Ours1 Membre
Date d'inscription : 17/03/2015 Nombre de messages : 397 Age : 45 Ville : Picardie
| Sujet: Re: La colère Ven 28 Aoû 2015 - 0:19 | |
| - Ceiba a écrit:
- Ours1 a écrit:
Si l'on est positif, on peut voir la maitrise de la colère, comme une première étape ouvrant à la maitrise des autre émotions, dont l'amour, et là les perspectives sont admirable.
Oui... c'est tout à fait ça...!
Sur mon chemin de vie... cette fameuse colère que je cite plus haut était incontournable et prévisible lors de ma thérapie... Cette colère fut très violente durant quelques semaines...! Aujourd'hui je dis que ce fut une très bonne chose de ne pas l'avoir faite éclater devant les personnes concernées...
Chaque chose a sa raison d'être mais j'ai mis du temps à le comprendre...! Cela comme tu dis nous oriente vers une certaine ouverture du coeur que seuls nous avions verrouillée...! Si je reprend cette idée de positiver d'avoir cette émotion de colère : Bien que cette émotion ne soit pas la plus agréable, je peux apprécié le fait d'être vivant et de ressentir quelque chose, je peux utiliser cette énergie de manière bénéfique ( si l'on prend l'exemple de la boxe, sans colère y aurait il eu une telle dépense physique avec tous les bien faits que ça a sur le corps à comparer de l'inactivité). Et finalement, déverrouiller le cœur comme tu le dis, ressentir nos émotions comme lorsqu'on était enfant, avec peut être en plus un esprit plus développé - La Nymphe de papier a écrit:
- Ours1 a écrit:
Il semble, en écrivant, que dire ce que l'on ressent simplement, sans y mettre de violence, soit le bon compromis. Ni regret ni remord, donc pas de colère.
Je ne suis pas sûr de bien saisir ta phrase. Tu écris ce que tu ressens ou tu l'exprimes verbalement ? Ouaip, en me relisant je vois bien que ce n'est pas très clair. En fait, c'était la réaction que j'ai eu en écrivant sur l'instant, comme souvent je ne filtre pas l'idée qui me vient sur le coup. Pour rebondir, dire ce que l'on ressent sans violence permet de se décharger. Cela dit, si le dire s'avère impossible, l'écrire, comme dans un journal intime est également efficace. On devient actif et non passif. Il est important de ne pas non plus bloqué sur cette émotion mais au final de l'évacuer ou la transformer. | |
|
Invité Invité
| Sujet: Re: La colère Ven 28 Aoû 2015 - 8:40 | |
| Ours, merci |
|
Aimelavie Membre
Date d'inscription : 15/03/2014 Nombre de messages : 765 Age : 38 Ville : Lille
| Sujet: Re: La colère Ven 28 Aoû 2015 - 18:55 | |
| " Si tu es en colère, assieds-toi et réfléchis sur le problème. " Comme l'évoque Fred, j'aurais tendance à croire que souvent, la colère est influencée par les conditionnements. Il s'agit donc d'un décentrage pour reprendre ses termes, c'est à dire qu'un décalage s'instaure entre l'émotion pure et l'expression de celle-ci. La proposition de remise en assise " assieds-toi " invite à poser l'esprit dans le corps ou le corps en l'esprit. Lorsque chaque énergie se trouve en accord avec son propre fondement, il n'existe plus de séparation. Ainsi la colère disparaît en tant qu'évènement perturbateur. Il se produit alors un retournement dans la perception. L'émotion apparaît sous forme non dérangée. D'un point de vue externe ce qui doit se produire se produit, cependant sans changement intérieur. Le Sujet percevant autorise le mouvement en Lui sans que cela ne L'affecte. Cela s'effectue dans l'aperception de l'individu même, l'absence de conscience du " je ". Aussi je considère que la réflexion sur le " problème " concerne les personnes dont le mental est tourbillonnant. Autrement, la colère s'écoule comme une énergie libre se traduisant physiquement, émotionnellement et psychologiquement jusqu'à son propre épuisement. Aucune trace ne subsiste car la mémoire est l'attribut du personnel. Il n'existe donc de bonne ou de mauvaise émotion que dans le contrôle conscient ou inconscient exercé par l'individu. Toute accroche rend l'expérience pénible et résiduelle. Echapper au filet nécessite de ne pas se débattre. - 103 a écrit:
- Je peux agir sur moi mais pas assurément sur "les autres".
C'est la constatation première qui manifeste l'intelligence de chercher à connaître ce qui peut être connu. Je suis le centre de tout ce qui est. Réalisé du point de vue de l'individu dans un premier temps puis dans l'impersonnel. Je suis ce que je désire atteindre car je suis à la fois le gardien, le prisonnier et la prison. De nombreuses étapes relatives au cheminement des consciences mènent à la connaissance de Soi et du Tout. " Je peux agir sur moi " est le décret du " moi " qui se cherche. Telle une barque, il est nécessaire jusqu'à l'autre rive. Le besoin d'agir entraine l'individu dans un combat contre lui-même, résolu à terme par la simple Présence. Lorsque la Connaissance s'achemine depuis les racines profondes de l'être jusqu'à ses corps d'expériences, la tâche tend à s'effectuer par elle-même. L'énergie qui meut est celle du Tout-Puissant. Dans l'acte aucune volonté, dans le repos un mouvement infini. | |
|