La vie sur terre est elle absurde?

De papier a écrit:

Notre vie sur terre est-elle absurde ?

Dans les conditions actuelles d'incarnation, absolutely.

De papier a écrit:

Combien de fois faudra-t-il naître à ce monde, Ange ?

2 Mon général
Une fois de chair, une fois d'Esprit

Ceiba a écrit:

en embrassant la vie…

De papier a écrit:

Aurora a écrit:

De papier a écrit:

Notre vie sur terre est-elle absurde ? Je ne puis m'empêcher de le croire certains jours. Et vous, qu'en dites-vous ?

Le fait de croire, certains jours, que la vie sur Terre est absurde, ça fait aussi partie de la Vie.  
C'est une invitation à se remettre à chercher, encore, les prochaines beautés qu'elle nous réserve !

Creuser, creuser toujours... Recommencer avec l'aube... Creuser sans trêve ? J'en suis las !

Pas encore assez, il faut croire !

De papier a écrit:

Se soumettre à la vie lui donne-t-elle forcément un sens ?

Nous ne possédons aucun savoir sur le "sens de la vie", c'est exact !

Nous pouvons pour certains d'entre nous, selon la compréhension qui nous est propre, sentir, ressentir que oui elle a un sens !

Pour d'autres, ils ne sont pas sans savoir que, dans les conditions qui leur sont actuellement faites, si absurde qu’elle puisse apparaître à leurs yeux, la vie qu'ils mènent a encore un sens…

N'as-tu pas dit toi même tout à l'heure ?

De papier a écrit:

La vie n'a aucun sens, néanmoins en vaut la peine. Va savoir pourquoi !??

Et dans un camp comme dans l'autre, au fond, personne ne voudrait d'une vie qui serait sans signification et ne représenterait plus rien ! Nous avons besoin d'une vie qui en vaille la peine !

did a écrit:

ça dépend comment on regarde.

Oui, tout dépend de ton état d'esprit du moment.

De papier a écrit:

erell a écrit:

De papier a écrit:

Se soumettre à la vie lui donne-t-elle forcément un sens ?

Nous ne possédons aucun savoir sur le "sens de la vie", c'est exact !

Nous pouvons pour certains d'entre nous, selon la compréhension qui nous est propre, sentir, ressentir que oui elle a un sens !

Pour d'autres, ils ne sont pas sans savoir que, dans les conditions qui leur sont actuellement faites, si absurde qu’elle puisse apparaître à leurs yeux, la vie qu'ils mènent a encore un sens…

N'as-tu pas dit toi même tout à l'heure ?

De papier a écrit:

La vie n'a aucun sens, néanmoins en vaut la peine. Va savoir pourquoi !??

Et dans un camp comme dans l'autre, au fond, personne ne voudrait d'une vie qui serait sans signification et ne représenterait plus rien ! Nous avons besoin d'une vie qui en vaille la peine !

Mais en avons-nous vraiment le choix ? La vie nous est donnée, non ?

Bonjour,

La vie est un don de l'univers, elle se vit, elle se ressent, c'est ce qui lui donne du sens.

Elle est trop improbable pour être due au "hasard", elle a donc un sens, à nous de le découvrir et de l'enrichir.
La connaissance, l'amitié, l'amour, sont des sens évidents, il y en a beaucoup d'autres.

Bonne journée

Erell dit : "Aujourd'hui, je sais et je sens que LA VIE a un sens en elle-même ! "
Nymphe en réponse : " Se soumettre à la vie lui donne-t-elle forcément un sens ? "


  La question du sens est bien un mal humain. L'identification à la forme donne l'impression à chacun qu'il existe à travers la perpétuation de son désir. Si jamais ce dernier, quel qu'il soit, devait disparaître, la personne (imagine qu'elle) se sentirait vidée de sa substance car sans attrait pour le monde. Or les systèmes familiaux, sociaux, professionnels ne sont que des structures apposées à ce qui les sous-tend. La joie dans laquelle chacun peut s'immerger momentanément suite à une réalisation personnelle manifeste partiellement la félicité immanente du réel. La recherche de l'impermanent concrétise de fait une soif plus grande qui est celle de la connaissance de la nature du monde. Cependant, l'illusion de la forme nous lie aux apparences et nous devons donner sens aux choses que nous faisons et qui nous entourent. Il est possible de se détacher d'une telle mécanicité en s'abstrayant des conditionnements, couche après couche. Alors comme le suppose Erell, la vie semble trouver sens dans la Vie.

De papier a écrit:

Totem a écrit:

Il fut un temps où je le croyais mais aujourd'hui je pense que c'est une grâce et c'est à chaque être humain de chercher pourquoi.

Ne crois-tu pas que la vie demeure un mystère ? Le chercheur ou la chercheuse approfondit le mystère; plus il creuse, et plus le mystère est dense.

Quand le chercheur a retrouvé sa vraie nature qui est au delà de sa forme actuelle c'est une autre vie qui s'ouvre a lui ou le monde est vu sous un autre jour, le mystère devient donc moins dense même s'il n'est pas résolu tout entier.
Retrouver sa vraie nature c'est aussi sortir de l'amnésie qui nous fait poser tant de questions.

De papier a écrit:

Je sais que, selon ton expérience, notre vraie nature n'est pas humaine. Mais alors, de quelle nature sommes-nous, Totem ?

Qu'appelles tu appelles humain??? le corps??? apparemment c'est ce à quoi s'identifie ce que nous sommes naturellement. Le corps est le véhicule, c'est difficile d'appréhender cette réalité pour beaucoup, c'est d'ailleurs pourquoi nous nous posons des questions sur "Qui nous sommes", nous nous rendons compte qu'il y a quelqu'un qui pense et se pense mais nous n'arrivons pas à le localiser tout simplement parce que l'être qui pense fait corps avec son véhicule.
Nous sommes de la nature des dieux et les dons que certains se découvrent appartiennent à cette nature. Se ressouvenir est la clé à toute cette mascarade.

DP : "  Quant à la joie, elle est la voie. Toutefois, comment l'apprécier à sa juste valeur tandis que d'autres sont plongés dans la souffrance ? "

  La voie fait traverser la souffrance, déchirement impitoyable de la séparation d'avec Lui et oppression insupportable des retrouvailles. Le souci de l'autre est une forme malhonnête de générosité. En apparence c'est un geste altruiste, mais il s'appuie sur une satisfaction inconsciente. C'est un entremêlé d'amour et de possession. Cela ne ressort pas de la Joie car il ne s'y fait pas place pour le sacré. L'enjeu c'est de reconnaître que ce sentiment constitue une tromperie subtile en lui-même. Il n'y a pas d'amour à souffrir pour l'autre. La compassion fait corps avec l'énergie de la situation mais ne s'y identifie pas. Retenir l'expérience en la traduisant comme une torture est à mon sens preuve de bêtise. Ce sont là des mots durs mais je nous trouve pathétiques par moments. Aimer permet de se connaître parfois impuissants.

DP : " Humains, nous le sommes et nous n'échappons que partiellement à la forme. [...] Pourquoi s'évertuer à rechercher l'impermanent puisqu'il est incessamment sous nos yeux ? "

  C'est ce que nous nous évertuons à faire et nous restons dans la mer** jusqu'au cou. Nous ne sommes pas présentement humains mais cochons vautrés dans leur fange. Encore que la comparaison est insultante pour le mammifère. Il faut trouver l'origine de ce désir. Les anciens prônaient la fuite de l'apparence, c'est à dire l'impermanent. Des interrogations peuvent retourner le questionnement : Qui est celui qui pose la question ? Qui est celui qui se débat ? D'où vient la fatigue, si fatigue il y a ? La recherche est-elle pénible ? Pourquoi ? Où est situé le sens de la vie ?

  Exprimer permet de se reconnaître tel quel, puis de s'accepter. Le doute est un grand ennemi. Nos aînés nous assurent qu'un jour il disparaîtra. Sans foi que des lois. " Chacun sa croix ! ", disait un célèbre humoriste barbu de l'an 0.

Qui est celui qui pose la question ?
- Le sujet, c'est-à-dire, le corps tout entier.

Qui est celui qui se débat ?
- Le poisson hors de l'eau.

D'où vient la fatigue, si fatigue il y a ?
- Du combat pour la survie, un combat inutile en fin de compte.

La recherche est-elle pénible ?
- Elle le fut.

Où est situé le sens de la vie ?
- Je l'ignore. Hors de soi, certainement.