Si cela vous inspire. (Libre expression sur Bouddha)

Rappel du premier message :

En regardant le feu d'un grand bouddha qui brûle,

La nature de tout phénomène, de toute apparence, est semblable au reflet de la lune sur l'eau. (Bouddha)

Ne cherchez pas le passé, ne cherchez pas le futur; le passé est évanoui, le futur n'est pas encore advenu. Mais observez ici cet objet qui est maintenant. (Bouddha)

L'essence de la réalité est mouvement. (Shantarakshita)

Ne rejette pas les apparences car elles sont le rayonnement de l'esprit lui-même. (Gampopa)

Ne te consacre pas à l'ascèse dans la forêt, la joie n'est pas obtenue par les ablutions et la pureté exterieure (...) Connais, complètement ouvert, sans acceptation ni rejet. (Tilopa)

Osolaris a écrit:

Ne rejette pas les apparences car elles sont le rayonnement de l'esprit lui-même. (Gampopa)

Bonjour Erell  

Citation :

En fait le Bouddha nous a engagé à expérimenter toutes les choses...

"Contemplez ce monde et connaissez-le clairement.
Si nous ne connaissons pas véritablement le monde,
alors nous ne pourrons aller nulle part."

L’un des neuf épithètes du Bouddha est : "le connaisseur du monde".

Nos efforts pour saisir ce qui dépasse notre "entendement naturel" est voué à l'échec, vouloir apprendre le théorème de pythagore à un chat est absurde, cependant dans la compréhension du monde je connais et reconnais la fleur, l'arbre, le papillon, ...les paysages dans une relation grossière et subtile à la fois..."les apparences" de ce monde vivant sont à la portée de mon entendement, si je les comprends, j' envisagerai davantage que ce que mon esprit peut concevoir en suppositions, par extrapolations mentales "petites", car l' esprit humain est limité à l'entendement d'un esprit humain, ceci n'est pas une restriction ni une limitation, c'est une donnée, un état avec lequel nous devons agir, vouloir se positionner sur un autre plan que celles de nos capacités qui s'appuient sur l 'apparence de notre monde où nous vivons, conduit au risque de "perdre pied"...et le bon penseur, et un bon marcheur ! conclusion : gardons nos pieds sur Terre.
ÖM. Paix.
Belle journée à toi Erell.

Très juste ce que tu dis là, Osolaris, gardons bien nos pieds sur terre... et laissons notre coeur s'élancer aussi haut qu'il le désire !

Donc c'était pas inutile...

On ne peut pas s'épargner la difficulté d'une expérience pour aller plus vite.
Et la conclusion qu'on tire de l'expérience qu'un autre a mené ne nous conduit nulle part.

Pas à tortiller, si on veut métaboliser, conscientiser et avancer, il faut expérimenter soi-même.

Nul ne sait le goût du fiel qu'il n'a pas goûté quand bien même il en connaitrait l'exacte composition, et ne saura pas non plus le reconnaitre quand il lui sera présenté masqué.

Il se joignit aux ascètes, mais malgré de douloureuses pénitences durant des années, il ne parvint pas à la vérité. Une nuit qu'il méditait sous un figuier, l'illumination libératrice lui ouvrit les yeux. Ni la vie dans le plaisir et la jouissance du monde, ni la vie dans l'ascète, qui consiste à se torturer soi-même, ne constituent la voie droite. La voie découverte par le Bouddha ( L'Illuminé) est celle du milieu. D'ermite, il devint prédicateur, allant de villes en villages, entouré de ses disciples. Bouddha a résumé sa doctrine en " Quatre Saintes Vérités" : la douleur est universelle; la cause de la douleur réside dans les désirs égoïste; en supprimant les désirs on annule la douleur; afin de ne plus avoir de désirs il faut avancer dans la "Voie moyenne" suivant " l'Octuple Voie".

Le regard de l’égalité
N’est surtout pas
De croire que ce que tu vois
Est la réalité inchangeable,
Mais bien que la conscience
Fait l’expérience d’Elle-même,
En dehors de tout jugement.

Fraternellement

Figaro a écrit:

Il lui aura fallu six années d'un ascétisme drastique pour se rendre compte de son inutilité.

« Si tu tends trop la corde elle casse… Si tu ne l'a tends pas assez elle ne sonne pas »

"La vérité est enfouie sous des ténèbres d'ignorance.."

le Bouddha.

Par leur capacité alchimique réversible, les humains ont fait de ta simplicité une usine à gaz pour atteindre leur fantasme de toute puissance.

Dans la mesure où Dieu n'existe pas, à quoi bon la mystique, les sacrifices, les sacrements ou n'importe quelle forme de culte?

Dieu a les formes et les couleurs qu'on lui donne en Soi, et plutôt qu'un culte, la célébration en est l'émerveillement.

Dans la mesure où dieu n'existe pas, c'est sur. Mais ce n'est pas là la mesure des mystiques et autres cultuels ou sacrificateurs. Athées comme croyants buttent tous sur l'acceptation de la différence apparemment.

kodari a écrit:

Dans la mesure où Dieu n'existe pas, à quoi bon la mystique, les sacrifices, les sacrements ou n'importe quelle forme de culte?

*RE: Pour une entité qui ne sait pas ce que peut représenter Dieu, dénier l'existence même de CE QUI EST revient à se renier soi-même, une espèce de réplique passéiste de la scène de l'apôtre Pierre qui renie son Maître, le Christ, mais 2000 ans plus tard. "Je ne connais pas Celui-là".

Franchement c'est drôle et frôle la parodie.

Pour ma part je ne crois pas en Dieu, CE QUI, l'Originel, la Source, peu importe, car IL est incroyable tout simplement, ce qui induit de mon côté une confiance indéfectible en Cela qui est car IL me l'a rendu simplement.

Mais je connais cette posture que tu te donnes de l'impossible, inenvisageable pour l'instant. Lorsque cette impasse sera comprise, la parodie sera en cours de résorption. 

Fraternellement   

NB: Ne pas croire en Dieu ou autre reste insidieusement une...croyance en autre chose bien sûr;    comme de ne pas choisir découle d'un choix. 

Elea a écrit:

Dieu a les formes et les couleurs qu'on lui donne en Soi, et plutôt qu'un culte, la célébration en est l'émerveillement.

*RE: J'ajouterai pour ma part que Dieu a les couleurs qu'IL nous offre sans filtre.    Joli tableau Elea, merci!

Fraternellement 

"dénier l'existence même de CE QUI EST"

N'y a t-il pas là un paralogisme à vouloir concevoir ce que l'on nous inculquer d’indéfinissable ? Et puis avant toute chose il faut bien définir le terme exister alors si dieu est inexistant il ne peut exister. Pour moi exister c'est prendre corps sous le soleil et avoir conscience de cela. Mais ce n'est pas tout car le vent existe mais je ne le voit pas et pourtant je sais qu'il existe car il caresse mon visage. Les ondes du téléphone ne se voit pas mais je parle avec des gens à l'autre bout du monde alors elles ondulent réellement. Le magnétisme même si il ne se voit pas existe car le soleil réchauffe mon corps.

Par contre comment définir un dieu qui est supposé impénétrable, inexistant, incréé ou indéfinissable ?