" Le culte de sainte Anne en Bretagne vénère une sainte bretonne qui fait partie de ces saints bretons de l'Armorique primitive. Elle est souvent assimilée à sainte Anne, la mère de la Vierge Marie, les Armoricains ayant promu comme patronne de leur nation une sainte Anne paronyme d'antiques déesses. Sainte Anne est en effet la christianisation tardive de la déesse indo-européenne Anna Pourna, c'est-à-dire Anna la Pourvoyeuse qui se retrouve sous différentes appellations (Danaé en Grèce, déesse Anna Perenna des Romains, fleuves Don et Danube, Tanit chez les Phéniciens, Dana/Ana (en) en Irlande (crase probable pour De Ana « ta Déesse Ana »), déesse Ana en Bretagne)1. La racine indo-européenne ana, « souffle, âme » se retrouve ainsi dans l'anima latin et la déesse chtonique De Ana.
Différentes traditions légendaires locales font de sainte Anne une princesse bretonne. C'est en effet une coutume fréquente de la région de gratifier miraculeusement ses saints « importés » d'une ascendance bretonne ou d'un séjour dans cette province . Les Bretons de Haute comme de Basse-Bretagne la revendiquent pour leur compatriote : dans le Finistère, une légende née vers le V et VI siècles fait d'elle une princesse cornouaillaise de sang royal vénérée à Sainte-Anne-la-Palud. Dans les Côtes-d'Armor, les habitants de Merléac affirment qu'elle est née chez eux, au village de Vau-Gaillard et qu'elle avait une sœur s'appelant Pitié .
Son culte en Armorique ne remonte pas au-delà du xiie siècle mais eut une diffusion importante, généralement expliquée par la rémanence de l'antique déesse celtique Ana, le renouveau du culte des saints favorisé par la Contre-Réforme et une réponse au dogme de l'Immaculée Conception en 1854, la mère de Marie bénéficiant en retour de cette attention.
Considérée comme sainte patronne de la Bretagne depuis le xixe siècle, elle en a reçu officiellement le titre par le Vatican en 1914, le 26 juillet, jour du pardon de Sainte-Anne-d'Auray.
Sainte-Anne-d'Auray est devenu le troisième au rang des pèlerinages français après Lourdes et Lisieux, la prééminence du hameau de Sainte-Anne- d'Auray sur les autres centres de pèlerinages bretons s'expliquant par le fait qu'il s'y déroule un pardon uniquement religieux, sans aucune partie foraine qui se développe dans les autres centres, à mesure que les croyances se font moins fermes. "
Hum , merci Wiki , il semble bien qu'il y est pour un peu confusion des Anne , concernant les parents de Marie , ils étaient bien sur Hébreux , c'étaient des Juifs de la noble caste des descendant de David le prophète , ils avaient donc une charge sociale et religieuse élevée parmi les tribus de Judée qui étaient Messianique , c'est à dire qu'ils croyaient en la venue d'un Messie et l'attendaient , à l'époque donc tout le monde étaient convaincu que Johachim et Anne les futur parents de Marie allaient donner naissance au Messie , et tout les fidèles croyant au Messie s'étaient réunis lorsqu'on appris que Anne allait enfanter , et oh surprise pour tous ce fut une fille qui leur est née , amenant une confusion chez ces croyants , on abandonna l'idée que ses parents puise enfanter du Messie , mais c'est à Marie que fut dévolue cette divine mission , love .