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 C'est ainsi que la souffrance prend fin.

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MessageSujet: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Aoû 2016 - 5:22

Rappel du premier message :

Like a Star @ heaven

C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 9k=

Commentaire sur la Noble Vérité de la cessation de la souffrance.

Par Ajahn Sumedho


L’objectif même de l’enseignement bouddhiste est de développer notre capacité mentale à contempler notre expérience dans le but d’abandonner nos vues erronées.

Les Quatre Nobles Vérités nous enseignent comment y parvenir par le biais d’une forme d’enquête, d’une étude introspective – il s’agit de contempler nos réactions.

Nous contemplons lorsque nous constatons la souffrance, lorsque nous voyons la nature du désir, lorsque nous reconnaissons que l’attachement à ce désir est souffrance.

Nous avons alors la révélation de l’abandon du désir et la réalisation de la non-souffrance, la cessation de la souffrance. Ce n’est que par la contemplation que l’on peut faire l’expérience de ces révélations.(...)



Like a Star @ heaven



Avant de pouvoir vraiment lâcher prise et mettre les choses de côté, il faut en prendre pleinement conscience. La méditation est un moyen de permettre au subconscient de se manifester consciemment. Toutes les déceptions, les peurs et les angoisses, tous les désirs inavoués et les ressentiments ont la possibilité de devenir conscient.

Beaucoup de gens aspirent à un idéal très élevé et, par conséquent, sont parfois très déçus de leur incapacité d’être à la hauteur – de ne pas se mettre en colère, par exemple – tout ce que l’on devrait ou bien ne devrait pas être. Dans ces conditions, nous pouvons aisément créer le désir – et nous y attacher – de nous débarrasser de ces choses négatives qui ne correspondent pas à notre idéal.

Ce type de désir peut sembler juste au niveau moral.

Vouloir se débarrasser de pensées cruelles, de ressentiments et de jalousie paraît bon, puisqu’une personne respectable ne devrait pas les ressentir.

C’est ainsi que l’on crée un complexe de culpabilité.

Si nous contemplons cela, nous prenons pleinement conscience du désir d'être à la hauteur de cet idéal et de nous débarrasser de ces tendances négatives. Nous pouvons ainsi lâcher prise : plutôt que de travailler à devenir cet individu parfait, nous laissons de côté ce désir. Ne reste qu’un esprit clair et serein. Il n’est pas nécessaire de devenir cet individu parfait, ce genre d’idéal n’étant qu’une création mentale apparaissant, puis disparaissant ; l’esprit originel reste le même.

L’idée de cessation est facile à comprendre au niveau intellectuel, mais réaliser l’expérience que constitue la cessation peut s’avérer très difficile, car cela nécessite de bien vouloir cohabiter avec ce que l’on pense ne pas pouvoir supporter.

Par exemple, quand j’ai commencé à pratiquer la méditation, je m’attendais à ce que cela me rende plus gentil, plus heureux et me conduise à faire l’expérience d’états méditatifs très agréables. Mais, jamais auparavant, je n’avais connu autant de haine et de colère qu’au cours de ces deux premiers mois. Je me disais : «  C’est affreux, la méditation m’a rendu pire qu’avant ! ». Mais je réussis à contempler pourquoi tant de colère et d’aversion remontaient à la surface.

J’ai réalisé qu’en grande partie, ma vie consistait précisément à fuir tout cela.

Lorsque j’étais un laïc, la lecture était une obsession. Où que j’aille, j’avais besoin d’avoir des livres en ma possession. Lorsque la peur ou la colère commençaient à se manifester, je prenais refuge dans un bouquin… ou alors, j’allumais une cigarette… ou bien encore je mangeais quelque chose, convaincu d’être quelqu’un de gentil, incapable de haïr les autres. Le moindre signe d’aversion ou de haine était réprimé.

C’est la raison pour laquelle, durant les premiers mois de ma vie monastique, j’avais désespérément besoin de trouver différentes activités. Je cherchais les moyens de me distraire parce que la pratique de la méditation ramenait à ma mémoire toutes sortes de choses que j’avais essayé d’oublier. Des souvenirs d’enfance, mais aussi de mon adolescence, refaisaient surface continuellement, accompagnés d’un sentiment de colère et de haine si fort qu’il devint presque intolérable. Mais je commençais à voir qu’il me faudrait supporter ces émotions : j’ai donc fait preuve de patience. C’est ainsi que toute la haine et la colère que j’avais réprimée en trente ans d’existence fit irruption, pour ainsi dire, et put se consumer et s’éteindre grâce à la méditation. C’était un processus de purification.

Pour permettre à ce processus de cessation de prendre place, nous devons être prêts à souffrir.

C’est pourquoi j’insiste sur l’importance de la patience.

Nous devons faire de la souffrance une expérience pleinement consciente car c’est seulement en l’accueillant que la souffrance peut prendre fin. Quand nous prenons conscience que nous souffrons physiquement ou mentalement, il convient alors de faire face à cette douleur qui est présente. Nous l’acceptons complètement, l’accueillons et la prenons comme objet de contemplation en lui permettant d’être ce qu’elle est. Cela demande d’être patient et de surmonter le désagrément d’une condition quelle qu’elle soit. Au lieu de nous enfuir, nous devons endurer l’ennui, le désespoir, le doute et la peur pour être à même de voir et de comprendre que ces conditions prennent fin.

Tant que nous ne permettons pas aux choses de cesser, nous continuons à créer du nouveau karma qui ne fait que renforcer nos habitudes. Quand quelque chose se manifeste, nous nous en saisissons et nous l’utilisons pour fabriquer toutes sortes de créations mentales. Tout devient plus compliqué ainsi. De cette manière, ces réactions sont répétées continuellement au cours de nos vies.

Tourner en rond à la poursuite de nos désirs dans l’espoir d’éviter nos peurs ne peut pas nous conduire à la paix.

Nous contemplons la peur et le désir pour qu’ils cessent de nous duper : il est nécessaire de comprendre ces forces qui nous mystifient pour qu’elles arrêtent de nous tromper et soient ainsi autorisées à cesser. Le désir et la peur nous révèlent leurs qualités fondamentales : ils sont impermanents, insatisfaisants et impersonnels.

Ils sont vus et compris pour ce qu’ils sont, c’est ainsi que la souffrance prend fin.

Il est vraiment très important de comprendre la différence entre cessation et annihilation – le désir qui peut se manifester de se débarrasser des choses. La cessation est la fin naturelle de toute condition qui est apparue. C’est autre chose que le désir ! Ça n’est pas une création mentale, mais l’achèvement de ce qui a commencé, la mort de ce qui est né.

Par conséquent, la cessation n’a rien de personnel, elle n’est pas le résultat de la volonté de se débarrasser de choses, mais se produit lorsque l’on permet à ce qui est apparu de disparaître.

Pour ce faire, on doit abandonner la convoitise. Ça ne veut pas dire rejeter ou refouler : abandonner possède plutôt ici le sens de lâcher prise, laisser de côté.
Lorsque la fin s’est produite, ce qui vient ensuite est l’expérience de nirodha : la cessation, la vacuité, l’absence d’attachement. Nirodha est un autre terme pour évoquer la réalisation du Nirvana. Lorsque vous avez permis à quelque chose de partir et de cesser, il ne reste que la paix, la sérénité.

Vous pouvez faire l’expérience de cette tranquillité lorsque vous pratiquez la méditation. Quand vous avez laissé un désir se résorber, disparaître de votre conscience, une paix profonde s’ensuit. Il s’agit de la sérénité véritable, située au-delà de la mort. Quand vous réalisez clairement cette expérience, quand vous comprenez vraiment de quoi il s’agit en l’ayant vécu, vous réalisez Nirodha Sacca, la Vérité de la Cessation : un espace dans lequel il n’y a pas d'ego, mais où règnent vigilance et clarté. La véritable signification du bonheur suprême, de la béatitude est cette paix de la conscience transcendant totalement la souffrance et l’angoisse.

Si nous ne laissons pas survenir la cessation, nous avons tendance à opérer sur la base de suppositions que nous faisons sans même en avoir conscience. Parfois, ce n’est que lorsque nous commençons à méditer que nous nous rendons compte combien tant de peur et de manque de confiance remontent à des expériences de l’enfance.

Je me souviens que, lorsque j’étais un petit garçon, j’avais un très bon ami qui se désintéressa de moi et me rejeta. A la suite de cet événement, je fus vraiment déprimé pendant des mois. Cela laissa une impression très profonde dans ma mémoire. Je compris par la suite, à travers la méditation, que cet incident apparemment minime avait profondément conditionné ma relation aux autres – j’ai toujours ressenti une grande peur d’être rejeté. Je ne m’en étais pas rendu compte, jusqu’à ce que ce souvenir précis se mette à revenir continuellement au cours de la méditation.

L’esprit rationnel nous dit que c’est ridicule de passer notre temps à analyser les tragédies de notre enfance. Mais, si celles-ci ne cessent de visiter notre conscience, il est possible que ce soit parce qu’elles essayent de nous dire quelque chose sur les suppositions et les conditionnements qui ont été mis en place lorsque nous étions enfant.

Si vous faites l’expérience, pendant votre méditation, de souvenirs ou de peurs obsessionnelles, au lieu de vous sentir frustré et contrarié, apprenez à les voir comme des choses qu'il convient d'accepter en votre conscience, de façon à pouvoir les laisser de côté.

Vous avez la possibilité d’organiser votre quotidien afin d’éviter de voir ces choses ; ainsi, les conditions nécessaires à leur apparition sont réduites.

Vous pouvez vous engager pour de grandes causes ou dans d’importantes activités ; dans ce cas, ces anxiétés et phobies non identifiées ne deviennent jamais conscientes – mais que se passe-t-il lorsque vous lâchez prise ? Le désir ou l’obsession sont mouvants et ils se déplacent vers la cessation : ils prennent fin. Par cette expérience, vous avez la révélation qu’il y a la cessation du désir. Ceci constitue le troisième aspect de la Troisième Noble Vérité: la cessation a été réalisée.


Source : http://dhammasukha.free.fr/biblio/4NoblesVerites.html
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeMer 7 Sep 2016 - 9:42

Oui. Et cette conscientisation de la connexion avec ce que je suis est rendue possible quand je cesse de me diviser intérieurement à propos de ce que je semble être.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeMer 7 Sep 2016 - 9:49

Oui. Cette reconnexion est rendue possible en acceptant/aimant totalement l'univers intérieur comme il est réellement/physiquement à chaque instant (sans se faire de films mentaux).
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep 2016 - 8:35

c'est ainsi que prend fin la souffrance ...

Un jour j'arrive sur un forum spirituel
et un homme ayant perdu sa femme
était là a partager toute sa peine et sa souffrance
cherchant de l'aide pour ne plus etre dans cet état
qu'il percevait comme lamentable
car pour la première fois dans sa vie
n'avait jamais connu de perte ...

Les uns lui disaient prie
les autres lui disait achète toi un livre sur le lâchez-prise
et si il faut prend des pilules lol !

Bref, j'ai simplement conseillé à cet homme
de pleurer
c'est naturel et c'est bon pour la santé
nous somme humain après tout !

Ainsi le coeur remonte à la surface
et de plus je suis convaincue
que les larmes sont libératrices

***

Des fois je constate que le coeur des gens sont noyés
parce qu'il veulent a tout prix "contrôler" leurs émotions en étant parfait
le coeur est un enfant
qui aspire toujours à être bien compatissant

***

Un autre jour, je suis appelé a rencontrer un 'Maître"
que de belles  paroles de sagesse il verbalisait
et que dire de ses facultés psychiques
Il avait réussi dans le monde mental pour ma part
mais pour ses émotions...
un mental bouclier enveloppait toute sa physique constitution

Pourquoi ?
car il n'avait jamais eu la compassion pour lui-même
et n'avait jamais croisé de personne ayant de la compassion pour lui
Dire qu'il était fort mentalement oui c'est sûre
mais son enfant, son coeur intérieur était prise au piege dans sa cage
pour que son égo reste fort ...
me suivez-vous ?????

Ca donne ce que ca donne ...
la souffrance peut aussi être libérer par une autre
qui ce dernier reconnaît les vertus de la compassion.

Voila comment on deviens riche quand on n'a une fidèle ami à nos cotés.

****

Pour ma part lorsque j'attend dire
je l'aime isabelle cette femme
mais elle me fait souffrir
ben continue bon homme
vas au bout de ce chemin qui s'est enraciné en toi
car il est clair ce qui te fait souffrir
un moment donné te fera grandir
car cela te permettra d'avoir accès a ta conscience

Il y a rien que les fou qui changent pas ...

De plus, j'ai jamais vue de trésor précieux a la surface de la terre
habituellement nous devons faire des efforts pour le trouver
même si il est au fond des os lol !

d'une humaine de la planète terre ... bounce
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep 2016 - 9:07

C' est très bien senti ce que tu exprimes Isabel1234  : priorité à l' accueil des émotions, leur donner l' expression la plus complète et consciente possible ,compte tenu du contexte. C' est uniquement cela accompli que le travail de réintégration par la réflexion devient possible et trouve sa pertinence.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep 2016 - 9:31

L' expression émotionnelle consciente purge le contenu énergétique bloqué par la tension , elle-même produite par le refus de ce qui est, de soi. De là, il est possible de prendre conscience de la toute puissance de ces refus,nos pensées, sur nos existences, ce qui est le premier pas pour en neutraliser l' illusoire pouvoir, en définitive,créateur de toute souffrance.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep 2016 - 10:19

pulsar a écrit:
C' est très bien senti ce que tu exprimes Isabel1234  : priorité à l' accueil des émotions, leur donner l' expression la plus complète et consciente possible ,compte tenu du contexte.
Il faut bien distinguer les émotions in-vivo des émotions refoulées, les émotions in-vivo pouvant servir de révélateurs aux émotions refoulées.

pulsar a écrit:
C' est uniquement cela accompli que le travail de réintégration par la réflexion devient possible et trouve sa pertinence.
Tu veux dire quoi là ?

Âliya a écrit:
Oui. Cette reconnexion est rendue possible en acceptant/aimant totalement l'univers intérieur comme il est réellement/physiquement à chaque instant (sans se faire de films mentaux).
Autrement dit : en acceptant l'émotion sans coller du mental dessus. Cette "opération" est plus facile pour ceux qui pratiquent la méditation et qui sont un peu plus familier du mental que pour les autres ; malgré cela, c'est un combat toujours renouvelé, mais ô combien instructif ...
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep 2016 - 11:28

L'ermite a écrit:
pulsar a écrit:
C' est très bien senti ce que tu exprimes Isabel1234  : priorité à l' accueil des émotions, leur donner l' expression la plus complète et consciente possible ,compte tenu du contexte.
Il faut bien distinguer les émotions in-vivo des émotions refoulées, les émotions in-vivo pouvant servir de révélateurs aux émotions refoulées.

pulsar a écrit:
C' est uniquement cela accompli que le travail de réintégration par la réflexion devient possible et trouve sa pertinence.
Tu veux dire quoi là ?

Pour ta première remarque, il y a certes des émotions "in vivo", comme tu dis, qui ne sont en fait que l' expression compulsivement répétée des émotions refoulées.
Le facteur clé, comme toujours, est , premièrement la conscientisation , la perception directe dans l' instant de l' expression énergétique en cours de l' émotion in vivo. C' est le désir d' en connaitre la cause et de ne la trouver nulle part dans la situation présente ( par exemple, j' explose dans une énorme colère dont rien dans la situation présente extérieure ne justifie l' ampleur), qui permet de remonter à la cause première de cette émotion bloqué sous forme de mémoire dans le subconscient et donc ne peut s' exprimer que compulsivement (projection vers l' extérieur mécanique). C' est le processus du refoulement: yoyo entre déni et expression compulsive.C' est la cause apparente de la souffrance: l' aliénation aux émotions refoulées.
La deuxième phase peut alors se déployer: Le revécu conscientisé des épisodes ayant produit ces émotions originelle qui n' ont pu être digérées faute d' avoir été d' abord exprimées.Le revécu de ces épisodes doit être opéré aussi souvent, aussi longtemps  et aussi complètement que nécessaire pour que la tension liée aux émotion emmagasinées se purge.
C' est seulement alors que je puis intégrer par la réflexion, c' est à dire la vision du miroir de moi- même ,que constitue le simple fait de l' épisode vécu naguère. Il est désormais neutre de toute déformation émotionnelle qui produit la tension et donc le refus de ma pensée à son propos.

Il existe bien sur aussi toutes les émotions qui trouvent leur source exclusivement dans la situation présente et sont vierges de tout entâchement pathologique . Elles correspondent simplement à la limite de ma forme actuelle, dans l' instant, s' expriment et disparaissent , en conscience , et sont une réponse proportionnée au stimuli qui les ont excitées. Ce sont des stratégies adaptatives de l' instinct de survie de la forme.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep 2016 - 12:19

pulsar a écrit:
C' est très bien senti ce que tu exprimes Isabel1234  : priorité à l' accueil des émotions, leur donner l' expression la plus complète et consciente possible ,compte tenu du contexte. C' est uniquement cela accompli que le travail de réintégration par la réflexion devient possible et trouve sa pertinence.

Merci Pulsar
et je te renvoie l’ascenseur
tu t'exprimes bien aussi.

Qu'arrive t'il à ceux qui ont réussi à être en paix et en harmonie après avoir traversé leur plus grande souffrance ? sunny

Peut-on aborder le terme de karma ici ?

Et si oui, quels en sont les fruits ? Champagne
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep 2016 - 12:37

La forme créaturielle gardera toujours ses limites présentes, puisque tout se joue dans le présent, et évolutives. Simplement plus aucune stase émotionnelle pathologique ne fera barrage à l' unité vécue du versant créature et du versant créateur de notre humanité. Le futur sera laissé libre, ce qui ote tout sens à la notion de karma qui est un asservissement du futur par le passé.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep 2016 - 12:46

C'est ainsi que tu l'as vécue ou que tu le "père-soit" lol ! ....


Dernière édition par Isabel1234 le Ven 9 Sep 2016 - 12:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep 2016 - 12:51

Je suis un pratiquant. J' ai seulement le bout du chemin en ligne de mire. Hi hi...
Disons que des pas significatifs ont été faits. Il y a encore l' inertie, mais qui n' est plus un problème. On arrête pas le TGV lancé à pleine vitesse sur 5 mètres, ou alors le remède est pire que le mal.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep 2016 - 13:01

Qui t'a demandé de l'arrêter et d'où viens cette idée ?
est-ce la peur de l'inconnu hi hi hi hi
quand on est habité par la confiance en soit
tel qu'un pratiquant tout comme toi
pourquoi résister a de telles avancées ...

Bonne journée Pulse Art hi hi hi !
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep 2016 - 13:21

Isabel1234 a écrit:
Qui t'a demandé de l'arrêter et d'où viens cette idée ?
est-ce la peur de l'inconnu hi hi hi hi
quand on est habité par la confiance en soit
tel qu'un pratiquant tout comme toi
pourquoi résister a de telles avancées ...

Bonne journée Pulse Art hi hi hi !
Je ne cherche rien à arrêter du tout Isabel, mais je peux observer , chemin faisant , que ça ralentit sérieusement. La compréhension produit le détachement. Pas de désir, pas de manifestation. L' attachement n' est la condition sine qua non que de la créature. Celle-ci croque à belles dents dans l' existence , je te rassure, un peu trop même aux yeux de certains, ce qui m' amusé beaucoup.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Sep 2016 - 15:54

pulsar a écrit:
La forme créaturielle gardera toujours ses limites présentes, puisque tout se joue dans le présent, et évolutives. Simplement plus aucune stase émotionnelle pathologique ne fera barrage à l' unité  vécue du versant créature et du versant créateur de notre humanité. Le futur sera laissé libre, ce qui ote tout sens à la notion de karma qui est un asservissement du futur par le passé.

:jap: je plussoies.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Avr 2017 - 8:20

« La souffrance est la condition de base de la Shraddha »

Sutta upanisa.



Shraddha : Terme sanskrit signifiant foi dans l’enseignement des écritures saintes, conviction qu’elles détiennent la vérité. Dans le bouddhisme, la foi constitue la base des deux premières étapes du Noble sentier octuple, à savoir la compréhension juste et la pensée juste.


Dictionnaire de la sagesse orientale.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Avr 2017 - 6:33

study


La souffrance et la foi.

" En dépendance de la souffrance (en sanskrit duhkha, en pâli dukkha) apparaît la foi (en sanskrit sraddha, en pâli saddha). C'est ici que commence le chemin spirituel. Nous avons ici deux expériences : l'expérience de la souffrance et une autre expérience qui est appelée l'expérience de la foi. La formule nous dit de plus que la première expérience, la souffrance, donne naissance à la seconde, la foi. La souffrance, ici, n'est pas seulement l'expérience douloureuse personnelle, telle qu'un mal de dents ou une coupure au doigt, ou une déception amère, bien qu'il s'agisse d'expériences douloureuses ; c'est aussi la souffrance dans le sens de l'insatisfaction.

Une des explications traditionnelles du mot dukkha est que le préfixe du- signifie « mal », « mauvais », « incorrect » ou « impropre », et que le suffixe -kk(h)a correspond à la seconde syllabe du mot cakka, qui signifie « roue ». Dukkha est donc expliqué - ceci n'est peut-être pas étymologiquement correct d'un point de vue scientifique, mais jette une grande lumière sur la signification bouddhique du terme - comme tirant son origine d'une roue de chariot mal ajustée : du(ca)kkha, la « roue du chariot mal ajustée ».

Si une roue de votre chariot est mal ajustée et si vous conduisez votre chariot, votre voyage est cahoteux et inconfortable (il n'y avait autrefois en Inde ni suspensions aux chariots, ni bonnes routes). Ainsi, la duhkha (Souffrance) est le genre d'inconfort qui apparaît au cours de notre vie quand les choses ne vont pas bien, quand il y a beaucoup de secousses et beaucoup d'inconfort. C'est ce que duhkha signifie réellement : une disharmonie, une qualité discordante dont nous faisons l'expérience au cours de notre vie quotidienne dans le monde.

Nous savons tous ce que cela signifie. Les choses ne sont jamais entièrement bien. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas, même si c'est un petit quelque chose. Même au cours de la plus belle des journées, il semble que trop souvent un nuage vienne à passer devant le soleil. Vous vous êtes peut-être préparé avec plaisir pour une très belle journée. Vous allez rencontrer quelqu'un que vous appréciez. Les choses vont être si merveilleuses. Et puis un incident absurde se produit et tout va mal. Vous vous sentez alors secoué et en complète discordance, à cause de ce qui est survenu. Très souvent, c'est notre expérience de la vie. Nous constatons que tout ce que nous avions tant attendu échoue et n'est pas à la hauteur de nos attentes. Cette sorte d'expérience est la dukkha, l'insatisfaction ou la souffrance.

Nous commençons alors à être insatisfait. Nous commençons à sentir que rien ne nous donnera de satisfaction durable. Nous avons peut-être essayé toutes sortes de choses : succès mondain, plaisir, confort et luxe, richesse, connaissance. Mais en fin de compte nous les trouvons toutes insatisfaisantes. Il y a en nous une vague agitation. Ce n'est pas que tout le temps nous ressentions réellement de la douleur, mais, simplement, nous ne sommes pas vraiment heureux. Sans cesse, nous ressentons un vague inconfort ; nous ne pouvons pas vraiment nous installer, nous sentons que nous ne sommes pas à notre place. Peut-être sentons-nous, dans les mots de la Bible, que « nous n'avons pas ici de cité permanente. »

Alors nous commençons, presque inconsciemment tout d'abord, à chercher quelque chose d'autre, à chercher quelque chose de plus élevé. Tout d'abord, très souvent, nous ne savons pas ce que nous recherchons. C'est la situation paradoxale dans laquelle nous nous trouvons. Nous cherchons, sans savoir ce que nous cherchons. Nous sommes poussé par cette vague agitation à tâtonner dans toutes les directions ; vers quoi, nous ne le savons pas.

Mais finalement, en cherchant ainsi (si l'on peut appeler cela chercher) nous entrons en contact avec quelque chose que, faute d'un meilleur mot, nous appelons « spirituel ». Ce mot, « spirituel », n'est pas un mot que j'aime beaucoup, mais il ne semble pas y en avoir de meilleur en français. Je l'utilise pour signifier quelque chose de plus élevé quelque chose qui n'est pas de ce monde, voire qui est hors de ce monde. Quand nous entrons en contact avec cela, quelle que soit la façon dont cela arrive, cela suscite immédiatement une réponse en nous. Nous avons la sensation, ou au moins une vague sensation, qu'ici se trouve ce que nous avons toujours cherché, même si nous ne le savions pas lorsque nous le cherchions. Cette réponse émotionnelle à ce quelque chose de spirituel, lorsque nous entrons en contact avec lui, est ce que dans le contexte de la tradition bouddhique on appelle la foi (sraddha).

La sraddha n'est pas la foi dans le sens de la croyance, ou dans le sens de croire que quelque chose qui ne peut pas être démontré rationnellement est vrai. Si nous voulons une définition de la foi, nous pouvons dire que c'est « la réponse émotionnelle de ce qui est ultime en nous à ce qui est ultime dans l'univers ». La foi est une réponse intuitive, émotionnelle, mystique même, à ce qui est de valeur ultime. Pour le bouddhisme, la foi est spécifiquement la foi en les « Trois joyaux » : le Bouddha, le Maître Éveillé ; le Dharma, le chemin conduisant à l'Éveil ; et la Sangha, la communauté spirituelle de ceux qui suivent le chemin. Le Bouddha, le Dharma et la Sangha représentent pour le bouddhisme les plus hautes valeurs de l'existence. Ils sont appelés les Trois joyaux car, tout comme les joyaux sont ce qu'il y a de plus précieux dans le monde matériel, ces Trois joyaux représentent pour le bouddhisme les plus hautes valeurs du monde spirituel "


Source : http://www.centrebouddhisteparis.org/Bouddha/Le_Dharma_du_Bouddha/le_chemin_en_spirale.html


« La souffrance est la condition de base de la foi.
La foi est la condition de base de la joie.»


Sutta Upanisa


:jap:
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Avr 2017 - 4:59

"La souffrance est la condition de base de la foi.
La foi est la condition de base de la joie.
La joie est la condition de base de la prîti."


Sutta upanisa


Prîti : Le Bonheur inhérent a la compréhension de l'enseignement du bouddha (dharma). Un des 37 éléments nécessaire a l'illumination.

Dictionnaire de la sagesse orientale


Le ravissement.

En dépendance de la joie apparaît le ravissement (en sanskrit priti, en pâli piti). Même la joie n'est pas suffisante. Priti est un mot très fort. C'est une émotion de joie intense, saisissante, extatique même. Priti pourrait bien être traduit par « extase », car c'est une émotion si puissante que son expérience n'est pas seulement mentale, mais est aussi physique. Nous savons tous que lorsque nous sommes profondément ému par une expérience, qui peut être liée à des relations humaines, ou à l'art, comme lorsque nous écoutons une merveilleuse symphonie remarquablement jouée, ou à la nature, comme lorsque nous regardons un beau coucher de soleil, alors il arrive parfois qu'il n'y ait pas seulement une émotion, quelque chose de mental, mais qu'en même temps il y ait des impulsions physiques. Nous pouvons être si ému que nos cheveux se dressent sur notre tête. Certains versent des larmes (vous pouvez parfois voir des gens, à des concerts symphoniques, si émus qu'ils doivent sécher leurs yeux, avec peut-être un peu de honte car dans ce pays nous ne sommes pas censés faire ce genre de choses). La priti est une expérience psychophysique extrême de ravissement, de félicité, d'extase, et c'est ce genre d'expérience qui est généré lorsque nous suivons le chemin.


Source : http://www.centrebouddhisteparis.org/Bouddha/Le_Dharma_du_Bouddha/le_chemin_en_spirale.html
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Avr 2017 - 7:00

"Prîti  est la condition de base de la tranquillité ;
La tranquillité est la condition de base du bonheur ;
Le bonheur est la condition de base de samâdhi"


Sutta upanisa


Samâdhi : Littéralement "fixer, attacher".

1 - Dans l'hindouisme : Etat de conscience supérieur a ceux de veille, de rêve et de sommeil profond et que caractérise la cessation de toute pensée. Il se produit une fusion totale du méditant avec l'objet de sa méditation (avec dieu ou l'Absolu si tel est l'objet de sa méditation). Il existe différent stades de samâdhi.

2 - Dans le bouddhisme Zen : Concentration de l'esprit sur une objet unique. Cette concentration s'obtient par une diminution progressive des activités de l'esprit.


Dictionnaire de la sagesse orientale.


La concentration.

En dépendance de la félicité apparaît la concentration (samadhi). Samadhi a plusieurs significations différentes. Ici, samadhi signifie concentration. Ce n'est pas la concentration dans le sens d'une fixation forcée de l'esprit sur un seul objet, mais la concentration dans le sens de l'unification qui appara&icric;t très naturellement quand, dans cet état de bonheur intense, toutes nos énergies émotionnelles s'écoulent ensemble dans la même direction.

Cette étape est basée sur un principe très important : lorsque nous sommes complètement heureux, alors nous sommes concentré, dans le vrai sens. Nous pouvons donc dire qu'une personne concentrée est une personne heureuse et qu'une personne heureuse est une personne concentrée. Plus nous sommes heureux, plus nous sommes capable de rester concentré longtemps. Nous trouvons difficile de rester concentré longtemps car nous ne sommes pas heureux dans notre état présent. Si nous étions réellement et vraiment heureux, nous resterions là, calme, appréciant ce bonheur. Mais nous ne sommes pas heureux, nous sommes insatisfait et nous nous agitons, à la recherche de quelque distraction.

Le lien entre bonheur et concentration est illustré par une histoire très intéressante des écritures. On nous raconte qu'un jour, un roi vint voir le Bouddha pour lui poser des questions sur son enseignement. Au cours de leur discussion se posa la question de savoir qui était le plus heureux : le Bouddha était-il plus heureux que le roi, ou le roi était-il plus heureux que le Bouddha ? Le roi était très sûr d'être de loin le plus heureux. Il dit : « Vois, j'ai des palais, j'ai une armée, j'ai des richesses, j'ai de belles femmes ; mais toi tu n'as rien. Tu es assis ici, sous un arbre, près de cette hutte délabrée. Tout ce que tu as, c'est une robe jaune et un bol à aumônes. De façon évidente, donc, je suis le plus heureux de nous deux. » Le Bouddha répondit : « Laisse-moi te poser une question : pourrais-tu rester assis ici parfaitement tranquille pendant une heure, jouissant d'un bonheur complet et parfait ? » Le roi répondit : « Oui, je suppose que je le pourrais. » Le Bouddha demanda : « Pourrais-tu rester assis ici, sans bouger, jouissant d'un bonheur complet et parfait pendant six heures ? » Le roi répondit : « Ce serait plutôt difficile. » Le Bouddha demanda : « Pourrais-tu rester assis ici pendant un jour entier et une nuit entière, sans bouger, tout le temps absolument heureux ? » Le roi dut admettre que ce serait au-delà de ce qu'il pourrait faire. Le Bouddha dit alors : « Je peux rester assis ici pendant sept jours et sept nuits sans un mouvement, et faire l'expérience, à tout instant, d'un bonheur complet et parfait. Je pense donc que je suis plus heureux que toi. »

Par cette histoire nous pouvons voir que le bonheur du Bouddha venait de sa concentration et que sa concentration venait de son bonheur. Comme il était heureux, il pouvait se concentrer ; comme il pouvait se concentrer, il était heureux. Le fait que le roi ait été incapable de se concentrer montre qu'il n'était pas aussi heureux qu'il l'avait pensé.

Tout ceci est lié de façon très proche à notre pratique de la méditation. Nous savons que la méditation commence avec la concentration. Beaucoup d'entre-nous, cependant, trouvons la concentration très difficile. Nous la trouvons difficile simplement parce que nous ne sommes pas heureux. Nous sommes divisés ; nos énergies émotionnelles ne sont pas unifiées. Comme nos énergies émotionnelles ne sont pas unifiées nous ne pouvons pas nous concentrer, nous ne pouvons pas focaliser ces énergies en un seul point. Nous essayons donc de forcer notre esprit à se fixer sur ce point. Mais alors, toutes sortes de perturbations apparaissent et nous sommes distraits. Ainsi, la concentration est une chose qui concerne tout notre être, et pas seulement notre esprit conscient.

Il est très significatif que la concentration dans ce sens le plus élevé (le sens de samadhi) n'apparaisse qu'à cette étape du chemin : à mi-chemin. Cela nous montre l'importance de la préparation à la méditation. Nous ne pouvons pas simplement venir et nous asseoir et penser que nous pouvons méditer. Cela n'est pas possible. Si nous voulons vraiment méditer, nous devons passer par toutes ces étapes précédentes. Si nous avons fait tout cela, alors les exercices de concentration que nous faisons mettent juste la touche finale. Un grand nombre de personnes, cependant, n'ont aucune expérience de l'insatisfaction de la vie ; la foi n'est pas apparue, elles n'ont pas beaucoup d'expérience de la joie, elles n'ont sûrement pas beaucoup d'expérience du ravissement et du calme : elles sont juste dans leur état ordinaire, agité, insatisfait.

Ce n'est que lorsque nous avons atteint cette étape du chemin, l'étape de samadhi, que nous pouvons réellement et vraiment commencer à nous concentrer, car nos énergies émotionnelles ont été unifiées et, pour la première fois de notre vie peut-être, nous sommes heureux."


Source :  http://www.centrebouddhisteparis.org/Bouddha/Le_Dharma_du_Bouddha/le_chemin_en_spirale.html
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 7 Avr 2017 - 9:28

"Le bonheur est la condition de base de la concentration.
La concentration est la condition de base de la connaissance,
et de la vision des choses telles qu'elles sont réellement"


Sutta Upanisa


study
(Etudier un 'ti peu)


La connaissance et la vision.

En dépendance de la concentration apparaît la connaissance et la vision des choses telles qu'elles sont réellement (en sanskrit : yathabhuta-jñanadarsana, en pâli : yathabhuta-ñana-dassana). Une fois que nous sommes vraiment heureux et vraiment concentré nous pouvons regarder les choses avec un esprit concentré, et commencer à voir les choses telles qu'elles sont réellement. Nous commençons à voir la Réalité. Cette étape est de la plus haute importance car c'est ici que se fait la transition de la méditation à la sagesse, de ce qui est psychologique à ce qui est spirituel. Une fois que nous avons atteint cette étape il ne peut y avoir de rechute ; selon l'enseignement traditionnel, l'atteinte de l'Éveil est maintenant assurée.

En ce qui concerne l'existence conditionnée, cette connaissance et vision a trois aspects. Tout d'abord, elle consiste en une vision pénétrante de la vérité selon laquelle toutes les choses conditionnées sont impermanentes : elles changent constamment, elles ne restent pas les mêmes pendant deux instants consécutifs. Deuxièmement, elle consiste en une vision pénétrante de la vérité selon laquelle toutes les choses conditionnées sont, de façon ultime, insatisfaisantes. Elles peuvent nous donner du bonheur pendant un certain temps, mais elles ne peuvent nous donner de bonheur permanent : attendre cela d'elles est purement et simplement une illusion. Troisièmement, il y a une vision pénétrante du fait que toutes les choses conditionnées sont insubstantielles, ou de façon ultime irréelles : non pas que nous n'en fassions pas l'expérience, non pas qu'elles ne soient pas là, pour parler de façon empirique ; mais quand nous en faisons l'expérience ce n'est que superficiel (cela ne pénètre pas dans les profondeurs mais reste à la surface) et pas vraiment réel.

Cette connaissance et vision représente une perception directe. Vous voyez vraiment à travers le conditionné. Non seulement cela, mais à travers le conditionné vous voyez jusqu'à l'Inconditionné. Perçant au travers de l'impermanence du conditionné, vous voyez la permanence de l'Inconditionné. Perçant au travers de l'insatisfaction venant du conditionné, vous voyez la nature ultimement satisfaisante de l'Inconditionné. Perçant au travers de l'insubstantiel, de l'irréel, vous voyez ce qui est éternellement Réel, ce que le Mahayana appelle le dharmakaya, le corps de la vérité spirituelle.

Quand votre concentration devient si intense qu'apparaît cette connaissance et vision des choses telles qu'elles sont réellement, que vous pouvez voir le conditionné dans sa vraie nature et que vous pouvez voir au travers du conditionné jusqu'à l'Inconditionné, alors toute votre perspective et votre attitude changent radicalement : vous ne pouvez pas être le même que vous étiez auparavant. C'est comme quand un homme voit un fantôme. Une fois qu'un homme a vu un fantôme il n'est plus jamais le même. Une fois que Hamlet, dans la pièce de Shakespeare, eût vu ce fantôme se glissant près des remparts, il ne fut plus le même homme. Il avait vu quelque chose appartenant à une autre dimension. De la même façon, ici, bien que dans un sens beaucoup plus positif, une fois que vous avez eu un aperçu (qui n'est ni une spéculation, ni une idée, mais un véritable contact, une véritable « communication ») de l'Inconditionné, de cette dimension plus élevée, alors vous ne pouvez plus être le même. Un changement permanent prend place dans votre vie. C'est une réorientation permanente. Pour utiliser l'expression du Yogacara, vous avez commencé à « vous retourner dans l'assise la plus profonde de la conscience »


Source : http://www.centrebouddhisteparis.org/Bouddha/Le_Dharma_du_Bouddha/le_chemin_en_spirale.html
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Avr 2017 - 5:35

"La concentration est la condition de base de la connaissance et de la vision des choses telles qu'elles sont réellement; La connaissance et la vision des choses telles qu'elles sont réellement sont la condition de base de la désillusion ; La désillusion est la condition de base de l'absence de passion ; L'absence de passion est la condition de base de l'émancipation ; Et l'émancipation est la condition de base de la connaissance de la destruction des asrava *."

Bouddha.
Sutta upanisa.

* Asrava :
: Littéralement «écoulement, sécrétions, souillure » Trois souillures constituent les racines de toutes souffrances et expliquent que touts les êtres soient prisonniers du cycle des réincarnations :

-  Les souillures de la convoitise (kâmasrava, pali kamasava)
-  Les souillures du devenir (Bhavasrava, pali bhavasava)
-  Les souillures de l’ignorance (avidyasrava, pali avijjasava)

L’élimination de ces trois souillures correspond à l’accession au stade d’arhat.
La théorie des souillures représente le point final d’une succession historique d’explications diverses  concernant l’assujettissement des êtres au cycle des réincarnations. Cette série comporte les deux formes de soif (Thrisna) et l’ignorance (Avidya), disposition qui selon le principe de coproduction conditionnée (Pratitya Samutpada) constitue la racine de la souffrance.


Dictionnaire de la sagesse orientale.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Avr 2017 - 11:15

La souffrance prend fin dans la maîtrise des éléments
Ainsi elle ne creee plus les causes de sa souffrance
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Avr 2017 - 1:36

Concrétement au quotidien, la douleur (qui est une forme basique de souffrance) s'estompe quand on arrive à se détendre musculairement et en respirant profondément. Détente et respiration. C'est juste tout simple.
En tous cas elle s'amoindrit.
Je dis ça par expérience pour des douleurs physiques aussi violentes que des calculs rénaux, des crampes musculaires, des maux de dent et autres soucis très agaçants.

Et j'imagine que l'on peut extrapoler.




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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Avr 2017 - 1:40

evol a écrit:
La souffrance prend fin dans la maîtrise des éléments
Ainsi elle ne creee plus les causes de sa souffrance

Je n'ai pas vraiment compris ce que tu veux dire là.. scratch
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Avr 2017 - 6:44

« Comme il se trouvait à Savatthi, le Bienheureux dit :
La destruction des asrava *, moines, appartient à celui qui sait et qui voit.
Je dis qu'elle n'appartient pas à celui qui ne sait pas et ne voit pas. »


Bouddha
sutta Upanisa


"Malgré l'importance capitale du Sutta Upanisa , les commentateurs habituels n'ont pas donné à ce texte l'attention spéciale qu'il semblerait mériter . Il est possible d'expliquer ce phénomène par sa manière tellement particulière d'approcher les choses qu'il s'est trouvé dépassé par de nombreux autres suttas présentant la doctrine d'une façon plus habituelle.

Néanmoins, quelque explication que l'on puisse donner , il n'en reste pas moins vrai qu'il est nécessaire d'explorer plus profondément la signification et les implications de ce sutta .

La co-production conditionnée est le principe central de l'enseignement du Bouddha (Dhamma) à la fois de son intuition libératrice, et également la source productrice de son vaste corps de doctrines et de disciplines.

En tant que cadre des Quatre Nobles Vérités, clef du chemin du milieu et moyen de réaliser le sans ego, ce sutta se trouve être le thème unificateur exprimé par de nombreuses formulations diverses.

Les premiers suttas exposent la co-production conditionnée comme la découverte essentielle de "l'illumination" du Bouddha, si profonde et si difficile à saisir que le Bouddha lui-même a tout d'abord hésité à l'annoncer au monde. Un simple énoncé du principe déclenche la sagesse libératrice chez ses disciples les plus avancés. Mais il faut l'adresse d'un spécialiste du Dhamma particulièrement adroit, pour en expliquer le fonctionnement.

Le principe est si considérablement important dans le corps de la doctrine bouddhiste, que l'on considère qu'il suffit de pénétrer la co-production conditionnée pour réaliser la compréhension de l'enseignement tout entier:

Selon les paroles du Bouddha, "Celui qui voit la co-production conditionnée voit le Dhamma, celui qui voit le Dhamma voit la co-production conditionnée"


Bhikhu Bodhi

Source : http://bica-vipassana.blogspot.fr/2008/02/enseignement-sur-le-sutta-upanisa-ou.html

* Asrava : Voir message posté hier a 5 h 35
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que la souffrance prend fin.   C'est ainsi que la souffrance prend fin. - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Avr 2017 - 6:23

"L'enseignement du Bouddha Gautama qui constitue une méthode par laquelle les gens peuvent sortir de leur condition de souffrance ( dukkha ) implique de développer une conscience de la réalité. Le bouddhisme cherche donc à remédier à toute disparité entre la vision de la réalité d'une personne et l'état actuel des choses. C'est ce qu'on appelle le développement de la vue droite ou correcte (en Pali: samma ditthi). Voir la réalité telle qu'elle est, est donc une condition préalable essentielle à la santé mentale et au bien-être selon l'enseignement de Bouddha."

Source : https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=https://en.wikipedia.org/wiki/Reality_in_Buddhism&prev=search

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Vision parfaite.

samma ditthi

"La première de ces « étapes » du Noble chemin octuple s'appelle samyag-dristi en sanskrit (samma-ditthi en pâli). Ceci est généralement traduit par « compréhension juste », mais une telle traduction est loin d'être satisfaisante. Ici, comme cela est souvent le cas avec les termes et les expressions bouddhiques, la signification réelle des mots ne peut être rendue que par un retour à la langue d'origine. Que signifie donc réellement samyag-dristi ? Samyak (ou samyag), qui préfixe chacun des huit angas ou membres du Chemin, signifie « adéquat, total, approfondi, intégral, complet, parfait ». Cela ne signifie en tout cas pas « juste », en tant qu'opposé à « faux ». Si l'on parle de « compréhension juste » on donne l'impression d'une compréhension « juste », en tant qu'opposée à une « fausse » compréhension, ou d'une action « juste », en tant qu'opposée à une « fausse » action, et ainsi de suite. Cela donne l'impression d'une interprétation purement morale et plutôt étroite du Chemin. Mais samyak signifie bien plus que simplement « juste ». Comme je l'ai dit, cela signifie aussi « total, intégral, complet, parfait ». « Parfait » est probablement la meilleure traduction.

Dristi provient d'une racine signifiant « voir », et signifie « vue, vision ». Ce n'est pas seulement « compréhension », et en tout cas pas compréhension dans un sens purement théorique, intellectuel ou abstrait. C'est quelque chose de direct, d'immédiat et d'intuitif. Si, sans y réfléchir, nous traduisons samyag-dristi, la première étape du Chemin, par « compréhension juste », un subtil malentendu s'introduit tout au début de notre étude - et de notre pratique - de l'enseignement du Bouddha. Samyag-dristi est bien plus proche de « Vue intégrale », ou de « Vision parfaite ». Par une telle traduction nous sommes beaucoup plus proches de la signification réelle, plus proches du sentiment profond de l'expression. Si vous comparez les deux traductions, en essayant de savourer leur qualité spirituelle, vous vous rendrez compte que « Vision parfaite » évoque quelque chose de différent de « compréhension juste ». « Compréhension juste » est une chose plutôt banale, plutôt ordinaire, plutôt intellectuelle. Mais si vous dites « Vision parfaite », c'est comme si tout un nouveau monde s'ouvrait, comme si une nouvelle dimension était introduite. Parlons donc de « Vision parfaite » : une vision, en première approche, de la nature de l'existence, de la vérité ou de la réalité des choses."


Source : http://www.centrebouddhisteparis.org/Bouddhisme/Vision_Parfaite/vision_parfaite.html
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