire barrage aux activités des personnes, scientifiques compris, qui font connaître les réserves que peut susciter le matérialisme même sur le plan scientifique. Dans cet esprit, les activités en question sont explicitement présentées comme ne pouvant que relever d’un obscurantisme radical.
Le fait qu’une condamnation à ce point péremptoire y soit formulée montre qu’au fondement de toutes ces critiques – et de celle de Hendoir au premier chef – se trouve une bien regrettable confusion, surprenante de la part de personnes instruites. Celle qui consiste à réduire le rationalisme au matérialisme. Je le déplore et m’en étonne car j’ai pour ma part nombre de collègues matérialistes, dont je ne partage pas la philosophie générale mais que, pour autant, je suis bien loin d’accuser, moi, d’obscurantisme.
De fait, l’expérience m’a appris combien de telles questions sont délicates. Notre savoir à tous, tant que nous sommes, est inévitablement incomplet. Or je vois très bien que les données scientifiques les plus courantes (et même, dans certains domaines, les connaissances les plus élaborées) paraissent plaider vigoureusement en faveur du matérialisme.
Et je comprends sans peine que celles (fondamentales !) qui, à mon sens, font pencher la balance dans l’autre sens ne soient pas familières à certains collègues, ou qu’ils n’aient pas eu l’occasion de suffisamment les approfondir. Je m’efforce, à l’occasion, de les leur faire percevoir et participe de bon gré à tout échange de vues à ce sujet.
Je regrette infiniment que nombre de matérialistes – et l’auteur de l’article en particulier – aient l’attitude opposée et ne nourrissent a priori, à l’égard de ceux qui ne partagent pas leurs vues, que des soupçons d’ignorance crasse ou de mauvaise foi délibérée. Ici, toutefois, mon propos principal n’est pas de prendre la défense des personnes que, selon moi, l’auteur en question calomnie et encore moins de fulminer des anathèmes envers quiconque. Il est d’aborder la question de fond.
À cet égard, ce qu’il faut noter en premier, c’est que les matérialistes dont il s’agit soutiennent, ou plutôt posent, à titre d’évidence préalable à toute discussion (et ils sont en cela rejoints par certains non-matérialistes), l’assertion selon laquelle le matérialisme serait un principe méthodologique de la science (au singulier) ; ce qui signifie que le développement de celle-ci nécessite, dans toutes ses branches, une approche matérialiste. (Corrélativement ils laissent – témérairement ! – entendre que ce prétendu « fait », à supposer qu’il soit exact, démontrerait l’inanité, d’une part de toute quête spiritualiste ou religieuse et d’autre part, finalement, de toute remise en cause, sur la base des données scientifiques actuelles, de la philosophie scientiste).
Mon propos est au premier chef d’établir que l’assertion dont il s’agit est de facto fausse. Accessoirement il sera aussi d’évoquer les raisons scientifiques – trop complexes pour être résumées ici – qui font que, en définitive, le matérialisme scientiste paraît, à beaucoup de scientifiques de par le monde, être réfuté.
De fait, dans le domaine de la physique, la vérité de ce qu’ici j’avance est manifeste. On peut très bien ne pas être d’accord avec la philosophie de Niels Bohr. Il n’en est pas moins factuellement vrai que Bohr et ses élèves furent à l’origine des développements de la physique du XXe siècle qui se sont avérés, en tous domaines, les plus féconds. Aucun physicien ne niera ce fait historique.
Or, selon Bohr, un instrument de mesure doit être considéré comme obéissant à la physique classique (par opposition à « quantique »), non du tout en vertu de ses propriétés physiques mais seulement en raison du fait qu’il nous sert, à nous, d’instrument. De plus, alors que le choix (humain) de cet instrument et de son usage définit les conditions expérimentales, ces conditions elles-mêmes sont, selon Bohr « un élément inhérent à la description de tout phénomène auquel le terme de “réalité physique” peut être attaché » [3].
À moins de renverser le sens du mot « matérialisme », il est impossible de considérer comme matérialiste, même sur le seul plan méthodologique, une conception de ce genre, selon laquelle, comme on le voit, en tant qu’objet de science, la « réalité physique » apparaît comme indissociable de l’action humaine, n’est, fondamentalement, qu’une synthèse de l’expérience humaine communicable, et où, par conséquent, la recherche, dans le cadre de son activité propre, écarte délibérément toute référence à une sous-jacente « réalité physique en soi ».
Il faut en dire autant des vues de Heisenberg, de Pauli, de Born, bref de la majorité des grands artisans de la physique de notre temps. Ils ont pris pour assise conceptuelle de leur recherche, non du tout le matérialisme mais bien, tout au contraire, un certain pragmatisme philosophique, assez voisin du conventionnalisme d’Henri Poincaré et dans lequel la conception matérialiste est vue comme une « métaphysique », plausible aux yeux de certains mais de toute façon externe à la science.
A fortiori ceci est-il vrai lorsque – ironie du sort ! – la discipline en question est justement celle, la physique, à laquelle nombre de matérialistes pensent ramener, finalement, les autres sciences. Au reste, et plus généralement, l’histoire montre assez la fragilité de l’argument consistant à dire d’une conception qui, à l’époque où l’on se trouve, s’avère « marcher » admirablement que, « par conséquent », elle est vraie.
Nous savons tous que la théorie newtonienne de la gravitation « marche » excellemment dans pratiquement tous les domaines relevant de l’astronomie classique de position, qu’elle a été, pour cette raison tenue durant plusieurs siècles pour le paradigme du vrai… et que cependant elle est maintenant supplantée par une théorie, la relativité générale, fondée sur des idées radicalement différentes (la courbure de l’espace-temps y remplace la force de gravitation).
Nul, évidemment, ne reprochera aux ingénieurs de la NASA de continuer à l’utiliser en tant que « principe méthodologique » pour le calcul des trajectoires des satellites mais nul non plus ne s’avisera de tirer de cette pratique des conclusions d’ordre conceptuel.
Relativité et physique newtonienne sont deux théories appartenant à une même discipline et, de ce fait, connaître l’une et l’autre ne nécessite pas un effort trop grand. Dans le cas qui, ici, nous intéresse, l’effort à fournir pour se faire une opinion juste est, j’en conviens, nettement plus considérable car il faut pour cela penser la science dans son ensemble.
Il n’en est pas moins vrai que la problématique est la même ici et là ; et que, à l’instar de l’ingénieur de la NASA initié à la relativité, le géologue, ou le biologiste ou etc., qui aurait une connaissance approfondie, outre de sa discipline propre, de la physique quantique et de ses problèmes conceptuels, n’édifierait certainement pas sa conception du réel sur le simple fait que, dans sa discipline particulière, les concepts de base du matérialisme sont un bon outil de travail.
Au reste, les méthodes sont affaire d’opportunité, d’ingéniosité, bref de circonstances et de qualités qui relèvent du fonctionnement de l’esprit. Qu’elles soient générales ou non, en faire nos référents ultimes reviendrait à ériger l’esprit en fondement de ce qui est… ce qui n’est pas exactement le but visé par le matérialiste !
Il en résulte que même si l’adoption d’un matérialisme méthodologique était en tout domaine une condition nécessaire de l’avancement de la science (ce qui, nous l’avons vu, n’est pas le cas) on ne pourrait pas en conclure qu’en tant que description du monde le matérialisme est vrai.
Reste, bien sûr, la question de fond. Les découvertes de la physique contemporaine réfutent-elles les extrapolations matérialistes des données de la science classique avancées, jadis, par certains et sur lesquelles beaucoup de nos contemporains vivent encore ? Et si oui, comment corriger de telles extrapolations sans tomber dans autant de « dérives » symétriques et pareillement répréhensibles ? Malheureusement ce sont là (mais nul ne s’en étonnera !) deux domaines de recherche fort difficiles, le second l’étant d’autant plus qu’il déborde du cadre de la science proprement dite.
Que l’on puisse s’y fourvoyer, que certains, de fait, s’y fourvoient, cela est hélas vrai ; qui le niera ? Rappelons-nous seulement que même la science s’est construite par fourvoiements successifs petit à petit rectifiés, et qu’interdire toute spéculation serait se condamner à la stérilité. Et gardons aussi en mémoire qu’il est, même en ces domaines frontières, des données sûres. Rappelons simplement à cet égard l’immense découverte qui a nom non-localité : toute conception du réel en soi qui le réduirait à des particules localisées liées par des forces décroissant avec la distance est contredite par les données de l’expérience. C’est là, on l’avouera, un changement radical relativement à la vulgate du matérialisme atomistique. Allégoriquement on peut dire que, dans les murs de l’étroite cellule conceptuelle où celui-ci nous enfermait, la recherche contemporaine – par des voies totalement rationnelles et rigoureuses – se trouve avoir ouvert comme une fenêtre.
Mais attention : je ne dis pas – ce serait faux ! – qu’elle décrit le paysage sur lequel donne cette fenêtre. Peut-être est-ce là l’affaire de la philosophie, discipline qui – comme André Comte-Sponville l’a si pertinemment écrit – est l’art de « penser plus loin qu’on ne sait ». Toujours est-il que les personnes que je considère comme obscurantistes sont celles qui, murées dans le confort de vieilles « certitudes », font abstraction de ces déconcertantes mais essentielles vérités ; et que je me déclare solidaire de celles – peu nombreuses et parfois cibles des premières ! – qui, à l’inverse, les font connaître."
- SPS n° 272, mai 2006
À lire ou à consulter
Niels Bohr, Physique atomique et connaissance humaine, Folio/Essais, Gallimard, 1991
Werner Heisenberg, La partie et le tout, le monde de la physique atomique, Albin Michel, 1972
Hervé Zwirn, Les limites de la connaissance, Éditions Odile Jacob, 2000
Bernard d’Espagnat, Traité de physique et de philosophie, Fayard, 2002
[1] Alexandre Hendoir., La croisade de l’UIP contre le matérialisme, Science et pseudo-sciences n° 268, Juillet-Août 2005, page 18.
[2] Science et quête de sens, dir. Jean Staune, Presses de la Renaissance, 2005.
[3] Niels Bohr, Physical Review 48, p. 696 (1935)


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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeDim 15 Avr 2018 - 10:12

La nature humaine a besoin de trouver un sens à sa vie, les religions, la philosophie, ont souvent rempli ce rôle.
Elles le font encore, mais en occident, la science par souci de rationalité s'est opposé aux religions et à la pensée spirituelle, récupérée par les matérialistes, elle est devenue la vérité.
Pourtant les dernières découvertes scientifiques ne valident plus cette vision matérialiste d'un univers fruit du hasard et de ses lois biophysiques.
Les constituants principaux de l' univers sont immatériels ce sont l'énergie et l'information.
Cela change tout.
Soyons patients le mouvement des idées est toujours en décalage, mais cela commence à changer.
Un jour, la conscience reviendra au cœur de la science et nous retrouverons ainsi notre âme.
C'est bien naturel, puisqu'elle est immortelle... flower
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeDim 15 Avr 2018 - 23:39

vertgandazert a écrit:
La nature humaine a besoin de trouver un sens à sa vie, les religions, la philosophie, ont souvent rempli ce rôle.
Elles le font encore, mais en occident, la science par souci de rationalité s'est opposé aux religions et à la pensée spirituelle, récupérée par les matérialistes, elle est devenue la vérité.
Pourtant les dernières découvertes scientifiques ne valident plus cette vision matérialiste d'un univers fruit du hasard et de ses lois biophysiques.
Les constituants principaux de l' univers sont immatériels ce sont l'énergie et l'information.
Cela change tout.
Soyons patients le mouvement des idées est toujours en décalage, mais cela commence à changer.
Un jour, la conscience reviendra au cœur de la science et nous retrouverons ainsi notre âme.
C'est bien naturel, puisqu'elle est immortelle... flower

Mme Blavatsky avait prédit en 1888 que les scientifiques du 20ième siècle allaient abandonner le concept de l'éther et que cela aurait des conséquences néfastes.

La réintégration de l'éther est fortement nécessaire pour que la physique théorique émerge de cette condition où sa vision et sa compréhension de l'univers sont plus que jamais obscurcies par les modèles abstraits des mathématiques qui sont enracinés dans la relativité générale et la déformation de l'espace-temps. Au contraire, l'éther est un concept qui simplifie et synthétise, qui montre un univers vivant, dont les forces électriques circulent telles un flux sanguin cosmique à travers le tout. Tout ce qui a la vie, le mouvement et l'être dans ce flux – des Dieux aux atomes – sont « des idées en mouvement » qui organisent et construisent la matière en des formes temporaires grâce auxquelles elles peuvent s'exprimer objectivement.

La conception actuelle affirme que les ondes électromagnétique se propagent dans le vide. Pourtant, mis-à-part ce cas d'exception, les ondes que nous connaissons se propagent toujours dans un médium (ondes sonores, succession de vagues, ondes sismiques) . Et puis, le vide quantique maintenant qui n'est plus le vide. Il serait peut-être temps de revisiter les raisons qui nous ont fait abandonner l'idée de l'éther et d'en réintroduire la possibilité.
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeLun 16 Avr 2018 - 9:44

Bonjour pèlerin,
Oui l'espace n'est certainement pas vide, c'est  Einstein qui a retenu cette hypothèse, alors que paradoxalement c'est lui, qui a découvert que c'est la déformation de cet espace qui crée la force de gravité.
Or la déformation de rien, ne peut pas créer une force?
Je vous recommande cette vidéo, de Nassim  Haramien, dont je remercie (Con)Science de me l'avoir fait découvrir.

"http://www.inexplique-endebat.com/2015/09/nassim-haramein-tout-dans-l-univers-est-connecte.html"

L'Univers est infiniment subtil, il semble fait de vide, mais justement c'est ce vide qui contient, l'énergie et l'information, qui donnent les apparences de la matière.
C'est en creusant le vide apparent, que l'on trouve les pépites, les graines...
Au fond du vide, se trouve la Conscience, elle rayonne partout. flower  flower  flower  sunny
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeLun 16 Avr 2018 - 10:11

Bonjour,

La physique quantique confirme que le vide quantique contient des particules en substance qui pourraient potentiellement être en acte. En d'autres termes, le vide n'est pas vide... Toutefois, dire que la Conscience y rayonne, CQFD. Est-ce votre conviction ?
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeLun 16 Avr 2018 - 10:34

@Figaro,vous savez ma seule conviction est que l'univers ne se réduit pas à la seule matière.
Alors après, comme je veux croire à la conscience, je l'a fait rayonner.
Pour répondre précisément à votre question, je dirai que dire que la conscience rayonne dans le vide, c'est plutôt une allégorie.
Mais c'est exact, dans la mesure où la lumière traverse l'univers en tous sens et qu'elle apparue juste après le bigbang avant la matière, ce qui d'ailleurs m'interroge?
En effet les matérialistes diront que la lumière a besoin de la matière pour se manifester, c'est vrai pour les photons, mais la lumière peut être une onde ou un flux de photons.
Alors la lumière originelle, celle d'avant la matière, devait être ondulatoire.
En tous cas depuis elle rayonne partout. sunny
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeLun 16 Avr 2018 - 10:44

..j'aime bien l'expression "au fond du vide" ..c'est un peu comme "au milieu de nul part" ;-)
..et pour ma part je crois que oui la conscience y rayonne comme elle fait de meme dans le non-vide, c'est juste les densités qui sont différentes,
..par conscience j'entends champs quantique universel de point zéro, le hic c'est pour l'appréhender, car il n'est pas dans la dimension physique, il est dans une dimension où la vitesse de la lumière ne serait pas la meme.
..en fait pour tout dire je bloque sur cela depuis longtemps sans arrivé à une compréhension, le lien qu'il y aurait entre les différentes dimensions et les vitesses de la lumière différentes qui les caractérisent, peut-être on pourrait introduire la notion de sub-espace, de plusieurs sub-espaces, emboîtés les uns dans les autres comme des poupées russes
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeLun 16 Avr 2018 - 10:47

Vertgandazert,

Merci de votre réponse. D'où tirez-vous cette information qui consiste à dire que la lumière apparut avant la matière ? Cela m'intéresse. Auriez-vous un article ou un ouvrage qui aborde ce fait ? Merci d'avance.

Quant à la lumière, nous savons aujourd'hui que ce sont la présence des objets, autrement dit, de la matière, qui nous permettent de l'observer. Toutefois, nous savons aussi que la lumière ne dépend des objets pour exister.
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeLun 16 Avr 2018 - 10:52

La lumière incarne à la perfection la dualité car il est admis qu'elle est à la fois onde et corpuscule... 😉

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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeLun 16 Avr 2018 - 12:05

Figaro a écrit:
Vertgandazert,

Merci de votre réponse. D'où tirez-vous cette information qui consiste à dire que la lumière apparut avant la matière ? Cela m'intéresse. Auriez-vous un article ou un ouvrage qui aborde ce fait ? Merci d'avance.

Quant à la lumière, nous savons aujourd'hui que ce sont la présence des objets, autrement dit, de la matière, qui nous permettent de l'observer. Toutefois, nous savons aussi que la lumière ne dépend des objets pour exister.

@Figaro,

C'est ce que disent les cosmologistes, les astrophysiciens, comme ici par exemple, si vous avez le temps, vous y trouverez l'histoire chronologique de Big bang:
" http://www.astropolis.fr/articles/histoire-de-univers/de-la-premiere-seconde-a-aujourd'hui/de-la-premiere-seconde-a-aujourd'hui.html"

Je voulais faire remarquer que la lumière est bien apparue, avant les étoiles et les astres qui en émettent, c'est bien ce qui est rappelé dans cette historique vérifié.
Mais en fait les photons son apparus très tôt.
Si vous avez le temps, bonne lecture...
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeLun 16 Avr 2018 - 13:49

Merci pour la source, Vertgandazert. J'y jetterai un oeil dès que possible.
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MessageSujet: Re: Dieu et la science   Dieu et la science - Page 23 Icon_minitimeLun 16 Avr 2018 - 14:39

Dans tout cela il reste une chose que l'on oublie de dire, c'est l'intelligence caractérisée dans tout ce bazar qui n'est en rien du bazar. Si l'on considère n'importe quelle créature existante, on s'aperçoit qu'elle est conçue d'une complexité époustouflante, tout comme l'Univers ou les Univers.
Tout est là.sous nos yeux de créature qui possède un bout de cette intelligence mais qui n'en fait pas bon usage.
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