Approche de l'Etat d'Eveil ~ Eric Tolone

Pourquoi un second topic sur Mr Tolone et ses transmissions alors que le premier vient juste de naître ?

Il est marrant de voir les paradoxes des spirituels.
A trop bouffer de salade, on va nous prendre pour des lapins.

Je suis complétement d'accord avec ce texte.

La seule pratique, si il en est, c'est de vivre. L'observateur peut bien rentrer chez lui

Ben, quand il vit, où peut bien être l' observateur, sinon chez lui ?

Vivre n'est pas s'observer, l'observateur est peut être celui qui nait du mental.
A l'origine est il ?

Pourquoi cette compulsion invétérée à opposer alors qu' il suffit de comprendre. La vie c' est pas fromage ou dessert mais fromage et dessert.

Justement à trop manger de fromage on ne veut plus de dessert.
A trop s'observer on en oublie de vivre.

La voie du milieu, la voie de la vie. L' observation est en même temps que le vécu, la créature en même temps que le créateur, aucune séparation , 100℅ ensemble, des deux cotés de la lorgnette.
Ce que tu appelles observation n' est qu' un effort de concentration, qui crée une tension qui ne peut être soutenue. L' observation sans choix est sans effort particulier, un arrière plan indissociable de la scène qui se joue maintenant.

Rien est indissociable et tout est indissociable, ce n'était pas forcément l'opinion qui émanait de ce que je voulais dire. Je me suis surement mal exprimé.

Je parle effectivement de l'observation comme tu l'as définit, celle qui créé une tension. Un effort de concentration qui est (a mon sens, et j'imagine à une certaine étape de notre vie/chemin) plus un mal qu'un bien. Ce n'était pas grand chose de plus.

Après ce que tu appels l'observation sans choix, n'est pas à conscientiser, elle est.

Ok. Je n' ai, à titre personnel, jamais fais un seul exercice de concentration bien qu' ayant maintenant dans les 15000 heures d' assise méditative au compteur . Ça n' a jamais été qu' une façon d' exprimer mon intention de vacance, un temps dédié à ma présence, selon mon bon vouloir. C' est pourquoi nous n' exprimions pas sur le même sujet.

pulsar a écrit:

Ok. Je n' ai, à titre personnel, jamais fais un seul exercice de concentration bien qu' ayant maintenant dans les 15000 heures d' assise méditative au compteur ..

Mince alors !!! tu as un compteur intégré.....!

Bah comme toute affirmation, une statistique à la louche qui vaut c' qu' elle vaut.

pulsar a écrit:

Bah comme toute affirmation, une statistique à la louche qui vaut c' qu' elle vaut.

On fait souvent dire aux statistiques ce que l'on veut bien.

P't'etre toi. Moi je sème .ce qu' il advient n' est pas mon problème. Libre arbitre oblige.Le patron laisse libre.J' peux pas faire moins.Champagne.

pulsar a écrit:

P't'etre toi. Moi je sème .ce qu' il advient n' est pas mon problème. Libre arbitre oblige.Le patron laisse libre.J' peux pas faire moins.Champagne.

Euh non justement... mais j'ai remarqué que l'honnêteté ne paie pas, même que ça déssert le plus souvent.....Qu'à cela ne tienne gardons le cap.

C' est bien connu, la paie paraît toujours en deçà de ce que l' on escomptait. Ou alors peut être a- t-on surévalué son mérite. Tu peux p' t'être demander au patron une augmentation ?

(Con)Science a écrit:

Justement à trop manger de fromage on ne veut plus de dessert.
A trop s'observer on en oublie de vivre.

A ne penser qu'à vivre on ne fait que survivre.
C'est quoi vivre pour toi?

Ludo le retour a écrit:

A ne penser qu'à vivre on ne fait que survivre.
C'est quoi vivre pour toi?

Quand je parlais de vivre, je pensais notamment à éviter de trop se prendre la tête.
On parle beaucoup de l'introspection, observer ses pensées, ses émotions, sans interagir avec, sans les juger etc...

J'ai remarqué que lorsque je faisais ce travail, je me bloquait ensuite, laissant s'échapper le file du moment et donc l'instant présent. Après cela est ma propre expérience, c'est surement différent pour chacun.

Pour répondre à la question, je dirais que je voyais le mot vivre comme être dans l'instant présent.

Ce n' est pas le fait de croire que le moment présent nous échappe qui constitue un obstacle, mais le fait de croire que l' on peut échapper au moment présent tel qu' il est en y substituant maintenant un moment de notre cru personnel , qu' il soit trivial ou sublime.
En conséquence la plénitude ne dépend pas du scénario vécu maintenant, mais du désir ou du refus de le vivre maintenant, tel qu' il se présente.
Voir et reconnaître simplement : C' est l' heure de la victoire, de la récolte, du plaisir, du repos, de la ré création, oui. C' est l' heure de l' échec, de la souffrance, de la remise de l' ouvrage sur le métier, de l' effort , du nouvel apprentissage, de l' élargissement de la compréhension, oui.