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 C'est ainsi que la souffrance prend fin.

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MessageSujet: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeMar 16 Aoû 2016 - 5:22

Rappel du premier message :

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Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 9k=

Commentaire sur la Noble Vérité de la cessation de la souffrance.

Par Ajahn Sumedho


L’objectif même de l’enseignement bouddhiste est de développer notre capacité mentale à contempler notre expérience dans le but d’abandonner nos vues erronées.

Les Quatre Nobles Vérités nous enseignent comment y parvenir par le biais d’une forme d’enquête, d’une étude introspective – il s’agit de contempler nos réactions.

Nous contemplons lorsque nous constatons la souffrance, lorsque nous voyons la nature du désir, lorsque nous reconnaissons que l’attachement à ce désir est souffrance.

Nous avons alors la révélation de l’abandon du désir et la réalisation de la non-souffrance, la cessation de la souffrance. Ce n’est que par la contemplation que l’on peut faire l’expérience de ces révélations.(...)



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Avant de pouvoir vraiment lâcher prise et mettre les choses de côté, il faut en prendre pleinement conscience. La méditation est un moyen de permettre au subconscient de se manifester consciemment. Toutes les déceptions, les peurs et les angoisses, tous les désirs inavoués et les ressentiments ont la possibilité de devenir conscient.

Beaucoup de gens aspirent à un idéal très élevé et, par conséquent, sont parfois très déçus de leur incapacité d’être à la hauteur – de ne pas se mettre en colère, par exemple – tout ce que l’on devrait ou bien ne devrait pas être. Dans ces conditions, nous pouvons aisément créer le désir – et nous y attacher – de nous débarrasser de ces choses négatives qui ne correspondent pas à notre idéal.

Ce type de désir peut sembler juste au niveau moral.

Vouloir se débarrasser de pensées cruelles, de ressentiments et de jalousie paraît bon, puisqu’une personne respectable ne devrait pas les ressentir.

C’est ainsi que l’on crée un complexe de culpabilité.

Si nous contemplons cela, nous prenons pleinement conscience du désir d'être à la hauteur de cet idéal et de nous débarrasser de ces tendances négatives. Nous pouvons ainsi lâcher prise : plutôt que de travailler à devenir cet individu parfait, nous laissons de côté ce désir. Ne reste qu’un esprit clair et serein. Il n’est pas nécessaire de devenir cet individu parfait, ce genre d’idéal n’étant qu’une création mentale apparaissant, puis disparaissant ; l’esprit originel reste le même.

L’idée de cessation est facile à comprendre au niveau intellectuel, mais réaliser l’expérience que constitue la cessation peut s’avérer très difficile, car cela nécessite de bien vouloir cohabiter avec ce que l’on pense ne pas pouvoir supporter.

Par exemple, quand j’ai commencé à pratiquer la méditation, je m’attendais à ce que cela me rende plus gentil, plus heureux et me conduise à faire l’expérience d’états méditatifs très agréables. Mais, jamais auparavant, je n’avais connu autant de haine et de colère qu’au cours de ces deux premiers mois. Je me disais : «  C’est affreux, la méditation m’a rendu pire qu’avant ! ». Mais je réussis à contempler pourquoi tant de colère et d’aversion remontaient à la surface.

J’ai réalisé qu’en grande partie, ma vie consistait précisément à fuir tout cela.

Lorsque j’étais un laïc, la lecture était une obsession. Où que j’aille, j’avais besoin d’avoir des livres en ma possession. Lorsque la peur ou la colère commençaient à se manifester, je prenais refuge dans un bouquin… ou alors, j’allumais une cigarette… ou bien encore je mangeais quelque chose, convaincu d’être quelqu’un de gentil, incapable de haïr les autres. Le moindre signe d’aversion ou de haine était réprimé.

C’est la raison pour laquelle, durant les premiers mois de ma vie monastique, j’avais désespérément besoin de trouver différentes activités. Je cherchais les moyens de me distraire parce que la pratique de la méditation ramenait à ma mémoire toutes sortes de choses que j’avais essayé d’oublier. Des souvenirs d’enfance, mais aussi de mon adolescence, refaisaient surface continuellement, accompagnés d’un sentiment de colère et de haine si fort qu’il devint presque intolérable. Mais je commençais à voir qu’il me faudrait supporter ces émotions : j’ai donc fait preuve de patience. C’est ainsi que toute la haine et la colère que j’avais réprimée en trente ans d’existence fit irruption, pour ainsi dire, et put se consumer et s’éteindre grâce à la méditation. C’était un processus de purification.

Pour permettre à ce processus de cessation de prendre place, nous devons être prêts à souffrir.

C’est pourquoi j’insiste sur l’importance de la patience.

Nous devons faire de la souffrance une expérience pleinement consciente car c’est seulement en l’accueillant que la souffrance peut prendre fin. Quand nous prenons conscience que nous souffrons physiquement ou mentalement, il convient alors de faire face à cette douleur qui est présente. Nous l’acceptons complètement, l’accueillons et la prenons comme objet de contemplation en lui permettant d’être ce qu’elle est. Cela demande d’être patient et de surmonter le désagrément d’une condition quelle qu’elle soit. Au lieu de nous enfuir, nous devons endurer l’ennui, le désespoir, le doute et la peur pour être à même de voir et de comprendre que ces conditions prennent fin.

Tant que nous ne permettons pas aux choses de cesser, nous continuons à créer du nouveau karma qui ne fait que renforcer nos habitudes. Quand quelque chose se manifeste, nous nous en saisissons et nous l’utilisons pour fabriquer toutes sortes de créations mentales. Tout devient plus compliqué ainsi. De cette manière, ces réactions sont répétées continuellement au cours de nos vies.

Tourner en rond à la poursuite de nos désirs dans l’espoir d’éviter nos peurs ne peut pas nous conduire à la paix.

Nous contemplons la peur et le désir pour qu’ils cessent de nous duper : il est nécessaire de comprendre ces forces qui nous mystifient pour qu’elles arrêtent de nous tromper et soient ainsi autorisées à cesser. Le désir et la peur nous révèlent leurs qualités fondamentales : ils sont impermanents, insatisfaisants et impersonnels.

Ils sont vus et compris pour ce qu’ils sont, c’est ainsi que la souffrance prend fin.

Il est vraiment très important de comprendre la différence entre cessation et annihilation – le désir qui peut se manifester de se débarrasser des choses. La cessation est la fin naturelle de toute condition qui est apparue. C’est autre chose que le désir ! Ça n’est pas une création mentale, mais l’achèvement de ce qui a commencé, la mort de ce qui est né.

Par conséquent, la cessation n’a rien de personnel, elle n’est pas le résultat de la volonté de se débarrasser de choses, mais se produit lorsque l’on permet à ce qui est apparu de disparaître.

Pour ce faire, on doit abandonner la convoitise. Ça ne veut pas dire rejeter ou refouler : abandonner possède plutôt ici le sens de lâcher prise, laisser de côté.
Lorsque la fin s’est produite, ce qui vient ensuite est l’expérience de nirodha : la cessation, la vacuité, l’absence d’attachement. Nirodha est un autre terme pour évoquer la réalisation du Nirvana. Lorsque vous avez permis à quelque chose de partir et de cesser, il ne reste que la paix, la sérénité.

Vous pouvez faire l’expérience de cette tranquillité lorsque vous pratiquez la méditation. Quand vous avez laissé un désir se résorber, disparaître de votre conscience, une paix profonde s’ensuit. Il s’agit de la sérénité véritable, située au-delà de la mort. Quand vous réalisez clairement cette expérience, quand vous comprenez vraiment de quoi il s’agit en l’ayant vécu, vous réalisez Nirodha Sacca, la Vérité de la Cessation : un espace dans lequel il n’y a pas d'ego, mais où règnent vigilance et clarté. La véritable signification du bonheur suprême, de la béatitude est cette paix de la conscience transcendant totalement la souffrance et l’angoisse.

Si nous ne laissons pas survenir la cessation, nous avons tendance à opérer sur la base de suppositions que nous faisons sans même en avoir conscience. Parfois, ce n’est que lorsque nous commençons à méditer que nous nous rendons compte combien tant de peur et de manque de confiance remontent à des expériences de l’enfance.

Je me souviens que, lorsque j’étais un petit garçon, j’avais un très bon ami qui se désintéressa de moi et me rejeta. A la suite de cet événement, je fus vraiment déprimé pendant des mois. Cela laissa une impression très profonde dans ma mémoire. Je compris par la suite, à travers la méditation, que cet incident apparemment minime avait profondément conditionné ma relation aux autres – j’ai toujours ressenti une grande peur d’être rejeté. Je ne m’en étais pas rendu compte, jusqu’à ce que ce souvenir précis se mette à revenir continuellement au cours de la méditation.

L’esprit rationnel nous dit que c’est ridicule de passer notre temps à analyser les tragédies de notre enfance. Mais, si celles-ci ne cessent de visiter notre conscience, il est possible que ce soit parce qu’elles essayent de nous dire quelque chose sur les suppositions et les conditionnements qui ont été mis en place lorsque nous étions enfant.

Si vous faites l’expérience, pendant votre méditation, de souvenirs ou de peurs obsessionnelles, au lieu de vous sentir frustré et contrarié, apprenez à les voir comme des choses qu'il convient d'accepter en votre conscience, de façon à pouvoir les laisser de côté.

Vous avez la possibilité d’organiser votre quotidien afin d’éviter de voir ces choses ; ainsi, les conditions nécessaires à leur apparition sont réduites.

Vous pouvez vous engager pour de grandes causes ou dans d’importantes activités ; dans ce cas, ces anxiétés et phobies non identifiées ne deviennent jamais conscientes – mais que se passe-t-il lorsque vous lâchez prise ? Le désir ou l’obsession sont mouvants et ils se déplacent vers la cessation : ils prennent fin. Par cette expérience, vous avez la révélation qu’il y a la cessation du désir. Ceci constitue le troisième aspect de la Troisième Noble Vérité: la cessation a été réalisée.


Source : http://dhammasukha.free.fr/biblio/4NoblesVerites.html
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeMar 9 Mai 2017 - 10:18

"La souffrance naît de ce qui se refuse, obstrue le courant de vie, et cette énergie bloquée devient souffrance, tension, déséquilibre".

-Bien sûr que ce qui engendre et est cause de souffrance doit être vu avec clarté, car alors elle peut être rétablie par et dans l'harmonie céleste, la noble attitude d'esprit et d'actes,la droiture, la sagesse en découle.

-La sagesse voit, qu'il ne faut d'attachement, soit-il aux Bouddhas même, mais marcher sur le sentier y menant avec discernement, volonté et constance, fermeté et bienveillance, compréhension et compassion.

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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeMar 9 Mai 2017 - 17:46

"Le Cœur humain se révèle et se développe en supportant la pression et la chaleur du temps et des situations."

D'un autre.

Il n'est pas impossible que le libre choix soit au cœur même de l’expérience humaine et qu’un monde privé de liberté soit pire qu’un monde sans souffrance.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeMar 9 Mai 2017 - 21:20

l'esprit est libre par nature,non dualité,celui qui le fait souffrir est nous même.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeJeu 11 Mai 2017 - 7:56

C'est quand nous sommes dans les ténèbres et les souffrances que doit apparaître notre lumière. La lumière brille dans les ténèbres, c'est alors qu'on la voit alors commence la lutte contre ses obstacles. Un retour sur soi nécessaire pour entrer sur le chemin de l'initiation.

Une intériorité presque totale.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeVen 19 Mai 2017 - 7:38

study

Devant la réalité de la souffrance, pour aider tous les êtres selon leurs besoins, le bouddha Shâkyamuni a d’abord tourné la roue du dharma une première fois, énonçant les « quatre nobles réalités » ou nobles vérités qui sont :

–la noble vérité du mal-être ou de la dysharmonie, c’est-à-dire l’existence de limitations et souffrances multiples,
–la noble vérité de l’origine du mal-être : elle se trouve dans l’ignorance de la nature de notre esprit et dans ses passions,
–la noble vérité de la cessation, c’est-à-dire de la fin de tout mal-être et de toute dysharmonie, l’accession à l’éveil,
–et la noble vérité de la voie, c’est-à-dire du cheminement qui conduit à l’éveil : c’est la pratique du dharma.

Ces quatre nobles réalités constituent la première approche du dharma : l’origine de la souffrance est dans les illusions et les passions qui perturbent l’esprit, et la voie permettant de s’en libérer consiste à discipliner son esprit, à cultiver les actions positives et à abandonner les négatives. S’il n’y avait pas eu ce premier cycle d’enseignement, les êtres n’auraient pas su ce que sont les actions positives et négatives, et ils n’auraient pu s’engager sur la voie de la pratique, cultivant les unes et abandonnant les autres.

Ensuite, le bouddha Shâkyamuni a tourné une deuxième fois la roue du dharma en énonçant les enseignements sur la vacuité, le caractère indéfinissable de la réalité ultime. À ce moment-là, il a enseigné que tous les phénomènes sont sans existence intrinsèque, sans existence propre, qu’ils sont des projections de l’esprit, essentiellement semblables à l’espace. Ce deuxième cycle d’enseignements a été donné comme antidote à la saisie d’une réalité ayant un caractère tangible, existant vraiment. S’il n’avait pas été énoncé, les êtres n’auraient pu se libérer de leur conception du monde comme étant quelque chose de réel.

Ensuite, le bouddha Shâkyamuni a tourné une troisième fois la roue du dharma, en prodiguant les enseignements qui sont dits « de la complète et parfaite explication ». Dans ce troisième cycle, le bouddha Shâkyamuni enseigna, comme dans le deuxième cycle, que tous les phénomènes sont projections de l’esprit, vides d’existence propre ; mais il exposa aussi les qualités de clarté de la vacuité et leur potentiel de capacités et de manifestations illimitées, la nature essentielle de l’esprit pur étant alors une réalité expérimentable.


Les particularités de chaque yâna


Dans la voie vers l’éveil, ces trois cycles d’enseignements des trois yânas correspondent à différentes approches et aux types de pra­tiques désignés comme : hînayâna, mahâyâna, et vajrayâna. Toutes ces approches sont nécessaires et conduisent à un même but : l’éveil. Néanmoins, elles peuvent être plus ou moins appropriées à notre situation.

– Le « hînayâna » est littéralement la « voie étroite » ou le « petit véhicule » ; son approche demande principalement de renoncer aux passions et au monde, l’accent y est mis sur le renoncement, le non-attachement et la discipline extérieure.

– Le « mahâyâna » est la « voie ouverte », le « grand véhicule » ou « véhicule universel » ; c’est une approche qui semblera plus facilement applicable et praticable dans les situations qui sont les nôtres habituellement, car il n’y est plus nécessaire de renoncer, d’abandonner le monde et les choses, comme dans l’approche du hînayâna. Il s’agit de percevoir leur caractère illusoire en faisant l’expérience de leur nature intangible, insubstantielle et irréelle. Cette pratique apprend à développer l’expérience de la vacuité qui est la nature profonde de tout phénomène et à adopter, à l’égard de tous les vivants, une attitude d’amour et de compassion.

Globalement, le mahâyâna enseigne simultanément la compréhension de la vacuité et l’amour-compassion. Il nous apprend à reconnaître en tout être, l’un de nos parents, l’un de nos semblables : il s’agit de ressentir envers chacun un amour et une compassion semblables à ceux que nous éprouverions en voyant nos propres parents dans un état de détresse intense.
L’un ou l’autre de ces deux volets, de vacuité ou de compassion, peut dominer dans certaines des traditions du mahâyâna ; néanmoins, la conjonction des deux est toujours indispensable. Pratiquer simultanément l’amour et la compréhension transcendante est suivre la voie sans erreur qui peut vraiment mener à l’éveil, sans risque de déviation.

D’un autre point de vue, il existe aussi une gradation entre ces deux facettes : on peut dire que l’amour et la compassion sont la pratique au niveau relatif, alors que l’expérience de la compréhension transcendante, de la vacuité, est la pratique au niveau ultime. Le relatif et l’ultime se complètent, et le second s’appuie sur le premier.
Une citation célèbre dit :

«Nul n’arrive à l’ultime réalisation
sans s’appuyer sur le relatif.»


Les deux se développent conjointement : la compassion introduit à la compréhension de la vacuité, et la réalisation de la vacuité est le lieu de la compassion ultime. Cette approche du mahâyâna unissant l’amour et la vacuité met l’accent sur la discipline intérieure : la motivation juste et l’expérience de la méditation. C’est un cheminement universel praticable dans la vie quotidienne actuelle.

– Il y a enfin le « vajrayâna », littéralement la « voie adamantine » ou « fulgurante », qui est fondamentalement une approche encore plus facile à pratiquer et plus rapide, car elle est fondée sur la transmutation. Le vajrayâna a les mêmes bases que le mahâyâna, mais son cheminement fait appel à des méthodes spirituelles spéciales adaptées aux différents êtres. Quand on parle du vajrayâna, il faut comprendre qu’il ne s’agit pas d’une seule et unique pratique mais qu’il comporte différents niveaux : extérieur, intérieur, secret et enfin le plus secret. Ils mettent globalement l’accent sur la discipline la plus intérieure.

Ces approches du hînayâna, du mahâyâna et du vajrayâna ont chacune leur raison d’être : elles correspondent aux facultés, aux réceptivités et aux aspirations de personnes différentes.


Source : http://www.buddhawiki.fr/bwiki/bin/view/VoieDuBouddha/311
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeSam 20 Mai 2017 - 8:07

En Égypte, le dieu crocodile était nommé Sobek. Il montrait une redoutable agressivité contre les esprits ensommeillés tandis que l'homme qui se construit, qui remet son idéal en question fera partie du voyageur authentique.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeJeu 25 Mai 2017 - 5:54

Source a écrit : "Ces approches du hînayâna, du mahâyâna et du vajrayâna ont chacune leur raison d’être : elles correspondent aux facultés, aux réceptivités et aux aspirations de personnes différentes."

study


Les trois cycles de l’enseignement.

Nous avons vu précédemment que notre esprit est enveloppé de différents voiles. S’ils se dissipent, sa nature fondamentale, semblable à la clarté du soleil dans l’espace d’un ciel dégagé, peut resplendir, et toutes ses qualités rayonnent dans la connaissance, la compassion et les pouvoirs qui sont ceux d’un bouddha. Les différents cheminements du dharma qui vont être exposés sont tous des moyens de dissiper ces divers voiles et d’accéder ainsi à la réalisation spirituelle.

Nous sommes habituellement prisonniers de la fixation dualiste qui nous fait expérimenter de nombreuses apparences illusoires sans que nous puissions reconnaitre leur nature. Voyant cette situation, le bouddha Sâkyamuni, dans son immense compassion, enseigna de nombreuses méthodes pour s’en libérer. Toutes sont des moyens adroits pour aider différents types d’êtres, en s’adaptant aux aptitudes et aux besoins de chacun.

La multitude d’enseignements que le bouddha Sâkyamuni a donnés pour le bien de tous les êtres est incluse dans les trois véhicules ou moyens de progression nommés : hinayana, mahayana, vajrayana. C’est sous ces formes que le dharma diffuse actuellement dans le monde.

Dans la perspective de l’une ou l’autre de ces approches il s’agit de dépasser les agissements dans l’esprit habituel du samsara, qui est égotique, fondé sur les intérêts personnels et les ambitions de l’égo, lequel recherche son intérêt individuel en essayant d’acquérir égoïstement richesse, renommé et autre.

Dans la perspective hinayana, la forte fixation de l’égo est source des 84.000 passions de notre esprit : plaisir, déplaisirs, indifférence, états de conscience supérieurs ou inférieurs, ainsi que tous les conditionnements du samsara. Le hinayana enseigne le dépassement de cette fixation par la méditation de la connaissance transcendante du non-égo ou du non-soi.

Pour le mahayana, il ne s’agit pas seulement de délivrer soi-même de la fixation de l’égo, mais d’en délivrer aussi tous les êtres et de les aider à obtenir la félicité de l’éveil. Néanmoins, les pratiques du mahayana, tout comme celle du hinayana, consistent à dépasser les attitudes passionnelles d’attraction, de répulsion ou d’indifférence liées a l’égo.

Le propos du vajrayana, comme celui du hinayana et du mahayana est le dépassement des fixations de l’égo, qui s’expriment en termes d’attachement, de répulsion et d’indifférence et de toutes les illusions qui en découlent. Pour nous en libérer, les méthodes du vajrayana utilisent les méditations sur une divinité et la récitation de son mantra.

Les yanas permettent tous trois de dépasser complètement le sentiment d’exister individuellement, ainsi que l’expérience de ce que nous considérons habituellement comme réel, tout ce a quoi nous pouvons être attachés, c'est-à-dire toutes les fixations de la saisie dualiste.


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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeJeu 25 Mai 2017 - 9:32

did a écrit:
Personne ne s’attache à la peine, du moins je ne crois pas.

Salut Did ho que si.
S'attacher a sa souffrance pour justifier les actes. Je je je me me me..
C'est un moyen de fuir, c'est une position confortable en fait. Invraisemblable ?

Ce qui est écrit plus haut.. cohabiter avec sa colère, vivre sa frustration est un véritable enfer.
Nos postures égoïstes protège l'individu de cette insupportable.

Combattu par l'attachement.

Surtout dans l'attachement a la souffrance, c'est elle le chef d'orchestre.
Qui exige d'une victime ? On la console, la réconforte, la conforte.

L'arme secrète brandit par le moi, un étendard de bataille à l'apparence d'un mouchoir pour éponger la peine.

Conditionné pour exister, de tant de manière, trop de manière, jusqu'a la rupture.

Si par l'introspection on ne peut voir que nous sommes attaché à souffrir, alors il est impossible de voir comment nous nous faisons souffrir.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeJeu 25 Mai 2017 - 18:20

Exact mon cher Mensa.
Heureux de vous voir parmi nous. :jap:
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeDim 28 Mai 2017 - 7:31

Les trois véhicules : complémentarité et unité.

Tous les enseignements du bouddha peuvent être regroupés en les trois niveaux ou approches complémentaires que sont hinayana, mahayana, vajrayana.

Trois méthodes.

Nos conditionnements, nos problèmes et nos douleurs ont, comme nous l’avons vu, leur origine dans les dispositions négatives de notre esprit : son ignorance, ses attitudes égotiques et passionnelles. Les différents aspects du dharma sont des moyens pour dissiper cette ignorance et ses négativités, suivant les besoins et les aptitudes de chaque être :

1 - Soit en l’en protégeant.
2 - Soit en les transformant.
3 - Soit ou en l’en libérant par la simple reconnaissance de leur nature.

# - Se protéger des passions en se tenant à l’écart de leurs causes est l’approche des enseignements au niveau hinayana, le véhicule étroit ou « petit véhicule ».

# - Les transformer, c'est-à-dire faire qu’une passion ou une tendance négative, égotique, devienne une attitude positive fondés sur l’amour et la compassion, est principalement l’approche mahayana, le « grand véhicule ».

# - Reconnaitre simplement la nature des passions et ainsi s’en libérer, les transmuter dès qu’elles apparaissent dans l’esprit correspond principalement aux enseignements du vajrayana, le véhicule adamantin.

# - L’approche hinayana consiste à garder une discipline parfaite, en abandonnant les conduites qui nuisent à autrui et a soi même. Elle protège des obstacles et des distractions et permet de méditer en un état d’absorption sur une unique chose.

# - L’approche mahayana consiste à pratiquer conjointement la compassion envers tous les êtres et la méditation sur le sens de la profonde vacuité. Elle met en œuvre, sur la base d’un état d’esprit altruiste appelé « esprit d’éveil » [en sanscrit Bodhicitta], les six perfections [en sanscrit paramita] que sont : le don, la discipline, la patience, L’effort, la méditation et la connaissance transcendante.[prajna]

# - L'approche vajrayana est une voie de transmutation purifiant toutes les activités, émotions et illusions impures, et permettant d’obtenir rapidement l’éveil au moyen de méditations dites de « génération » et de « perfection ».


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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeLun 29 Mai 2017 - 18:27

Ajan a écrit:
Le désir et la peur nous révèlent leurs qualités fondamentales : ils sont impermanents, insatisfaisants et impersonnels.

Ils sont vus et compris pour ce qu’ils sont, c’est ainsi que la souffrance prend fin.

   Comme toute émergence, la souffrance disparaît une fois son temps venu. Pour celui qui déroule son existence dans la temporalité, c'est à dire dans le souvenir ou l'expectative, la douleur s'accroche et prend une forme. La peur dont est souvent issu le désir commun manipule l'évènement en l'exagérant sous la loupe égotique.

   Ce qui apparaît et disparaît ne procède pas de la réalité mais de sa perception. Aussi est-il évident que l'individu ne pourra jamais s'installer dans la paix. Ce dernier ne peut qu'éprouver la souffrance de l'alternance, de la perte, de la mort. L'affranchissement signifie l'absence de repère. Et au sein de cette inexistence, de cet éternel, l'existence qui se perpétue non gouvernée.

   La perception s'inclut dans le réel. Si à un certain niveau elle se comporte comme le voile du rêve individuel, à un autre elle se présente comme l'énergie révélatrice. Ainsi, le secret du non-être réside-t-il à la limite de l'être. La souffrance prend fin lorsqu'il est vu que la souffrance n'est pas. C'est quitter l'objectivité du monde où objet et sujet se lient pour une subjectivité connaissante. " Je " unique.

   S'il existe des étapes au sens traditionnel du chemin individuel, ce ne sont que des moyens inaptes à décrire la réalité. Il n'existe pas de haut ou de bas qui ne soit la réalité. Aussi, la réalisation que la souffrance n'est pas fusionne avec la réalisation de ce que la souffrance est. Pour connaître l'univers, il ne faut en négliger aucun aspect.

   Ainsi, rien n'est à rejeter car il n'y a rien en-dehors de la réalité. Les mots et les idées n'apportant aucun réconfort à la sensation d'éloignement d'avec le " Je ", la vérité ou la fausseté vont de paire. Encore et encore dans l'expérience jusqu'à disparition.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeLun 29 Mai 2017 - 22:41

A mon avis la souffrance prend fin quand l'incarnation cesse
Et qu'on quitte le logos solaire ^^
Tant que les gens vivent avec un corps physique, il sera difficile de ne pas connaitre la souffrance

Ha oui une fois, on m'a fait voir a quel point la souffrance était une perte d’énergie, un gâchis et l’énergie qu'elle consommait.
j'avais jamais considéré la souffrance comme une énergie mais elle épuise les forces.
étrange mais toute souffrance est une perte d’énergie vaine
L'Humain en est arrivé au point de considérer la souffrance comme un mal nécessaire, une banalité
Heureusement Bouddha a remis cela en perceptive.

Mais s'est loin d’être une prise de conscience.
Sinon la notion de martyr serait considéré comme une aberration
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeVen 22 Déc 2017 - 11:40

arro a écrit : " Je sais par la pratique que le détachement ne met pas fin à la souffrance et que le désir ne fait pas forcément souffrir. Je ne souffre pas et j'ai des désirs. La cause de la souffrance c'est "j'aime pas". Si on est détaché, il y a des "j'aime pas" qui disparaissent donc on ressent une libération, mais ce n'est pas la fin de la souffrance pour autant. "

C'est parce que tu es peut être un chrétien qui s'ignore : pas besoin de faire disparaitre les désirs, ni le "moi", comme chez les disciples de Gautama. Mets simplement tout ça au service de la Lumière  -  qui est le vrai "j'aime"  -  et le dieu va te transformer afin de faire venir son royaume, d'abord en toi et puis par voie de conséquence dans le monde.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeVen 22 Déc 2017 - 16:43

evol a écrit:
A mon avis la souffrance prend fin quand l'incarnation cesse
Et qu'on quitte le logos solaire ^^
Tant que les gens vivent avec un corps physique, il sera difficile de ne pas connaitre la souffrance


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Malheureusement c'est pas faux et c'est dur à accepter Mad Sad
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeVen 22 Déc 2017 - 21:38

D' aucun pourrait dire que le corps physique est en soi étranger à la souffrance . Il ne serait qu'un émetteur récepteur de stimulus nerveux. C'est alors le processus de représentation mentale qui entre en scène et qualifie tel ou tel type d' information nerveuse de souffrance. Il y a même une souffrance totalement déconnectée du corps physique qui est une simple anticipation hypothétique d' une information de tension. Avec la posture mentale adéquate, le corps physique peut encaisser n' importe quoi.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeVen 22 Déc 2017 - 23:54

lan'N'noir a écrit:
D' aucun pourrait dire que le corps physique est en soi étranger à la souffrance . Il ne serait qu'un émetteur récepteur de stimulus nerveux. C'est alors le processus de représentation mentale qui entre en scène et qualifie tel ou tel type d' information nerveuse de souffrance. Il y a même une souffrance totalement déconnectée du corps physique qui est une simple anticipation hypothétique d' une information de tension. Avec la posture mentale adéquate, le corps physique peut encaisser n' importe quoi.

C'est une vision un peu trop simple de la douleur. Wink

Ce qui est drôle c'est qu'il n'y a pas si longtemps j'ai eu une conversation sur la douleur avec deux personnes qui disaient la même chose que toi et comme de n'étais pas d'accord avec eux car je sais ce qu'est la douleur en continu, bah je me suis faite un peu jeter et du coup je leur mis un lien derrière lequel il n'y a pas eu de suite, du coup je ne sais pas s'ils sont restés sur leurs positions.
Voici donc le lien :
https://www.vulgaris-medical.com/dossier-article/fibromyalgie-comprehension-et-prise-en-charge-de-la-douleur
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeSam 23 Déc 2017 - 5:53

"  La traduction littérale du mot dukkha par exemple, est « ce qui ne peut pas être supporté ou enduré ».  "

Ajahn Sumedho
Comprendre la souffrance


" Quand nous contemplons le monde sensoriel dans lequel nous vivons, ce royaume de la conscience et des sensations, nous constatons que nous passons toute notre vie dans les limites d’un corps physique. Il faut accepter cette incarcération, cette incarnation dans une forme humaine pendant toute une vie. Et cette forme humaine est sensible, de sorte qu’elle est continuellement agressée d’une manière ou d’une autre par le monde extérieur — la chaleur et le froid, les bruits, les odeurs, les contacts — sans parler de toute la souffrance créée par l’esprit : la peur, le désir, la haine ou la mauvaise compréhension des choses. Il a aussi la souffrance liée au fait que nous pouvons nous souvenir du passé et que nous avons ainsi la possibilité de nous attacher à des souvenirs douloureux qui remontent parfois à la petite enfance.

Quand nous nous rappelons quelque chose de douloureux, nous ressentons cette douleur dans le présent. Prisonniers de l’ignorance, au lieu de la comprendre en termes de Dhamma, nous nous en saisissons avant de réaliser que nous sommes en train de souffrir pour quelque chose qui s’est passé des années plus tôt ! "


Source : http://www.dhammadelaforet.org/sommaire/a_sum/a_sum_comprendre_souffrance.html
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeSam 23 Déc 2017 - 8:09

Totem, je n'écrivais pas à propos de la douleur mais de la souffrance qui en est de mon point de vue l' interprétation psychique. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, tout yoga, quand bien même porterait-il sur le corps, est un voyage psychique, intérieur. La racine de spiritualité est esprit. Je maintiens qu'il n'y a pas de souffrance objective bien qu'il existe une infinité de douleurs objectives. Aussi, seul l' esprit, dont la représentation mentale est une expression colorée, on peut dire aussi un revêtement, est à même d' être conscient que la souffrance est sa propre création due à la capacité d'attachement à une croyance qu' il a lui-même produite, et donc s'en affranchir. Alors, le corps peut se tordre de douleurs sans affecter, ou colorer durablement le mental qui sert de portail d' interface entre le corps et l' esprit. Ceci bien sur n' engage que ma perception et tu es tout à fait fondée à en établir une autre pour toi-même.
Personnellement je ne réfère pas la douleur à un " mal", mais à un message de dysfonctionnement du corps qui invite à une action de rééquilibrage. Parfois l' action adéquate n'est pas identifiée, pas disponible...et le stimuli de douleur persiste ou même s' aggrave. C'est un état de fait résultant de la connaissance intrinsèque du corps de l' état de santé et de sa capacité à déceler tout dysfonctionnement. Cela génère de la souffrance quand la conscience est attachée et confondue avec le mental. Au delà du mental ( et même d' autres sources d' identification plus subtiles) règne l' esprit qui prend toutes formes sans attachement à aucune. Là, et seulement là, il ne saurait être question de souffrance.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeSam 23 Déc 2017 - 19:31

Lan'N'noir a écrit:
Totem, je n'écrivais pas à propos de la douleur mais de la souffrance qui en est de mon point de vue l' interprétation psychique.

Le psychisme étant relié au corps c'est logique qu'il interprète la douleur comme une souffrance. D'ailleurs on dit plus souvent qu'on souffre quand on a des douleurs.
Si tu as lu l'article on voit bien que c'est plus complexe que cela.
Une personne peut souffrir psychiquement et déclencher des douleurs physiques, dans ce cas c'est bien le psychisme le responsable.
Un personne peut souffrir physiquement et cela inversement va déclencher des souffrances psychiques.
Une personne peut souffrir physiquement tout en étant déconnecté mentalement de la douleur. Elle sentira la douleur dans son corps mais n'en souffrira pas psychiquement.

Citation :
Personnellement je ne réfère pas la douleur à un " mal", mais à un message de dysfonctionnement du corps qui invite à une action de rééquilibrage. Parfois l' action adéquate n'est pas identifiée, pas disponible...et le stimuli de douleur persiste ou même s' aggrave.

Justement on ne peut pas rééquilibrer tout dysfonctionnement corporel, sinon ça se saurait dans le monde des douloureux chroniques.
Une douleur neurologique résultant d'un accident ne pourra être éradiquée, juste soulagée par un traitement et encore....
Si l'on prend la fibromyalgie qui atteint de plus en plus de personnes, les médecins ne savent pas vraiment ce qui a provoqué ce dysfonctionnement, et ont du mal à trouver un traitement, même la médecine parallèle n'en est pas capable. Certains mettent la vaccination en avant et d'autres facteurs de société. Donc si c'est le cas comment rééquilibrer des corps qui ont subi sans doute un empoisonnement. L'avenir nous le dira sans doute mais il sera peut être trop tard pour des milliers d'êtres humains et allez savoir si génétiquement il n'y a pas un impact.

Citation :
Alors, le corps peut se tordre de douleurs sans affecter, ou colorer durablement le mental qui sert de portail d' interface entre le corps et l' esprit. Ceci bien sur n' engage que ma perception et tu es tout à fait fondée à en établir une autre pour toi-même.

Même si l'esprit ne tient pas compte de la douleur, elle est quand même ressentie sous ses différentes formes par le corps...Il y a simplement absence de souffrance psychique..
Question : as tu déjà souffert dans ton corps à te tordre de douleur pendant des heures?
Si oui ton mental était-il affecté ou pas?
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeSam 23 Déc 2017 - 23:49

Oui j' ai vécu de telles séquences, qui pour la plus brève a duré quelques minutes et la plus longue s' est étalée sur presque vingt ans ( bien sur pas en continu).
L' état de mon champ de conscience du moment à directement joué sur l' affectation et la structuration mentale qui en a résulté. C' est pourquoi j' affirme que douleur et souffrance sont distincts, la douleur étant une perception et la souffrance une représentation. Incarné, nous pouvons sinon nous affranchir de nos perceptions, du moins est-ce possible pour nos représentations. Cela j' en fais quotidiennement l' expérience.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeDim 24 Déc 2017 - 0:49

lan'N'noir a écrit:
Oui j' ai vécu de telles séquences, qui pour la plus brève a duré quelques minutes et la plus longue s' est étalée sur presque vingt ans ( bien sur pas en continu).
L' état de mon champ de conscience du moment à directement joué sur l' affectation et la structuration mentale qui en a résulté. C' est pourquoi j' affirme que douleur et souffrance sont distincts, la douleur étant une perception et la souffrance une représentation. Incarné, nous pouvons sinon nous affranchir de nos perceptions, du moins est-ce possible pour nos représentations. Cela j' en fais quotidiennement l' expérience.

En ce qui concerne la fibro, c'est douleur en continu, avec toute la palette des douleurs existantes , les douleurs touchent les muscles, le squelette, la peau..etc....
Voici un lien pour mieux l' expliquer :
http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/faq/1865-fibromyalgie-symptomes-causes-et-traitement

En fait la non douleur n'existe plus, d'ailleurs on ne se rappelle plus ce que c'est.
Il est possible de s'y habituer et la déconnexion du corps et de l'esprit n'existe pas comme cela pourrait se faire avec une douleur localisée que l'on oublie lorsqu'on est occupé à faire quelque chose d'autre.
Il y a une différence entre une douleur localisée et de multiples douleurs diffuses accompagnées parfois de violentes douleurs qui viennent et repartent comme elles sont venues genre coup de couteau ou autre sans qu'on s'y attende.
Donc impossible de s'affranchir de la perception de la douleur dans ce cas, on peut juste arriver à ne pas s'identifier avec elle et les anti-douleurs sont inefficaces et rajoutent d'autres désagréments.
Aujourd'hui on voit de plus en plus de personnes atteintes de la fibro ainsi que des enfants alors qu'il y a 40 ans ce n'était pas le cas, d'ailleurs à l'époque le peu de personnes atteintes étaient prises pour des affabulatrices ou hystériques.
Il y a de plus en plus de scandales sanitaires et je me demande si on n'en a pas d'autres plus importants qui s'anonçent. L'avenir nous le dira. Wink
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeDim 24 Déc 2017 - 10:52

Reconnaître le rôle de la souffrance dans une démarche qui inclus une connaissance de soi où la dualité montre par ses émanations un retour à l'unité, permet lorsque l'état d'esprit par l'expérience s'y prête, de s'y engager. 

*Vue sous cet angle, la souffrance est vecteur de sagesse si l'on s'en sert et non l'inverse (ce qui toutefois au final revint au même).

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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeDim 24 Déc 2017 - 11:11

Totem a écrit:
lan'N'noir a écrit:
Oui j' ai vécu de telles séquences, qui pour la plus brève a duré quelques minutes et la plus longue s' est étalée sur presque vingt ans ( bien sur pas en continu).
L' état de mon champ de conscience du moment à directement joué sur l' affectation et la structuration mentale qui en a résulté. C' est pourquoi j' affirme que douleur et souffrance sont distincts, la douleur étant une perception et la souffrance une représentation. Incarné, nous pouvons sinon nous affranchir de nos perceptions, du moins est-ce possible pour nos représentations. Cela j' en fais quotidiennement l' expérience.

En ce qui concerne la fibro, c'est douleur en continu, avec toute la palette des douleurs existantes , les douleurs touchent les muscles, le squelette, la peau..etc....
Voici un lien pour mieux l' expliquer :
http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/faq/1865-fibromyalgie-symptomes-causes-et-traitement

En fait la non douleur n'existe plus, d'ailleurs on ne se rappelle plus ce que c'est.
Il est possible de s'y habituer et la déconnexion du corps et de l'esprit n'existe pas comme cela pourrait se faire avec une douleur localisée que l'on oublie lorsqu'on est occupé à faire quelque chose d'autre.
Il y a une différence entre une douleur localisée et de multiples douleurs diffuses accompagnées parfois de violentes douleurs qui viennent et repartent comme elles sont venues genre coup de couteau ou autre sans qu'on s'y attende.
Donc impossible de s'affranchir de la perception de la douleur dans ce cas, on peut juste arriver à ne pas s'identifier avec elle et les anti-douleurs sont inefficaces et rajoutent d'autres désagréments.
Aujourd'hui on voit de plus en plus de personnes atteintes de la fibro ainsi que des enfants alors qu'il y a 40 ans ce n'était pas le cas, d'ailleurs à l'époque le peu de personnes atteintes étaient prises pour des affabulatrices ou hystériques.
Il y a de plus en plus de scandales sanitaires et je me demande si on n'en a pas d'autres plus importants qui s'anonçent. L'avenir nous le dira. Wink


*RE: Maintenant, il reste à déterminer le rôle de la souffrance pour s'en libérer et sous quels aspects elle nous interpelle et nous propose des réponses et des solutions, puisse mettre sur le sentier de sa résolution.

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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeDim 24 Déc 2017 - 11:34

porte a écrit:
Reconnaître le rôle de la souffrance dans une démarche qui inclus une connaissance de soi où la dualité montre par ses émanations un retour à l'unité, permet lorsque l'état d'esprit par l'expérience s'y prête, de s'y engager. 

*Vue sous cet angle, la souffrance est vecteur de sagesse si l'on s'en sert et non l'inverse (ce qui toutefois au final revint au même).

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Tu as su bien exprimer, ce que je n'aurais su faire. Wink
C'est tout à fait dans ce registre que je reconnais la souffrance due à la douleur. En fait je l'ai analysée bien longtemps avant de la laisser couler son chemin et moi le mien, aujourd'hui elle fait partie de moi, on est copains. Smile
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   Souffrance - C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 3 Icon_minitimeDim 24 Déc 2017 - 12:37

Voilà, je mets le doigt sur notre divergence de perception de la souffrance Totem. Tu parles de reconnaissance de la " souffrance due à la douleur". Cette perception lie indissociablement les deux non ?
Ma perception est celle d' une souffrance distincte de la douleur car ne résultant qu' indirectement de la douleur.
Pour moi la résultante directe de la souffrance est le REFUS de la douleur. C' est une nuance d' importance car tous les yogas explorés dans leur profondeur visent à transmuter les refus en adhésion. C' est pourquoi à mon sens il est question de fin de la souffrance dans le bouddhisme par exemple. Supprime le refus et la souffrance prend fin. Bien entendu, accepter la douleur ne veut pas dire accepter que la douleur perdure mais qu' elle soit là maintenant, pas parce que ça me plaît mais parce que c' est le fait d' ici et maintenant et que rien ne peut faire qu' il ne soit pas. L' action qui prend forme sur la base d' une acceptation n' est pas la même que celle qui s' impose sur la base d' un refus. Pourquoi ? Parce que dans le second cas il y a la souffrance en plus.
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