Le "bon heur" ne dépend que de soi.

kaosmos a écrit:

fred.le.oui a écrit:

kaosmos a écrit:

La Nymphe de papier a écrit:

kaosmos, comment savoir que tu le vis sans connaître ce qu'il est ?

Belle question La nymphe.
Le doute et la confusion sont les affres du mental, dans la quiétude nait une confiance en ce qui est en ton cœur. Il ne peut y avoir duperie car cette chose que le mot bonheur commence à voiler gravement ne nait pas d'une construction mental mais se réalise dans le calme de ce dernier.

Oui. La certitude intime et absolue d' être relié révèle le bonheur : liberté illimitée. " complète slavely is perfect freedom " disait Swami Prajnanpad . Littéralement " l' esclavage complet est la liberté parfaite" .

" l' esclavage complet est la liberté parfaite"  

 Cette formule peut être mal interprétée.

Hors de son contexte, ladite parole est irrespectueuse.

Oui. L' expression de la vision non duelle parait souvent irrespectueuse. C' est pourquoi beaucoup qui la transmettent finissent cloués ou autre...
N' est il pas dit : " Ce qui est sagesse aux yeux des hommes est folie aux yeux de Dieu et ce qui est sagesse aux yeux de Dieu est folie aux yeux des hommes"
Le regard non duel inverse toutes les réponses.

Il n'empêche qu'il serait judicieux de replacer cette parole dans le texte duquel elle est tirée afin de ne pas froisser inutilement la sensibilité de chacun. Merci d'avance

Parole de Swami Prajnanpad rapportée par A Desjardins dans le cadre de leurs échanges. Il donne son commentaire dans " A la recherche du soi chap. Mahakarta, mahabhokta " et " l' ami spirituel , chap. Obéissance et liberté "... Pour ceux que ça intéresse.

Celui qui vit le bonheur n'est-il pas " moi " ? Alors si ce " moi " ne s'attachait pas le dit bonheur, celui-ci aurait-il une quelconque possibilité d'existence ? Sans conceptualisation que reste-t-il ?

   Le bonheur se vit-il par sujet interposé ? " nous ne sommes pas grand-chose sans la présence d'un tiers ". Cela est-il la constatation d'un homme ayant expérimenté la solitude ? A quel degré cela est-il relatif ?

   A supposé que le bonheur existe en dehors de tout intermédiaire, qu'y aurait-il à en dire ?

Aimelavie a écrit:

Celui qui vit le bonheur n'est-il pas " moi " ?

C' est "moi" qui le vis , pas "moi" qui le suis

Aimelavie a écrit:

Alors si ce " moi " ne s'attachait pas le dit bonheur, celui-ci aurait-il une quelconque possibilité d'existence ?

Il n'y a que "moi auteur" qui s' attache, pas "moi transmetteur" qui pourtant sert l' expression du bonheur.

Aimelavie a écrit:

Sans conceptualisation que reste-t-il ?

Ce qui est.

 

Aimelavie a écrit:

 Le bonheur se vit-il par sujet interposé ?

Par " sujet" de manière dépendante, par "objet " de manière libre.

Aimelavie a écrit:

" nous ne sommes pas grand-chose sans la présence d'un tiers ". Cela est-il la constatation d'un homme ayant expérimenté la solitude ?

Assurément celle d' un homme expérimentant l' isolement.

Aimelavie a écrit:

A quel degré cela est-il relatif ?

A tous les degrés de l' illusion.

 

Aimelavie a écrit:

 A supposé que le bonheur existe en dehors de tout intermédiaire, qu'y aurait-il à en dire ?

Rien

Aimelavie a écrit:

   Le bonheur se vit-il par sujet interposé ? " nous ne sommes pas grand-chose sans la présence d'un tiers ". Cela est-il la constatation d'un homme ayant expérimenté la solitude ?
   

"Ecrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas il n'est qu'écriture."

"Celui qui vit le bonheur n'est-il pas " moi " ? Alors si ce " moi " ne s'attachait pas le dit bonheur, celui-ci aurait-il une quelconque possibilité d'existence ? Sans conceptualisation que reste-t-il ?"

- Rien.

"A supposé que le bonheur existe en dehors de tout intermédiaire, qu'y aurait-il à en dire ?"

- Nous ne serions pas ici pour le dire.

Crois-tu que l'existence serait-elle possible, ou toutes autres choses, sans interactions ?

En fait, y a plusieurs "interactions".

Au travail, y a des guêpes pleins les poubelles, et elles "attaquent"...

C'est assez "amusant d'observer" la relation avec les guêpes...

Y a ceux qui les tuent...

J'ai donc posé la question de savoir pourquoi il les tuaient... parce qu’elles piquent...
Ok, et pourquoi elles te piquent ? ... pas de réponse...

Y a ceux qui les énervent, comme un jeu... et qui partent loin une fois que c'est fait...

Y a ceux qui regarde de loin...

Y a ceux qui les étudient... etc etc

Je suis plutôt dans ceux qui y voient un "symbolisme" dans le fait qui as des tueurs de guêpes, qui les énervent, qui les regarde de loin, qui les étudient etc etc

C'est bien beau, mais qu'elle "relation" j'ai avec les guêpes, le premier jour, "inconscient" de la "relation" et du "message" de leur "attaques", elles essaient de piquer.

Deuxième jour, peut être que la "peur" d'être piqué fait qu'elles "attaquent", la "peur" est peut être après tout un signal ou un langage qu'elles traduisent comme une attaque, une nuisance à leurs propre survie, ceci n'est qu'une "déduction d'un procédé".

Je me positionne assez prêt des poubelles, avec ce "changement de la peur" d'être piqué, par faire leur connaissance, pas de guêpes qui s'approchent...

Troisième jour... idem, sauf un peu plus tard, "l'attaque en masse", pas trop comprit, c'est après que j'ai su, qu'il y a aussi ceux qui balance du solvant dans les poubelles... et qui sont bien souvent les premiers à ce plaindre...

Donc, pour répondre à ta question La Nymphe, parfois y a de quoi ce demander comment ce monde est encore "debout", surtout sans interactions avec tous ce qui constitue ce monde et ces "trésors" de partout.

Connaître les guêpes, c'est aussi mieux se connaître soi même...

Pour en revenir au solvant, faut pas non plus qu'elles se fassent asperger pour rien, au niveau de l'Alchimie, il y a le Solvant Universel, capable de tout dissoudre, donc la connerie aussi, le bonheur est peut être là...