Si on connaissait la date de sa mort en arrivant au monde ....?

Il y a une "date" de départ pour l'âme ... 
On dit "ce n'était pas son heure" quand quelqu'un échappe à un accident etc ...
Ou bien "son heure est venue" quand la mort est proche
Si on connaissait la date de sa mort en arrivant au monde cela aurait-il changé quelque chose  pour vous dans votre existence ?
Cela changerait-il quelque chose maintenant ?

A vos claviers si vous en avez envie ...

Genèse 6.3 " Alors l'Éternel dit: Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. "

Hum , si on ne connait pas vraiment la date de sa mort on connait tout du moins la limite de sa vie , est-ce que cela change quelque chose de connaitre la limite de sa vie , d'abords certains êtres humains défient cette divine parole , ils sont certes assez rares , enfin on sait bien qu'il va falloir mourir un jour , savoir quel jour nous aiderait'il à accepter cette mort , j'ai toujours penser que je ne vivrais pas longtemps , cela m'a mis dans l'étrange posture psychologique de penser que je vivait du rab , vivre comme si s'était notre dernier jour serait surement un moyen de suscité un peu plus à la vie l'être endormi et mécanique que nous sommes , nous aurions un peu plus le sentiment d'être et la vie nous paraîtrait plus objective , mais si on connaissait trop à l'avance le jour de sa mort , cela finirait surement par nous être banal , on pourrait même l'oublier , love .

Merci Prof 
120 ans ... L’Éternel a sérieusement raccourci le nombre de ses  jours  

En ce qui me concerne si j'avais connu la date de ma mort je n'aurais pas fait  de tentatives de suicide  parce que j'aurais su que ça ne marcherait pas héhéhé

Connaître la date de sa mort peut  nous libérer de la peur qu'on en a - du moins jusqu'à la date de l'échéance - et s'autoriser des prises de risque sans pour autant faire le fada à l'extrême parce que finir paralysé par exemple n'est pas le rêve  ...

Hum , cela voudrait dire que si on connaissait le jours de sa mort on ne pourrait pas mourir avant , c'est un peu tiré par les cheveux , on pourrait se jeter du haut de son immeuble et ne pas mourir , ça tiendrait presque du super pouvoir , surement la date de notre mort fluctue en fonctions des causalités qui règle notre vie , des probabilités dangereuses , néfastes et destructrices , qui organisent notre existence , il n'y qu'a jeter un oeil sur les causes de mortalité dans ce pays pour se donner une idée , j'adore ce genre de sujet gai et léger ça change un peu , love .

"on pourrait se jeter du haut de son immeuble et ne pas mourir" : bah oui mais je te dis pas dans quel état on serait !
L'âme dit : Quand c'est pas l'heure .. c'est pas l'heure !
ça explique peut-être les NDE ?

Y a t-il vraiment une date prévue et prédestinée pour l'âme qu'elle aurait choisi antérieurement ? J'en doute.
Y a des morts qui appartiennent au déroulement karmique mais tout n'est pas aussi rigide. A chaque instant l'être fait des choix qui influencent son devenir et son expérience sensible.

Ainsi un suicide n'est pas forcément prévu à l'expérimentation karmique. Et peut réussir quand même.

Et si le suicide est loupé ce n'est pas parce que "ce n'était pas son heure" mais juste parce qu'il n'était pas correctement programmé ou alors qu'il n'émanait pas d'une volonté ferme de mourir (acte manqué).

Après les NDE, les revenants racontent que, soit on leur a dit de faire demi tour (pas le choix) soit on leur a demandé de choisir entre revenir ou quitter. Ceux qui racontent leur expérience ont fait le choix de revenir, les autres ne sont plus là pour en parler

D'un autre côté il existe des sages et des gurus qui ont choisi consciemment l'heure de leur mort et qui se sont désincarnés en samadhi.
Le corps était encore bien valide et souvent ils n'étaient ni vieux ni malades.

Connaitre l'heure de sa mort aide surtout à se concentrer sur ce qui nous apparait essentiel et à dégager de sa vie toutes les futilités.
Enfin bon après tout dépend de ce qu'on attend de la vie et de l'après vie. C'est à chacun qu'il appartient de le définir.

The real question is: what is your aim in life before you die

Aloah a écrit:

Il y a une "date" de départ pour l'âme ... 
On dit "ce n'était pas son heure" quand quelqu'un échappe à un accident etc ...
Ou bien "son heure est venue" quand la mort est proche
Si on connaissait la date de sa mort en arrivant au monde cela aurait-il changé quelque chose  pour vous dans votre existence ?
Cela changerait-il quelque chose maintenant ?

A vos claviers si vous en avez envie ...

Tout dépend du temps qui nous est imparti.

Aloah a écrit:

Si on connaissait la date de sa mort en arrivant au monde cela aurait-il changé quelque chose  pour vous dans votre existence ?
Cela changerait-il quelque chose maintenant ?

A vos claviers si vous en avez envie ...

Oui , bien évidemment , et suivant aussi le temps imparti comme dit la nymphe.

Maintenant aussi , mais certainement de moindre mesure.

Je pense que l'on ne peut utiliser cette forme de "c'était son heure" (ou non)
uniquement dans un contexte naturelle de l'évolution de notre corps et âme.
Je fais intervenir la notion de corps, plus terre à terre, néanmoins indissociable de l'âme,
qui pour chacun présente des forces et des faiblesses. On peut parler d'élément, la médecine chinoise fera un lien avec les organes,etc... Une personne qui meurt, comme on dit également de viellesse, ou suite à cette évolution logique de son corps (et âme), pourrait éventuellement être connue, plus ou moins précisément si 'on maitrisait ces "information" sur notre nature réelle selon moins.

Or de nombreuses mots échappent à cela , un exemple parmi une infinité, ce 'était l'heure de personne lors de la première guerre mondiale. C'est le fruit de la folie d'autres homme. Cela ne veut pas dire qu'au sain de cet évènement plusieurs en ont réchappé peut être parfois pour des raisons de "grande résistance à la vie" mais dans ce cas l'évènement surpasse l'individu. Ceux qui se sont mutiné, avait acceptait surement aucunement l'idée de mourir au combat mais ça n'a pas forcément suffit à les préserver.

Némi : " A chaque instant l'être fait des choix qui influencent son devenir et son expérience sensible. "


  Si je connaissais la date de ma mort en arrivant au monde que cela changerait-il pour moi ?

  Je porterais plainte contre ce dieu sadique qui ainsi me tourmente, me condamnant avant même que j'ai pu vivre. Quel horrible fait que de me tuer simplement parce que je suis là, apparu d'entre les flots, moi petit être innocent ! Je saurais d'autant plus affligé que me trouvant démuni face à l'imposture de la vie je ne saurais contourner l'implacable destin. Et si par pure perversité, cet être (un) tout-(petit-)puissant me fournissait les armes nécessaires à ma lutte, alors je tomberais dans l'infernal abîme du doute. Toujours en alerte, susceptible de précipiter ma mort à chaque instant, je sombrerais dans l'affolement désespéré du condamné à son dernier jour. Un pauvre hère s'échignant à grappiller chaque seconde de vie. Misérable destin !

   Ressassant ces sombres pensées, il m'apparaît qu'il ne serait même pas besoin de connaître l'heure exacte de ma mort. Non, non, il s'agirait de seulement savoir que je peux mourir demain pour m'agiter indubitablement. Quelle angoisse que de se voir à la veille d'être fauché ! Et à vrai dire, cela me semble incroyablement familier, comme une sensation de déjà-vu. A la réflexion, je me dis que c'est ce que je vis quotidiennement. Je me vois mourir ce soir ne sachant ce que demain réserve. Ah cruel destin ! Pourquoi tant d'absurdité dans ce monde où tout croît pour se flétrir un jour ? N'y a-t-il de délivrance que dans l'échéance tant redoutée ? Pourquoi ne suis-je pas né immortel ?

   A la suite de ce déversement miasmique sur la putricité de la chair, je constate qu'en fait la mort elle-même n'est pas tant redoutable. Mourir est bref en comparaison de la lente torture qui y mène. Mais alors, la souffrance ne serait-elle pas la vie elle-même ? Quel machiavélique schéma que de me faire croire que je crains la chute alors que je fuis en sa direction. Alors savoir que je vais mourir me montre uniquement comme il est difficile de vivre. Peut-être aurait-il mieux valu ne jamais être né ? Que sais-je ? Je constate comme tout est souffrance, et surtout l'ignorance. L'impossibilité de reconnaître la véritable épreuve est la première complication. Puis d'autres et encore d'autres s'enchainent. A croire que tout ceci n'est que turpitude insensée ... ou peut-être pas.

Un monde où on connaitrait la date de sa mort dès la naissance serait aussi un monde plus sage, posé, plus serein et moins agité paradoxalement.

Un monde où on prend la mort en compte comme élément de l'existence est un monde, où on la considère réellement où elle est démystifiée et accueillie avec moins de terreur.

Ce qui produit l'agitation de nos sociétés c'est justement le fait que la mort soit admise comme une échéance inéluctable (sans savoir par ailleurs à quel moment elle peut advenir) mais en même temps traitée comme un tabou et donc refoulée.
Elle devient ce monstre terrifiant contre lequel lutter de toute les façon possible, (l'idéation fait partie de cette lutte) et cette notion incomprise de mort prend une importance démesurée.
Il n'y a qu'à voir comment les poètes parlent de la mort en la personnifiant comme un sombre et hideux personnage.

Or nous le savons dès que nous vivons des expériences hors du corps, où n'importe quelle expérience de conscience modifiée, que l'on est bcp plus souvent amenés à mourir à soi-même au cours de l'existence incarnée que lors du passage à la désincarnation qui est juste au final un changement complet de décor.
Ce sont des morts psychiques mais elles sont bien plus significatives.

Entre l'enfant et le vieillard, combien de morts successives ?
Entre le criminel et le "rédempté" combien de morts ?

La mort est le pendant de l'existence et hélas dans un monde de conception duelle on les oppose, mais la Vie englobe les deux aspects et bien plus encore

Citation :

Si je connaissais la date de ma mort en arrivant au monde que cela changerait-il pour moi ?

Je rejoindrais probablement la vision d'Aimelavie* et du dieu sadique, mais sans doute sans passer par la case juridique, plutôt à la manière du protagoniste artificiel de Blade Runner. La métaphysique du robot. C'est en programmant ma mort que vous avez programmé la vôtre.

*quelle belle fin de post pleine d'ouverture !

Aloah a écrit:

Il y a une "date" de départ pour l'âme ... 
On dit "ce n'était pas son heure" quand quelqu'un échappe à un accident etc ...
Ou bien "son heure est venue" quand la mort est proche
Si on connaissait la date de sa mort en arrivant au monde cela aurait-il changé quelque chose  pour vous dans votre existence ?
Cela changerait-il quelque chose maintenant ?

A vos claviers si vous en avez envie ...

J'ai croisé cette Dame,
elle m'a ignoré et j'en suis fort aise,
car à présent je vis chaque moment comme si il devait
être le dernier.
Ici et maintenant a pris tout son sens    

Maintenant naître en sachant la date de sa mort C'est une véritable question.
Est ce que cela donnerait plus de sagesse à l'Homme ?
Est ce que cela n'offrirait pas plus d'opportunité aux abus ?

Je pense que chacun ayant le libre arbitre, la date de mort d'une personne ne peut pas être connue à sa naissance, ni même pendant sa vie d'ailleurs. Chacun est responsable de son destin, et ce sont les actes que nous faisons qui nous orientent dans la vie sur un chemin ou un autre, c'est cela qui détermine notre vie et notre mort.

En partant de là, je pense même qu'annoncer à quelqu'un la "date de sa mort" l'inviterait à provoquer la mort jusqu'à cette date, et donc cela précipiterait sa mort plutôt qu'autre chose, c'est incohérent.

N'étant pas d'accord avec l'idée même de "connaitre sa date de mort", je ne peux pas me projeter dans cette éventualité sans tomber conceptuellement dans des incohérences.

Mais imaginons, dans un scénario fantastique science-fiction, qu'on me disait précisément la date de ma mort et que ce soit vrai, que je ne puisse rien faire ni pour la décaler dans le futur, ni dans le passé, cela voudrait dire que quoique je fasse, je ne peux pas mourir, que se passe-t-il alors si je saute dans le cratère d'un volcan avant cette date ? Suis-je supposé survivre à tout, rien que parce que la date de ma mort est "figée" ?

Selon moi c'est un peu une idée farfelue

Tant que l'on ne m'annonce pas que je suis immortel, tout va pour le mieux.

La Nymphe de papier a écrit:

Tant que l'on ne m'annonce pas que je suis immortel, tout va pour le mieux.

Tu l'es malheureusement ou heureusement, c'est selon....

Immortel ou éternel ?

La Nymphe de papier a écrit:

Immortel ou éternel ?

Je dirais plutôt éternel puisqu'il ne s'agit pas du corps mais de l'âme.

A mon avis, l'immortalité concernerait plutôt le corps dans ce cas on dirait plutôt incorruptible.

Aloah a écrit:

Il y a une "date" de départ pour l'âme ... 
On dit "ce n'était pas son heure" quand quelqu'un échappe à un accident etc ...
Ou bien "son heure est venue" quand la mort est proche
Si on connaissait la date de sa mort en arrivant au monde cela aurait-il changé quelque chose  pour vous dans votre existence ?
Cela changerait-il quelque chose maintenant ?

A vos claviers si vous en avez envie ...

Suite à la lecture de ton post, une question qui s'ouvre... Pour aller ou ?

Aloah a écrit:

Si on connaissait la date de sa mort en arrivant au monde cela aurait-il changé quelque chose  pour vous dans votre existence ?

Bien sûr, comment penser le contraire ?